Machisme vous dites ?
Comme vous avez sans doute remarqué, ces derniers temps j’ai envie de dessiner des zombies. C’est peut-être un effet secondaire d’avoir regardé Bienvenue à Zombieland (le meilleur film de zombies que j’ai vu depuis Shaun of the Dead), ou l’envie que j’ai de regarder [Rec]² (malgré des critiques assez décevantes), ou simplement l’attirance que j’ai toujours eu pour ces créatures.
Dans mon dernier dessin sur le sujet, l’héroïne essayait de repousser le zombi avec un balai, tandis que précédemment j’avais dessiné un gars qui se défendais du zombie avec une très masculine pelle. Et du coup cela m’a valu des accusations de machisme, comme on, peut voir dans les commentaires.
Afin de rendre les choses claires, je me suis senti obligé de faire encore un autre dessin, que j’espère fera taire ces critiques.
Warning : billet avec du second degré. :tongue_rolleye_ee:
08-01-2010 à 19:37
Il est trop propre ton Zombie :p
27-01-2010 à 21:47
LA MISERE DU MÂLE
Sur le grand échiquier de la séduction les mâles sont devenus des limaces.
Les mollusques quadragénaires ont pris leurs marques dans cette société de célibataires où rien ne dure entre Mars et Vénus. La concurrence pour l’incessante conquête amoureuse les rend pitoyables jusqu’à l’indignité : dans l’espoir de gagner les faveurs incertaines des femmes ces caniches épilés rampent, fléchissent le front, avalent la poussière, tous attributs masculins rentrés.
C’est à celui qui passera pour le plus veule.
Le grand gagnant sera celui qui se montrera le plus mielleux, convenu, effacé, lisse auprès de la femelle convoitée qui lui octroiera la récompense suprême : un collier de toutou pour le promener auprès d’elle dans sa vie de dominé.
Et il prendra sa docilité pour de la galanterie…
L’homme a perdu sa crinière. Les femmes ont bien compris l’avantage qu’elles peuvent tirer de l’émasculation cérébrale des prétendants à l’alcôve, profitant pleinement de leur récent statut de dominantes pour imposer leurs règles du jeu à la gent soumise.
L’ordre séculaire de l’amour a été inversé. Hier le lion désignait sa partenaire, impérial. L’homme était un seigneur, un cerf, un conquérant.
Aujourd’hui les lois de l’hymen sont dictées par la femme.
Dévirilisé, déjà trop abâtardi pour se résoudre à séduire la femme avec les arguments martiaux inspirés par sa nature, le sexe fort a adopté les moeurs aseptisées du féminisme ambiant. Désormais c’est lui qui est choisi par la femme.
C’est le mâle qui se prosterne aux pieds du sexe opposé !
Ayant perdu toute fierté, pudeur, décence, honneur, la génération des castrés “propose sa candidature” à la femme…
Voilà le comble de la misère masculine à mes yeux : courber l’échine pour conquérir l’amante ! Tristes normes de l’époque…
Dans ma conception saine et glorieuse des rapports amoureux, c’est la femme qui baisse les yeux devant son prince.
C’est elle qui pleure, implore, espère.
Chez moi c’est la femme qui, soumise, heureuse de son sort, se réjouit d’avoir été élue par le sceptre du phallocrate et non le gentil basset rasé de la tête aux pieds qui fait le beau devant sa maîtresse !
Les porteurs de bouquets de fleurs sont des minables, des poltrons prostitués à la cause féministe qui, tels des coq déplumés préférant faire profil bas face à la concurrence de plus en plus âpre pour la conquête féminine, n’osent plus affirmer leur virilité triomphante.
Raphaël Zacharie de IZARRA