L’Ubuntu nouveau est arrivé

LiB et Ubuntu

Ca y est, une fois de plus, la nouvelle release d’Ubuntu, Ubuntu 10.10 Maverick Meerkat, est sortie.

A l’origine, cet Ubuntu Maverick Meerkat ne devait sortir qu’à la fin octobre, comme c’est habituel pour la distribution. Mais cette année, la date du 10/10/10 était trop juteuse pour la laisser passer. Alors le cycle de releases a été un peu accéléré et la distribution est donc sorti dans la date emblématique.

Maverick Meerkat ? Kesaco ?

Maverick Meerkat est donc le surnom de cette release1. Meerkat est un des ces mots en anglais dont je savais la signification mais je ne connaissait pas le mot pour le designer en français ni même pas en espagnol. En fait je voyais bien l’animal en question, mais j’étais incapable de trouver son nom en français, tout au plus je pouvais dire que c’est une sorte de mangouste africaine.

Car, vous verrez, vous aussi savez sûrement qu’est-ce que c’est un meerkat sans forcement savoir son nom en français : vous voyez Timon, l’un des compagnons de Simba dans Le Roi Lion, le petit, pas le sanglier Poumbaa. Timon est un meerkat. 🙂

Quelques recherches wikipedia plus tard, j’ai appris que en français cela s’appelle une suricate (suricata en espagnol). Ubuntu 10.10 Suricate Rebelle…

Mais revenons au sujet

Quoi de nouveau dans ce Maverick Meerkat ? D’abord aucun changement majeur, mais plein de petits changements qui dans son ensemble rendent le système plus agréable.

L’un des premiers points positifs se voit dès l’installation, maintenant Ubuntu peut chercher des mises à jour pendant l’installation et non après. Par contre, cela risque de poser des problèmes dans des environnements corporatifs, où la sortie internet passe par un proxy (dès que j’aurai testé au travail je vous ferai un retour sur ce point).

L’interface de base est semblable à celui de Lucid, en gardant les boutons à gauche par défaut (voir ici pour les remettre à droite). Comme nouveauté, il faut signaler une famille de polices de caractères, Ubuntu Font, assez jolie.

Sous le capot, des nouvelles versions de Gnome (2.32) et d’Evolution (à priori beaucoup plus rapide, mais je n’utilise plus évolution depuis deux ans…), l’inclusion de Shotwell comme logiciel par défaut pour le traitement de photos (remplaçant à F-Spot), des améliorations sur le client de micro-blogging Gwibber

La nouveauté la plus voyante, peut-être, c’est une meilleure intégration par défaut d’Ubuntu One, qui passe d’être un simple stockage en ligne à la Dropbox à être un vrai cloud avec beaucoup de possibilités. Par contre, il me reste à savoir si ils ont enfin donné le support proxy au client, car sinon Ubuntu One sera encore complétement inutile pour moi (et pour la plupart d’utilisateurs corporatifs…).

Pour finir, les utilisateurs de netbooks il y a le nouveau interface Unity Desktop, censé permettre de mieux profiter du système sur un petit écran. Je vous raconterai lorsque je l’installerai sur mon Eee PC…

Comme d’habitude, les release notes complètes sont sur le site d’Ubuntu.

1 : Selon la coutume, les noms des releases Ubuntu sont des couples Adjectif – Nom d’animal commençant par la même lettre, lettre qui est incrémentée dans chaque release : Karmic Koala, Lucid Linx, Maverick Meerkat…

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