Encore de la neige à Brest
03-02-2009 par Horacio GonzalezHier lorsque je vous parlais de la neige à Brest, je ne m’en doutais pas que ce matin j’allais écrire ce billet depuis ma table du salon, en savourant un deuxième café tout chaud après une deuxième promenade qui m’a permis de constater que il m’est encore impossible de me rendre à mon travail.
Ce matin au réveil, lorsque j’ai regardé par la fenêtre, je me suis dit que ça allait être compliqué. Surtout lorsque j’ai vu plusieurs voitures faire demi-tour avant d’entamer la descente de ma rue et rentrer au parking, ou ces autre voitures que se cumulaient à la sortie de la rue sur une grosse plaque de neige verglacée, sans pouvoir n’avancer ni reculer.
J’ai essayé deux fois déjà de partir. La première, il m’a suffit de descendre de chez moi pour voir que c’était impossible : trois voitures étaient encore coincées à la sortie de ma rue, de travers sur la chaussée. Je suis donc rentré chez moi et attendu une petite demi-heure.
La deuxième fois cela semblait mieux, ils avaient réussi a mettre les voitures sur le côté. Je suis descendu à pied, en essayant de ne pas trop glisser, pour évaluer la situation. La rue en bas était complètement bloquée, avec des voitures qui attendaient sur place depuis une vingtaine de minutes, selon m’expliquait un conducteur énervé. Au round-point un peu plus loin, un accrochage témoignait des difficultés de la conduite sur neige verglacée. Pas moyen de partir encore, je suis à nouveau rentré.
En relisant ce billet, je ne peux pas m’empêcher d’imaginer le sourire aux lèvres de Guillaume en voyant dans les photos comme quelques centimètres de neige suffissent à paralyser la ville. A coup sûr, la plupart des québécois ils n’hésiteraient pas à qualifier cette journée de printanière… J’imagine que ce n’est qu’une question d’habitude.
A Madrid, par exemple, quelques goutes de pluie suffisent à rendre la circulation chaotique, avec des bouchons interminables, des accrochages et des énervements, tandis qu’ici à Brest, même les plus grosses tempêtes de pluie et vent n’ont presque aucun effet sur le trafic. Cependant, il suffit d’une petite chute de neige et les rues deviennent des patinoires, plus aucun bus ne circule et les principaux axes de la ville se paralysent.
En tout cas, je vais essayer d’attendre une petite heure et je ressayerai de partir… si les voitures en bas de la rue réussissent à dégager, bien sûr. :wink_ee: