To boldly go where no man has gone before

Lib Trekkie

Je suis ce qu’on appelle trekkie. J’ai été bercé par Star Trek depuis ma petite enfance télévisuelle. Je me souviens de regarder des rediffusassions de la série originale dans la vieille télé noir et blanc qu’on avait à l’époque. Je devais avoir l’age de ma fille, et je me rappelle de comment elles me faisaient rêver les histoires du courageux Capitain Kirk et du stoïque Mr. Spock, leur exploration de nouveaux mondes étranges, la découverte de nouvelles vies, d’autres civilisations, pour au mépris du danger, reculer l’impossible…

Des années après, j’ai découvert La nouvelle génération, Deep Space 9 et Voyager, et encore plus tard Enterprise, mais La série originale garde toujours une place de choix dans mon cœur, malgré les décors en plastique et carton-pâte, les uniformes-pyjamas, les effets spéciaux low cost et son côté définitivement kitsch.

Cependant, lorsque j’ai appris qu’il allait avoir un nouveau film de Star Trek et qu’il allaient reprendre les personnages originaux, je n’étais pas sûr de que ça était une bonne nouvelle. Comme beaucoup de fans, j’avais un peu peur de ce que Hollywood pouvait faire de mes souvenirs. Je m’attendais à voir une préquelle de la série originale, et je craignais qu’il la transforme dans un film d’action pour adolescentes.

Mais mes craintes étaient vite apaisées lorsque j’ai vu que le projet allait être produit et réalisé par J.J. Abrams.

Pour moi J.J. Abrams est (avec Joss Whedon) l’un des grands génies de l’industrie audiovisuelle. Créateur de plusieurs de mes séries favorites, dont Alias, Lost et Fringe, producteur de Cloverfield (l’un des meilleurs films de monstres géants que j’ai jamais vu), il n’y a pas de doute que Abrams sait comment créer des histoires qui captivent le public.

Et je dois dire que je n’ai pas été déçu, plutôt au contraire. Avec une habilité énorme, Abrams a réussi un pari des plus compliqués, faire un film que puisse plaire au même temps au trekkie passionné et au novice qui n’ai jamais regardé les séries. Un argument bien ficelé, plein de clins d’œil aux fans, des acteurs qui s’imprègnent bien des rôles (même Zachary Quinto, qui je craignait voir toujours comme Sylar et qui fait un Spock plus vrai que nature) et des effets spéciaux à couper le souffle (et à émouvoir le fan qui voir l’Entreprise en plastique de la série originale devenir presque réelle), Abrams a fait un film toute à fait remarquable.

Je ne veux pas dévoiler ici l’intrigue du film, alors je vais pas trop en parler. Je vais donc simplement ajouter une chose : autant si vous êtes un fans de longue date que si vous n’avez jamais accroché avec les séries ou des mecs en pyjamas colorés explorent la galaxie, allez voir le film, vous ne serez pas déçus.

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2 commentaires à “To boldly go where no man has gone before”

  1. Guillaume Says:

    100% daccord avec toi, j’ai bien aimé ce film… plus que les 3-4 derniers startrek que j’ai vu, j’ai bien aimé les rencontres entre Kirk et ses officiers qui a été réinventé mais qu’au final cela abouti à la scène du générique d’intro de la série originale !!!

  2. Bloguer ou ne pas bloguer » Européenne et Turquie Says:

    […] : To boldly go where no man has gone before ; je ne prenais pas ce billet n’ayant pas lu qu’il était question de Star Trek. […]

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