Billets avec l'étiquette ‘WTF’

Je me suis trompé de métier

16-12-2009 par Horacio Gonzalez
j'aurais dû faire conducteur de RER (suivez le lien pour explication)




Plus je bosse avec RedHat, plus je préfère Ubuntu/Debian…

15-12-2009 par Horacio Gonzalez
LiB et Ubuntu

Étant un fervant utilisateur d’Ubuntu depuis des années, je me sens beaucoup plus à l’aise sur des distributions de type Debian que sur celles basées sur RedHat. Cependant il m’arrive relativement souvent (surtout ces derniers temps) de devoir m’occuper de serveurs RedHat-like, et à chaque fois je constate encore une fois que je préfère la façon Debian d’administrer le système.

A titre d’exemple, voyons le dernier problème auquel je me suis confronté ce matin. L’opération était de la pure routine, je voulais installer un nouveau paquet sur un serveur. Mais lorsque je lance mon yum install, je me suis heurté à un beau message d’erreur pas explicite de tout :

Loaded plugins: kernel-module
error: no dbpath has been set
error: cannot open Packages database in /%{_dbpath}
Traceback (most recent call last):
File "/usr/bin/yum", line 29, in ?
yummain.user_main(sys.argv[1:], exit_code=True)
File "/usr/share/yum-cli/yummain.py", line 229, in user_main
errcode = main(args)
File "/usr/share/yum-cli/yummain.py", line 84, in main
base.getOptionsConfig(args)
File "/usr/share/yum-cli/cli.py", line 184, in getOptionsConfig
enabled_plugins=self.optparser._splitArg(opts.enableplugins))
File "/usr/lib/python2.4/site-packages/yum/__init__.py", line 191, in _getConfig
self._conf = config.readMainConfig(startupconf)
File "/usr/lib/python2.4/site-packages/yum/config.py", line 754, in readMainConfig
yumvars['releasever'] = _getsysver(startupconf.installroot, startupconf.distroverpkg)
File "/usr/lib/python2.4/site-packages/yum/config.py", line 824, in _getsysver
idx = ts.dbMatch('provides', distroverpkg)
TypeError: rpmdb open failed

J’ai essayé d’abord la solution classique aux problèmes yum, un bon vieux yum clean all, mais cela n’a rien fait. Les premières recherches sur le net suggéraient que le problème venait de ma base de données des RPM en local, qui serait corrompue, mais la solution proposée ne marchait pas :

rm -rf /var/lib/rpm/__db.00*
rpm --rebuilddb
yum clean all
yum update

Après quelques recherches de plus, j’ai fini par trouver une solution qui marche :

rm /dev/urandom
mknod -m 644 /dev/urandom c 1 9

Et oui, ça marche… mais je ne sais pas pourquoi. Ce qui m’ennuie est donc le côté “magique” de la solution, je n’ai trouvé aucune explication du pourquoi du comment. Ca marche, mais personne ne semble savoir pourquoi, ni d’où vient l’erreur. Et j’ai du mal à comprendre qu’est-ce que /dev/urandom, un pseudo-fichier pour génération de nombres aléatoires, a à voir avec des problèmes de yum.

Définitivement, je préfère mon Ubuntu…

Star Trek et Star Wars ne seraient pas pareils ?

06-12-2009 par Horacio Gonzalez
LiB

Ca y est, le rêve de tout geek est devenu réalité avec ce pack spécial édition pour collectionneurs avec tous les films de Star Wars… je veux dire de Star Trek… de Star Machin-Truc, quoi ! :lol_ee:

J’imagine bien qu’il s’agit d’une édition pirate, mais j’ai du mal à comprendre comme ils ont commis pareille erreur. Le type qui l’a préparé a dû quand même passer du temps à préparer l’affiche qui va avec, il est allé chercher les jaquettes, il a photoshoppé le titre… et il n’a même pas chercher à savoir de quoi il s’agit.

Un beau WTF, en tout cas… :rolleyes_ee:

Star Trek Fail

Trouvé via FailBlog. Where else… ?

La photo appartient à FailBlog, non soumise donc à la licence Creative Commons de mon blog.

Amazon, 1984 et les DRM : les excuses du PDG

26-07-2009 par Horacio Gonzalez

Le dérapage orwelien d’Amazon a eu un dernier épisode ce weekend lorsque le PDG d’Amazon, Jeff Bezos a reconnu publiquement l’erreur, il a assuré qu’une telle action ne se reproduira plus et il a demandé pardon à ses clients :

This is an apology for the way we previously handled illegally sold copies of 1984 and other novels on Kindle. Our “solution” to the problem was stupid, thoughtless, and painfully out of line with our principles. It is wholly self-inflicted, and we deserve the criticism we’ve received. We will use the scar tissue from this painful mistake to help make better decisions going forward, ones that match our mission.

With deep apology to our customers,

Jeff Bezos
Founder & CEO
Amazon.com

WTF ?

C’est rare qu’une compagnie présente c’est excuses aux clients, et c’est encore plus rare que cela se fasse directement par la bouche du PDG. Mais ce qui est encore plus rare, c’est que ces excuses soient si claires, si peu nuancées, sans langue de bois : notre solution au problème était stupide, irréfléchie, et complètement en désaccord avec nos principes. Comme quoi chez Amazon ils n’ont pas oublie que la clé de leur succès a toujours été placer le client au centre.

Je suis bien prêt à croire la sincérité de ces excuses, et je suis à un peu près sûr de qu’un tel épisode ne se reproduira plus. Mais je ne peux pas m’empêcher de penser que rien de tout ça ne serait pas arrivé si Amazon n’était pas parti d’un modèle défectueux, celui d’une plate-forme remplie de verrous numériques et rendant possible l’accès et la prise de contrôle à distance par le fabricant.

Ils ne le feront peut-être plus, ils abuseront pas du pouvoir qu’ils ont sur le terminal et son contenu, mais ils pourront toujours le faire. Et tant que ça sera le cas, tant qu’ils auront des DRM partout, le Kindle ne sera pas une vraie alternative au livre traditionnel. Dans un moment où même Apple a renoncé aux DRM pour leur iTunes, je ne pense pas qu’Amazon puisse continuer longtemps à ignorer le problème…

Amazon, 1984 et les DRM

19-07-2009 par Horacio Gonzalez
WTF ?

Imaginez que vous achetez un bouquin dans votre libraire favorite. Vous amenez le livre chez vous, vous le placez dans votre étagère et vous partez tranquillement au boulot. Pendant ce temps là, le libraire décide qu’il ne veut plus vendre ce bouquin, et que vous l’avoir vendu a été une erreur. Il va donc chez vous, il se glisse par une fenêtre, il prend le livre de votre étagère et il le garde dans sa poche. Ensuite, il vous laisse à la place un chèque pour le montant que vous aviez payé et une petite note vous expliquant qu’il ne souhaite plus vous vendre le bouquin. Lorsque vous rentrez chez vous le soir, vous constatez avec surprise que le livre n’est plus là et vous voyez le chèque et la note. J’imagine que la plupart d’entre vous qualifierait ça de vol, non ?

Et bien, c’est ça ce qu’Amazon (pourtant une compagnie qui se targe de toujours placer le client au centre de leur stratégie) a fait la semaine dernière avec deux titres de leur catalogue de livres électroniques. Les clients Amazon qui avaient acheté ces livres pour leur Kindle ont eu la désagréable surprise de voir comment leurs livres électroniques avaient disparu de l’appareil, car l’éditeur avait demandé à Amazon de les retirer du marché.

Depuis la sortie du Kindle, Amazon a voulu nous faire croire que le livre électronique avait toutes les avantages du livre papier et aucun des inconvénients. Mais tout en disant ça, ils ont chargé leur système de verrous électroniques qui empêchent par exemple de prêter le livre à un collègue, ou le revendre après l’avoir lu, ou simplement l’offrir à une bibliothèque ou une association, des choses qu’on a fait avec des vrais livres depuis que le bon vieux Guttemberg a imprimé sa première Bible.

Mais là, Amazon a montré définitivement que leur Kindle est tout sauf une alternative au livre papier. Car du moment où ils peuvent se permettre de se connecter à mon Kindle et d’effacer les livres que j’ai acheté, cela me fait perdre toute la foi dans leur système.

Depuis, Amazon a essayé d’expliquer leur geste et ils ont promis qu’ils ne le feraient plus, mais la confiance a été brisé. Et on sait bien qu’une boîte comme Amazon se base sur la confiance des clients, confiance qu’une fois perdue, est difficile à regagner.

Pour ajouter une pointe ironique à l’affaire, il se trouve que les deux titres concernés par cet exemple de big brotherisme sont 1984 et La ferme des animaux. Comme quoi des fois la réalité dépasse la fiction…

1984 est l’un de mes romans favoris. Je l’ai relu récemment, et la relecture m’a mis très mal à l’aise, car je n’ai pas pu m’empêcher de faire des parallélismes avec notre société actuelle. En 1984, le gouvernement efface tout document concernant des faits qu’il souhaite faire oublier, les brulant dans un trou de mémoire, car une fois toute trace disparu, c’est comme si les faits n’avaient jamais existé. Juste comme les livres sur le Kindle.

En casa del herrero, cuchara de palo

18-06-2009 par Horacio Gonzalez
WTF ?

En casa del herrero, cuchara de palo (Chez le forgeron, cuillères en bois) est la version espagnole du Les cordonniers sont les plus mal chaussés français. Et c’est la première phrase qui m’est venu à la tête lorsque j’ai vu l’affiche de promotion de Adobe InDesign CS4.

Et oui, regardez bien, voyez-vous l’énorme erreur de retouche que leur graphiste à fait ?

Adobe's epic fail

Oui, en bas à droite, dans le réflexe de la boîte mauve, oui…

Lorsqu’on pense qu’Adobe est la boîte qui fait Photoshop, l’outil de retouche photographique par excellence, l’erreur devient un epic fail hilarant.

Via Abadia Digital.

L’affiche est, bien entendu, propriété d’Adobe, non soumis à la licence CC.

Modèle d’organisation

04-09-2008 par Horacio Gonzalez

#018 : Exemple d'organisation

Cette fois j’ai utilisé certaines des photos que j’ai pris à la BSM de Lorient,
comme d’habitude sur mon compte Flickr.

Google Chrome et la paranoïa

02-09-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Google

Arrivant avec presque 24 heures du retard sur le sujet, je ne vais pas essayer de faire un billet classique sur Google Chrome, expliquant ce qu’on sait déjà sur le nouveau navigateur de Google. La blogosphère est un milieu impitoyable, et dans ce 24 heures il y a eu déjà des centaines de billets qui en parlent.

Si comme moi vous avez passé les dernier 24 heures offline et vous avez raté le buzz, je vous conseille commencer par la source originale, le comic que Google a diffusé. C’est une bonne lecture, très geek et assez technique sous ces images toutes mignonnes. Si ensuite vous voulez quelques commentaires décortiquant le sujet, vous aurez l’embarras du choix, mais je vous conseille de commencer par TechCrunch (qui, pour une fois, laissent de côté leur penchant anti-Google).

WTF ?

Ce dont je veux parler de ce billet, c’est des réactions paranoïaques avec lesquelles certaines ont accueilli la nouvelle, réactions qui montrent soit une mauvaise foi assez profonde, soit une ignorance complète sur le sujet, voire les deux. Et cela a le don de m’énerver, ce qui s’ajoute à l’énervement que j’ai déjà pour des raisons personnelles.

Je parle des gens qui, comme sur le blog de Fred Cavazza, disent :

C’est bien un Browser, ça permet à Google de savoir exactement ce que l’on fait sur le Web. Grâce à cela, Google saura combien de temps on passe sur un site. Il y a des chances pour que le browser améliore ainsi son pageRank (En simplifiant à l’extrême : si on y reste deux secondes; score faible, si on y revient plusieurs fois; score élevé).

Ou même pire, des vrais pros du logiciel libre qui malgré tout crient au big brother comme Biologeek :

BiG Browser s’invite chez vous

Posté en september 2008

Le dernier maillon de la chaîne va sortir aujourd’hui. Vous pouvez soit vous réjouir comme Tristan :

Je pense que les deux organisations ont fait beaucoup ces dernières années pour améliorer le Web et l’ouvrir.

Soit pleurer sur notre sort. Avec tout le respect que j’ai pour Tristan, je vais aller chercher un mouchoir.

PS : et pendant ce temps là, du côté de l’Élysée… (préparez la boîte).

Et qui dans les commentaires du même billet, dit :

Ah bon ?! Et les habitudes de navigation ? Et l’historique de navigation (qui était déjà en grande partie connu grâce aux pubs + barre Google + etc mais quand même) ? Le nouvel algo du Pagerank va être très simple ça sera GAnalytics + FeedBurner + Chrome.

Le respect de la confidentialité des données c’est une chose mais le respect de la vie (numérique) privée ça en est une autre.

PS : et je ne parle même pas de la portée d’un navigateur sur vos données stockées sur disque dur qui vont être accessibles grâce à des fonctionnalités géniales pour vous simplifier la vie. Si si, je vous assure.

Quiconque pense que Google peut cacher des petits “modules espions” dans le navigateur soit ne comprend pas qu’est-ce que c’est le logiciel libre, soit il est de mauvais fois.

Google Chrome va être Open Source. Cela veut dire que le code va être ouvert, mis à disposition de tout le monde qui voudra l’auditer. Il y aura des milieux de développeurs qui vont scruter ce code de haut en bas, ligne à ligne. Des amateurs, mais aussi des pros, et surtout des concurrents de chez Microsoft, chez Mozilla et chez Opera, des gens qui respirent du code.

Le code de Chrome va être regardé sous toutes ses coutures, et n’importe quelle faille ou piège sera mis au grand jour dans les plus brefs délais, par des gens qui ont tout à gagner à le faire. Pensez-vous sérieusement que Google va essayer de cacher des trucs dans un code qui sait pertinemment qui va être étudié à fond par tous ses concurrents pour essayer de trouver de quoi le décrier ?

La paranoia est bien, mais il faut quand même réfléchir deux fois avant d’émettre ce type d’avis. Surtout lorsqu’on est un professionnel du logiciel libre.

Au moins ils le reconnaissent

24-08-2008 par Horacio Gonzalez
WTF ?

Ce matin j’ai voulu tester le dernier service web 2.0 à la mode, Photosynth, un projet de Microsoft Live Labs.

Apparemment, Photosynth permet de reconstruire automatiquement un environnement en trois dimensions à partir d’une collection de photos d’un endroit ou d’un objet, et il le fait avec un réalisme et une qualité époustouflants.

Mais je dis bien apparemment, car je n’ai pas réussi à le tester.

J’avais essayé par premier fois il y a quelques jours, mais le service était indisponible. Je trouve un peu triste que Microsoft ne soit pas capable d’assurer le démarrage d’un nouveau site, qu’ils ne soient pas en mesure de tailler les serveurs et les liens réseau pour supporter ce pic de charge. Ils sont censés être l’un des grands d’internet après tout, mais bon…

Et je rejoins aussi l’avis d’Ouriel, l’excuse qu’ils ont posté dans leur blog manque de professionnalisme, ça sonne plus à la réponse d’un créateur de starup surexcité parce que le service qu’il a programmé dans son garage a bien marché que à la réaction qu’on pourrait attendre d’une compagnie sérieuse, mais bon encore…

Et ce matin j’ai essayé à nouveau de tester le service, et c’est là que j’ai été obligé d’arrêter, car lorsque j’ai voulu créer un synth (le nom cool qu’ils donnent à leurs environnements 3-D), j’ai reçu le message suivant :

Message de Photosnyth

Malheuressement, nous ne sommes pas encore assez cool pour tourner sur ton système d’exploitation. Nous aimerions vraiment avoir une version de Photosynth multi-plateforme, mais pour l’instant il ne marche que sur Windows.

Et oui, au moins ils le reconnaissent, ils ne sont pas assez cools pour tourner sur mon Linux, ni sur Mac, OpenSolaris ou n’importe quel autre système d’exploitation. Et ça veut surtout dire qu’ils ne sont pas assez professionnels pour créer un service web multi-plateforme. Encore un beau WTF de chez Microsoft, quoi…

De la débilité du clip anti-piratage

28-07-2008 par Horacio Gonzalez
WTF ?

Ce billet est un coup de gueule, car trop c’est trop.

J’ai les coffrets DVD des deux premières saisons de Dr Who, l’une de mes séries favorites. J’aurais pu télécharger la série, ça aurait été plus simple et beaucoup moins cher que les acheter, mais aimant vraiment la série, j’ai préféré acheter les coffrets.

L’autre soir je voulais regarder quelques épisodes des deux premières saisons de Dr Who, me faire mon petit best of. Et bien sûr, les quatre épisodes choisis étaient en quatre DVDs différents.

Lorsque j’ai mis le quatrième DVD et j’ai du regarder par quatrième fois la propagande anti-piraterie, j’ai cru que j’allais tout balancer par la fenêtre.

Je parle, bien sûr, de cet avertissement du début des DVD, Le piratage, c’est du vol, celui qui compare le piratage avec le vol à l’étalage ou le cambriolage, celui que on est obligé de regarder parce que les touches de la télécommande restent bloquées pendant qu’il tourne.

En plus d’être énervant, je trouve ce vidéo carrément offensif vers les gens qui achètent légalement ses DVDs. C’est presque une incitation au piratage.

Je m’explique… Si j’achète légalement un coffret DVD à 45€ de ma série favorite, à chaque fois que je veux regarder un épisode, je dois supporter une minute de clip obligatoire qui me rappelle que pirater c’est mal. Par contre, si j’avais été intelligent, j’aurais téléchargé la série sur le net, ça m’aurait coûté 0€ et je n’aurais pas à supporter l’avertissement.

J’ai trouvé sur Flickr un affiche qui résume bien mon sentiment :

On revient à ce que j’ai déjà dit d’autres fois, la lutte contre le piratage, telle que elle est comprise par les majors du cinéma et de la musique, penalise les utilisateurs légitimes sans vraiment gêner le pirates.

Que ce soit avec des DRM trop restrictifs ou avec des clips anti-piratage, cette façon de lutter contre le piratage ne nuit pas les pirates ni le piratage, mais l’utilisateur légitime.

Les pirates, ils s’en foutent, ils ont les logiciels pour casser les DRM, et ils effacent les clips anti-piratages du montage final. Et les personnes qui regardent les films piratés, ils s’en foutent aussi, car leurs copies n’ont ni DRM ni clips débiles. Par contre, l’acheteur légitime, il va devoir supporter les nuisances des DRM, qui limitent la façon comme il peut profiter du bien qu’il a acheté, et les messages qui lui racontent que pirater ce n’est pas bien. C’est logique, non ?