Billets avec l'étiquette ‘Art’

Anamorphose : la voiture invisible

11-05-2009 par Horacio Gonzalez
LiB et les illusions

“Il y a du laisser aller dans ton blog !” me reproche par mail une amie, et elle a bien raison. Alors, sans plus de retard, je vais partager avec vous ma dernière trouvaille en matière d’illusions d’optique : une superbe anamorphose sur une voiture pour la rendre “invisible”.

L’anamorphose est le résultat d’un projet de Sara Watson, une étudiante de la University of Central Lancashire, qui a peint sa voiture pour qu’elle se fonde dans le décor de l’extérieur de son studio sur le campus de l’université.

L’œuvre a été tellement réussi que les photos ont fait déjà le tour de la planète et elles ont été reprises par de nombreux journaux la semaine dernière, alors j’imagine que beaucoup d’entre vous les connaissez déjà.

Je m’étais donc dit qu’il ne servait pas à grande chose vous en parle. Mais en réfléchissant, étant donné mon amour des illusion d’optique, je n’ai pas su résister la tentation de vous les montrer.

Pour faire son anamorphose, Sara est parti d’une vieille Skoda Fabia offerte par Recycling lives, une ONG qui aide à la formation et l’intégration par le travail de personnes en difficulté, un peu à la façon d’Emaus en France. Sur leur site vous avez le récit complet de cette collaboration.

Comme d’habitude avec les anamorphose, la photo que j’ai trouvé la plus intéressante est celle qui montre l’image depuis un autre angle, gâchant l’effet optique mais révélant l’énorme boulot qu’il y a derrière cette illusion.

Les photos ont été reprises par des dizaines de journaux (voir les références sur l’article Wikipedia de Sara Watson, moi je les ai pris du site du Telegraph. Si il y a le moindre soucis, je les enlèverai du suite.

Les anamorphismes d’Eduardo Relero

11-06-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et les illusions

J’ai déjà fait plusieurs billets sur la technique de l’anamorphisme, qui permet de créer des illusions d’un étonnant réalisme sur trottoirs et chaussées, comme celles de Julien Beever ou Kurt Wenner.

Aujourd’hui je vous présente un autre artiste qui, parmi d’autres techniques, a une maîtrise presque parfaite de l’anamorphisme : Eduardo Relero. Cet architecte et peintre argentin réside à Madrid depuis quelques années, après avoir travaillé dans des divers musées à Rome.

Anamorphisme d'Eduardo Relero

Eduardo écris plusieurs blog, n pour chacun des formes artistiques qu’il pratique. Dans son blog sur les anamorphismes il présente ses travaux avec plein de photos. Et une des choses les plus intéressantes, de mon point de vue, c’est que des fois il met des photos pris des “mauvais angles” de l’anamorphisme, ceux qui cassent l’effet anamorphique de la perspective et qui permettent de voir la complexité qu’il y a derrière ces créations

Par exemple, voici une de ses œuvres :

Anamorphisme du 'bon' côté

Et maintenant voyez la même image depuis l’angle opposé, d’un point de vue qui casse complètement l’effet de l’illusion :

Anamorphisme du 'mauvais' côté

Bluffant, non ?

Exposition : Ronel

19-03-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et l'art contemporain

Au siège du Crédit Mutuel de Bretagne ils ont pour habitude d’avoir des expositions d’art, qui se renouvellent tous les trois ou quatre mois. Comme je vous racontais dans le billet précédent, je ne me connais pas en art contemporain. Cependant, j’adore regarder les différentes expositions, contempler les oeuvres, essayer d’imaginer ce que l’artiste veut exprimer.

Les dernières expositions, à mes yeux non éduqués, étaient assez banales, peut-être car je n’arrivais pas à capter le message que les artistes voulaient faire passer, peut-être simplement parce qu’elles ne connectaient pas avec ma (douteuse) sensibilité artistique.

La semaine dernière c’était le vernissage de la nouvelle exposition, par le peintre Christophe Ronel. Et cette fois je l’ai trouvée franchement excellente. Je ne peux pas dire ce qu’il vaut artistiquement, ce que je sais est que ça m’a attiré de suite.

Des tableaux aux formes originales, très colorés. Chaque tableau me semble une invitation au voyage, avec des coloris exotiques et des accent tantôt orientaux, tantôt africains. Chaque scène se décompose dans une myriade de détails, dans des dizaines de personnages qui se combinent pour donner forme à d’autres figures.

Lorsqu’on regarde le tableau la première fois, on voit les grandes formes, et les coloris qui se mélangent. Et ensuite on commence à voir les détails, les petits personnages à l’intérieur des grandes, les différentes scènes dans la scène principale. On a du mal à détourner le regard, à passer au tableau suivant, car on sait qu’il y a encore des choses qu’on n’a pas remarqué.

LiB et l'exposition de Ronel

Si vous êtes à proximité de Brest et vous avez une petite demi-heure de disponible, je vous conseille donc d’aller faire un tour à l’exposition Ronel au siège du CMB :

Ronel
Exposition du 14 mars au 2 mai 2008
Crédit Mutuel de Bretagne
1, rue Louis Lichou, Le Relecq-Kerhuon
Communauté Urbaine de Brest

Et si Brest est trop loin pour venir regarder une petite exposition, je vous suggère d’aller sur le site de Christophe Ronel et découvrir (ou redécouvrir) son travail (cependant, il faut savoir que les photos de son site ne font vraiment pas justice aux tableaux en taille réelle).

L’art contemporain et moi

18-03-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et l'art contemporain

Commençons par un avoue : je n’ai jamais trop compris l’art moderne.

Lorsque j’étais dans l’équivalent de la sixième, j’ai eu un superbe prof d’histoire qui allait beaucoup plus loin que ce que les programmes demandaient. Avec lui j’ai pris goût à l’histoire, et spécialement à l’histoire de l’art, qui était son domaine de prédilection et qu’il expliquait avec une passion contagieuse.

Ensuite, à fur et à mesure des années, je suis parti vers les sciences, en partie par affinité mais aussi par l’idée préconçue (que tout le monde martelait sans cesse) de que les lettres n’avaient pas de futur professionnel. Jusqu’à ma première, j’ai quand même gardé une option mixte sciences et lettres, mais pour la terminale j’ai choisi de préparer l’équivalent du BAC S. Et en Espagne, l’art moderne n’apparaît vraiment dans les programmes scolaires que dans une matière d’Histoire de l’Art du terminal littéraire.

Je n’ai donc pas eu l’opportunité d’étudier l’art moderne. Autant je crois connaître passablement bien l’histoire de l’art de la préhistoire à la fin du XIXème, autant je n’ai qu’un fin vernis de base lorsqu’on parle d’artistes du XXème ou XXIème.

Et j’ai surtout du mal à juger la qualité artistique d’une oeuvre d’art contemporain. En n’ayant pas le bagage théorique, j’ai du mal à faire appel à ma douteuse sensibilité artistique lorsque je me trouve face à une peinture ou une sculpture contemporaine. Mon seul critère face à l’oeuvre est ce qu’elle me fait ressentir, si elle réveille quelque chose en moi ou pas.

Pourquoi je vous parle de tout ça ? Car dans le prochain billet, je vais vous recommander une exposition que j’ai trouvé franchement excellente. Et en partant de ce que je viens de vous expliquer, ma recommandation n’est basée que mon opinion douteusement informée. Il faudra donc la prendre avec un grain de sel.