Billets avec l'étiquette ‘Jeux Vidéo’

Ravageurs de productivité : I shot the serif

29-12-2012 par Horacio Gonzalez
Ravageurs de productivité

Je dédie ce billet à mon collègue @herberts, qui en général n’aime pas trop les jeux vidéo, mais qui va adorer celui que je vous présente aujourd’hui. Pourquoi ? Parce que @herberts est aussi un passionné de typographie, et le jeu dont je vous parle aujourd’hui, I shot the serif, et l’un des rares jeux vidéo dont le principe est basé sur la typographie.

Le titre du jeu, I shot the serif (But I Didn’t Shoot the Sans-Serif) est, bien entendu, un hommage à Bob Marley, mais aussi un jeu de mots qui donne l’objectif du jeu : éliminer les caractères serif, ou en bon français les caractères avec empattements (en police Times New Roman, par exemple), sans éliminer par erreur les caractères sans-serif, sans empattements (en police Arial par exemple).

Ravageurs de productivité : I shot the serif

Le jeu a trois niveaux de difficulté, et selon le niveau augmente les polices seront plus compliquées à reconnaître et à classer en serif ou sans-serif et le nombre d’erreurs permises (victimes collatérales 😉 ) sera moindre.

Ravageurs de productivité : I shot the serif

Bref, un jeu d’adresse et reconnaissance visuelle pour les amateurs du design et la typographie, ça mérite bien d’en parler, non ?

L’origine des espèces : Angry Muppets

16-08-2011 par Horacio Gonzalez
Angry Citizens

J’imagine que la plupart d’entre vous connaissez déjà l’image dont je vous parle aujourd’hui, car elle a fait le tour d’internet depuis fin mars (cinq mois en internet, c’est comme cinq ans dans le monde réel ! :smile1_ee:) , mais je viens juste de la découvrir. Je me dis alors que c’est possible que certains soient passés à côté…

J’aime beaucoup les Muppets, comme vous savez peut-être. Et, malgré l’hilarité que cela provoque à certains collègues, j’aime aussi Angry Birds. Je ne pouvais donc qu’adorer cette théorie sur l’évolutions des espèces, emise dans Gamefreak :

L'origine des espèces : Angry Muppets

Humble Indie Bundle #3 : 6 nouveaux jeux, 2 bonnes causes et toujours le prix que tu voudras payer

04-08-2011 par Horacio Gonzalez
Ravageurs de productivité

Vous vous souvenez du Humble Indie Bundle et de sa suite, le Humble Indie Bundle #2 ? Sachez alors que le Humble Indie Bundle est de retour : Humble Indie Bundle #3.

La formule n’a pas changé : un pack de six jeux à succès, au prix que vous voudrez bien payer. En plus, et c’est cela qui fait cette offre encore plus intéressante, vous pouvez diviser le montant que vous payez entre les concepteurs du jeu et deux ONGs avec lesquels beaucoup de gamers peuvent s’identifier : Child’s Play (ONG fondé par les auteurs de Penny Arcade et qui offre des jouets aux enfants hospitalisés) et l’Electronic Frontier Foundation (ONG engagée sur la défense de la liberté d’expression sur Internet).

Qu’est-ce que vous obtiendrez en échange de votre donation cette fois ? Six jeux multi-plateforme, fonctionnant sur Linux, MacOS et Windows, et bien sûr sans DRM :

  • Crayon Physics Deluxe : lauréat du grand prix de l’Independent Games Festival en 2008, Crayon Physics Deluxe est un des grands succès de la scène indie, un jeu basé sur la créativité où l’objectif de finir le niveau est moins important que trouver une belle solution.
  • Cogs : un autre jeu primé, cette fois avec le grand prix du 2010 Indie Game Challenge, Cogs est un jeu de puzzles au parfum steampunk, dont l’ambiance soigné et le gameplay fluide le font particulièrement agréable à jouer.
  • VVVVVV : avec une esthétique rétro qui semble sortie directement de l’époque du Spectrum ou du Commodore 64, VVVVVV Eest un jeu de plateformes extrêmement simple à comprendre… et très difficile à maitriser. Les contrôles sont minimalistes : droite, gauche et inversion de gravité. Et si avec les niveaux du jeu vous n’avez pas assez, dans leur forum, il y a eu abondance de nouveaux niveaux.
  • Hammerfight : anciennement appelé Hammerfall, il s’agit d’un autre jeu de combat ou les mouvements du combattant sont contrôlés par les mouvements de la souris, sur la base d’un moteur de simulation physique très réaliste, qui fait par exemple que le maniement du hache lourde soit radicalement différent à celui de la rapière.
  • And yet it moves : un autre jeu de plateformes jouant avec la gravité, un peu à la Topsy Turvy mais beaucoup plus joli et élaboré.
  • Steel Storm : le dernier arrivé à l’Humble Bundle #3, Steel Storm est un top-down arcade shooter traditionnel, avec des beaux graphiques, bonne jouabilité et en plus la possibilité de jouer en réseau (deathmatch ou par équipes).

Le prix de vente normal de ces cinq jeux serait plus de 50€, mais avec ce Humble Indie Bundle #3 c’est vous qui décidez combien vous voulez payer… et en plus vous agissez pour une bonne cause, alors vous pouvez vous laisser tenter sans regret, non ?

Mais ce n’est pas tout, car ils font encore plus fort. En effet, si au moment de payer votre prix dépasse la moyenne (autour de 5$ au moment ou j’écris ces lignes), vous recevrez aussi les jeux du Humble Indie Bundle #2 :

De quoi vous donner envie d’acheter le pack, non ?

Duke Nukem Forever ? Je ne crois pas mes yeux

12-06-2011 par Horacio Gonzalez
Ravageurs de productivité

Je ne croyais plus. Même pendant que j’écrivais mon billet de fin janvier, au fond de moi je pensais que ça finirait comme toujours, par un nouveau retard. Car après 14 longues années, on a du mal à garder la foi, à se dire que même si les 76 fois précédentes ils ont foiré (ou carrément menti) lorsqu’il ont donné des dates, cette fois-ci peut être la bonne.

Sauf que cette fois, c’était bel et bien la bonne. Duke Nukem Forever est enfin disponible !

Maintenant qu’il est enfin sorti de la catégorie des vaporware, la question qu’on peut se posser est sans doute si il est à l’hauteur de ces 14 ans d’expectatives. Quoi que là, la réponse est simple : bien sûr que non. Je ne voit pas comment un jeu peut valoir la peine d’être attendu pendant 14 ans, surtout pour un jeu qui ne se voulait pas révolutionnaire, qui n’aspirait qu’à être une bonne suite au jeu original.

Alors, soyons raisonnables donc, Duke Nukem Forever est au moins un bon jeu ? D’après les premières critiques, assez unanimes, le jeu repond bien à ce qu’on pouvait raisonnablement esperer. I.e., c’est un FPS enrobé du même humour pas politiquement correct, avec un héro qui est resté ancré dans les années 90s (cigar y compris, va trouver un héro américain qui fume dans les années 2010s) et qui semble sortir des fantasies débridés d’un adolescent hyperhormoné. Bref, juste comme le premier Duke Nukem, mais avec un moteur de jeu et un aspect graphique à l’hauteur des jeux actuels. Et pour moi, cela est déjà un succès.

Duke Nukem Forever ? Je ne crois pas mes yeux

Maintenant il ne me reste qu’à espérer que cela puisse tourner sur wine, afin de pouvoir le tester par moi même. Avec un peu de chance, je n’aurai pas à attendre 14 ans de plus…

Dead Island : enfin une vidéo du gameplay

24-05-2011 par Horacio Gonzalez

Vous vous souvenez peut-être de la bande annonce de Dead Island, le jeu vidéo en préparation chez Techland où des vacanciers dans une paradisiaque île doivent faire face à une mystérieuse épidémie qui transforme les gens en zombies assoiffés de sang humaine.

La bande annonce était un chef d’œuvre, émouvante, poignante. Cependant, n’étant pas une vidéo filmé in game mais produite directement par un studio d’animation, le doute était permit : le jeu serait-il à l’hauteur de cette superbe bande annonce ?

Aujourd’hui on a les premiers éléments de réponse avec une nouvelle vidéo de 11 minutes, intégralement tournée dans le jeu, once minutes de gameplay qui permettent déjà d’avoir une idée de ce que le jeu peut donner. Et pour l’instant, je suis loin d’être déçu :

Qu’est-ce que vous pensez ?

La Nintendo DS des années 80s

24-03-2011 par Horacio Gonzalez
Ravageurs de productivité

Lorsque je vois des enfants de l’age de ma fille jouer avec leur DS, je ne peux pas m’empêcher de me voir à leur age, au milieu des années 80s, en jouant avec la DS de l’époque : les consoles de poche Nintendo Game&Watch.

Pour ceux qui ne les connaissent pas, les Game&Watch étaient des petites consoles de poche, produits par Nintendo dans les années 80. Ces prédécesseurs de la Game Boy. Leurs écrans LCD monochrome avaient les images du jeu pré-imprimées, ce qui faisait que sur chaque Game&Watch on ne pouvait jour qu’un jeu (ce qui explique pourquoi j’avais trois Game&Watch).

Et bien, si comme moi vous avez passé des heures et des heures sur ces petites merveilles de technologie, vous serez contents de pouvoir en profiter à nouveau (ou de les faire découvrir à vos enfants) grâce à Pica Pic, un site web avec une belle collection de Game&Watch jouables directement sur votre navigateur.

Ils ont même ma favorite, Mickey & Donald, avec les deux héros de Disney dans le rôle des pompiers :

Nintendo Game&Watch

Arriverez-vous à refaire les mêmes scores qu’il y a 25 ans ?

Trouvé, une fois de plus, grâce à Microsiervos.

20 ans de Street Fighter II

06-03-2011 par Horacio Gonzalez
Stick Fighter II

Lorsque j’ai vu que ce mois de mars 2011, Street Fighter II fête ses 20 ans, la première réaction a été l’incrédulité, c’était pas possible, 20 ans ? Et pourtant…

Et pourtant, lorsque j’ai pensé froidement, il y a 20 ans, en 1991, j’étais dans ma première année de lycée, (1° de BUP, l’équivalent de la 3ème française), et en fin d’année scolaire la salle d’arcade en face de mon lycée a installé une borne avec le dernier chef d’œuvre de Capcon, Street Fighter II. Je ne sais pas combien d’heures pauses j’ai passé à y jouer à pendant les années de lycée, mais le nombre doit avoisiner les quatre chiffres. Je suis même sûr que si j’avais mis de côté toutes pièces de 25 pesetas que j’ai y dépensé, j’aurais pu m’acheter une Super Ninterndo, et jouer à Street Fighter II tranquillement à la maison…

Depuis je n’ai pas trop y touché, jusqu’à que j’ai acheté le jeu pour la console virtuelle de ma Wii et j’ai constaté amèrement comment le manque de pratique peut rouiller même le plus puissant des guerriers…

En tout cas, Street Fighter II reste pour moi le jeu vidéo de combat par excellence, et à chaque fois que je vois l’un de ces combattants j’ai la tête pleine de souvenirs. C’est pour cela que je tiens à dire :

Joyeux anniversaire, Street Fighter II ! Hadoken !

Dead Island

27-02-2011 par Horacio Gonzalez

J’avais commencé à écrire ce billet il y a dix jours, après avoir découvert la bande annonce grâce à Boing Boing. En internet, parler de quelque chose dix jeux après, c’est être sacrement en retard, mais ce bande annonce m’a tellement ému que j’ai besoin de la poster malgré tout. Et j’ai bien dit ému, car la bande annonce de Dead Island m’a tenu scotché devant l’écran du début à la fin, et elle m’a laissé avec une énorme sensation de tristesse.

Mais commençons par le début…

Dead Island est le titre d’un jeu vidéo en préparation chez Techland, avec un postulat de départ assez simple : les héros sont des vacanciers dans une île paradisiaque du Pacifique, et un matin ils se réveillent en découvrant que l’île a été frappée par une mystérieuse épidémie, et que la plupart des gens qui s’y trouvent sont devenus des monstres assoiffés de sang et des viscères fraîches.

Bref, à priori un jeu sympathique dans la ligne de Lef4Dead et d’autres Resident Evil. Annoncé il y a quelques années, et déjà plusieurs fois en retard, le jeu avait été presque oublié, jusqu’à que Techland décide de faire une bande annonce, qu’ils ont commandé à Axis Animation, un studio britannique.

Et à la place d’une bande annonce bateau, avec des héros qui dégomment, ils ont concocté un vrai chef d’œuvre aussi effrayant que poignant, surtout lorsqu’on est parent et on peut se projeter dans les rôles principaux et presque ressentir la peur et le désespoir de ce couple de vacanciers et de la petite fille…

Si après avoir savouré la bande annonce vous voulez la revoir en ordre chronologique, voici la bande annonce inversée :

Dead Island sera peut-être un jeu superbe, ou un nanard complète, mais sa bande annonce restera dans les annales. Nous, ils ne nous reste que à espérer que suite à ce succès mondial, quelqu’un demande à Axis Animation de faire un film complet sur le sujet…

Ravageurs de productivité : Topsy Turvy

07-02-2011 par Horacio Gonzalez
Ravageurs de productivité

La semaine dernière, après avoir fini le billet sur Paper Venture, je suis tombé sur un autre petit jeu qui m’a bien plu : Topsy Turvy.

L’argument est simple à souhait : après une malencontreuse rencontre avec un portail dimensionnel, le héros se trouve propulsé vers un univers bizarre, où les lois de la physique sont assez particulières. Il doit donc parcourir cet univers à la recherche d’un portail qui l’amène chez lui.

Et c’est juste la partie sur les lois de la physique qui rend ce jeu original. Car dans ce jeu la loi de la pesanteur vos attire toujours vers la superficie sur laquelle vos mettez vos pieds (et le décor tourne pour que cette surface soit toujours vers le bas). Vous devez alors vous servir de la gravité pour atteindre le drapeau qui marque la sortie de chaque niveau.

Ca a l’air compliqué ? En fait, c’est plus compliquer à expliquer qu’à comprendre, je vous propose donc dd’aller jeter un coup d’œil à Topsy Turvy et vous faire une idée. Je pense que vous ne serez pas déçus…

Ravageurs de productivité : Paper Venture

30-01-2011 par Horacio Gonzalez
Ravageurs de productivité

Reprenons avec ce billet la série dédiée à ces petits jeux flash dont le potentiel addictif fait d’eux des vrais ravageurs de productivité.

Aujourd’hui je vais vous parler de Paper Venture, un petit jeu qui semble dessiné à la main sur des feuilles de cahier. L’objectif est guider de petit bonhomme jusqu’à la sortie du niveau, sans qu’il se fasse trucider par les nombreux obstacles posés sur son chemin. L’originalité réside dans la façon comme on doit le guider. Le bonhomme ne fait que marcher et changer du sens lorsqu’il cogne un obstacle, comme s’il était un lemming. Nous contrôlons un bloc, qu’on peut bouger avec la souris, et duquel on peut se servir pour soulever le bonhomme, pour le transporter (dans le sens où il va, car il continue toujours à marcher), pour le faire changer de sens…

Ravageurs de productivité : Paper Venture

La façon de contrôler le jeu peut sembler un peu déroutante au premier abord, mais les premiers niveaux font office de tutoriel et la prise en main devient vite facile. Et c’est la où la difficulté des niveaux commence à augmenter, et la coordination et la précision avec la souris commencent à être mis à l’épreuve.

Ravageurs de productivité : Paper Venture

Bref, un jeu bien sympathique qui peut vous tenir accrochés un bon moment !