Billets avec l'étiquette ‘Nostalgie’

L’origine des espèces : Angry Muppets

16-08-2011 par Horacio Gonzalez
Angry Citizens

J’imagine que la plupart d’entre vous connaissez déjà l’image dont je vous parle aujourd’hui, car elle a fait le tour d’internet depuis fin mars (cinq mois en internet, c’est comme cinq ans dans le monde réel ! :smile1_ee:) , mais je viens juste de la découvrir. Je me dis alors que c’est possible que certains soient passés à côté…

J’aime beaucoup les Muppets, comme vous savez peut-être. Et, malgré l’hilarité que cela provoque à certains collègues, j’aime aussi Angry Birds. Je ne pouvais donc qu’adorer cette théorie sur l’évolutions des espèces, emise dans Gamefreak :

L'origine des espèces : Angry Muppets

John Carter of Mars

15-07-2011 par Horacio Gonzalez
John Carter of Mars, par LostInBrittany

Bien avant de lire par première fois le Seigneur des Anneaux, mon univers fantastique était façonné surtout par trois auteurs : Jules Verne, Emilio Salgari et Edgar Rice Burroughs. Aujourd’hui, plus de 25 ans après, je garde l’habitude de relire certaines de leurs œuvres chaque été, lorsque je rentre chez mes parents. Et à chaque fois que je replonge dans leurs bouquins, je retrouve le même plaisir, agrémenté en plus d’une pincée de nostalgie.

Juste avant hier, j’ai commencé à relire le cycle de Barsoom avec Une princesse de Mars, retrouvant John Carter et ses explorations martiennes. Et ce matin, comme par hasard (le hasard fait bien les choses, des fois), je suis tombé sur la bande annonce du film John Carter of Mars, qui sortira le printemps prochain.

Même si l’aspect graphique n’est pas toute à fait celui que j’imaginais (mon imaginire Barsoomian est surtout façonné par Frazetta), la bande annonce laisse présager que le film ne sera pas mauvais, et peut-être même qu’il sera relativement fidèle aux sources (ce qui est loin d’être banale dans le Hollywood actuel).

Bref, espérons que le film fera justice à une des sages mythiques qui ont aidé à forger la fantasy actuelle…

La Nintendo DS des années 80s

24-03-2011 par Horacio Gonzalez
Ravageurs de productivité

Lorsque je vois des enfants de l’age de ma fille jouer avec leur DS, je ne peux pas m’empêcher de me voir à leur age, au milieu des années 80s, en jouant avec la DS de l’époque : les consoles de poche Nintendo Game&Watch.

Pour ceux qui ne les connaissent pas, les Game&Watch étaient des petites consoles de poche, produits par Nintendo dans les années 80. Ces prédécesseurs de la Game Boy. Leurs écrans LCD monochrome avaient les images du jeu pré-imprimées, ce qui faisait que sur chaque Game&Watch on ne pouvait jour qu’un jeu (ce qui explique pourquoi j’avais trois Game&Watch).

Et bien, si comme moi vous avez passé des heures et des heures sur ces petites merveilles de technologie, vous serez contents de pouvoir en profiter à nouveau (ou de les faire découvrir à vos enfants) grâce à Pica Pic, un site web avec une belle collection de Game&Watch jouables directement sur votre navigateur.

Ils ont même ma favorite, Mickey & Donald, avec les deux héros de Disney dans le rôle des pompiers :

Nintendo Game&Watch

Arriverez-vous à refaire les mêmes scores qu’il y a 25 ans ?

Trouvé, une fois de plus, grâce à Microsiervos.

20 ans de Street Fighter II

06-03-2011 par Horacio Gonzalez
Stick Fighter II

Lorsque j’ai vu que ce mois de mars 2011, Street Fighter II fête ses 20 ans, la première réaction a été l’incrédulité, c’était pas possible, 20 ans ? Et pourtant…

Et pourtant, lorsque j’ai pensé froidement, il y a 20 ans, en 1991, j’étais dans ma première année de lycée, (1° de BUP, l’équivalent de la 3ème française), et en fin d’année scolaire la salle d’arcade en face de mon lycée a installé une borne avec le dernier chef d’œuvre de Capcon, Street Fighter II. Je ne sais pas combien d’heures pauses j’ai passé à y jouer à pendant les années de lycée, mais le nombre doit avoisiner les quatre chiffres. Je suis même sûr que si j’avais mis de côté toutes pièces de 25 pesetas que j’ai y dépensé, j’aurais pu m’acheter une Super Ninterndo, et jouer à Street Fighter II tranquillement à la maison…

Depuis je n’ai pas trop y touché, jusqu’à que j’ai acheté le jeu pour la console virtuelle de ma Wii et j’ai constaté amèrement comment le manque de pratique peut rouiller même le plus puissant des guerriers…

En tout cas, Street Fighter II reste pour moi le jeu vidéo de combat par excellence, et à chaque fois que je vois l’un de ces combattants j’ai la tête pleine de souvenirs. C’est pour cela que je tiens à dire :

Joyeux anniversaire, Street Fighter II ! Hadoken !

Premakes d’Indiana Jones et Star Wars

02-02-2011 par Horacio Gonzalez
LiB Indiana

Whoiseyevan est un passionné de cinéma qui depuis quelques mois fait sensation sur YouTube avec une série de vidéos très spéciale : des bandes annonces de premakes de films cultes.

C’est quoi un premake ? On est tous habitués aux remakes, quand Hollywood fait une nouvelle version d’un vieux film, souvent en le dénaturalisant au passage. Et bien, un premake c’est l’opposé, une version d’un film connu comme s’il avait été tourné trente ans avant sa date de sortie. Mais comment y parvenir ? A différence, par exemple, de la version muette de Matrix, Whoiseyevan n’a pas tourné des nouvelles scénes, il a simplement puisé sur l’inépuisable source de matériel qui sont les films d’époque. En effet, les bandes annonces de ces premakes sont faites à partir de scènes de films et des séries télé des années où le premake aurait été tourné.

Et c’est là que la magie opère. En utilisant seulement des morceaux d’autres films, les bandes annonces des premakes ressemblent vraiment à ce qui aurait pu être une version des années 50 du film ! Regardez, par exemple, la bande annonce du premake des Aventuriers de l’arche perdue, avec Charlton Heston dans le rôle du Dr. Jones :

Ou encore mieux, la version de 1950 de l’Empire contre-attaque :

Sur le canal Youtube des premakes, Whoiseyevan propose aussi des versions d’autres film, comme Forrest Gump, ainsi que des comparatives photogramme à photogramme entre le premake et le film, comme celui d’Indiana Jones :

Tron : Legacy et l’absurdité du modèle de distribution

05-12-2010 par Horacio Gonzalez
LiB Tron

En juillet dernier, je vous parlais de Tron : Legacy, la tant attendue suite de Tron, qui est censée sortir dans les salles le 9 février.

Et c’est là le problème, car ce weekend, en discutant avec un ami espagnol, il m’a dit qu’en Espagne le film sortira le 17 décembre. J’ai donc cherché un peu et j’ai trouvé que la France c’est le dernier pays européen où le film sortira, plus d’un mois et demi après la sortie aux États Unis. A mode d’exemple, voici quelques dates :

  • États Unis, Canada, Espagne, Australie, République Tchèque, Japon, Brésil, Équateur, Colombie… : 17 décembre 2010
  • Italie : 5 janvier 2011
  • Belgique : 19 janvier 2011
  • Suisse : 26 janvier 2011
  • France : 9 février 2011

J’imagine que les majors du cinéma et les distributeurs ont soit disant des bonnes raisons pour retarder de presque deux mois la sortie en salle d’un film, mais dans un monde de plus en plus globalisé cela n’a pas de sens. Des retards arbitraires, des sorties DVD bâclées, des DVDs où ils forcent les acheteurs légaux à regarder à chaque fois leurs messages anti-piratage… Encore une fois, les majors du cinéma et tout les système de distribution n’ont rien compris, pour eux le public n’a qu’à suivre ce qu’ils décident. Et après ils vont se plaindre du piratage, de que les gens téléchargent les films.

</rant off>

A part ça, tout semble indiquer que le film sera à la hauteur des expectatives, avec des bonnes critiques (dont un très honorable 78% sur Rotten Tomatoes), des images à couper le souffle (comme celles montrées sur Zone Fandom) et une superbe bande son de Daft Punk :

Et penser qu’il va falloir attendre février…

Tron : Legacy

23-07-2010 par Horacio Gonzalez
LiB Tron

La semaine de la Comic Con de San Diego est un des moments phares de l’année pour les fans de comics, avec plein de nouvelles, rumeurs, avant premières, conférences et surprises. On a déjà eu les premières images du film de Green Lantern, ou du film de Thor (duquel je vous parlerai prochainement), et aujourd’hui je découvre la bande annonce d’un film que j’attends avec un mélange de hâte et de peur d’être déçu : Tron : Legacy (Tron : L’Héritage dans la version française).

Je crois que Tron a eu, tout comme WarGames, une énorme influence dans le fait que je sois devenu informaticien. En tout cas, ces deux films m’ont fait regardé d’une autre façon l’IBM PC 5155 que mon père avait récemment amené à la maison. Comme quoi il y a des films qui peuvent façonner des vocations professionnelles…

Vu avec les yeux de 2010, Tron peut sembler dépassé, presque comique et très naïf. J’avais donc peur que le film tombe dans la parodie ou dans le ridicule, ou pire encore qu’il soit une remake sans âme. Mais la bande annonce m’a rassuré, Tron : Legacy a l’air d’être une suite du film original, presque 30 ans plus tard, avec les concepts solides de 1982 mais la technologie, les effets spéciaux et l’ambiance graphique de 2010.

Et ce qui est encore plus cool, c’est que Jeff Bridges reprend, 28 ans plus tard, le rôle de Kevin Flynn qu’il jouait dans le film original !

Ravageurs de productivité : Asteroids en HTML5/CSS/JS

01-05-2010 par Horacio Gonzalez
Ravageurs de productivité

La semaine dernière je vous parlais d’Asteroids, le mythique jeu d’Atari.

Aujourd’hui je reviens sur le sujet pour vous parler d’un autre clone du Asteroids original, Asteroids – HTML 5 Canvas and JavaScript demo. Cette version d’Asteroids n’a rien de remarquable du point de vue strictement ludique, c’est un clone du jeu original avec des graphiques plus ou moins sympathiques.

Cependant, ce qui rend cet Asteroids spécial est le fait qu’il n’est pas fait en Flash, mais en HTML5/CSS/JS. Du point de vue du jouer, ça ne change rien, du point de vue du développeur web, la différence est énorme, surtout dans cette époque où le débat pour/contre Flash fait rage.

Et cela devient de plus en plus important du fait que les smartphones comprennent HTML5/CSS/JS mais pas Flash, que les terminaux mobiles Apple font du même, que même Microsoft a dit aujourd’hui qu’ils comptent supporter HTML 5 dans IE 9.

L’un des principaux argument pro-Flash est celui de qu’il n’y a pas d’alternative pour faire sur un navigateur ce qu’on fait avec Flash sans utiliser Flash. Et des exemple comme ce Asteroids en HTML5/CSS/JS commencent à montrer que cette alternative existe, même si aujourd’hui elle n’est pas encore assez mure sur certains aspects.

Dans les jours qui viennent je vais vus présenter d’autres jeux faits avec HTML5/CSS/JS, pour essayer de vous montrer comment les choses avancent aussi de ce côté.

Ravageurs de productivité : Asteroids en HTML5/CSS/JS

Bien entendu, Asteroids – HTML 5 Canvas and JavaScript demo marche sur tous les navigateurs modernes : Firefox, Chrome, Safari, les navigateurs Android et iPhone…

Malheureusement, si vous êtes encore sur Internet Explorer, même sur le dernier IE8 dont on voit même la pub à la télé, ça ne marchera pas pour vous. Microsoft is different, I guess…

Ravageurs de productivité : Mathteroids

24-04-2010 par Horacio Gonzalez
Ravageurs de productivité

Vous vous souvenez sûrement d’Asteroids, l’un des plus grands succès d’Atari. Que ça soit dans sa version borne d’arcade, en console ou sur le PC avec l’un de ses innombrables clones, Asteroid reste l’un des classiques du jeu vidéo. Pour vous rafraichir la mémoire, vous pouvez jouer à l’Asteroids original directement sur le site d’Atari (mais là, je vous préviens, ce jeu est un vrai ravageur de productivité même 30 ans après !).

Asteroids

Cependant, le billet d’aujourd’hui ne traite pas d’Asteroids, au moins pas directement. Car aujourd’hui je voulais vous parler de l’un de ceux qui on pourrait appeler héritiers d’Asteroids (comme les héritiers du Tetris desquels on a déjà parlé), ces jeux qui ne se limitent pas à copier Asteroids, mais qui s’inspirent de lui pour créer des expériences ludiques innovantes.

Le jeu d’aujourd’hui est Mathteroids, et le pitch est assez simple : Mathteroids est un crossover entre Asteroids et le Programme d’entraînement cérébral du Dr Kawashima. Grosso modo, il fait détruire les astéroïdes en résolvant des opérations mathématiques simples.

Ravageurs de productivité : Mathteroids

Dit comme ça, il peut sembler simple… mais comme dans l’Asteroids original, chaque astéroïde détruit se divise en deux astéroïdes plus petites, compliquant plus la tâche. Il faut donc contrôler le vaisseau avec la souris, détruire rapidement les astéroïdes avec le clavier à coup de résultat d’opérations et rester concentré pour esquiver les nouveaux morceaux que ça génère.

Bref, un jeu très addictif (qui peut devenir stressant), mettant à l’épreuve votre agilité mental, votre concentration et votre coordination.

Ravageurs de productivité : Ivan Drago

26-03-2010 par Horacio Gonzalez
Ravageurs de productivité

Hier lors d’un pause café, on s’est mis à parler de vieux films des années 80s, et à un moment donné la discussion a bifurqué vers les films d’action de l’époque. Et là, en évoquant le nanar Les Maîtres de l’Univers et Universal Soldier, je me suis souvenu de Dolph Lundgren.

Moins connu que les Van Damme, Seagal ou Stallone, Lundgren est quand même un des acteurs emblématiques des films d’action des années 80-90s. Grand, blond, avec une gueule de tueur et des pectoraux presque aussi proéminents que ceux de Samantha Fox (pour citer un autre icône de l’époque :wink_ee:), Dolph Lundgren avait le physique idéal pour le rôle de méchant.

Son rôle le plus emblématique est celui de Ivan Drago, le boxeur russe qui affronte Rocky Balboa en Rocky IV. Et c’est sur ce personnage là qui se centre le jeu que je vous présente aujourd’hui…

Ivan Drago, Justice Enforcer est un jeu retro du style de Double Dragon, dans lequel nous devons guider Ivan Drago dans son parcours par les bas fond à la recherche de la source de la corruption de la société américaine.

Ravageurs de productivité : Ivan Drago

Tout dans les jeu évoque les années 80s, de l’aspect 8-bits et la musique au gameplay à la Double Dragon, en passant par l’introduction avec Gorbatchev qui demande à Drago de montrer aux américains la supériorité morale du bloque soviétique et les dialogues.

Ravageurs de productivité : Ivan Drago

Bref, si vous étiez un fan des Beat them all, si vous êtes un fan des vieux nanars d’action ou si la nostalgie des années 80s vous attaque de temps en temps, vous allez apprécier ce Ivan Drago.