Billets avec l'étiquette ‘Curieux mais inutile’

Anamorphose : la voiture invisible

11-05-2009 par Horacio Gonzalez
LiB et les illusions

“Il y a du laisser aller dans ton blog !” me reproche par mail une amie, et elle a bien raison. Alors, sans plus de retard, je vais partager avec vous ma dernière trouvaille en matière d’illusions d’optique : une superbe anamorphose sur une voiture pour la rendre “invisible”.

L’anamorphose est le résultat d’un projet de Sara Watson, une étudiante de la University of Central Lancashire, qui a peint sa voiture pour qu’elle se fonde dans le décor de l’extérieur de son studio sur le campus de l’université.

L’œuvre a été tellement réussi que les photos ont fait déjà le tour de la planète et elles ont été reprises par de nombreux journaux la semaine dernière, alors j’imagine que beaucoup d’entre vous les connaissez déjà.

Je m’étais donc dit qu’il ne servait pas à grande chose vous en parle. Mais en réfléchissant, étant donné mon amour des illusion d’optique, je n’ai pas su résister la tentation de vous les montrer.

Pour faire son anamorphose, Sara est parti d’une vieille Skoda Fabia offerte par Recycling lives, une ONG qui aide à la formation et l’intégration par le travail de personnes en difficulté, un peu à la façon d’Emaus en France. Sur leur site vous avez le récit complet de cette collaboration.

Comme d’habitude avec les anamorphose, la photo que j’ai trouvé la plus intéressante est celle qui montre l’image depuis un autre angle, gâchant l’effet optique mais révélant l’énorme boulot qu’il y a derrière cette illusion.

Les photos ont été reprises par des dizaines de journaux (voir les références sur l’article Wikipedia de Sara Watson, moi je les ai pris du site du Telegraph. Si il y a le moindre soucis, je les enlèverai du suite.

Simulateur de portes logiques

04-05-2009 par Horacio Gonzalez
Cyber LiB

Beaucoup d’eau est passé sous le pont depuis ces jours de septembre 1995 où j’ai construit mes premiers circuits électroniques à base de portes logiques pour un TP de l’ETSIT.

Aujourd’hui, 14 ans après, ces TPs d’Electronique Numérique restent parmi mes meilleurs souvenirs de ces années d’école d’ingénieurs. C’est pour cela que j’ai eu un petit moment d’émotion en découvrant et en jouant avec Logigcly, un petit simulateur de portes logiques en ligne.

Logicly

Bien sûr, c’est loin des PSpice ou Multisim, il ne fait que simuler les fonctions logiques de base. C’est plutôt donc un petit outil sympathique pour l’aide à l’apprentissage de l’algèbre de Boole. Ou pour laisser un parfum de nostalgie dans cet électronicien devenu informaticien…

Appeler des web services depuis le shell

29-04-2009 par Horacio Gonzalez
Cyber LiB

Après l’humour geek, revenons à un billet un peu plus technique…

Je l’ai dit souvent, et je le répète, internet arrivera toujours à me surprendre.

Hier je discutais avec de collègues sur comment faire communiquer un script shell avec une application web en Java sur l’intranet. La solution la plus simple était sans doute de faire un point d’entrée sur l’application Java, une petite servlet à laquelle on appellerait depuis le script shell via wget ou curl.

Quelqu’un a suggéré, à moitié en blaguant, d’implémenter la communication sur la forme d’un vrai web service (WS) en SOAP, avec son WSDL et tout. Je ne vais pas rentrer dans les avantages ou les inconvénients des WS en SOAP vs une approche REST, car c’est un peu philosophique comme débat. Il suffit de dire que pour ce petit besoin c’était un peu exagéré de devoir implémenter un WS SOAP, et on est donc partie sur l’approche REST avec une simple appelle sur l’URL de la servlet.

Ce matin le sujet est revenu dans la conversation et je me suis mis à penser comment on aurait pu faire si on avait eu vraiment besoin d’utiliser des WS complexes, avec SOAP, sécurité, cryptage…. Dans ma tête il aurait fallu développer le client WS à part, en Java par exemple, et appeler ce client depuis mon script shell.

Et là, je me suis dit qu’à coup sûr il y aurait quelqu’un sur le net qui a implémenté un client WS SOAP fait pour être appelé depuis en ligne de commandes, une sorte de wget pour des appels webservice. Un passage rapide par Google m’a permit de confirmer mon intuition, il y en a bien des implémentations de clients SOAP utilisables depuis un script shell !

Je suis allé donc voir WSF/C, un framework pour des WS écrit en C standard, compatible avec les implémentations Apache WS-* (dont Axis2). Ce framework inclut un client WS en ligne de commandes, wsclient, que on peu utiliser d’une façon semblable à wget ou curl.

L’implémentation est assez complète, pouvant supporter des différentes schémas d’authentification et cryptage. Le programme se pilote depuis la ligne de commandes, d’une façon assez simple pour ceux habitués à utiliser des programmes sur le shell.

Par exemple, pour appeler les WS Amazon, il suffit de faire :

:~$ wsclient --soap1.1 --no-mtom --action http://soap.amazon.com
:~$ http://soap.amazon.com:80/onca/soap?Service=AWSECommerceService < item_search.xml

item_search.xml est un fichier XML respectant le format SOAP des WS Amazon. Par exemple :

<ItemSearch xmlns="http://webservices.amazon.com/AWSECommerceService/2005-10-05">
<AWSAccessKeyId>Access Key</AWSAccessKeyId>
<Request>
<ResponseGroup>Medium</ResponseGroup>
<ItemPage>1</ItemPage>
<Keywords>Web Services</Keywords>
<SearchIndex>Books</SearchIndex>
</Request>
</ItemSearch>

Est-ce que c'est utile ? Peut-être pas pour une utilisation quotidienne, mais lorsqu'on veut faire des tests sur un serveur n'ayant pas d'interface graphique (ne pouvant donc pas utiliser des outils telles que SoapUI), c'est une façon beaucoup plus rapide, simple et sympa que devoir tout faire avec curl ou devoir programmer un client Java pour le faire.

Bref, un petit outil curieux pour garder sous la main au cas où on pourrait en avoir besoin...

J’adore les tunnels SSH

30-03-2009 par Horacio Gonzalez
Cyber LiB

Je ne sais pas si ce petit tutoriel servira à quelqu’un d’autre que moi, car c’est vraiment quelque chose de assez particulier. Mais étant donné que cela m’a fait perdre un peu de temps vendredi dernier, je me suis dit qu’il valait mieux le mettre par écrit. Et quitte à le faire, autant le mettre sur le blog, où ça peut peut-être depanner quelqu’un dans la même situation.

Le problème, à la base, c’est que j’ai tendance à oublier les possibilités offertes par les tunnels SSH. Ou plutôt, j’ai tendance à les considérer plus compliqués qu’ils ne le sont et du coup ne songer à les utiliser qu’en dernier ressort.

Mais à chaque fois que je me décide à les utiliser, je constate que les tunnels SSH en plus d’être très puissants ne sont pas compliqués, il suffit d’avoir les idées claires.

Description du problème

Vendredi dernier j’étais confronté à un problème en apparence simple mais qui m’a pris la tête pendant un moment.

J’avais un gros volume de données (en occurrence un fichier grosfichier.tgz de plusieurs gigas) à copier entre deux machines distantes. Ces deux machines étaient dans deux VLANs différentes et elles ne se voyaient pas. Appelons sourcetux à la machine qui a le fichier et cibletux à la machine sur laquelle on veut le copier.

J’avais sous la main une troisième machine, que nous appellerons passepartouttux, qui avait accès aux deux machines précédentes, mais où je ne pouvais pas stocker des données (pas de place disque).

Le problème

Comment faire donc pour transférer mon gros fichier entre les deux machines ?

La solution

La solution la plus simple (et la moins efficiente) aurait été de copier le fichier sur passepartouttux et de le renvoyer ensuite vers cibletux. Mais passepartouttux étant une machine avec un petit disque déjà surchargé, cette solution ne risquait pas de marcher.

Ma première idée était d’utiliser scp depuis passepartouttux pour copier de sourcetux à cibletux, mais j’ai vite remarqué que cela ne pourrait pas marcher, car il aurait besoin d’établir SSH entre sourcetux et cibletux.

J’ai ensuite cherché des possibles alternatives simples, mais aucune ne convenait.

Lorsque j’ai posé la question à mon collègue Fred, il m’a dit sans hésiter d’utiliser des tunnels SSH. Ma première réaction a été plutôt négative, ça me semblait une procédure assez lourde pour une toute petite opération. Mais lorsque j’ai bien réfléchi, je me suis rendu compte de que Fred avait (encore une fois) raison, utiliser des tunnels SSH était non seulement une bonne solution mais aussi une solution simple.

La seule particularité du cas c’est que depuis passepartouttux on peut se connecter à sourcetux et à cibletux, mais depuis sourcetux et cibletux on ne peut pas se connecter à aucune des autres deux machines. En conséquence, passepartouttux devait être à l’origine des deux tunnels.

Des passepartouttux on ouvre donc un tunnel dont l’entrée est le port 10000 de sourcetux et la sortie le port 10000 de passepartouttux :

passepartouttux:~/ ssh -N -R 10000:passepartouttux:10000 sourcetux

Ensuite on ouvre un autre tunnel depuis passepartouttux, cette fois avec son entrée dans le port 10000 de passepartouttux et la sortie le port 10000 de cibletux :

passepartouttux:~/ ssh -N -L 10000:cibletux:10000 cibletux

On vient donc de créer un tunnel virtuel entre le port 10000 de sourcetux et le port 10000 de cibletux.

Les tunnels

Maintenant il suffit d’aller sur cibletux et se mettre à l’écoute sur le port 10000, redirigeant la sortie vers un fichier, et d’aller sur sourcetux pour envoyer le fichier vers son propre port 10000. Pour les deux opérations, la commande magique est netcat, nc.

Côté récepteur :

cibletux:~/ nc -l 10000 > grosfichier.tgz

Côté émetteur :

sourcetux:~/ nc localhost 10000 < grosfichier.tgz
La solution

Et le tour est joué !

Encore des
anamorphoses

24-03-2009 par Horacio Gonzalez
LiB et les illusions

Quoi de mieux pour me relancer dans les actualisations du blog que commencer par l’un de mes sujets fétiches : les illusions d’optique et plus concrètement, les anamorphoses.

Je vous ai déjà parlé de Julian Beever et des ses superbes anamorphoses sur le trottoir.

Anamorphose par Julian Beever

Aujourd’hui, en me baladant sur le net, je suis tombé sur son site et j’y ai passé une bonne partie de ma soirée. Je n’ai donc pas pu résister la tentation de vous montrer certains de mes favoris.

Anamorphose par Julian Beever

L’effet est formidablement réussi, comme d’habitude lorsqu’on parle des maîtres de cette technique, mais pour se rendre vraiment compte de la complexité de ces trompe-l’oeil, le meilleur moyen reste de le voir depuis un angle différent.

Prenons par exemple cette anamorphose de Beever pour une campagne de lutte contre la faim lors du sommet du G8 à Edinburgh :

Anamorphose par Julian Beever

et voyons ce que ça donne si on la regarde du côté :

Anamorphose par Julian Beever

Ou quoi dire de celui-ci, qui ajoute à la perfection technique une bonne dose d’humour et une touche geek :

Anamorphose par Julian Beever

Bref, comme je vous conseille toujours dans ces billets, allez faire un tour sur son site et vous ne serez pas déçus.

Les photos de ce billet sont propriété de Mr. Beever (pas de licence Creative Commons pour elles donc), et si il me demande de les enlever je le ferai dans le plus bref délai.

LEGOrdinateur

24-02-2009 par Horacio Gonzalez
LiB et LEGO

Comme je vous disais lorsque je parlais de la bataille d’Hoth en LEGO, en regardant certains projets je me dis que je ne mérite pas vraiment le titre de geek.

Le dernier exemple c’est celui de The LEGO Computer, que j’ai trouvé grâce à The Brothers Brick.

LEGO computer

The LEGO Computer est le projet d’un passionné de LEGO et des ordinateurs, qui en 2003 a construit avec son gamin un boitier d’ordinateur fait intégralement avec des briques de LEGO. Sans vise, sans colle, tout est tenu par des bonnes vieilles briques de LEGO.

LEGO computer

Apparemment la machine tourne 24h/24, utilisée comme serveur de messagerie, sans aucun problème de sur-chauffage grâce à une architecture bien pensé qui facilite la dissipation de chaleur.

LEGO computer

Et voici une petite vidéo qui montre le démarrage de l’ordinateur (en Windows 98 quand même :gulp_ee: ).

J’ai adoré lorsque à la fin de la vidéo l’ouverture du lecteur CD caché derrière la porte du garage. Voici une autre photo du ce garage-lecteur CD :

LEGO computer

Les images de ce billet appartiennent à legocomputer et elles ne sont pas couvertes par la licence Creative Commons

L’age de glace

09-02-2009 par Horacio Gonzalez
LiB et les illusions

Je vous ai déjà parlé plusieurs fois d’Edgar Mueller et ses œuvres, comme les coulées de lave sur Moose Jaw.

Je vous présente aujourd’hui une des dernières création de monsieur Müller et son équipe, une énorme anamorphose sur le port de Dún Laoghaire pour le dernier Festival of World Culture, un des plus grands festivals d’été en Irlande, avec plus d’un quart de million de visiteurs.

L'Age de Glace, anamorphose sur rue par Edgar Müller

A différence d’autres fois, pour cette anamorphose appelée l’Age de Glace, Edgar Müller a mis sur son site plein de photos du processus de création, où on voit la genèse de l’œuvre, dès premières lignes blanches sur le sol au énorme trompe-l’œil final.

L'Age de Glace, anamorphose sur rue par Edgar Müller

C’est très amusant de regarder les images intermédiaires, de voir comme notre perception nous commence à jouer des tours même si l’effet n’est pas complet.

L'Age de Glace, anamorphose sur rue par Edgar Müller

Et à la fin, lorsqu’on voit l’anamorphose finie et les gens qui semblent voler sur l’abîme, on ne peut que s’admirer devant l’œuvre.

Sur le site d’Edgar Müller vous pouvez donc voir la série complète des images sur l’Age de Glace.

L'Age de Glace, anamorphose sur rue par Edgar Müller

Les photos de ce billet sont propriété de Mr. Müller (pas de licence Creative Commons pour elles donc), je les utilise après avoir reçu son aimable permission pour faire figurer des images de son site sur mon blog.

Au fait, lorsque je préparais ce billet, je me disais que j’avais déjà vu quelque part le nom de Dún Laoghaire, mais je n’arrivais pas à trouver où. Un petit coup de Wikipedia m’a permit de sortir de mes doutes, Dún Laoghaire est une des villes jumelées avec Brest, c’est pour ça que le nom me disait quelque chose. Curieux, non ?

1234567890, un nombre romantique

06-02-2009 par Horacio Gonzalez
LiB romantique

La plupart des utilisateurs des systèmes d’exploitation dérivés d’Unix (dont Linux et Mac OS) sont familiarisés avec l’heure Unix, le système de représentation du temps dans ces systèmes.

La représentation en heure Unix d’un instant donnée est le nombre de secondes entre minuit du 1er janvier 1970 et cet instant-la. Au moment où j’écris ce billet, 22h31 du 7 février de 2009, c’est donc 1234002715 en heure Unix.

Certains valeurs d’heure Unix sont bien connus, soit par son importance comme 2147483647, le moment du bug de l’an 2038*, soit par être des valeurs curieux, comme le passage à l’heure Unix 1000000000, arrivé le 9 septembre 2001.

Et c’est sur l’un de ces valeurs curieux que je voulais vous parler aujourd’hui, l’heure Unix 123456789, qui arrivera le jour de la St Valentin prochain, 14 février un peu après minuit, comme vous pouvez vérifier depuis votre ligne de commandes :


horacio@horacio-portable:~$ date -d "2009-02-14 00:31:30" "+%Z: %s"
CET: 1234567890

C’est amusant, pour une fois la St Valentin va avoir une certaine signification :devil_tb:

Trouvé grâce à DespuesDeGoogle.

* Sur la plupart de systèmes, l’heure Unix est stocké sur 32 bits avec signe. Cela fait que la valeur maximale en heure Unix qu’on peut utiliser dans ces systèmes est le 2 147 483 647 (01111111 11111111 11111111 11111111 en binaire), c’est à dire le 19 janvier 2038 à 3 h 14 min 7 s. Cette nuit-là la représentation du temps fera un boucle. Théoriquement, cela posera un problème au moins aussi grand que celui de l’an 2000, et c’est en s’inspirant de celui-là qu’on le connais comme bug de l’an 2038.

L’un des plus beaux ambigrammes

11-01-2009 par Horacio Gonzalez

Hier soir, je suis tombé sur l’un des plus beaux ambigrammes que j’ai jamais vu, et je n’ai pas pu résister la tentation de vous le montrer.

Mais c’est quoi donc un ambigramme ?

Selon Wikipedia, un ambigramme est la figure graphique d’un mot qui, vu sous une certaine symétrie ou avec une certaine rotation, donne soit le même mot, soit un autre mot.

Et si en général une image vaut mil mots, dans ce cas là elle vaut bien dix mil, voici donc une exemple d’ambigramme trouvé sur Wikipedia.

Ambigramme

Un film geek par excellence

Si je devais faire une liste de mes 10 (ou 20, ou 50) films favoris, je serai mal, car il y a beaucoup trop de films que j’aime. Et l’un de ceux que je suis à un peu près sûr qui serait dans la liste, c’est Princess Bride.

LiB et les illusions

Princess Bride, comme le bouquin homonyme de William Goldman sur lequel il se base, est l’un de ceux films capables de plaire à toute la famille mais pour des raisons différentes. Les enfants adoreront cette compte de fées avec des belles princesses, des vilains méchants, des monstres et des pirates. Et les adultes verront plus loin, et ils apprécieront la parodie et un humour avec des touches à la Monty Python.

Le film est sorti en 1987, et au cour des années il est devenu un film culte, dont les citations (“Je souis Inigo Montoya, tou as toué mon père, prépale toi à moulil”) sont connus par tout geek qui se respecte.

Mais tu parlais d’un ambigramme, non ?

Et oui, un peu de patience…

Car l’ambigramme se trouve dans la dernière édition américaine du DVD de Princess Bride, l’édition spéciale 20ème anniversaire. Regardez donc la couverture :

Et oui, vous l’avez peut-être aperçu, mais le titre du film est un ambigramme. Il suffit de tourner la couverture 180° et on voit l’effet :

L’effet est vraiment bluffant, non ? Bien sûr, cette édition spéciale n’est pas sortie en France, et je ne pense pas qu’il sortira. Ce qui d’ailleurs est bien dommage…

Trouve grâce à JustInsomnia.

Anamorphoses sur rue

04-12-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et les illusions

La dernière fois que je vous parlais des illusions d’optique c’était en juin dernier, lorsque je vous présentais une énorme anamorphose créé par les artistes allemands Edgar Müller et Manfred Stader sur les rues de Moose Jaw, Canada.

Aujourd’hui j’ai reçu un mail de Edgar Müller, me signalant qu’il a arrêté sa collaboration avec Stader, et que le site web qu’ils partageaient, European Street Painting, sera bientôt fermé (je vous recommande donc d’aller faire un dernier tour, car je ne suis pas sur de que toutes les photos soient disponibles ailleurs).

Anamorphose : Lave dans la rue, par Edgar Müller

Il m’a aussi annoncé l’ouverture de son nouveau site personnel Metanamorph, avec plein de photos et d’information sur ses travaux en solo.

Anamorphose : Lave dans la rue, par Edgar Müller

Les photos qui accompagnent ce billet sont celles d’une superbe anamorphose réalisé par Edgar Müller dans une petite ville d’Allemagne.

Anamorphose : Lave dans la rue, par Edgar Müller

Les photos sont propriété de Mr. Müller (pas de licence Creative Commons pour elles donc), dans son mail il m’a donné permission pour réutiliser les photos de son site.