Une de mes résolutions pour 2008 est réduire la pile de livres en attente de lecture qui s’est cumulé dans mon salon depuis quelques mois. Et pour compléter la résolution, j’ai pensé que je pourrais poster un billet chaque fois que j’aurai fini un livre, pour raconter mes impressions sur le bouquin. Sans aucune ambition de critique littéraire, je vais simplement donner mon ressenti sur le livre, d’une façon complètement subjective.

Et pour démarrer, je vais commencer par un bouquin que j’ai fini hier soir : Flic : Chroniques de la police ordinaire, de Bénédicte Desforges.

A l’origine Flic n’était pas un bouquin, mais un blog, Police, le blog d’un flic. Son auteur, Bénédicte Desforge, est un flic, un policier uniformé comme autant d’autres, et elle racontait dans son blog des anecdotes de sa vie professionnelle. Ce qui mettais son blog au dessus de plein d’autres c’était son style, direct, poignant, qui ne te laisse pas décrocher. Un jour,il y a une année, après un passage à la radio chez David Abiker, le blog est sorti de la sphère du net et il a été repéré par un éditeur. Quelques mois après, Flic : Chroniques de la police ordinaire arrivait aux librairies.

Mais tout ça je l’ignorais, je n’avais jamais lu le blog de Bénédicte, je n’avais pas entendu son passage sur France Inter, je n’avais pas vu le bouquin en tête de gondole à la FNAC. J’ai découvert Flic complètement par hasard, début décembre, au détour d’un billlet de Laurent Gloaguen (plus connu comme Embruns). A priori ce n’est pas le type de livre que j’aurais acheté, mais la véhémence avec laquelle Laurent parlait du bouquin et de son auteur m’a poussé à aller plus loin.

Ce soir là je suis donc allé sur Police, le blog d’un flic, et je me suis mis à lire. Et là, impossible de décrocher. Le soir même, beaucoup plus tard, après avoir dévoré tous les billets du blog, j’ai commandé le bouquin chez Amazon.

Le bouquin en soit est un petit livre de poche, 200 pages, quelques 5€50. Et croyais moi, à ce prix là c’est un vrai cadeau. 80 nouvelles, chacune d’elles un morceau de la vie d’un policier quelconque (pas de Navarro ou de Julie Lescaut ici, on parle des vrais policiers, et de la vraie vie). A la fin de chaque histoire vous vous sentirez comme si on vous avait roulé de coups, mais vous en réclamerez encore, et vous commencerez la nouvelle suivante, et ainsi jusqu’à finir la dernière page. Car Bénédicte est douée pour l’art de la parole, elle raconte ces histoires d’une façon tellement crue et vivante que vous vous y croiriez. Ses histoires regorgent de la saleté, du sang, des larmes, de la malchance, mais aussi de la profonde humanité et du sens du devoir de quelqu’un pour qui le métier du flic est une vocation et pas un boulot.

Alors, en résumé, si vous ne l’avez pas encore fait, allez sur son blog, et commandez le bouquin. Je suis prêt à parier que vous ne serez pas déçus, et que votre regard sur la police changera à jamais.

Bénédicte Desforges : Flic. Chroniques de la police ordinaire.
Éditions J’ai lu, 2007. Diffusion Flammarion.
ISBN : 978-2-29000631-3.
208 pages. Prix public : 5,60 €.
Chez Amazon

Tags: Lectures

Ce billet a été mis en ligne par Horacio Gonzalez le 04-01-2008 à 07:34. Vous pouvez suivre les commentaires en utilisant ce feed RSS 2.0. Vous pouvez laisser un commentaire, ou faire un retrolien depuis votre site.