Billets avec l'étiquette ‘fnac’

Agitateurs de curiosité ?

12-04-2008 par Horacio Gonzalez
LiB geek

Hier vendredi je suis allé à Rennes. J’avais un rendez-vous le matin, et je comptais passer voir un ami en début d’après-midi (oui, Manu, c’est toi), j’avais donc pris le billet de retour à 16h. Mais pendant la matinée, il m’a prévenu par texto qu’il ne serait pas disponible, et du coup je me suis retrouvé avec deux heures à tuer à Rennes.

Ne connaissant pas trop la ville, j’ai décidé de faire un peu de tourisme et me promener par le centre ville. Et au hasard de la promenade, je suis arrivé devant la Fnac. Ca faisait longtemps que je n’étais pas rentré dans une Fnac, celle de Brest est assez petite et je ne vais pas souvent. Je suis donc rentré faire un tour, et là, dans le rayon des téléphones portables (je n’ai pas encore compris pourquoi), j’ai trouvé ce qui depuis quelques mois est l’un des objets de mes désirs : l’Asus Eee.

Bien avant sa sortie, j’étais déjà fan de ce petit bijou informatique, mais des différentes dépenses les derniers mois m’ont fait l’achat repousser encore et encore . Mais hier, en le voyant là, tellement petit et tellement mignon, j’ai décidé de craquer.

Je m’approche donc au vendeur, un gars boutonneux aux cheveux frisés, avec l’omniprésent gilet vert et un sourire un peu trop forcé. Je lui dis donc que je voulais acheter l’Asus Eee, sans abonnement téléphonique ni clé internet, seulement l’ordinateur.

Et là, on le voit sourire encore plus, comme le jeun loup qui croit avoir trouvé une proie simple…

Vendeur : Vous savez, monsieur, étant un produit très prisé, on vous propose une assurance vol et casse pour seulement 39€ par année. (13% du prix de l’ordinateur, quand même !)
Horacio : Merci, mais je ne suis pas intéressé par l’assurance.
Vendeur : Oui, mais, vous comprenez, le produit est très petit, très miniaturisé, et on sait bien, avec ces trucs électroniques, plus ils sont petits, plus ils cassent facilement. (ah oui ?)
Horacio : Merci encore, mais je ne suis pas intéressé par l’assurance.
Vendeur : Mais regardez-bien cet écran, monsieur. Il suffit que vous oubliez un crayon sur le clavier, vous fermez d’un coup, et voilà, l’écran est foutu. Car ça ne se répare pas, vous savez ? Vos 300€ sont donc partis à la poubelle. (A ce moment je me croyais dans une version inversée de la fable de la Laitière et le Pot au Lait)
Horacio : Oui, mais je suis habitué à utiliser des ordinateurs portables, je n’oublie pas mes crayons à l’intérieur. Alors, comme je vous disais, je ne suis pas intéressé par l’assurance, merci. (Le gars commençait à m’agacer)
Vendeur : Bien sûr, monsieur, bien sûr. Mais un accident est vite arrivé. Imaginez, un simple bonbon suffit, vous laissez un bonbon sur le clavier en fermant, et l’écran et abimé, c’est vraiment très fragile. (En l’écoutant, on dirait presque que c’est bête d’acheter un produit aussi fragile. Bon vendeur, celui qui dégoutte à ses clients)
Horacio : Ecoutez, je n’ai pas besoin de l’assurance, vous me faites le papier pour la caisse pour l’ordinateur seul, s’il vous plaît ?
Vendeur : Comme vous voudrez, monsieur, comme vous voudrez. Tenez, mais je vous fait remarquer encore que vous devriez prendre l’assurance. Ca ne me regarde pas, mais si vous la prenez pas, c’est comme si vous jetiez vous 300€ à la poubelle, c’est clair.

A ce point là j’ai pris mon papier, je me suis approché à la caisse… et en faisant un signe d’au revoir au vendeur, j’ai déchiré le papier et je suis parti.

LiB et le vendeur de la Fnac

J’étais entré à la Fnac par curiosité. La présentation des rayons m’a fait craquer pour un objet dont j’avais résisté la tentation pendant des mois. Et grâce à l’insistance d’un vendeur pour me faire avaler une assurance dont je n’avais pas besoin, j’ai fini par ne rien acheter. Pas mal pour une entreprise dont le slogan est Agitateurs de Curiosité…