Encore à Paris
Encore une fois je suis à Paris pour le travail, et cette fois je reste deux jours.
J’ai fait le voyage avec deux collègues qui venaient aussi à la capitale, mais pour d’autres sujets. Comme les lieux de nos rendez-vous respectifs n’étaient pas trop loin, et comme il y avait un avis de grève dans le RER, on a décidé de prendre un taxi ensembles.
Si la semaine dernière j’ai expérimenté la joie des transports en commun bondés, ce matin c’était le tour des embouteillages monstres. Un vrai parcours touristique de deux heures pour aller d’Orly à Opéra, avec tous les topiques qu’on a lorsqu’on pense à la circulation parisienne : des voitures à perdre de vue, des motos aux parcours chaotiques, des grosses Peugeot noires aux vitres tintés et aux gyrophares hurlants qui montrent que le concept d’égalité ne s’applique pas à tous (et moins encore dans les bouchons), une radio branché sur RFM Info et un chauffeur de taxi stéréotypé qui donne son avis sur chaque nouvelle (surtout si c’est politique)…
Ensuite une bonne journée de travail, très productive. Et maintenant enfin à l’hôtel, je pose mon sac, j’écris mon billet et je pars me balader et regarder les illuminations.
Petite commentaire geek
Ces derniers jours j’ai passé mon temps à changer entre mon poste normal sur Ubuntu et une plateforme de test sur Scientific Linux (une distribution dérivée de RedHat).
Je ne vais pas parler des différences entre les deux distributions, ni entre la philosophie apt-get - .deb
et yum - .rpm
, ni des problèmes pour que la machine physique sur Ubuntu puisse communiquer avec la machine virtuelle sur Scientific Linux, ni de la compilation des sources d’Apache et de PHP avec tous les bibliothèques qui vont bien pour le projet. Non, après la longue journée je n’ai plus vraiment envie de parler technique.
Par contre, et sur le ton de l’anecdote, je veux vous parler d’une des conséquences de devoir jongler entre des différentes distributions de Linux : le fait de devoir changer des automatismes à causes des petites différences entre elles. Ce sont des différences souvent infimes, mais qu’au bout d’un moment deviennent agaçantes.
Un bon exemple c’est le cas de l’alias ll
(pour ls -l
), activé par défaut sur les distributions RedHat mais désactivé sur Ubuntu. Heureusement, la solution est bien simple, il suffit d’éditer son ~/bash.profile
et ajouter une ligne d’alias :
alias ll='ls -l'
Rien d’extraordinaire, mais bien pratique. Le problème c’est que comme celle-ci il y a des dizaines d’autres…
19-12-2008 à 01:10
Souvent il est commenté dans les debian, donc pas besoin d’ajouter, juste décommenter.
Bref… tout ça pour dire que débian ça poutre :), ça meule, ça démoule…