Billets avec l'étiquette ‘Kayak de mer’

Kayak à Morgat

31-05-2008 par Horacio Gonzalez

Cette année je n’avais pas encore fait du kayak. Ca faisait plusieurs semaine que je voulais le sortirde la cave, mais il y avait toujours quelque chose qui clochait. Soit il faisait du mauvais temps, avec du vent et de la houle, soit ma partenaire de kayak avait le dos en vrac, soit j’avais d’autres choses à faire le weekend.

Je m’étais donc proposer de faire une sortie kayak ce weekend. Ce matin j’étais donc ravi de voir le beau jour qui s’annonçait, il faisait très beau sur la pointe de la Bretagne. Le ciel était d’un bleu éclatant et il y avait un grand soleil.

C’est donc un peu après 13h qu’on a enfin chargé le kayak sur ma voiture et partie vers le sud. La destination choisie pour la sortie était la presqu’île de Crozon, et plus concrètement les grottes marines de Morgat.

Arrivés à Morgat, vers 15h, il faisait un superbe beau soleil. On a mis le kayak dans l’eau et on est parti à la découverte des grottes.

Kayak à Morgat

J’étais déjà allé il y a quelques années, dans ma phase de découverte de la Bretagne, et j’avais pris l’un des bateaux qui soit disant permettaient de découvrir les grottes de Morgat. C’était une déception, la proue du bateau entrait à peine dans deux ou trois des plus grandes grottes, et après quelques photos et des “ooooh” et “aaaah” variées, il ressortait.

J’étais donc content de pouvoir y retourner avec le kayak, je m’étais dit que comme ça on pourrait faire les choses à notre rythme, en rentrant aussi dans les petites grottes, en profitant du paysage.

Et je ne m’était pas trompé, la balade a été formidable. Le grottes majestueuses et mystérieuses, les petites plages accessibles uniquement par mer, une mer d’huile sur laquelle le kayak glissait sans à peine effort… et le moment inattendu où on a vu trois superbes dauphins qui nageaient devant un petit bateau, sautant sur les vagues comme s’ils coursaient le bateau à moteur.

En résumé, une très belle sortie bien réussie, et une superbe façon de reprendre le kayak.

Kayak dans le brouillard

10-06-2007 par Horacio Gonzalez

Depuis le début de la semaine, j’avais prévu aller faire du kayak le samedi si le temps le permettais. Hier matin j’étais donc ravi de voir le beau jour qui s’annonçait, il faisait très beau su la pointe de la Bretagne. Le ciel était d’un bleu éclatant et il y avait un grand soleil. Par moments, j’avais même chaud, et cela ne m’arrive pas souvent ici.

En début d’après-midi (et pour un espagnol cela veut dire vers 15h30), on a donc chargé le kayak sur ma voiture et partie vers la côte nord. Le jour continuait à être très beau, le ciel pleinement dégagé. Et en arrivant sur la plage, près de Guisseny, on tombe tout d’un coup sur un brouillard épais à couper au couteau. La marée était basse, et de l’entrée de la plage on arrivais à peine à voir la mer, tellement le brouillard était dense.

Ne voulant pas risquer partir en mer sans visibilité, on a repris la voiture et on a essayé de trouver des côtes moins brumeuses. On a descendu jusqu’à Landeda, de l’autre côté de l’Aber Wrac’h. Mais là, même si c’était un peu plus dégagé, on sentais le brouillard arrivé.

Le choix était soir rentrer à la maison, soit prendre le kayak et faire un petit tour entre la plage et les îlots. Après être arrivé jusqu’à là, c’était dommage de rentrer comme ça, alors on a descendu le kayak de la voiture et on l’a mis sur l’eau. Près de la plage où on était il y a plein de petits îlots, certains inhabités, d’autres avec des maisons secondaires, et un autre sur lequel se dresse le Fort Cézon, une belle fortification érigée par Vauban en 1694.

L.i.B. kayak dans le brouillard

Le brouillard était épais, pas assez pour être dangereux (on voyait bien les bateaux) mais assez pour rendre un aspect impressionnant au paysage. Voir l’îlot du Fort Cézon surgir du brouillard, avec la silhouette du fort qui de devinait derrière la brume était presque féerique. En résumé, un peu plus d’une heure de kayak, en contournant des îlots et en admirant les beaux paysages de la côte du nord Finistère sous le brouillard.

Et en plus cette fois, pas de mal de mer ! 😉

Kayak de mer

16-05-2007 par Horacio Gonzalez

Je suis né à Madrid, au plein milieu de la Péninsule Ibérique. Pendant mon enfance, la mer était quelque chose de lointain. J’étais un gamin de ville, qui passait la plupart de l’été dans la campagne castillane, et qui ne voyait la mer que lors des rares séjours d’une semaine dans la bien bétonnée côte méditerranéenne ou dans les encore plus rares voyages an Asturies. Cependant j’ai toujours ressenti une très forte attirance pour la mer, attirance que jusqu’à mon venue en Bretagne je n’arrivais pas trop à expliquer.

Je suis arrivé à Brest l’été 2000, juste le jour avant le commencement de Brest 2000. Dans une ville comme Brest, la mer est omniprésente, des cris des goélands aux matelots en tenu dans les rues, du port de commerce à l’arsenal. J’ai tout de suite adoré la ville, qui a pourtant la réputation d’être moche et ennuyante. Et lorsque j’ai découvert les alentours, la côte, les plages, le sentier côtier et les falaises, j’ai décidé que c’est ici que je voulais y habiter.

Maintenant, après ces années, je ne pense pas que je pourrais être bien en habitant loin de la mer. C’est vrai que des fois il se passe des semaines sans que j’y aille, mais je sais qu’elle est là, que si j’ai envie je peux y me rendre dans dix minutes. Lorsque j’ai marre de tout, ou je suis stressé, il me suffit de me rendre à la Pointe de St Mathieu et me balader sur les falaises pour que ma tête se vide de tout problème et je me souviens de pourquoi j’ai choisi d’habiter ici.

L.i.B. kayak

Par contre, dans ces sept années ici, je n’avais jamais essayé des sports nautiques, je m’avais limité à me promener sur la plage, nager dans la mer, jouer dans l’eau avec ma fille, pêcher des coquillages. L’idée de faire des sports nautiques m’avait toujours trotté dans la tête mais sans jamais se concrétiser. Jusqu’à hier.

Hier samedi j’ai fait ma première sortie en kayak de mer, dans la rade de Brest, près du Pont d’Iroise, sous lequel on a d’ailleurs navigué. J’ai vraiment aimé l’expérience, me retrouver au milieu de la rade sur notre petit kayak, sentir les vagues, traverser d’un côté à l’autre l’Elorn.

L.i.B. malade en kayak

Seule bémol de l’expérience, le moment où j’ai commencé à ressentir le mal de mer. Ce n’était pas évident, surtout lorsque les vagues sont devenues un peu plus grandes, mais j’ai réussi à tenir mon estomac et ça ne m’a pas empêché de profiter à fond de la promenade. La prochaine fois, pas de repas avant le kayak, c’est promis !

En tout cas, j’ai adoré la sortie, et j’ai hâte d’y retourner. Je crois que je vais vite devenir accro du kayak de mer…

Note : billet écrit dimanche 13 mai 2007, mis en ligne avec du retard.