Billets avec l'étiquette ‘Jeux’

Stick Fighter II

05-06-2008 par Horacio Gonzalez
Stick Fighter II

Hier soir, en regardant les titres Super Nintendo disponibles dans la console virtuelle de ma Wii, je suis tombé sur un jeu vraiment mythique : Street Fighter II.

Je n’ai pas pu résister à la tentation et j’ai de suite payé les 800 points Wii (c.a.d. 8€) que ça coûtait. Quelques secondes après, Street Fighter II était téléchargé sur ma console.

Stick Fighter II

Street Fighter II reste pour moi le prototype du jeu vidéo de combat et c’est le seul auquel j’ai joué de façon intensive. Je ne sais pas combien d’heures j’ai passé à y jouer dans des salles d’arcade dès sa sortie en 1991, ni combien de pièces de 25 pesetas j’ai dépensé, ça doivent être des chiffres impressionnantes.

Des que j’ai démarré le jeu, c’est comme si j’étais revenu 15 ans en arrière, et les souvenirs de ses pauses midi dans la petite salle d’arcade en face du lycée m’ont envahi. J’ai choisi Ken, comme d’habitude, et je me suis retrouvé à crier Hadoken ! comme on faisait à l”époque.

Stick Fighter II

Après avoir joué quelques parties, et avoir constaté comment le manque de pratique peut rouiller même le plus puissant des guerriers, j’ai décidé d’arrêter pour la soirée, car je n’avais pas envie de me coucher à 2 heures du matin encore une fois. Il y aura d’autres soirs, il suffira un peu de pratique, et Ken vaincra à nouveau au méchant M. Bison !

Ce soir, après avoir fait quelques combats, je me suis mis à penser aux personnages d’une campagne pour le jeu de rôles de Street Fighter. J’ai donc décidé de faire des dessins de ceux dont je me rappelais.

Stick Fighter II

Quelques coups d’Inkscape après, j’avais trois scènes de combat avec les six héros dont je me souviens encore. Vous pouvez voir les résultats dans le présent billet, lequel j’ai décidé que plutôt que Street Fighter II il serait mieux de l’intituler Stick Fighter II, vu mon style de dessin,.

Week end roliste, version étendue

25-03-2008 par Horacio Gonzalez
Gary Gygax

Comme je vous racontais de façon télégraphique hier matin, j’ai passé le weekend de Pâques à Rennes, dans la sixième édition de la convention de jeux de rôles Eclipse. Organisée par deux clubs de jeux de rôles de Rennes, la convention se déroulait dans la MJC du Grand Cordel.

L’ambiance était excellente, et les organisateurs ont fait un boulot monstre pour que tout soit prêt et pour que les visiteurs se sentent bien accueillis.

J’ai passé un week end vraiment excellent, avec de très bons parties à la table du Grümph, auteur et illustrateur de plusieurs de mes jeux favoris (parmi lesquels l’excellent système dK). On avait déjà discuté dans des forums, et je savais qu’il était un très bon auteur et illustrateur, mais ce week end j’ai pu confirmer que, en plus, il est un superbe meneur de jeu et une excellente personne. J’ai eu même droit à une dédicace dans le style de The Order of the Stick sur mon bouquin dK :

Dédicace par Le Grümph

Je pensais passer la nuit avec mon sac de couchage dans une salle de la MJC, mais un gars qui je connaissais par forum interposé et avec lequel j’ai joué samedi soir s’est proposé de me héberger. C’est ça aussi la magie des conventions rolistes, pouvoir enfin rencontrer pour de vrai des gens avec lesquels on a parlé pendant longtemps par internet, mettre une tête sur le pseudo. En tout cas, merci vraiment, Manu Paradoks.

Seul point un peu décevant, le constat de que je ne suis plus capable de tenir le rythme effréné d’une convention. Samedi je me suis couché à 6 heures du matin et dimanche vers 4h. Hier lundi, en rentrant à Brest, je me sentais complètement k.o., j’ai eu du mal à tenir la journée. Pourtant il n’y a pas si longtemps que ça, je pouvais tenir des nuits et des nuits en dormant à peine quelques heures. Je pense que je vieillis, moi…

Week end roliste

24-03-2008 par Horacio Gonzalez

Weekend à Rennes STOP Convention de jeux de rôles Eclipse 6 STOP Ambiance superbe STOP Parties géniales jusqu’à pas d’heure STOP
Hier soir couché à 06h00 STOP Epuisé mais très content STOP J’écris depuis téléphone portable STOP Demain compte rendu plus détaillé

L’empreinte de Gary Gygax

07-03-2008 par Horacio Gonzalez
Gary Gygax

En lissant le Journal d’un avocat, j’ai trouvé l’hommage que Maître Eolas dédie à Gary Gygax, 1D10 minutes de silence. Même si certaines références qu’il utilise dans ses billets laissaient entendre que Eolas est ou au moins a été roliste, c’est superbe d’avoir la confirmation.

Cette trouvaille m’a fait aussi réfléchir à l’impact de la mort de Gary Gygax. Lorsque j’ai appris la nouvelle, je m’attendais à trouver beaucoup de gens émus dans des blogs de rolistes, sur des forums spécialisés ou même sur des sites de MMORPG, mais je pensais que le décès passerait inaperçu pour la plupart de la population.

Mais les hommages se sont succédé partout. Des journaux comme Liberation, Le Figaro, Le Monde ou même le New York Times. Des blogueurs qui sortent du placard à dés proclamant leur passé roliste pour dire au revoir au maître, comme Eolas, Michael O’Connor, Matt Hickey de CrunchGear. Des sites plutôt geek comme Slashdot, Make, CNet ou Wired (qui a même lancé un concours pour faire un logo pour leur site en hommage à Gary Gygax). sites des grands groupes de communication comme BBC News ou CNN

En résumé, la mort de Gary a provoqué une vague beaucoup plus grande que je n’imaginais. Il semblerait que tous ceux qui à un moment ou un autre ont lancé des dés dans un jeu de rôles se sont senti du coup un peu orphelins, et un peu plus proches les uns des autres. Et ça, c’est le plus beau hommage qu’on peut rendre à Gary Gygax.

Repose en paix, Gary !

P.S. : Pour finir, je veux citer les hommages faits par deux de mes webcomis favoris, xkcd et The Order of the Stick.

R.I.P. Gary Gygax

05-03-2008 par Horacio Gonzalez

Ernest Gary Gygax, créateur de Dungeons & Dragons et père des jeux de rôles, est décédé hier à l’âge de 69 ans.

Gygax in Heavens

Descansa en paz, Gary

Mise à jour : sur EN World on peut trouver une longue liste de liens vers des différents hommages à Gary Gygax sur le web.

Playtesting.Org

24-02-2008 par Horacio Gonzalez

Je vous ai déjà dit à plusieurs reprises que je suis passionné des jeux de rôles. Depuis mon adolescence je suis toujours entouré de bouquins de jeux de rôles, comme mon père remarque entre étonné et résigné lorsqu’il vient me rendre visite.

L’autre soir, après une longue journée stressante, je m’avais mis à faire une analyse probabiliste d’un de mes système de jeu de rôles favoris, HeroQuest (rien à voir avec le vieux jeu de plateau de MB). Et lorsque j’ai fini, je me suis retrouvé avec assez de matériel pour écrire trois ou quatre billets. Mais le problème était que cette analyse est un peu technique et totalement inintéressante pour les non-rôlistes.

Ca faisait déjà quelque temps que j’avais en tête l’idée d’ouvrir un nouveau blog pour parler de jeux de rôles, j’avais même réservé le domaine il y a quelques mois. J’ai donc pensé que c’était l’opportunité de démarrer ce blog. Je viens donc d’ouvrir Playtesting.org.

L’idée est de continuer avec LostInBrittany comme mon blog principal, là où je parlerai de tout et de rien, mon petit capharnaüm particulier. Playtesting.org sera par contre un blog centré sur un thème particulier, les jeux de rôles, et un penchant initial pour les analyses des systèmes de jeu. Je ne sais pas encore à quelle rythme je posterai des billets sur Playtesting.org, mais ma volonté est qu’il n’affecte pas la périodicité de LostInBrittany.

Si vous êtes des joueurs de rôles, je vous invite d’aller faire un tour, je pense que vous pourriez vous y plaire. Et si les jeux de rôles ne sont pas votre tasse de thé, je vous donne rendez-vous ici même demain pour un autre billet :wink_ee:

Génération jeux vidéo

27-12-2007 par Horacio Gonzalez

Aujourd’hui à la pause café, la conversation a tourné autour des jeux vidéo, et plus concrètement des vieux jeux auxquels on jouait il y a une quinzaine d’années. C’était on moment très sympa, on était là à rigoler en nous rappelant du Worms, à nous émouvoir avec le souvenir de la première partie de Doom, à songer aux heures passées en essayant de compléter les niveaux du Lemmings.

Les jeux vidéo sont partie de notre génération. Dans le petit groupe au café, on avait tous grandi en jouant aux mêmes jeux, on se rappelait des mêmes jeux, qui devenaient de plus en plus sophistiqués à fur et a mesure que les ordinateurs devenaient plus puissants. Wolfenstein 3D, Doom, Quake… des noms mythiques qui ont façonné notre adolescence.

LiB et les conversations au coin café

Et du coup je me suis mis à penser. On était tous dans la trentaine, la plupart avec des enfants, et on continue à aimer les jeu vidéos, et à y jouer. Lorsque j’étais adolescent, les jeux vidéo étaient vus comme une activité pour les gamins, nos parent en général les voyaient comme une perte de temps, une étape à passer dans l’adolescence moderne. Je suis prêt à parier qu’aucun d’entre eux n’aurait pas imaginé que une quinzaine d’années plus tard, déjà étant adultes responsables avec enfants, on continuerait à y jouer.

Ca m’a fait réfléchir aussi à la vision que nos enfants ont de nous comparé avec celle que nous avions de nos parents. A l’époque, un gamin ne pouvait pas imaginer ses parents en train de jouer aux jeux vidéo, c’était quelque chose pour nous, les jeunes. Aujourd’hui par contre, nos enfants nos voient jouer, pour eux c’est la chose la plus naturelle de voir ses parents lui piquer la DS pour jouer à Mario (ou mieux encore, avoir leurs DS à eux et joueur en réseau tous ensembles).

De l’incompréhension face à l’écran et la manette on a passé au passe temps partagé, des sermons sur la perte de temps avec des jeux inutiles on a passé aux reproches pour monopoliser la console et empêcher les autres de jouer. La génération jeux vidéo avons réussi notre pari, grandir sans devoir laisser de côté l’un de nos passe-temps favoris et faire que la société l’accepte. Pas mal, non ?

En rangeant des vieux papiers

24-10-2007 par Horacio Gonzalez

Mon père a une théorie : si parmi tes affaires tu gardes des cartons que tu n’as pas ouvert pendant quelques années, c’est que leur contenu n’est pas important et il ne fait qu’encombrer. Dans ce cas il faut jeter la boîte sans l’ouvrir, car si on l’ouvre c’est sûr qu’on ne voudra plus que le contenu finisse à la poubelle.

C’est un homme sage mon père, et je ferais bien de suivre ses conseils, mais je suis faible, je préfère ouvrir les cartons avant de les amener à la déchetterie. Et, logiquement, je finis par ne pas tout jeter…

Ranger des affaires qu’on n’a pas touché pendant des années c’est une chose très curieuse. On découvre des choses desquelles on ne se souvenais plus, on revit des moments qu’on avait complètement oublié. C’est un peu comme un voyage dans le temps, et cela permet aussi de voir combien on a changé (ou pas)…

L.i.B. et le basket-ball de table

Le weekend dernier, lors d’une descente à la cave pour essayer de faire un peu plus de place, je suis tombé sur un vieux carton avec des papiers, que j’avais amené de chez mes parents il y a quelques années. Je ne savais pas trop exactement qu’est-ce qu’il y avait dedans, certainement des choses à jeter, mais j’étais un sûr qu’il y devait avoir aussi des choses que je voudrais garder. Alors je me suis mis à la tâche.

En effet il y avait plein de trucs qui sont partis à la poubelle : des notes de cours, des vieux magazines, des feuilles de personnage de séances de jeux de rôles tombées il y a longtemps dans l’oubli… Mais il t avait aussi plein d’autres papiers que j’ai bien aimé retrouver, et que je compte encore garder. Parmi eux, un petit classeur qui m’a bien occupé ces derniers jours.

Le classeur en question contenais une vingtaine de pages que j’avais écrit il y a une quinzaines d’années, avec le règlement d’un jeu de plateau de simulation de basket-ball. A l’époque je jouait beaucoup au Blood Bowl, un jeu de football américain fantastique duquel je vous ai déjà parlé plusieurs fois, et j’adorais le basket, que j’avais été contraint d’abandonner suite à une blessure à répétition du genou. Cette année là j’avais donc profité des vacances de Pacques pour rédiger un ensemble de règles, basées sur celles du Blood Bowl, dessiner un plateau et tester en utilisant quelques Playmobil comme joueurs.

Le jeu fonctionnais assez bien, mais après quelques matchs avec des amis, je suis passé à une autre chose. Les fichiers des règles sont restés dans une disquette de mon vieux IBM 5155, mais j’avais gardé une copie imprimée dans le classeur que j’ai récemment retrouvé.

En le retrouvant j’ai été frappé par la nostalgie et j’ai envie de l’essayer à nouveau. Le vieux plateau, tracé à coup de rotring et équerre, n’étais plus dans très bon état, alors je l’ai refait… mais cette fois en utilisant mon fidèle Inkscape.

Demi-terrain de basket-ball de table

J’ai donc passé ma soirée de hier à joueur des matchs de basket avec des dés et des petits Playmobils sur un plateau. Je me suis amusé comme un gamin, j’ai vérifié que les règles que j’avais conçu il y a des années n’étaient pas de tout mauvaises et j’ai trouvé l’excuse parfaite pour resortir encore une fois mes Playmobil de leur boîte. Elle n’est pas belle la nostalgie ? 🙂