Génération jeux vidéo
Aujourd’hui à la pause café, la conversation a tourné autour des jeux vidéo, et plus concrètement des vieux jeux auxquels on jouait il y a une quinzaine d’années. C’était on moment très sympa, on était là à rigoler en nous rappelant du Worms, à nous émouvoir avec le souvenir de la première partie de Doom, à songer aux heures passées en essayant de compléter les niveaux du Lemmings.
Les jeux vidéo sont partie de notre génération. Dans le petit groupe au café, on avait tous grandi en jouant aux mêmes jeux, on se rappelait des mêmes jeux, qui devenaient de plus en plus sophistiqués à fur et a mesure que les ordinateurs devenaient plus puissants. Wolfenstein 3D, Doom, Quake… des noms mythiques qui ont façonné notre adolescence.
Et du coup je me suis mis à penser. On était tous dans la trentaine, la plupart avec des enfants, et on continue à aimer les jeu vidéos, et à y jouer. Lorsque j’étais adolescent, les jeux vidéo étaient vus comme une activité pour les gamins, nos parent en général les voyaient comme une perte de temps, une étape à passer dans l’adolescence moderne. Je suis prêt à parier qu’aucun d’entre eux n’aurait pas imaginé que une quinzaine d’années plus tard, déjà étant adultes responsables avec enfants, on continuerait à y jouer.
Ca m’a fait réfléchir aussi à la vision que nos enfants ont de nous comparé avec celle que nous avions de nos parents. A l’époque, un gamin ne pouvait pas imaginer ses parents en train de jouer aux jeux vidéo, c’était quelque chose pour nous, les jeunes. Aujourd’hui par contre, nos enfants nos voient jouer, pour eux c’est la chose la plus naturelle de voir ses parents lui piquer la DS pour jouer à Mario (ou mieux encore, avoir leurs DS à eux et joueur en réseau tous ensembles).
De l’incompréhension face à l’écran et la manette on a passé au passe temps partagé, des sermons sur la perte de temps avec des jeux inutiles on a passé aux reproches pour monopoliser la console et empêcher les autres de jouer. La génération jeux vidéo avons réussi notre pari, grandir sans devoir laisser de côté l’un de nos passe-temps favoris et faire que la société l’accepte. Pas mal, non ?
28-12-2007 à 04:04
Très beau sujet de réflexion, en ce jour de RTT.
Si j’avais 20 ans de moins, je serais certainement devant ma console …
Oui mais voilà, ce n’est pas de ma génération, « Quake » me fait penser à un gâteau, « Wolfenstein » peut être Le Fils de Frankenstein ?
Tous ces jeux qui me semblent d’une violence étonnante, tuer pour tuer, même si c’est virtuel …
J’ai bien essayé de m’amuser avec la Nintendo DS en faisant courir ce petit chien bien sympa, mais qui ne remplacera jamais mon vieux chat qui ronronne sur le canapé …
Et faut-il demander à un logiciel de me dire que mon cerveau à 76 ans ?
J’ai cru avec la WII avoir enfin trouvé des jeux vidéo sympas, faits pour moi … je me suis vite aperçu que c’est la technique de la WII qui m’attirait en fait, et que je me lassais bien vite des jeux …
C’est votre culture, ce n’est pas la mienne, je préfère regarder mes enfants jouer à la WII que de jouer moi même …
Et pour finir, un petit mot aux vieux (de mon âge), ne succomber pas au jeunisme, laissez les vivre leur vie, mais résistez, restez d’authentiques vieux !!!
02-01-2008 à 01:38
Sur la violence, bien qu’étant l’un des thèmes fondamentaux dans plein de jeux vidéo, n’est pas de tout omniprésente. Il y a plein de jeux vidéo sans violence, sans tuerie, mais bon, vous savez déjà ça car vous avez essayer la Wii ou le chien de la DS 😉
C’est peut-être une question de génération, oui. Ma génération est tombé dans les jeux vidéo des l’enfance, comme Obelix dans la marmite de la potion magique. Maintenant, devenus adultes, nous continuons, car pour nous c’est aussi naturel que cogner des Romans pour le bon vieux Obelix. Mais je peux bien comprendre que pour d’autres, qui n’ont pas grandi avec, les jeux vidéo soient ennuyants et sans intérêt. Et sûrement dans une vingtaine d’années je me ferai la même réflexion par rapport aux passe-temps de ma fille 🙂