Billets avec l'étiquette ‘Ubuntu’

L’Ubuntu nouveau est arrivé

30-10-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Ubuntu

Le beaujolais Ubuntu nouveau est arrivé !

La sortie officielle d’Ubuntu 8.10 Intrepid Ibex a eu lieu il y a quelques minutes, et vous pouvez déjà télécharger ou mettre à jour votre système.

Si vous voulez le télécharger, étant donnée la quantité de monde sur les serveurs, je vous conseille d’opter par le bit torrent. D’un côté, ça sera beaucoup plus rapide pour vous. De l’autre, ça réduira la charge sur les différents serveurs. Et comme bonus extra, ça montre encore une fois que le p2p a des usages tout à fait légitimes.

Pour ceux qui sont déjà sur Ubuntu 8.04, la mise à jour sera presque transparente. Lorsque vous allumerez votre ordinateur ordinateur le week-end prochain, vos verrez en haut à droite l’habituel icône de mises à jour disponibles. En cliquant sur lui, l’application System Update (Mise à jour du Système) s’ouvrira comme d’habitude, mais cette fois avec le joli message de “Nouvelle version de la distribution disponible : 8.10″. Et là, vous n’aurez qu’à cliquer…

Hors sujet

Mes gentils collègues de travail me reprochent que depuis une quinzaine de jours mes billets deviennent assez creux.

C’est vrai que pendant ces quelques jours de vacances mon blog est carrément passé à un deuxième plane, et que j’ai mis des billets qu’on pourrait considérer comme du remplissage (comme celui-ci ou celui-là).

De l’autre côté, mon blog est bien connu par son absence de ligne éditoriale et pour parler des sujets les plus divers qui me passent par la tête, étant avant tout un blog personnel. De ce fait là, j’assume que des différents types de billets plaisent ou déplaisent à des publics différents.

Par contre, si vous pensez que la qualité du blog est en chute, n’hésitez pas à me dire, je vous en remercierai vraiment.

Passage anticipé à Ubuntu 8.10
(Intrepid Ibex)

24-10-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Ubuntu

Même si la sortie officielle de la nouvelle version d’Ubuntu ne se fera que le 30 octobre, la sortie hier de la version release candicate permet déjà de tester Ubuntu 8.10 Intrepid Ibex sans courir trop de risques1.

Comme d’habitude, j’ai décidé de mettre à jour mon Ubuntu de façon anticipé, afin d’aider à éviter les saturations serveur le jour de la sortie (et aussi, j’avoue, afin de satisfaire ma pulsion geek de le tester avant la sortie officielle :tongue_rolleye_ee:).

Je vous écris donc ce billet depuis mon Ubuntu Intrepid Ibex (Intrepid pour les amis) tout récemment installé.

La manœuvre est très simple et pas vraiment risquée, surtout étant donné que la plupart des commentaires dissent que la version release candidate est assez stable. Ilsuffit de démarrer l’Update Manager (Gestionnaire de mises à jour) en mode développement, depuis la ligne de commandes :

~$ sudo update-manager -d

En appelant l’Update Manager avec le paramètre -d on lui demande de se connecter aux dépôts de la dernière distribution en développement, actuellement le RC d’Intrepid. Lorsque votre Update Manager démarrera, il vous montrera un message indiquant qu’il y a une nouvelle distribution disponible, la 8.10 :

Mise à jour anticipé

Maintenant si vous cliquez sur Mise à jour (ou Update si vous avez votre Ubuntu en anglais comme moi), le processus de mise à jour démarrera. Comme d’habitude, la mise à jour est complètement automatisée, il n’y à rien d’autre à faire. Sur mon ordinateur, le processus a duré deux ou trois heures (je n’était pas devant l’ordinateur quand il a fini).

Bien sûr, pendant que la mise à jour se passe, vous pouvez continuer à utiliser l’ordinateur sans problème. Après la fin de la mise à jour, un petit redémarrage et Intrepid tournera fièrement sur votre machine.

1 Bien entendu, pas sur un environnement critique, pas sur une machine dans laquelle un bug du système pourrait vous faire perdre des informations importantes ou pour laquelle une indisponibilité pourrait vous coûter cher. Voir la note au pied de mon billet d’hier.

Ubuntu 8.10 RC1

23-10-2008 par Horacio Gonzalez

On est juste à une semaine de la sortie de la nouvelle version d’Ubuntu, Ubuntu 8.10 Intrepid Ibex. La béta était sortie il y a une vingtaine de jours, et il semblerait que la plupart des problèmes ont été résolus, car, comme il était prévu dans le planning, le premier release candidate (RC) d’Ubuntu 8.10 Intrepid Ibex vient d’être officiellement sorti.

Comme pour toute version RC, cet Ubuntu 8.10 RC est à priori identique à la version définitive qui sortira jeudi prochain, à quelques bugs mineures près. En clair, ce n’est pas une version à installer dans un environnement de production1, mais elle est toute à fait adaptée à une utilisation personnelle par l’utilisateur lambda. D’ailleurs, dans la note de lancement de cette RC, ils montrent carrément leur confiance dans le produit :

We consider this release candidate to be complete, stable, and suitable for testing by any user.

Vous pouvez donc déjà télécharger Ubuntu 8.10 RC, ou si vous avez confiance, simplement utiliser l’update-manager pour migrer de Hardy Heron à Intrepid Ibex.

1 : Oui, il ne faut surtout pas installer Ubuntu 8.10 RC dans un environnement de production, mais en gardant la même logique il ne faudra pas non plus installer Ubuntu 8.10 sur ce même environnement le jour de la sortie. Sur un vrai environnement de production on ne devrait jamais installer une nouvelle version d’un logiciel (et moins encore d’un système d’exploitation) avant de l’avoir bien testé sur des environnements moins critiques.

Pour faire court, Ubuntu 8.04 a fait ses preuves, et c’est une version LTS (support à long terme), prévu donc pour un cycle de vie de trois ans. Alors si vous voulez pas courir des risques, vous pouvez encore attendre un mois de plus et prendre le temps de tester Intrepid Ibex sur une autre machine d’abord.

Mise à jour (23 octobre 19h)

Il semblerait que l’annonce est apparu sur le wiki Ubuntu avant la livraison de la RC sur les serveurs. En conséquence, la version qui apparaît encore (le jeudi 23 octobre à 19h00) est la béta et non la RC.

Vous pouvez soit attendre demain, soit tester la pré-RC de hier en la téléchargeant ici.

Mise à jour (24 octobre 7h)

Ca y est, le soucis est corrigé et la version RC est enfin sur les différents serveurs miroirs. Vous pouvez donc la télécharger sans problème.

Pré-commandez dès aujourd’hui vos CDs Ubuntu 8.10 Intrepid Ibex

21-10-2008 par Horacio Gonzalez

Comme vous pouvez voir dans le widget de compte à rebours qui accompagne ces lignes, la sortie de la nouvelle version d’Ubuntu, 8.10 Intrepid Ibex, s’approche à grands pas.

Et dès aujourd’hui, vous pouvez déjà pré-commander vos CDs Ubuntu 8.10 gratuits sur le site ShipIt d’Ubuntu. Les commandes seront expédiés à partir du 30 octobre, jour de la sortie officielle d’Intrepid Ibex, et selon mon expérience, ils arriveront chez vous vers la fin novembre.

Jusqu’à l’année dernière, ils envoyaient une dizaine de CDs par personne, mais cela se prétait à des abus, et beaucoup de CDs finissaient tout simplement à la poubelle. Maintenant, comme ils font depuis l’Ubuntu 7.04, vous ne pouvez demander qu’un CD par commande, que vous recevrez gratuitement à votre domicile. Pour avoir droit à plus d’un CD, il vous faudra justifier votre demande (par exemple pour une association, des formations, un groupe d’utilisateurs d’Ubuntu…).

LiB et Ubuntu

Vous pouvez vous demander à quoi ça sert de commander, même gratuitement, un CD que vous pouvez télécharger en toute légalité. Personnellement je vous ce CD gratuit comme quelque chose de complémentaire au téléchargement. D’abord, parce que le 30 octobre je ne vais pas récupérer le CD d’installation d’Intrepiod Ibex, je vais simplement mettre à jour mon système en utilisant l’update-manager, alors ce CD Ubuntu me permettra d’avoir un CD d’installation au cas où.

Ensuite, il y a le prosélytisme. Lorsqu’on propose à quelqu’un qui n’est pas très familiarisé avec Linux de tester un Ubuntu en mode LiveCD, c’est beaucoup plus rassurant de lui montrer un vrai CD avec une vraie pochette, quelque chose qui a un look professionnel, et non un CD gravé avec Ubuntu écrit au feutre. C’est du marketing, si vous voulez. C’est triste, mais ça marche comme ça.

Et enfin, et de façon purement personnelle, il y a le facteur geek et le plaisir qui donne de recevoir l’enveloppe avec quelques autocollants Ubuntu et le CD dans sa belle pochette, la fierté de placer ce CD sur son bureau à la vue de tout le monde, la sensation d’être partie d’un mouvement qui commence doucement à faire trembler le monopole Windows. C’est un peut-être puéril, une réaction geek de base à la The Big Bang Theory, mais je suis prêt à parier que beaucoup d’entre vous me comprenez.

Ah, et si vous êtes un de ceux qui préfèrent KDE sur GNOME (oui, j’imagine que ça existe, même si je ne peux pas comprendre pourquoi :tongue_rolleye_ee:), vous pouvez aussi pré-commander vos CDs Kubuntu.

Compte à rebours pour Ubuntu 8.10

06-10-2008 par Horacio Gonzalez

Une fois de plus, on est au mois d’octobre. Et parmi d’autres choses typiques de l’automne (comme les promenades en forêt à la recherche de châtaignes, ou les premières grippes…) cela veut dire qu’une nouvelle version d’Ubuntu est sur le point de sortir, comme vous pouvez voir dans le petit widget de compte à rebours qui accompagne ces lignes.

LiB et Ubuntu

Une des caractéristiques d’Ubuntu est la régularité des sorties des nouvelles versions, avec deux versions par an, aux mois d’avril et octobre. Et une fois de plus, ils vont être fidèles à la tradition, Ubuntu 8.10 Intrepid Ibex sortira le 30 octobre 2008.

Dans cette nouvelle version il y a plein de nouveautés, parmi lesquelles il y a le noyau linux 2.6.27, GNOME 2.24, X.Org 7.4 ou les répertoires privés cryptés.

GNOME 2.24

La dernière monture de mon gestionnaire de fenêtres favori, avec des tons d’améliorations pour l’utilisateur final : des contrôles d’écran qui permettent de configurer facilement (et de façon graphique) des environnements multi-écran, des plugins pour la deskbar, des évolutions dans le gestionnaire de fichiers Nautilus (qui permet maintenant l’utilisation d’onglets), un client de messagerie instantanée intégré…

Mais là où ce nouveau GNOME apporte le plus de changements, c’est dans l’aspect GNOME Mobile, des bibliothèques et outils pour permettre à GNOME d’être le gestionnaire de fenêtres idéal pour des ultra-portables et d’autres dispositifs mobiles. Maintenant que les ultra-portables sont à la tête de toutes les listes de ventes, on peut bien imaginer que de plus en plus d’utilisateurs d’Ubuntu seront intéressés par des projets comme Ubuntu Mobile ou Ubuntu Eee, qui embarqueront desormais ce GNOME 2.24.

X.Org 7.4

Si vous avez déjà installé Ubuntu sur des ordinateurs dont les cartes graphiques sont un peu exotiques, ou si vous avez déjà du vous battre pour réussir à avoir un environnement multi-écran, vous avez peut-être connu les joies de devoir éditer le fichier /etc/X11/xorg.conf à la main.

La nouvelle version de X.Org, X.Org 7.4 permettra à la plupart d’utilisateurs de se passer du xorg.conf, et il apportera un mode à preuve d’échec et un gestionnaire de résolution de problèmes qui faciliteront considérablement la vie de l’utilisateur lorsque les soucis arriveront.

Répertoires privés cryptés

Maintenant chaque utilisateur dispose dans son home d’un répertoire privé crypté, ~/Private, très utile pour le cas où vous ne voulez pas crypter tout votre disque dur, mais vous voulez quand même vous assurer que si on vole votre portable le voleur n’aura pas accès à vos photos de famille ou vos plans secrets de domination mondiale…

Une chose qui manquera… ou pas ?

Ce qui suit est très subjectif et personnel, mais je viens de voir avec peine qui Gnome 2.24 n’incorpore pas le plugin OpenChange pour Evolution, et que en conséquence il ne sera pas présent sur Ubuntu 8.10 mais plutôt sur la 9.04.

Pour tous ceux qui comme moi doivent se battre chaque jour avec le plugin OWA (Outlook Web Access) utilisé actuellement par Evolution pour se connecter aux serveurs Exchange, le mail reste le maillon faible dans la chaîne d’adoption de Linux en entreprise. Se connecter à un serveur Exchange ancien devient une galère quotidienne, mais se connecter aux nouveaux Excange 2007 est carrément impossible.

La solution existe, OpenChange, un plugin MAPI qui permet de s’affranchir d’OWA et d’attaquer Exchange en natif. Par contre, il ne sera incorporé à Evolution qu’à partir de GNOME 2.26, c’est à dire qu’il ne sera pas sur Ubuntu (au moins de façon officielle) jusqu’à la version d’avril 2009.

<private joke>J’entends déjà Raphaël rigoler dans son coin…</private joke>

J’ai dis “au moins de façon officielle” car il semblerait qu’il sera possible de l’installer sur Ubuntu 8.10 avec les dépôts expérimentaux.

Et encore…

D’autres améliorations, les plus marquantes desquelles sont détaillées dans la page de Intrepid Ibex, d’autres sur celle de GNOME 2.24, mais j’en parlerai à fur et à mesure.

Encore en beta

Pour l’instant Ubuntu 8.10 est encore en beta. Aussitôt la version release candidate sera sortie, je l’installerai à la maison et je vous ferai mon premier retour.

Flash Player 10 RC2 pour Linux

25-09-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Ubuntu

Ca fait presque 2 ans j’écrivais un billet sur l’installation de Flash Player 9 beta sur Ubuntu. Depuis il y a eu unedeuxième beta, les premiers paquets Ubuntu et enfin, quelque temps après la sortie de la version définitive de Flash Player 9, les paquets officiels sont apparus dans la partie non-free des dépôts Ubuntu.

La première release candidate de Flash Player 10 est sorti en août dernier. Je l’avais installé et testé autant sur mon ordinateur du travail que sur ma machine à la maison, et pour moi il n’était pas assez stable, il faisait tomber mon Firefox plusieurs fois par heure. J’ai un peu cherché sur le net, et les avis étaient assez partagés, alors en base à mon expérience personnelle, j’ai préféré ne pas relayer l’information.

La deuxième release candidate a été annoncé sur le blog de Flash Player pour Linux hier, quoi qu’elle était disponible en téléchargement depuis une dizaine de jours.

Je l’ai installé la semaine dernière, et depuis le premier moment je l’ai trouvé assez stable et rapide, et elle corrige beaucoup des bugs rencontrés dans la première RC (surtout un très embêtant qui l’empêchait de reconnaître ma webcam).

Mais c’est surtout dans mon navigateur secondaire que j’ai vu la différence. Car, comme j’expliquais il y a quelque temps, j’ai normalement deux navigateurs toujours ouverts, un Firefox et un Epiphany. Et Epiphany, au moins dans mes ordinateurs, était beaucoup plus sensible aux erreurs de Flash, et le Flash Player 9 le faisait tomber assez souvent. Avec Flash Player 10 RC2 ce comportement semble s’être corrigé, quoi que j’attends encore avant de crier victoire…

Sinon, un des grands changements dans le développement de cette nouvelle version de Flash, c’est que la version Linux est développée au même temps que la version Windows, les trois plateformes principales (Windows, MacOS et Linux) ont été mises dans un pied d’égalité par Adobe. Ca change de l’époque de Flash 9, où la version Linux est sorti des mois après les versions Windows et Mac, condamnant les utilisateurs de Linux à utiliser des vielles versions de Flash qui ne les permettaient pas d’accéder aux sites développés pour Flash 9.

Une partie de ce que je disais à l’époque reste d’actualité : Flash Player reste un programme au code propriétaire et fermé. Alors, devrait-on être contents d’avoir une version linux ?

Et oui, je sais, ce n’est pas du logiciel libre, et ça va contre tous les préceptes véhiculés par linux. Flash est un format propriétaire, avec des logiciels propriétaires, tenu en monopole par une entreprise. Mais malheureusement, il est devenu une sorte de standard de facto dans le web, plus de 90% des utilisateurs ont un navigateur avec une version ou une autre de Flash Player. Donc je préfère voir ça comme une reconnaissance de la part d’Adobe de que les utilisateurs de linux méritent de la considération, et ça est une bonne nouvelle.

Bien sûr, YMMV

Iron ou Google Chrome pour les ultra-paranoïaques

25-09-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Google Chrome

Depuis sa sortie, Google Chrome est devenu l’un des sujets fétiches de mon blog, ce qui est plutôt ironique, car je n’utilise le navigateur Google que pour faire des tests. Mais bon…

Un problème…

En revenant sur le sujet, vous vous souvenez qu’il y a eu une grande polémique autour de Google Chrome et les informations qu’il pourrait envoyer à Google. Malgré que la plupart de leurs objections se sont avéré injustifiées et le fait qu’on peut configurer Chrome pour qu’il n’envoie aucun information chez Google, les fans des chapeaux en feuille d’étain n’étaient pas satisfaits.

Des solutions ?

Une première solution venait de la main du projet Chromium le code source de Chrome libéré par Google. Le fait de construire son navigateur à partir des sources permet de s’assurer qu’il n’y a pas des éventuels modules cachés ni spyware qui enverrait vos données chez Google. Par contre, construire l’application à partir des sources n’était pas à la portée de tout le monde.

La solution n’a pas tardé, avec des versions pré-pacagées de Chromium, comme le CrossOver Chromium dont je vous ai parlé la semaine dernière.

Mais même en installant à partir de Chromium, il y a certaines fonctionnalités innés à Chrome (comme la barre d’adresses intelligente) qui, si bien on peut les désactiver facilement, sont activés par défaut. Alors, ce n’est pas encore la solution parfaite pour ceux qui se sent très soucieux de leur privacité.

Une solution dure comme fer

Mode parano

La solution vient de la main de SRWare, une société allemande spécialisé dans des solutions de sécurité. Ils vient de sortir Iron, qui est un navigateur basé sur le code Chromium et offrant les mêmes fonctions de base comme Chrome, mais auquel ils ont enlevé les fonctionnalités qui posent des problème au niveau de la protection des données.

La page est en allemand, mais vous avez ici une traduction automatique (vous apprécierez sans doute la délicieuse ironie d’utiliser Google Translator pour faire la traduction…).

N’appartenant pas au peuple des porteurs de chapeaux en feuille d’étain, ce qui je trouve intéressant dans la démarche n’est pas la création d’Iron en lui même, mais le fait de que moins d’un mois après la sortie, on voit déjà sortir le premier fork1 de Chrome, adapté pour un besoin particulier.

Cela me rassure dans mon avis de que en libérant le code source, Google a donné des ailes à leur navigateur, en ouvrant des perspectives qu’il n’aurait jamais eu si le code était resté propriétaire. Je suis persuadé que d’ici en quelques mois on verra plusieurs projets de ce type voir le jour, chacun avec ses particularités et son public cible, mais tous partageant le même cœur de code. Chrome est là pour rester…

1 Comme mon collègue Raphaël me signale, Iron n’est pas un vrai fork, car ils se limitent à prendre la dernière version de Chromium et modifier certains fichiers. Le code d’Iron ne sera donc pas indépendant de Chromium, mais il sera synchronisé avec chaque nouvelle version du code du navigateur Google.

Mise à jour :

  • Merci à Fred pour le scoop, et à Raphaël et Annaïg pour les corrections.
  • Comme Sophie m’a fait remarquer dans les commentaires, tin-foil n’est plus feuille d’étain, mais feuille d’alu, car en début du XXème siècle ils ont changé le matérial (l’aluminium était moins cher) mais gardé la dénomination classique. Voir Wikipedia pour plus d’info.

Chromium (code source de Chrome) sur Ubuntu

17-09-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Google Chrome

Pour continuer sur le sujet de Google Chrome, il y a du nouveau du côté de leur utilisation sur des systèmes autres que Windows.

Comme je vous ai déjà raconté, j’ai testé Chrome sur Ubuntu en utilisant Wine, mais la méthode demandait un peu de bricolage.

Pour ceux qui n’ont pas envie de faire ces manipulations, depuis quelques jours il y a une solution bien plus simple qui permet d’installer et faire tourner facilement Google Chrome sur MacOS et sur les principales distributions de Linux : CrossOver Chromium, mise au point par les gens de Code Weavers.

Avec le bénéfice ajouté, surtout pour les fans du chapeau en feuille d’alu, de que la version qu’ils proposent ne se base pas dans la version compilé de Google Chrome, mais dans Chromium, le code source libéré par Google (et donc soumis au scrutin des internautes, alors sans des possibles modules cachés) .

Sur le site de CrossOver Chromium vous pouvez donc trouver un installateur .dmg pour Mac OS, les paquets .deb pour Ubuntu (et d’autres distros basées sur Debian), les .rpm de Fedora et un installateur en ligne de commandes pour toute autre distribution Linux.

J’ai donc téléchargé le .deb et je l’ai installé d’un simple click avec l’installateur de paquets d’Ubuntu. Et quelques secondes après, Chromium tournait sur ma machine, sans le moindre accroc.

Chrome sur mon Ubuntu

Après quelques heures d’utilisation, j’ai constaté que cette version de Google Chrome marche mieux que la version officielle tournant sur Wine. La version officielle avait quelques bugs lorsqu’elle tournait sur Wine, surtout dans la barre d’adresses, et dans l’affichage de certaines pages, et pour l’instant je n’ai expérimenté aucun de ces bugs dans ce CrossOver Chromium.

Alors vous n’avez plus d’excuse si vous vous sentiez tenté par Google Chrome mais l’idée de devoir bidouiller pour l’utiliser sur Mac ou Linux vous décourageait. Un simple click et le tour est joué…

Installation d’Ubuntu sur un Asus Eee PC

15-09-2008 par Horacio Gonzalez

Introduction

LiB et Ubuntu

Après avoir longuement hésité, et avoir retardé l’achat grâce à un agitateur de curiosité, je me suis acheté un Asus Eee PC en mai dernier, quelques jours avant partir à JavaOne.

C’était tout bizarre d’acheter enfin un ordinateur avec Linux pré-installé, même si j’avais des doutes sur la distribution choisie, une version modifiée de Xandros. Après l’avoir reçu, j’ai constaté que si bien le Xandros était un système sympathique (au moins une fois qu’on abandonnait le Easy mode et on passait au bureau complet), je voulais quand même installer un Ubuntu.

Avec la préparation du voyage et des petits problèmes familiales, je n’ai pas trop eu le temps d’installer l’Ubuntu, même si les tutoriaux semblaient indiquer que c’était facile.

Après San Francisco je me suis servi de mon Eee PC ponctuellement, lorsque je suis en déplacement, et je dois dire qu’il est beaucoup plus agréable à porter partout qu’un PC portable traditionnel. Mais ne l’utilisant qu’en voyage, je n’ai jamais trouvé le moment de me pencher sur l’installation d’Ubuntu.

Vendredi dernier j’étais en déplacement, avec mon Eee PC dans le sac, et au retour je me suis décidé à passer un peu de temps pour mettre le système à mon goût. J’ai donc cherché sur le net et j’ai vu que les choses ont beaucoup évolué dans les six derniers mois.

Ubuntu Eee

Ubuntu Eee est une version d’Ubuntu adaptée pour l’Eee PC, autant du point de vue du hardware (avec les bons drivers pour les composants des différentes versions de l’Eee PC) que du software.

La principale différence entre Ubuntu Eee et un Ubuntu standard est l’utilisation de Ubuntu Netbook Remix, un interface d’utilisateur très novateur spécialement adapté à la petite taille des écrans de l’Eee PC. Cet interface, présenté en Juin dernier, le Netbook Remix a reçu de suite des bonnes critiques, et le moins qu’on peut dire est-ce que sur un petit écran il est vraiment très pratique et esthétiquement très agréable.

Ubuntu Eee sur mon Eee PC 701

Ce Ubuntu Eee avait donc l’air bien sympathique et, et, cerise sur le gateau, la procédure d’installation était nettement plus simple que celle de il y a six mois. Je me suis donc mis à la tâche et quelque temps après mon Eee PC tournait à merveille avec un superbe Ubuntu Eee.

Procédure d’installation

La façon la plus simple d’installer Ubuntu Eee est en mode Live USB, d’une façon semblable à comme on utilise le Live CD pour installer un Ubuntu classique. Et en bonus, cela vous permettra de tester la distribution avant de l’installer, et décider donc en connaissance de cause si Ubuntu Eee est faite pour vous ou pas.

Il vous faut donc une clé USB avec au moins 1 Go de libre. Les données qui sont sur la clé ne seront pas écrasées, mais comme mesure standard de précaution je vous suggère de les sauvegarder avant.

Ensuite il vous faut télécharger UNetbootin, un logiciel libre qui permet de créer des systèmes Live USB. Il y a une version d’UNetbootin spécialement adaptée pour la création de la Live USB de Ubuntu Eee, déclinée pour des postes Windows et Linux. Vous téléchargez donc la version adaptée au système depuis lequel vous allez créer la Live USB.

Si vous êtes sur Linux, vous avez aussi besoin d’avoir installé syslinux, une suite de chargeurs d’amorçage de faible taille. Sur Ubuntu, il vous suffit de faire :

sudo aptitude install syslinux

Ensuite vous connectez la clé USB que vous allez utiliser et vous lancez UNbootin Ubuntu Eee.

Vous sélectionnez l’installation à partir d’internet, avec la dernière version disponible d’Ubuntu Eee (à jour d’aujourd’hui la version 8.04). Vous sélectionnez ensuite la clé USB sur laquelle installer la Live USB (/dev/sdb1 dans mon cas) et vous cliquez sur Ok.

Quelques minutes après le tour est joué et la Live USB d’Ubuntu Eee est créée.

Vous branchez la clé sur le Eee PC et lors du démarrage vous pressez la touche Esc pour appeler au gestionnaire de dispositif de démarrage. Vous sélectionnez le démarrage ) partir de la clé USB, et vous verrez apparaître l’écran de démarrage d’Ubuntu.

Ensuite le reste est comme une installation classique d’Ubuntu à partir d’un Live Cd. On peut choisir de l’installer sur le disque dur de l’Eee PC, en écrasant le Xandros, où sur la carte mémoire, ce qui vous permettra de choisir au démarrage. Personnellement moi je l’ai mis sur le disque dur, car je sais que je ne démarrerais plus sur Xandros si j’ai un Ubuntu.

Une fois l’installation finie, vous redémarrez votre Eee PC et vous pourrez profiter d’un beau Ubuntu avec Netbook Remix :

Ubuntu Eee sur mon Eee PC 701

Même si à priori ça ne vous intéresse pas trop d’installer Ubuntu sur votre Eee PC, je vous conseille de créer la Live USB et de faire un test en comparant Ubuntu Eee avec le Xandros du Eee PC, peut-être vous changerez d’avis…

Google Chrome sur Ubuntu, la suite

07-09-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Google Chrome

Dans les commentaires sur le précédent billet, certains personnes semblent rencontrer des problèmes avec la recette que j’avais fourni pour utiliser Google Chrome sur Ubuntu avec Wine.

En lissant la page de Google Chome sur la base de données d’applications du site de Wine, j’ai vu qu’ils proposent une recette légèrement différente à la mienne.

Je l’ai donc testé et ça marche bien. Je vous la propose donc ici comme une alternative pour ceux qui avaient des problèmes avec la méthode précédente.

Recette alternative

  1. Installer la version 1.1.3 (ou supérieure) de Wine. La version actuellement disponible dans les dépôts Ubuntu étant plus ancienne, il faut d’abord ajouter les dépôts de Wine :

    wget -q http://wine.budgetdedicated.com/apt/387EE263.gpg -O- | sudo apt-key add -
    sudo wget http://wine.budgetdedicated.com/apt/sources.list.d/hardy.list -O /etc/apt/sources.list.d/winehq.list

    Et ensuite installer la nouvelle version de Wine :

    sudo aptitude update
    sudo aptitude install wine

  2. Installer le script Winetricks et l’utiliser pour télécharger et installer les bibliothèques dont on aura besoin pour faire tourner Google Chrome :

    wget http://www.kegel.com/wine/winetricks
    sh ./winetricks msxml3 corefonts firefox flash winxp

  3. Télécharger le fichier d’installation de Google Chrome depuis la page web de Google.

    Normalement, si vous essayez d’obtenir le fichier sur la page principale de Chrome, le site détectera que vous êtes sur Linux et il vous dira gentiment qu’il n’y a pas de version pour Linux. Mais heureusement, quelqu’un a déjà posté le lien direct pour le fichier d’installation.

    N’oubliez pas de déposer le fichier dans votre répertoire home, ou dans un répertoire sur lequel votre utilisateur a des permissions de lecture, écriture et exécution.

  4. Installer l’exécutable en utilisant Wine depuis le répertoire où vous avez déposé l’installateur :

    wine chrome_installer.exe

  5. Maintenant Chrome est installé sur votre système, il suffit de lui donner les bons paramètres pour le démarrage :

    wine "C:\\windows\\profiles\\UTILISATEUR\\Local Settings\\Application Data\\Google\\Chrome\\Application\\chrome.exe" --new-http --no-sandbox

    où à la place de UTILISATEUR vous mettez votre nom d’utilisateur

Les deux recettes marchent donc bien pour moi, j’espère qu’au moins l’une d’entre elles le fera pour vous. Sinon, n’hésitez pas à me le dire dans les commentaires, on essayera de trouver une solution ensembles.

Chrome sur mon Ubuntu