Billets avec l'étiquette ‘Logiciel Libre’

Ubuntu 9.10 Karmic Koala Bêta 1

06-10-2009 par Horacio Gonzalez

Le mois d’octobre est à nouveau arrivé, amenant avec lui la grisaille et le temps couvert (au moins dans la pointe de la Bretagne). Et qui dit mois d’octobre dit aussi nouvelle version d’Ubuntu. Comme vous pouvez voir dans le petit script de compte à rebours à côté de ces lignes, la sortie prochaine d’Ubuntu 9.10 Karmic Koala est fixée pour le 29 octobre.

La première bêta de Karmic Koala est sortie le weekend dernière. Si vous voulez voir à quoi cela va ressembler, vous pouvez toujours aller télécharger la béta de la 9.10 et la tester en mode liveCD ou l’installer dans une partition à part.

Comme d’habitude, si vous avez le goût du risque, vous pouvez simplement faire migrer votre Ubuntu 9.04 Jaunty Jackalope à 9.10 Karmic Koala. Il suffit de démarrer l’Update Manager (Gestionnaire de mises à jour) en mode développement, depuis la ligne de commandes :

~$ sudo update-manager -d

LiB et Ubuntu

Moi, j’essayais de me trouver un moment pour l’installer depuis que vendredi dernier j’ai vu chez Korben que la bêta venait de sortir, mais le weekend a été très chargé. Ce n’est donc que hier soir que j’ai fait la migration de mon poste fixe, et tout s’est passé sans un accroc.

Aussi comme d’habitude, le processus a duré deux ou trois heures (je n’était pas devant l’ordinateur quand il a fini). Après la fin de la mise à jour, un petit redémarrage et mon Karmic Koala était prêt pour l’action.

Pour l’instant, un petit test rapide indique que les choses basiques semblent bien marcher (de Firefox à Inkscape en passant par World of Warcraft sur Wine :biggrin_wp:), et le nouveau thème par défaut semble assez sympathique, mais je n’ai pas eu le temps d’approfondir plus. Dès que j’aurais fait un tour plus complète, je vous raconterai…

Google Chrome OS : get your tin-foil hat, quick !

08-07-2009 par Horacio Gonzalez
LiB et Google Chrome

Comme vous avez sans doute entendu (et si ce n’est pas le cas, Korben fait un bon résumé), Google vient d’annoncer la sortie l’année prochaine de leur propre système d’exploitation : Google Chrome OS.

Pour moi les points importants c’est que ça sera un système d’exploitation libre, basé sur un noyau Linux, plus ou moins comme Android mais pour les netbooks. Le système sera conçu pour être petit, sûr et rapide. Et ça, c’est une bonne nouvelle.

Mode parano

Mais après l’expérience lors de la sortie de Google Chrome, la paranoïa anti-Google et ses collèctes de données ne devrait pas tarder à faire surface.

Alors je me permets de faire le billet en avance, et rediriger tous les tin-foil hat fans vers mon billet de l’année dernière sur la privacité, Google et les chapeaux en feuille d’étain.

Mais bon, ne laissons pas la raison se mettre dans le chemin d’une bonne théorie de conspiration…

VLC enfin en version 1.0

07-07-2009 par Horacio Gonzalez
LiB et VLC

C’est toujours une bonne nouvelle lorsque un logiciel open-source emblématique sort sa version 1.0 après des années de versions 0.X.X.X. L’année dernière c’était le tour de Wine, après une quinzaine d’années de développement.

Aujourd’hui c’est VideoLAN qui lance enfin la première version final du réproducteur, VLC 1.0.0 (alias Goldeneye).

VLC est une centre multimédia open source multiplateforme (Linux, Mac et Windows), indépendant des codecs présents sur le système d’exploitation et supportant une variété de formats sans égal. L’installer, c’est oublier à jamais les problèmes liés aux formats de fichier audio ou vidéo non reconnus, aux codecs manquants, au décalage audio/vidéo…

Et tout ça, libre, gratuit et légal, tournant sur Linux, Mac et Windows et (cocorico oblige) créé à la base par une équipe franco-française.

J’ai découvert VLC il y a cinq ans, un soir où j’avais marre de chercher pendant des heures le codec qu’il me fallait pour regarder une vidéo. Je commençais à désespérer car le codec Windows que je trouvais (c’était juste avant mon passage définitif à Linux) était remplit de spyware, et je n’arrivais pas à compiler le codec Linux.

Et je suis tombé sur un petit projet français, VideoLAN, qui promettait que leur client (tournant sur Linux, Mac et Windows) décodait n’importe quel format. Je ne croyais pas trop, mais vu là où j’étais, autant tester.

Et ça a marché ! Nickel, sans aucun problème. L’interface était peut-être un poil trop rustique, et pas très intuitif, mais il décodait mes vidéos à toute vitesse. Depuis je l’ai utilisé sur toutes mes machines, et je l’ai recommandé et installé à des dizaines d’amis (qui l’ont rapidement adopté).

Pour moi VLC est donc l’un des plus beaux succès du logiciel libre dans la catégorie des applications finales, et je suis donc content de voir qu’aujourd’hui enfin ses concepteurs le considèrent assez mur pour sortir une version 1.0.0.

Parmi les principales nouveautés de cette version il faut citer :

  • Comportement plus fluide, rendement amélioré, interface plus réactif
  • Enregistrement direct, contrôle plus précis de la vitesse, pause instantanée et support du Frame-by-Frame
  • Nouveaux codecs HD(AES3, Dolby Digital Plus, TrueHD, Blu-Ray Linear PCM, Real Video 3.0 and 4.0, …) et nouveaux formats (Raw Dirac, M2TS, etc.)
  • Améliorations des codecs et de la prise en compte des formats existants
  • Lecture depuis les archives Zip
  • Améliorations de l’interface (barres d’outils personnalisables, simplifications des écrans, intégration dans GTK, skins plus flexibles…).
  • Support des périphériques MTP sous Linux
  • Streaming AirTunes

Et maintenant on commence la route vers VLC 2.0, car chez VideoLAN ils ne comptent pas s’arrêter ici !

Reformatage d’un disque dur en NTFS sous Ubuntu

30-06-2009 par Horacio Gonzalez
LiB et Ubuntu

Dimanche matin j’avais enfin décidé de sauvegarder ma partition /opt, après des semaines d’avoir laissé ça pour le lendemain. J’ai donc pris mon petit disque dur externe, et je me suis mis à la tâche… pour me rendre compte une demie heure après que ça ne pouvait pas marcher. La raison ? Mon disque était pré-formaté en FAT32.

FAT32 est l’ancien système de fichiers introduit par Microsoft dans Windows 95, et que jusqu’à il n’y a pas longtemps était le standard de facto pour les disques durs externes et d’autres périphériques USB. Et FAT32 a une limitation de taille (pun intended) : la taille maximale d’un fichier est limité à 4 Go.

A l’époque de Windows 95, lorsque les disques les plus grands avaient des capacités de quelques centaines de Mo, penser à des fichiers de plus de 2 Go était simplement illogique… mais aujourd’hui, avec des disques de plusieurs To et surtout avec l’arrivée de la HD, 2 Go ne suffit pas souvent.

En bon linuxien, mon premier réflexe a été de reformater le disque en Ext4, et cela a très bien marcher… sauf quand j’ai voulu brancher mon disque sur l’ordinateur d’un ami, qui n’a pas encore passé à Linux, et dont le Windows XP ne peut pas comprendre Ext4.

Retour donc à la case départ. Alors je me suis dit que la meilleure solution était de formater le disque en NTFS, qui peut être lu et écris depuis Linux (avec l’excellent NTFS-3G), Windows et Mac.

Procédure

Jusqu’à il n’y a pas si longtemps, le support NTFS en Linux était minime, mais aujourd’hui, grâce notamment à NTFS-3G, on a un support presque complet. Ubuntu 9.04 vient avec le support NTFS installé de série, mais pour formater des disques en NTFS, il faut installer un paquet additionnel, ntfsprogs.

La procédure est très simple, mais je la détaille au cas où :

  1. Installer gparted (si il n’est pas déjà installé) et ntfsprogs
    sudo apt-get install gparted ntfsprogs
  2. Brancher le disque dur, et le démonter (umount)
    Démontage du disque dur externe
  3. Démarrer l’Éditer de Partitions GNOME (System / Administration / GNOME Partition Tool), choisir l’entrée correspondant au disque externe et formater la partition.
    Formatage du disque dur externe en NTFS

Appeler des web services depuis le shell

29-04-2009 par Horacio Gonzalez
Cyber LiB

Après l’humour geek, revenons à un billet un peu plus technique…

Je l’ai dit souvent, et je le répète, internet arrivera toujours à me surprendre.

Hier je discutais avec de collègues sur comment faire communiquer un script shell avec une application web en Java sur l’intranet. La solution la plus simple était sans doute de faire un point d’entrée sur l’application Java, une petite servlet à laquelle on appellerait depuis le script shell via wget ou curl.

Quelqu’un a suggéré, à moitié en blaguant, d’implémenter la communication sur la forme d’un vrai web service (WS) en SOAP, avec son WSDL et tout. Je ne vais pas rentrer dans les avantages ou les inconvénients des WS en SOAP vs une approche REST, car c’est un peu philosophique comme débat. Il suffit de dire que pour ce petit besoin c’était un peu exagéré de devoir implémenter un WS SOAP, et on est donc partie sur l’approche REST avec une simple appelle sur l’URL de la servlet.

Ce matin le sujet est revenu dans la conversation et je me suis mis à penser comment on aurait pu faire si on avait eu vraiment besoin d’utiliser des WS complexes, avec SOAP, sécurité, cryptage…. Dans ma tête il aurait fallu développer le client WS à part, en Java par exemple, et appeler ce client depuis mon script shell.

Et là, je me suis dit qu’à coup sûr il y aurait quelqu’un sur le net qui a implémenté un client WS SOAP fait pour être appelé depuis en ligne de commandes, une sorte de wget pour des appels webservice. Un passage rapide par Google m’a permit de confirmer mon intuition, il y en a bien des implémentations de clients SOAP utilisables depuis un script shell !

Je suis allé donc voir WSF/C, un framework pour des WS écrit en C standard, compatible avec les implémentations Apache WS-* (dont Axis2). Ce framework inclut un client WS en ligne de commandes, wsclient, que on peu utiliser d’une façon semblable à wget ou curl.

L’implémentation est assez complète, pouvant supporter des différentes schémas d’authentification et cryptage. Le programme se pilote depuis la ligne de commandes, d’une façon assez simple pour ceux habitués à utiliser des programmes sur le shell.

Par exemple, pour appeler les WS Amazon, il suffit de faire :

:~$ wsclient --soap1.1 --no-mtom --action http://soap.amazon.com
:~$ http://soap.amazon.com:80/onca/soap?Service=AWSECommerceService < item_search.xml

item_search.xml est un fichier XML respectant le format SOAP des WS Amazon. Par exemple :

<ItemSearch xmlns="http://webservices.amazon.com/AWSECommerceService/2005-10-05">
<AWSAccessKeyId>Access Key</AWSAccessKeyId>
<Request>
<ResponseGroup>Medium</ResponseGroup>
<ItemPage>1</ItemPage>
<Keywords>Web Services</Keywords>
<SearchIndex>Books</SearchIndex>
</Request>
</ItemSearch>

Est-ce que c'est utile ? Peut-être pas pour une utilisation quotidienne, mais lorsqu'on veut faire des tests sur un serveur n'ayant pas d'interface graphique (ne pouvant donc pas utiliser des outils telles que SoapUI), c'est une façon beaucoup plus rapide, simple et sympa que devoir tout faire avec curl ou devoir programmer un client Java pour le faire.

Bref, un petit outil curieux pour garder sous la main au cas où on pourrait en avoir besoin...

Compte à rebours pour Ubuntu 9.04

26-03-2009 par Horacio Gonzalez

Ah, le printemps ! Les premiers beaux jours, la nature en fleur (et les allergies qui explosent) les journées de plus en plus longues, les filles qui changent les lourds manteaux d’hiver par des tenues bien plus saillantes…

Et oui, le printemps est une belle saison par plein de raisons. Parmi lesquelles il y a, bien sur, la sortie prochaine d’une nouvelle version d’Ubuntu, comme vous pouvez voir dans le petit widget de compte à rebours qui accompagne ces lignes.

LiB et Ubuntu

Fidèle à son rythme de deux nouvelles versions par an, aux mois d’avril et octobre, Ubuntu 9.04 Jaunty Jackalope sortira le 23 avril 2009.

Comme d’habitude, cette nouvelle version apportera plein de nouveautés. Parmi elles il faut citer le noyau linux 2.6.28, GNOME 2.26, X.Org Server 1.6, l’outil Eucalyptus pour expérimenter avec le cloud computing ou le support au filesystem Ext4, mais aussi des chose plus terre à terre comme le démarrage plus rapide ou le nouveau système de notifications.

Je vous raconterai avec plus de détail ces nouveautés dans un prochain billet.

Mais je veux tester !

Jaunty Jackalope est encore en béta, mais si vous voulez voir déjà à quoi cela va ressembler, vous pouvez toujours aller télécharger la béta de la 9.04 et la tester en mode liveCD ou l’installer dans une partition à part.

Et si vous avez le goût du risque, vous pouvez simplement faire migrer votre Ubuntu 8.10 Intrepid Ibex à 9.04 Jaunty Jackalope. Il suffit de démarrer l’Update Manager (Gestionnaire de mises à jour) en mode développement, depuis la ligne de commandes :

~$ sudo update-manager -d

C’est d’ailleurs ce que je compte faire ce weekend si j’ai un peu de temps. Je vous raconterai le résultat…

Mise à jour à WordPress 2.7.1 en automatique !

11-02-2009 par Horacio Gonzalez

Jusqu’à ce matin, je pensais qu’en matière de mises à jour d’applications web, on pouvait difficilement faire plus simple que WordPress. Pourtant je me trompais, la nouvelle procédure pour mettre à jour WordPress 2.7 est encore plus simple.

Mises à jour à l’ancienne

J’imagine que si vous lisez mon blog vous êtes au courant de l’ancienne procédure, car j’ai en parlé souvent : il fallait télécharger le fichier .zip ou .tar.gz de la nouvelle version de WordPress, et le décompresser sur le répertoire racine du blog.

Ensuite il suffisait de se connecter à l’interface d’administration, où on nous demandait si on voulait mettre à jour la base de données. Un clic sur Oui et quelques secondes après on arrivait sur l’interface d’administration de la dernière version de WordPress.

Une fois arrivé sur l’interface d’administration, on avait des fois un message en prévenant de que plusieurs plugins avaient des actualisations. Si c’était le cas, on pouvait choisir l’actualisation automatique pour ces plugins et WordPress se chargeait de ramener et installer les dernières versions.

La nouvelle méthode

Avec WordPress 2.7, les développeurs ont inclus un mode automatique pour gérer les mises à jour, qui marche sur le même principe que les mises à jour des plugins.

Ce matin au réveil, en me connectant sur l’interface d’administration du blog, j’ai trouvé le message indiquant que la nouvelle version est disponible.

Wordpress 2.7.1

J’ai cliqué sur le lien et je suis atterri sur la nouvelle page de mise à jour, où on me demandait si je voulais une mise à jour automatique ou manuelle.

Wordpress 2.7.1

J’ai cliqué sur “Mise à jour automatique”, et il a commencé la même procédure que lorsqu’on demande d’actualiser un plugin. Cinq secondes après, mon blog était mis à jour avec WordPress 2.7.1.

Wordpress 2.7.1

Je sais que je le dis un peu trop souvent, mais à chaque mise à jour j’apprécie encore plus WordPress. Des nouvelles fonctionnalités, encore plus de flexibilité, une stabilité à toute épreuve et encore et toujours, une communauté de développeurs et d’utilisateurs ouverte et amiable.

Alors, une fois de plus, je tiens à remercier et féliciter aux gens de WordPress, et aux centaines de codeurs qui travaillent sur leur temps libre pour que WordPress soit une des meilleures plate-formes de blog.

Mise à jour : j’oubliais le pourquoi

Sur le blog de WordPress, ils expliquent que ce 2.7.1 est une mise à jour de maintenance de WordPress 2.7. Elle corrige donc une soixantaine de problèmes mineurs de la version précédente, mais à priori il n’y avait pas de trous de sécurité à fermer.

Il n’y a pas donc besoin d’effectuer la mise à jour en urgence, faites-le lorsque vous aurez un moment de libre. Quoi qu’avec la nouvelle procédure, ce n’est pas pour le temps que ça va vous prendre… :wink_ee:

Read It Later, une extension Firefox bien pratique

16-01-2009 par Horacio Gonzalez
Cyber LiB

Trop d’onglets tuent les onglets

Tout est parti de ma façon de faire de la veille technologique. Pendant la journée je tombe sur des dizaines de sites de d’articles que je voudrais lire, mais que je n’ai pas le temps de lire à ce moment. Afin de ne pas les oublier, et pouvoir les lire plus tard, j’ouvre ces sites sur un nouveau onglet Firefox, et je continue ma navigation.

En, conséquence, à la fin de la journée, je me retrouve souvent avec plus de cinquante onglets d’ouvertes sur mon Firefox, qui commence à souffrir de la charge. C’est à ce moment, le soir, que je prends mon temps pour regarder le contenu de ces onglets, l’ajouter à mon Delicious si cela le mérite, et fermer enfin l’onglet.

Cette méthode là a deux inconvénients majeurs :

  • Malgré la stabilité accrue de Firefox 3.0, le navigateur n’est pas vraiment conçu pour avoir un tel nombre d’onglets d’ouvertes (mon record la semaine dernière était à 67). A la fin de la journée le navigateur commence à ramer, faisant des fois que tout l’ordinateur se ralentisse (c’était le cas de la semaine dernière avec ces 67 onglets qui poussaient la consommation de mémoire du navigateur à 1,2 Go).
  • Certains soirs, faut de temps ou d’énergie, je n’ai pas le temps de lire le contenu des onglets. Comme j’utilise TabMix Plus pour garder mes onglets, le lendemain j’ouvre mon navigateur avec la cinquantaine d’onglets du soir précédant… et la plupart des fois je les ferme sans les avoir lu, car sinon je finirais la nouvelle journée avec plus de cent onglets à lire.

Voilà donc mon constat : les onglets ne sont donc pas adaptés à ma façon de faire de la veille technologique sur le net.

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Ubuntu HowTo : Générer une liste des paquets installés

30-12-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Ubuntu

Ces derniers temps j’ai été amené à installer ou réinstaller Ubuntu sur plusieurs machines, autant au travail qu’à la maison.

L’installation d’un nouveau poste à partir d’un poste existant est très simple, il suffit de créer les trois partitions, installer le système et ensuite copier les /home et /opt sur la cible. Comme je fais toujours des partitions différentes pour /, /home et /opt, la réinstallation est encore plus rapide, il suffit de réinstaller le système sur la partition /.

La seule chose qui m’embête est donc devoir installer manuellement tous les paquets qui ne sont pas installés par défaut. Lorsque j’installe un poste tous les mois, cela ne me dérange pas trop, mais lorsqu’il me fallait répéter le processus trois ou quatre fois en quelques jours, je me suis dit que mieux que devoir chercher les paquets à la mais je pourrais trouver comment automatiser le processus.

La solution est pourtant assez simple, il suffit de penser à se servir de dpkg :

  1. D’abord, on génére la liste des paquets installés sur le poste original :

    $~ dpkg --get-selections > /tmp/liste_paquets.txt

  2. Ensuite on copie la liste de paquets sur la machine cible
  3. Et on finit par installer tous les paquets de la liste avec une simple ligne :

    $~ dpkg --set-selections < /tmp/liste_paquets.txt $~ dselect

Encore une fois, ce n'est pas une astuce très élaborée, mais elle m'a permit d'aller beaucoup plus vite avec mes installations...

Ubuntu Eee change de nom

24-12-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Ubuntu

Vous vous souviendrez peut-être d’Ubuntu Eee, la version d’Ubuntu adaptée pour l’Eee PC.

. A l’origine Ubuntu Eee n’était qu’un ensemble de scripts pour adapter la distribution Ubuntu classique aux besoins des Asus Eee PC, mais à fur et à mesure il est devenu une variation d’Ubuntu aussi distincte que Kubuntu ou Edubuntu.

En septembre dernier, Jon Ravmi, l’organisateur du projet Ubuntu Eee, a demandé de l’aide pour trouver un nouveau nom pour le projet. D’un côté, il y avait des considérations légales, la marque Ubuntu appartenant à Canonical et Ubuntu Eee n’étant pas un projet officiel. Et de l’autre, il y avait le changement de portée du projet, car ils cherchent à créer une distribution optimisée pour les netbooks en général et non seulement pour l’Eee PC.

Ubuntu Eee sur mon Eee PC 701

Les suggestions sont arrivées à un bon rythme, et à la fin le nom retenu a été Easy Peasy. Jon a ensuite démarré un concours pour trouver le logo d’Easy Peasy. La réponse a été massive, avec plus de 500 soumissions, parmi lesquels Jon a choisi ceux qui passent au deuxième round.

Personnellement je n’aime pas trop le nouveau nom, mais j’attends avec impatience le logo définitif, qui sera présenté la semaine prochaine. On verra si cela aide à faire passer le nom, qui sonne un peu infantile pour moi…