Diamine Orange, une encre orange brillante et vivante

16-08-2012 par Horacio Gonzalez
LiB Stylo-plumes

Ce billet est une traduction de celui que je viens de poster sur LibPens.org, mon blog en anglais sur les stylo-plumes.

Après avoir enfin trouvé une couleur rouge qui me plaise avec l’encre Diamine Dragon Red, mon prochain objectif était une couleur orange brillante. J’ai regardé beaucoup d’échantillons d’encre, et celui qui s’approchait le plus de ce que je cherchait était l’encre Diamine Orange, alors j’ai commandé un flacon.

Et je dois dire que je suis content de mon choix, j’adore cette encre. Une couleur orange très saturé et brillante, qui ne vire ni vers le jaune ni vers le rouge. Je craignais qu’elle puisse être un peu fade, pale, difficile à lire, mais ce n’est pas de tout le cas. C’est une couleur brillante, qui attire le regard, et une bonne alternative aux encre rouges ou verts comme couleur complémentaire pour la prise de notes.

Ink review - Diamine Orange

Si on fait confiance à la théorie des couleurs, ce Diamine Orange est presque la couleur parfaitement complémentaire du Noodler’s Liberty’s Elysium (LE), une de mes encres blues favorites. J’aime utiliser le bleu LE pour la prise de notes, et le Diamine Orange se prête très bien à être utilisé à côté du LE pour les titres et les schémas, ou simplement pour marquer, souligner ou contraster.

Le Diamine Orange, comme attendu, n’est pas waterproof, mais elle résiste à l’eau mieux que ce qu’on aurait pu penser : le coin inférieur droit de la feuille a été immergé dans l’eau pendant plusieurs minutes et le texte est (presque) complètement lisible.

Mon prochain objectif, trouver une encre grise qui me plaise. Pour l’instant j’ai plusieurs à tester, mais je vous tiendrai informés…

Cahiers 3D

09-08-2012 par Horacio Gonzalez
LiB et les illusions

Le japonais Nagai Hideyuki est un jeune artiste qui utilise la technique de l’anamorphose pour faire des créations étonnantes. À différence d’autres artistes de l’anamorphose comme Leon Keer, Nagai Hideyuki ne fait pas des œuvres grandeur nature sur les trottoirs mais des illustrations 3D sur des carnet de croquis.

Ses œuvres sur un seul cahier sont déjà assez impressionnantes :

Mais c’est lorsqu’il travaille sur deux cahiers que ses anamorphoses prennent vie, avec une perfection technique épatante :

Pour ce dernier, par exemple, vous pouvez aussi voir une vidéo avec des prises dès différents angles, où l’effet de l’anamorphose est bien mis en évidence.

Trouvé grâce à Fubiz, mais Pisito en Madrid en parle aussi…

Encore une autre anamorphose LEGO

08-08-2012 par Horacio Gonzalez
LiB et les illusions

Dernièrement je vous ai parlé plusieurs fois des anamorphoses de Leon Keer. L’artiste est assez prolifique, tantôt peint des Pac-Mans en Hollande que des LEGO Seigneur des Anneaux à la Comic-Con de San Diego, et en plus il poste des photos de son travail sur Flickr. Et vu que ces sujets tombent très souvent dans mes obsessions geek, je ne peux pas m’empêcher d’en parler.

Prenons par exemple sa dernière œuvre, une anamorphose sur le thème de LEGO Batman 2 : DC Super Heroes dans le parc d’attractions Legoland Windsor, en Angleterre : LEGO, la Ligue des Justiciers, des illusions d’optique, bref, de quoi rendre un Horacio content 🙂

Le seul point négatif c’est qu’il n’a posté que deux photos de l’œuvre. Une première, avec quelques enfants bien placés pour rendre l’effet encore plus puissant :

3d-floor-art-lego-superheroes

Et l’indispensable photo d’un angle différent pour bien voir la technique de l’anamorphose :

3d-street-art-legoland-windsor

Mise à jour

Encore mieux ! J’ai trouvé une vidéo du making of de cette anamorphose sur YouTube :

Coiffures célèbres

07-08-2012 par Horacio Gonzalez
LiB copyrighted famous hair

Il y a quelques mois je vous parlais d’une campagne de publicité LEGO, l’imagination au pouvoir, ou avec quelques briques LEGO, ils recréaient des représentations hautement minimalistes mais parfaitement reconnaissables de plusieurs ensembles de personnages célèbres.

Aujourd’hui je veux vous montrer un projet semblable. C’est la série de posters Copyrighted famous hairs de l’artiste Patricia Povoa. Le principe est simple, des représentations minimalistes de personnages célèbres basées sur leurs coiffures.

Dans les posters originaux, le nom du personnage apparaît en bas du poster. Je me suis permis de l’enlever, car je trouve que cela donne plus de puissance à l’effet, mais aussi pour vous permettre de jouer et voir si vous reconnaissez tous les personnages.

Coiffures célèbres
Coiffures célèbres
Coiffures célèbres
Coiffures célèbres
Coiffures célèbres
Coiffures célèbres
Coiffures célèbres

Alors, vous les avez tous reconnus ?

Trouvé, comme souvent, grâce à Pisito en Madrid.

You can’t take the sky from me

31-07-2012 par Horacio Gonzalez
Malcom Reynolds

L’une de mes séries TV favorites est sans doute Firefly. Et je suis loin d’être le seul, avec seulement une saison de 15 épisodes de 45 minutes, la série de Joss Whedon (Buffy, Angel, Avengers…) a réussi à devenir une série culte.

Le cocktail est génial : un mélange de space opera et de western, des scénarios bien ficelés, un univers riche et cohérent, un des meilleurs scénaristes/réalisateurs actuels et des acteurs bien choisis (dont Nathan Fillion, qui a jouée pour Whedon dans dans la dernière saison de Buffy et dans Dr. Horrible’s Sing-Along Blog, avant de participer à Desperate Housewives et devenir le héros de Castle).

Et si je vous parle de Firefly aujourd’hui, c’est parce que je suis tombé sur ce joli t-shirt inspiré par la série :

 You can’t take the sky from me

La citation vient de la chanson du générique de Firefly, qui est à la hauteur de la série, avec des paroles émouvantes qui auront un sens pour tout fan de la série :

Take my love, take my land
Take me where I cannot stand
I don’t care, I’m still free
You can’t take the sky from me

Take me out to the black
Tell ’em I ain’t comin’ back
Burn the land and boil the sea
You can’t take the sky from me

Have no place I can be
Since I found Serenity

But you can’t take the sky from me

Générique de Firefly (2002)

Botanicals : equipe de Basket Fantastique

30-07-2012 par Horacio Gonzalez
Botanicals

Cette dernière année a été assez agitée et, comme vous pouvez voir en regardant le peu de billets postés, je n’ai pas eu le temps de m’occuper de la plupart de mes passe-temps favorites. Lecture, jeux de rôles, jeux vidéo, sculpture de figurines, tout est passé à la trappe.

Dans ce mois de juillet j’ai doucement commencé à récupérer une partie de ces activités, et parmi d’autres je me suis remis à la sculpture de figurines, pour le moment en numérique avec Blender (pour l’impression 3D). Mais avant de vous montrer ce que j’ai fait cette dernière semaine, je réfère vous parler des dernières figurines que j’avais fait avant ma pause forcée (dégât des eaux oblige) en septembre dernier.

Il y a déjà deux ans, suivant le conseil d’un ami, j’avais acheté le jeu Nuthin’ But Net, d’Impact Miniatures. Impact produit des miniatures pour Blood Bowl et d’autres jeux de Football Américain Fantastique, et ils éditent aussi le superbe jeu Elfball.

Nuthin’ But Net est un jeu de Bastket Fantastique, un jeu de plateau qui est au Basket ce que Blood Bowl est au Football Américain. Le jeu est assez sympathique, mais il avait un point négatif de taille, il n’y avait pas de figurines adaptées pour y jouer, alors j’ai laissé le jeu un peu de côté. L’été dernier, Impact a enfin sorti une equipe d’hommes-bêtes pour Nuthin’ But Net, sculpté par JB Demon, et j’ai trouvé les figurines superbes.

J’ai donc commandé l’équipe, et je me suis dit qu’il me fallait une autre équipe pour les affronter. L’idée est parti du blog du créateur du jeu, où j’ai vu un supplément gratuit pour le jeu, avec une nouvelle équipe, les Botanicals, et je me suis dit qu’ils seraient le bon contrepoint pour les Hommes-Bête. Mais je ne voulais pas faire une équipe typique, avec des Hommes-Arbre, des Dryades et tout ça, je voulais quelque chose de plsu original et avec une touche d’humour. Et un soir, en préparant le dîner, l’inspiration est arrivé : une équipe de légumes !

Bien entendu, impossible de trouver les figurines qui vont bien, alors je n’avais d’autre options que les faire moi même. Et c’est comme ça que mon projet Botanicals a vu le jour. Voici donc l’équipe, modelé en 3D avec Blender :

The Botanicals - Fantasy Basketball Team
The Botanicals - Fantasy Basketball Team

La structure des prix fait qu’il est plus chère d’imprimer 5 cubes de 1 cm3 qu’un seul cube de 5 cm3. Alors pour que l’impression soit moins chère, j’ai groupé toute l’équipe sur une même matrice, un peu comme les boîtes de figurines en plastique Games Workshop. Voici le modèle numérique que j’ai envoyé à Shapeways pour l’impression 3D.

Equipo Botanicals en matri para impresión en 3D

Et voici l’équipe imprimée en 3D que j’ai reçu trois semaines plus tard :

The Botanicals - Fantasy Basketball Team - Printed in 3D with Shapeways

J’avais pris ces photos dans une journée grise, avec de la lumière artificielle, et la qualité était mauvais en conséquence. Comme les figurines sont blanches, la mauvaise qualité des photos et la lumière artificielle cachent beaucoup des détails. L’un de mes projets pour cet été est monter un petit studio photo pour les figurines, j’ai vu plusieurs exemples sur le net et le résultat semble très intéressant.

The Botanicals - Fantasy Basketball Team - Printed in 3D with Shapeways

Windoodles, des gribouillage sur les fenêtres

27-07-2012 par Horacio Gonzalez
LiB Doodling

Ca fait un moment que je voulais vous parler des Windoodles, mais je n’ai jamais trouvé le moment. Il s’agit d’un projet d’un artiste de Washington DC, Garret Miller, qui est aussi derrière l’excellent Doodle Or Die, un autre projet duquel j’ai prévu de vous parler sous peu.

Garret définit le projet comme The art of temporary vandalism with dry-erase markers. Derrière cette description il se cache une idée très simple : dessiner sur des fenêtres avec des feutres effaçables de façon que le dessin s’intègre avec le paysage visible derrière cette fenêtre.

O.k., vu qu’une image vaut plus que mille mots, voici un exemple :

The good ol’ days.

Comme beaucoup de démarches créatives, l’idée a pris et maintenant Garret reçoit aussi des photos de Windoodles faits par des gens de partout dans le monde, comme ce King Kong penché sur une tour de télévision à Berlin :

Oh NO! King Kong invaded Berlin!

Les sujets choisis par Garret sont en général assez geeks : jeux vidéo, culture populaire, science-fiction…

Angry Birds
Big robot
Big angry robot

Pour regarder l’ensemble des Windoodles, je vous conseille d’aller faire un tour sur le Tumblr des Windoodles.

Garret Miller

Trouvé il y a quelques mois grâce à Pisito en Madrid.

La technique Pomodoro

26-07-2012 par Horacio Gonzalez
LiB et la technique Pomodoro

La semaine dernière, en regardant PairHero, un jeu de peer coding que je voudrais mettre en place dans le cadre du FinistJUG ou du FinistGDG, je suis tombé à nouveau sur la technique Pomodoro de management du temps.

J’ai dis à nouveau, car j’étais déjà y passé il y a quelques années, lorsque je me suis intéressé aux techniques de gestion du temps, du type GTD. A l’époque la technique Pomodoro m’est semblée intéressante, mais un peu trop simple, en comparaison avec l’énorme richesse de la méthode GTD.

Aujourd’hui, quelques années plus tard, mon regard sur GTD a beaucoup changé, et j’ai appris à apprécier des approches simples mais qui marchent bien. C’est pour cela que, en retombant sur la technique Pomodoro, je l’ai regardé d’un regard neuf et j’ai trouvé que ça s’adaptait très bien à ma façon de m’organiser. J’ai donc décidé d’essayer de la mettre en pratique pendant une semaine, et voir le résultat.

La technique Pomodoro

La technique Pomodoro est assez simple. Elle s’articule autour du concept d’unité de temps de travail de 25 minutes, le pomodoro (tomate en italien). Ces périodes de travail sont mesures à l’aide d’un minuteur et les différentes périodes de travail sont séparées par de courtes pauses. Le nom de la technique vient juste du minuteur utilisé par son créateur, un minuteur de cuisine en forme de tomate.

Chaque Pomodoro est divisé en cinq étapes :

  1. Choisir une tâche à accomplir
  2. Regler le minuteur à 25 minutes
  3. Travailler sur la tâche, sans interruption, jusqu’à que le minuteur sonne
  4. Prendre une courte pause (quelques 5 minutes)
  5. Faire une pause plus longue (une demi-heure) après 4 Pomodoros

A cela on ajoute une phase de préparation en début de journée (avec la confection d’une liste de tâches à accomplir et leur estimation de durée en Pomodoros), un minimum de suivi (marquer d’une croix à côté de chaque tâche chaque Pomodoro investi dans sa réalisation) et une courte phase de passage en revue en fin de journée.

Le bouquin complet sur la technique (un PDF de 45 pages) est téléchargeable (de façon gratuite, sous licence Creative Commons) sur le site, ainsi que quelques aides. Et si vous tenez à utiliser le minuteur Pomodoro officiel (par exemple, pour soutenir le créateur d ela méthode), vous pouvez vous le procurer chez amazon.

Bilan

Après une semaine d’utilisation je peux déjà dire que la technique Pomodore est quelque chose de beaucoup plus simple, light et peu contraignant que le GTD, mais surprenamment efficace. J’ai suivi la méthode pendant quelques jours, et même si les beaux jours (enfin arrivés à la pointe de la Bretagne), les réunions (qui sont toujours là) et un gros petit coup à la motivation subi il y a quelques semaines (duquel je ne parlerai pas) font réduire la productivité, j’ai réussi à avancer à bon rythme.

Alors le premier bilan est très positif, mais mon utilisation est encore récente. Je compte continuer à utiliser la méthode pendant quelques semaines, et faire une évaluation avec un peu plus de recul. Je ne manquerai pas de vous faire un retour de ce bilan.

Et maintenant je vais arrêter, car mon minuteur Android est sur le point de sonner, c’est l’heure de ma pause…

Le Seigneur des Anneaux : l’histoire version LEGO

25-07-2012 par Horacio Gonzalez
LiB Med-fan

Hier je vous ai faits participes de ma découverte, par ricochet, de la sortie d’une nouvelle ligne de produits LEGO Le Seigneur des Anneaux.

Aujourd’hui je reviens sur le sujet, car hier soir j’ai regardé les quatre vidéos officielles de promotion que LEGO a posté sur YouTube. Les vidéos racontent l’histoire du Seigneur des Anneaux du début à la fin, avec le style décalé auquel LEGO nous a habitué depuis le premier LEGO Star Wars. Un must pour tout passionné de LEGO et/ou du Seigneur des Anneaux !

L’histoire a donc été divisé en quatre grandes chapitres :

  • Chapitre 1 – Le conte commence :

  • Chapitre 2 – Dans les Mines de la Moria :

  • Chapitre 3 – Le Gouffre de Helm :

  • Chapitre 4 – Une Conclusion épique :

Vu la qualité des vidéos, cela me donne bien envie de prendre le jeu vidéo, mais malheureusement il n’est pas encore disponible, il ne sortira qu’à l’automne. En attendant, je n’ai qu’à me commander quelques boîtes de LEGO Le Seigneur des Anneaux et à ressortir quelques LEGO Médiévaux du fond de la cave…

LEGO, le Seigneur des Anneaux, la ComicCon et des anamorphoses dans un même billet ?

24-07-2012 par Horacio Gonzalez
LiB et les illusions

Je vous ai récemment parlé de Leon Keer, un artiste spécialisé dans les anamorphoses, avec des sujets très ancrés dans la culture populaire comme le Pac-Man que je vous avait montré.

Je reviens aujourd’hui sur son travail, car la dernière œuvre de M. Keer a vraiment tous les ingrédients pour appâter le geek que je suis : LEGO, Le Seigneur des Anneux, la Comic-Con de San Diego et des anamorphoses.

L’histoire est simple : Warner International a demandé à Leon Keer de faire une anamorphose sur le Seigneur des Anneaux avec des figurines LEGO. Un cocktail vraiment explosif, même si d’abord j’avais du mois à comprendre pourquoi mélanger LEGO et le Seigneur des Anneaux ? Et là encore la réponse est simple, LEGO vient de lancer une nouvelle ligne de produites LEGO The Lord of the Rings, avec pour l’instant une petite dizaine de boîtes et un jeu vidéo. Et c’est pour faire la promotion de cette nouvelle ligne que Warner (et LEGO, j’imagine) ont demandé à l’artiste de pondre cette superbe anamorphose dans les rues de San Diego :

3d-streetpainting-san-diego

Morale de l’histoire : si on reste quelques mois déconnecté des affaires geeks, on risque d’avoir des grosses surprises lorsqu’on y revient… Quoi que si il s’agit des surprises si agréables je ne vais pas me plaindre….

On a aussi droit à quelques photos du making of, comme celle-ci ou on voit le tracé du dessin :

drawing-3d-lotr

Et des photos depuis des angles différentes, pour bien voir l’envers du décor :

lego-3d-streetart-comic-con

bon, je vous laisse, j’ai quelques achats de LEGO à faire…