Dès que les vents tourneront nous nous en allerons
14-07-2010 par Horacio GonzalezUn teaser de plus, encore un pour le petit projet dont je vous ai déjà parlé…
Un teaser de plus, encore un pour le petit projet dont je vous ai déjà parlé…
Un teaser de plus pour le projet dont je vous ai déjà parlé plusieurs fois cette semaine.
Encore un petit teaser pour le projet dont je vous parlais hier…
Ces derniers jours je passe mes soirées devant Inkscape en essayant de finir un petit projet dont j’espère vous donner plus de détails la semaine prochaine. En attendant, je mets quelques teasers…
Ce weekend se tenait l’édition 2009 des Journées du Patrimoine. N’ayant rien de prévu pour le dimanche, et profitant que la météo était favorable, on a décidé d’aller faire un tour par la côte nord du Finistère et voir quelques endroits intéressants.
On a démarré le parcours avec une visite à la cathédrale de Saint-Pol-de-Léon.
La première fois que j’ai visité Saint-Pol-de-Léon c’était quelques semaines après mon arrivée à Brest, lors d’une des nombreuses excursions de weekend que j’avais fait à l’époque. J’avais trouvé la ville très jolie, avec ses maisons anciennes, ses églises et chapelles, ses manoirs et surtout son imposante cathédrale.
Et c’est en visitant l’intérieur de la cathédrale, que j’ai été surpris de découvrir, dans un coin derrière une grille, les Etagères de la Nuit : des étagères avec plein de petites boîtes en bois sur chacune desquelles il était écrit qu’ils contenaient le “chef” d’un tel ou un autre. En m’approchant, j’ai eu confirmation de mes soupçons, chacun de ces boîtes à chef contenait bien le crane d’un défunt illustre de la commune. C’était le premier contact que j’ai eu avec la particulière relation à la mort dans les traditions bretonnes.
Aujourd’hui, presque dix ans après, j’ai beaucoup apprécié ce retour à la cathédrale de St-Pol. Ca m’a permis aussi de voir que le parvis de la place, jadis servant comme parking, a été reconstruit (avec du granit chinois, selon la Wikipedia). L’intérieur de l’église est vraiment remarquable, et j’ai été captivé par le chœur avec ses stalles en bois taillé, ainsi que par le petit mais très travaillé ciborium sur l’autel et surtout le grand ciborium en bois sur la pile de baptême dans une des chapelles latérales.
Après St-Pol-de-Léon, on est parti au Château de Maillé, à Plounevez-Lochrist. Le bâtiment et les jardins nous ont été expliqués avec passion par le propriétaire. J’ai été captivé par l’énergie avec laquelle ce vieux monsieur nous expliquait chaque coin du château, par sa connaissance presque encyclopédique de la histoire et l’architecture du monument, par les anecdotes liés à chaque pierre mais surtout par l’amour de ce château qu’on ressentait à chacune de ces mots.
La sortie est finie à Brignogan, où on comptait visiter le sémaphore. Selon le programme des Journées du Patrimoine, les visites étaient autorisées jusqu’à 18h. Nous sommes y arrives à 17h15, pensant avoir le temps, mais on s’était fait taper avec la porte au nez par une gentille matelot (matelotte ?) qui nous disais que pour pouvoir être sûrs de finir à 18h, ils n’accueillaient plus de monde dès 17h. Va comprendre quelque chose…
En tout et pour tout, mise à part cette petite déception à la fin, une journée bien agréable sous un beau soleil, avec des belles découvertes ou redécouvertes.
Ce soir je serai aux Vielles Charrues, pour le concert du Boss, mais aussi pour profiter de l’ambiance du festival.
J’ai acheté les billets du jour de leur mise en vente, il y a déjà longtemps. D’un côté, car ce n’est pas souvent qu’on a la chance d’avoir à quelqu’un comme Springsteen aussi près de chez soi (ce qui facilite la logistique du déplacement), de l’autre car j’avais très envie de faire un festival cette été et que je ne suis encore jamais allé aux Vielle Charrues. Et enfin, car en plus du Boss, la programmation de ce soir semble assez sympathique.
Ca fait plusieurs années que je ne fais pas un festival d’été (le dernier c’était celui du Bout du Monde en 2005), et j’ai vraiment hâte d’y être.
La météo s’annonce pluvieuse, mais un festival d’été en Bretagne sans pluie c’est comme le beurre sans sel : sa manquerait de goût et ça ne serait pas breton :devil_tb:. Je me suis donc préparé psychologiquement pour passer quelques heures à patauger sur les champs de Carhaix sur une pluie battante, et même à profiter du moment.
Bon, je vous laisse, je vais enfiler mon imperméable et mes bottes et je pars…
Hier lorsque je vous parlais de la neige à Brest, je ne m’en doutais pas que ce matin j’allais écrire ce billet depuis ma table du salon, en savourant un deuxième café tout chaud après une deuxième promenade qui m’a permis de constater que il m’est encore impossible de me rendre à mon travail.
Ce matin au réveil, lorsque j’ai regardé par la fenêtre, je me suis dit que ça allait être compliqué. Surtout lorsque j’ai vu plusieurs voitures faire demi-tour avant d’entamer la descente de ma rue et rentrer au parking, ou ces autre voitures que se cumulaient à la sortie de la rue sur une grosse plaque de neige verglacée, sans pouvoir n’avancer ni reculer.
J’ai essayé deux fois déjà de partir. La première, il m’a suffit de descendre de chez moi pour voir que c’était impossible : trois voitures étaient encore coincées à la sortie de ma rue, de travers sur la chaussée. Je suis donc rentré chez moi et attendu une petite demi-heure.
La deuxième fois cela semblait mieux, ils avaient réussi a mettre les voitures sur le côté. Je suis descendu à pied, en essayant de ne pas trop glisser, pour évaluer la situation. La rue en bas était complètement bloquée, avec des voitures qui attendaient sur place depuis une vingtaine de minutes, selon m’expliquait un conducteur énervé. Au round-point un peu plus loin, un accrochage témoignait des difficultés de la conduite sur neige verglacée. Pas moyen de partir encore, je suis à nouveau rentré.
En relisant ce billet, je ne peux pas m’empêcher d’imaginer le sourire aux lèvres de Guillaume en voyant dans les photos comme quelques centimètres de neige suffissent à paralyser la ville. A coup sûr, la plupart des québécois ils n’hésiteraient pas à qualifier cette journée de printanière… J’imagine que ce n’est qu’une question d’habitude.
A Madrid, par exemple, quelques goutes de pluie suffisent à rendre la circulation chaotique, avec des bouchons interminables, des accrochages et des énervements, tandis qu’ici à Brest, même les plus grosses tempêtes de pluie et vent n’ont presque aucun effet sur le trafic. Cependant, il suffit d’une petite chute de neige et les rues deviennent des patinoires, plus aucun bus ne circule et les principaux axes de la ville se paralysent.
En tout cas, je vais essayer d’attendre une petite heure et je ressayerai de partir… si les voitures en bas de la rue réussissent à dégager, bien sûr. :wink_ee:
Depuis que je suis arrivé à Brest en 2000, je n’ai pas vu souvent de la neige, et les rares fois où il a neigé, ça n’a jamais duré plus que quelques minutes. En fait, la seule fois où j’ai vu la ville sous une couche de neige s’était en janvier 2003*.
Ce matin j’ai été donc assez surpris de voir que une grosse couche de neige couvrait le parking. En allant au travail, ça faisait drôle de voir tout blanc : les toits des maisons, les trottoirs, les bords de la route, les champs…
En arrivant au travail j’ai pris quelques photos dans le parking pour montrer à ma famille qu’on n’a pas que de la pluie dans la pointe de la Bretagne.
Ce qui était encore plus étonnant c’est que la neige n’est pas arrêté de tomber de la journée, avec des gros flocons.
La neige n’est arrêté de tomber qu’en fin d’après-midi et le soir, lorsque je suis rentré chez moi, Brest était encore sous la neige.
* je me souviens comme si c’était hier car j’avais pris ma journée et je suis allé me promener avec ma fille sur les rives de la Penfeld, pour lui montrer la neige par première fois.
Je continue doucement à essayer de ranger les photos que j’ai en attente de classement depuis l’été dernier.
Aujourd’hui c’était le tour de quelques photos de promenade sur le sentier côtier, à Logona-Daoulas et sur la côte nord.
Brest n’est peut être pas la ville la plus belle du monde, avec son architecture gris et terne suite à la reconstruction. Et c’est n’est pas non plus la ville la plus animée que je connais. Mais pour moi, c’est une ville attachante, où on vit bien.
Cependant, lorsqu’on me demande les raisons pour lesquelles je reste à Brest, ce que je cite le plus souvent c’est la proximité de la mer, de cette côte du Finistère sauvage et fière.
Les falaises, les plages, les rochers, les vagues qui se écrasent et le vent qui souffle, le ciel gris-blanc d’un jour de tempête.
Vous pouvez voir les autres photos des deux promenades sur Flickr.
Aujourd’hui, suite à une petite balade du côté de Vannes, j’ai voulu ranger un peu mes photos… et je me suis rendu compte de que j’avais plus de six mois de photos qui traînaient encore dans la carte mémoire de l’appareil et que je n’avais même pas pris le temps de passer à l’ordinateur et moins encore de classer.
Ce soir je me suis donc mis à la tâche, et j’ai transféré presque mil images de la carte vers le disque dur. Jusqu’à là, pas vraiment de problème. Car la partie qui je redoutais le plus était la classification et rangement de tout ce photo, ainsi que le choix de celles à mettre sur mon compte Flickr.
J’ai commencé par quelques photos du phare et du fort du Petit Minou.
Situé dans le goulet de Brest, le phare du Petit Minou indique aux navires l’entrée à la rade. Il a été bâti dans les années 1840 sur un grand rocher au bout du fort du même nom.
Le fort était parti du réseau de fortifications érigés par Vauban pour défendre la entrée de la rade de Brest, et à l’époque il couvrait le goulet avec ses plus de 200 canons. Le fort a bien servi pendant plusieurs siècles, et ce n’est qu’au début de XXème, lorsque les relations avec la perfide Albion sont devenus plus cordiales, qu’il a commencé à être démilitarisé.
Mais un bâtiment si impressionnant et si bien placé ne pouvait pas être laissé de côté pendant les grands conflits du siècle dernier. Le fort du Petit Minou a donc été occupé par les allemands en 1940, et ils y ont construit un grand blockhaus qui combiné avec ceux de la Pointe des Espagnols, juste de l’autre côté du goulet, permettaient d’assurer la défense de l’entrée de la rade.
Lorsque je suis arrivé à Brest en 2000, le phare et le fort étaient encore classés terrain militaire, et on ne pouvait que les regarder de loin. Ensuite j’ai appris que ils avaient été déclassés et que la ville de Plouzané avait acquis les terrains, mais l’ensemble continuait fermé.
Ce n’est que cet été, en me promenant dans le coin avec mon père pour lui montrer la rade, que j’ai vu que le fort avait été ouvert au public. C’est donc avec un peu d’émotion et beaucoup de curiosité que j’ai pu enfin mettre les pieds à l’intérieur et tirer plein de photos.
Ah, j’oubliais, il semblerait que la plage du Petit Minou, en bas du phare, est l’un des meilleurs endroits pour faire du surf dans ce côté de la rade, et tout au long de l’année on y voit des dizaines de passionnés de la planche guettant les vagues.
Vous pouvez voir toutes les photos de la journée sur Flickr.
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