Billets avec l'étiquette ‘Web 2.0’

TechCrunch!

12-06-2006 par Horacio Gonzalez

Wow, Techcrunch a déjà une année! C’est curieux, ce n’est pas longtemps mais au même temps c’est très longtemps.

Je m’explique, TechCrunch et sa version française sont dévenus pour moi une routine quotidienne, semblable à ma consultation Gmail, ou plus récemment à ma connexion à Netvibes en arrivant au travail. Et je vien de me rendre compte que cette habitude est en fait assez recente, quelques mois.

Le fait que dans une année TechCrunch soit devenu un des sites incontournables sur la Web 2.0 est une preuve objective de leur qualité. Bien que je ne sois pas toujours d’accord avec les opinion des rédacteurs (spécialement avec l’attitude anti-Google), ça n’enlève rien au fait que c’est un blog magnifique.

Bon anniversaire donc, TechCrunch!!!

Et oui, j’ai encore oublié de continuer à parler de Technorati…

Google spreadsheet encore…

10-06-2006 par Horacio Gonzalez

Ooops, je sais que j’avais dit que je reviendrais sur Technorati, mais je trouve ça trop ironique pour ne pas le commenter…

Comme Steve Rubel dits dans son blog, n’a pas de fonctions de recherche! Je ne pouvais pas le croire d’abord, donc j’y suis retourné, et effectivement, la recherche n’est pas là.

Google a toujours fait de la recherche le centre de ses outils, il suffit de voir Gmail, donc je trouve bizarre (et ironique, oui) que cette fonctionnalité soit oublié dans ce beta du nouveau tableur en ligne. J’imagine que dans la version définitive elle sera ajoutée, sans doute, mais cette absence montre que Google Spreadsheet a été développé sous une optique différente à l’habituelle chez Google. Je voudrais bien savoir pourquoi…

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Google Spreadsheet (oui, moi aussi…)

09-06-2006 par Horacio Gonzalez

La sortie du tableur Google a fait beaucoup parler d’elle dans les pauses café et elle fait couler déjà pas mal d’encre (ou plutôt a fait travailler pas mal de claviers). De la réaction étonnée de quelques uns (Wow, je ne savais pas qu’on pouvait faire ça avec une page web), à l’indifférence d’autres (Pourquoi utiliser ça si j’ai mon beau tableur en Excel ?), de la joie de certains (On va pouvoir partager nos feuilles de tableur d’une façon beaucoup plus simple et rationnelle) à la méfiance (Google va avoir accès à nos données secrets, ils sont le nouveau Micro$oft, l’Empire du Mal).

Moi je connaissait déjà certaines projets de tableur en ligne, comme , un projet encore en version alpha qui allie la facilité de partage et multi-edition de données des wikis avec l’organisation et le pouvoir de calcule d’un tableur. J’avais aussi entendu parler d’autres, comme et , mais ils m’intéressaient moins car ils sont des solutions hébergées par les propres editeurs, on ne peux pas les installer sur d’autres serveurs.

Partons de la base de que j’ai une grande admiration pour Google. Du moteur de recherche à l’e-mail en ligne, lorsque Google sort un nouveau produit, ils révolutionnent les concepts. Lorsque j’ai appris que Google sortait sa vision du tableur en ligne, je n’ai pas pu m’empêcher de postuler pour un accès. Avant hier j’ai reussi à avoir mon accès à et hier j’ai passé quelque temps en jouant avec pour me faire mon avis à moi.

Et comme les commentaires sur Google Spreadsheet continuent à tomber des tous les coins de la blogosphère, je vais me permettre de laisser temporellement de côté ma petite dissertation sur Technorati et les moteurs de recherche et ajouter mon grain de sable sur Google Spreadsheet à tous ces avis qui se trouvent déjà la blogosphère…

Gaettro a aujourd’hui une entrée intéressant sur le sujet, en pointant sur une feuille d’exemple Editgrid ou ils font un comparatif sur Google Spreadsheets, Editgrid et MS Excel. La comparaison est assez complète, et le résultat n’est pas surprenant : pour les fonctionnalités basiques tous font plus ou moins les mêmes choses, mais pour les fonctionnalités avancés Excel est le seul des trois à y arriver.

Ca tombe bien, moi je n’utilise que les fonctionnalités basiques d’un tableur, et si je veux quelque chose d’avancé… je vais sur de toutes façons. En fait, j’aurait bien aimé voir aussi OpenOffice Calc dans ce comparatif. En tout cas, je rejoigne Gaettro dans l’avis que, niveau fonctionnalités, les utilisateur normal ne remarqueront pas une grande perte.

Plus surprenant j’ai trouvé la réaction de Techcrunch. Dans ce billet ils commentent la sortie de Google Spreadsheet avec un sarcastique “nouvelle semaine, nouveau lancement Google”, qui laisse déjà sentir le tone de l’article. Seul point positif pour moi ? Un lien vers , un tableur en ligne que je connaissais pas et qui a l’air sympa. Mais en revenant sur Techcrunch, un jour après ils repartent sur les attaques en profitant des nouvelles sur Google Picassa.

Et après, dans ce billet aujourd’hui, on nous raconte les bienfaits de wikiCalc en dissant qui c’est beacoup plus intéressant que Google. Je peux comprendre une certaine méfiance par rapport au fait que les données sont stockés dans des serveurs chez Google, mais ces billets me donnent l’impression de que chez Techcrunch l’hostilité se combine avec la paranoïa.

Et ils sont pas les seuls, d’autres comme Om Malik ou Paul Kedrosky ont reagi à la sortie de Google Spreadsheet avec une certaine hostilité. Et dans Slashdot il semble que chaque fois qu’une nouvelle parle de Google (comme ici ce matin) les gens réagissent avec la même agressivité qu’il y a quelques années était réservée à Microsoft.

Google est devenu le nouveau Microsoft ? Les gens ont marre de voir de produits Google sans savoir qu’est-ce que Google compte faire avec, le big picture ? Il est devenu fashion critique Google ? Je ne sais pas, peut être un peu de tout ça.

Mais dans tous les cas, et à mon avis, Google Spreadsheet est un tableur online bien fait, facile à utiliser et au moins aussi bon que la concurrence. Et étant donné que entre Google Search, Gmail, Google Pages et d’autres je passe la plupart d emes journées connecté sur Google, le fait qu’il soit un produit Google est définitivement un plus pour moi, ça me facilite la vie.

Bon, j’arrête de raler et je reviens sur Technorati demain, promis…

Technorati et brève histoire des moteurs de recherche… (I)

08-06-2006 par Horacio Gonzalez

Je vient de “reclamer” ce blog en , et de configurer le software pour qu’il ping là-bas lorsque je ferai des mises à jour…

Technorati ? C’est quoi ça, donc ? Pas facile de répondre rapidement. Wikipedia dits de Technorati :

Technorati est un moteur de recherche sur Internet spécialisé dans le domaine des blogs.

Et cela est plus ou moins ce qu’on m’a dit lorsqu’on m’a parlé par première fois de Technorati, “C’est une sorte de Google pour des blogs, quoi…”. Bref, pas de quoi faire tout un cirque, un simple moteur de recherche spécialisé dans un niche…

Erreur, mon gars, erreur… Avec plus de 43 millions de blogs référencés et 2.5 billions de liens, Technorati est effectivement un moteur de recherche puissant dans son niche, mais il est bien plus que ça.

Erreur, mon gars, erreur… Avec plus de 43 millions de blogs référencés et 2.5 billions de liens, Technorati est effectivement un moteur de recherche puissant dans son niche, mais il est bien plus que ça.

Revenons quelques années en arrière, avant la naissance de Google. Dans ces époques prétérites, lorsqu’on faisait une recherche sur un mot on obtenait un ensemble de résultats dont l’ordre dépendait d’une série de propriétés des pages cibles, comme le titre ou des meta-tags. Ces propriétés ne permettent pas souvent décrire de façon adéquate les contenus et la page, et en plus ils étaient souvent manipulées par les webmasters pour augmenter artificiellement le positionnement de la page dans le moteur.

Imaginons par exemple le webmaster d’un site porno qui veut que son site apparaisse en premier rang dans une recherche sur le mot clé disney. En ajoutant dans sa page meta-tags du type <meta name=”Keyword” content=”disney”/>, des attibutes alt=”disney” sur toutes les images et quelques lignes invisibles comme <font color=”white”>disney disney disney […] disney disney</font> il pouvait faire apparaitre son site bien postionné lors d’une recherche sur la marque de la fameuse souris. Et comme tout le monde connaissait l’astuce, le positionnement ne voulait plus trop dire…

Un petit moteur appelé Google démarraient, et avec lui un concept qui allait révolutionner la façon de concevoir les recherches sur internet : les réponses aux recherches sont classés selon le PageRank des sites, grosso modo selon sa popularité. En simplifiant les choses, la popularité de la page dépend fortement du nombre de liens qui pointent vers elle. Autrement dit, la page est plus populaire (donc plus mieux classe dans la réponse) lorsqu’elle a plus de pages avec des liens vers elle. Vu d’aujourd’hui, l’idée semble simple, presque intuitive, non ?

Et tout ça, qu’est-ce que ça a à voir avec Technorati ? A mon avis, beaucoup, mais cela fera l’objet d’un prochain billet, car maintenant je dois retourner au travail, après tout je dois gagner mes sous… Demain plus !

Initiative connecteur

06-06-2006 par Horacio Gonzalez

Je suis tombé par hasard sur le site web du Peuple des connecteurs, un livre de Thierry Crouzet. Et je dois dire que le résumé du livre m’a interpellé, et je me suis senti identifie. Voici l’extrait qui m’a fait vouloir connaître plus :

Nés après 1960, les connecteurs sont les premiers véritables utilisateurs des ordinateurs, ils ont grandi et vivent dans un univers technologique entièrement nouveau par rapport aux générations qui les ont précédés. Ils appartiennent à un réseau social international dans lequel ils nouent sans cesse de nouveaux liens. Cette appartenance à un réseau planétaire transforme radicalement leur conception du monde et de la société. Sans bruit, sans manifester, sans revendiquer, ils sont en train de bouleverser tous les codes établis.

Après avoir lu pas mal de choses dans le site, comme cet éloge de l’auto-organisation mon intérêt a grandi, et je viens de commander le livre. Je me sens déjà connecteur. C’est pour ça que je voudrais me joindre à l’Initiative connecteur. Soyons donc connecteurs, faisons bouger cette société.

Et avec ça j’arrête pour aujourd’hui. A bientôt!