Eclipse 3.2 Callisto

03-07-2006 par Horacio Gonzalez

Je viens de téléchgarger la nouvelle version d’Eclipse Eclipse 3.2, nom en code Callisto.

Le principal changement dans cette version c’est que la plate-forme basique a été enrichie avec des projets qu’avant étaient des projets latéraux ou des plugins. Maintenant la plate-forme basique d’Eclipse est composée de :

  • Business Intelligence and Reporting Tools (BIRT) Project
  • C/C++ IDE (CDT)
  • Data Tools Platform (DTP)
  • Eclipse Modeling Framework (EMF)
  • Graphical Editing Framework (GEF)
  • Graphical Modeling Framework (GMF)
  • Eclipse Project
  • Eclipse Test and Performance Tools Platform Project (TPTP)
  • Eclipse Web Tools Platform Project (WTP)
  • Visual Editor (VE)

Et oui, maintenant le WTP est partie intégrante de la plate-forme basique Eclipse. Le WTP est le projet qui permet la création d’applications web en Java, le support des web services, la génération de XML, XSDL et WSDL, et toute une série d’outils indispensables pour un développeur d’applications web. Pour moi WTP est une pièce aussi basique que le support Java, et je suis content de voir comme le projet évolue dans le sens où je voulais… 🙂

Bon, d’abord je vais le tester, et je vous raconterais mon avis.

Google Scholar

03-07-2006 par Horacio Gonzalez

Ce matin, en cherchant quelque chose de complètement différente, je suis tombé nez à nez sur Google Scholar, et je me suis dit que je devais faire une note sur lui, car il vaut la peine.

Google Scholar a l’air d’être un de ces petits projets latéraux de Google qui passent presque inaperçus, mais qui se révèlent des vraies mines d’information pour leur public cible.

Selon sa page Wikipedia, Google Scholar est sorti en version beta en novembre 2004. Il indexe les articles de la presque totalité des journaux scientifiques avec système de relecture (peer review), pour toutes les disciplines académiques. Son slogan est Stand on the shoulders of giants, ça veut déjà tout dire…

Afin de tester leur fonctionnalités, j’ai choisi mon champ d’expérience scientifique principal : les turbo codes. J’ai donc mis “turbo codes” sur Google Scholar et voici le résultat :

Les articles sont rangés par nombre de citations, i.e. les articles les plus cités les premiers. Dans notre cas, le premier article est logiquement l’article original de C. Berrou, A. Glavieux et P. Thitimajshima.

Google Scholar incluit des articles de beaucoup de maisons d’édition, et assez d’information pour qu’on puisse après commander l’article correspondant. Car, dans la pure tradition des journaux scientifiques, une fois que tu cliques sur l’article, tu vas à la page de l’éditeur, où tu trouves le résumé de l’article et les références bibliographiques qui te permettront de le commander ou l’emprunter à la bibliothèque, mais tu ne trouves pas l’article. Encore une fois, je répète ma critique vers le modèle commercial des journaux scientifiques.

C’est quoi la valeur ajouté de cet index Google par rapport, par exemple, au IEEE Xplore de l’IEEE ? C’est surtout le fait que il indexe des publications de différents éditeurs, et que ces publications sont cherchés avec me moteur Google et classés par ordre de citation. Après quelques essais, et en comparant Google Scholar avec IEEE Xplore, je dois dire que je trouve beaucoup plus simple d’obtenir les références que je veux sur Google Scholar que sur IEEE Xplore.

Voilà donc pour moi la découverte Google de la semaine…

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Petite explication sur mon français

02-07-2006 par Horacio Gonzalez

Ces derniers temps j’ai eu des remarques, plus amusées que méchantes, sur ma maltraitante de la langue de Molière. J’ai donc pensé que je dois donner une petite explication…

Comme vous avez peut être déduit, si vous avez regardé en haut de ce page, je ne suis pas français, je suis espagnol. Je suis arrivé en France il y a environ sept ans, pour faire une année Erasmus, et j’y suis resté. Et malgré le temps passé, mon français a encore des lacunes, comme ces petites constructions espagnoles qui s’introduissent sournoisement sur mon expression écrite en français.

Je vous prie donc d’excuser ces erreurs, et à ne pas hésiter à me les signaler si vous en avez l’envie.

72% de mes lecteurs utilisent Firefox

30-06-2006 par Horacio Gonzalez

J’utilise depuis l’époque où il s’appelait encore Firebird, et depuis ma première installation ils est devenu mon navigateur de préfèrence.

J’ai pousse à pas mal d’amis et famille à changer à Firefox, même si je dois dire que cela n’a pas été difficile. En général il suffisait de montrer le navigateur et laisser essayer la navigation par onglets, je n’avais même pas besoin de faire mon discours de logiciel libre, ni celui de la sécurité.

Get Firefox!

Aujourd’hui je vois sur les stats de mon blog que 72% de mes lecteurs utilisent Firefox. Je sais que ce n’est pas très représentatif, car mes lecteurs sont surtout des informaticiens, mais cela réflexe comme le petit projet lateral de Mozilla est devenu un phénomène de société, ou au moins un phénomène d’internet.

J’ai mis aujourd’hui deux boutons, pour Firefox et Thunderbird, afin de pousser les 16% de mes lecteurs qui sont sur MS Internet Explorer 6 à essayer Firefox, je pense qu’ils ne le regretteront pas.

Google Checkout, ou un Paypal façon Google

29-06-2006 par Horacio Gonzalez

Ca devient presque un topique, parler de la nouvelle beta Google de la semaine. Et cette semaine, la nouvelle incorporation au parc d’applications web de Google est .

Google owns me

Google Checkout est apparu pour concurrencer frontalement à Paypal, le service leader du transfert d’argent par internet. Le principe est le même, une solution de paiement sur Internet qui permet à l’utilisateur d’envoyer et de recevoir ses paiements avec une adresse électronique, sans avoir à communiquer ses coordonnées de carte bancaire lors de ses transactions.

Pour le moment le service est restreint aux USA, mais si les choses se passent comme d’habitude chez Google, les versions pour le reste du monde ne devraient pas tarder. En tout cvas, la liste de sites qui acceptent déjà Google Checkout est assez impressionnante.

Pourra Google concurrencer le leadership de Paypal ? Seul le temps nous le dira. Mais une chose est sure, Paypal compte une avantage énorme, car il appartient au groupe eBay, le site leader des enchères par internet. Etant donné que le système de paiement privilégié par eBay est Paypal, une bonne partie des millions de transactions se passent chaque année dans eBay se paient avec Paypal.

En tout cas, la galaxie Google devient plus grande de semaine en semaine, je me demande à quoi ça ressemblera dans deux ou trois ans…

Warner Bros et le Windows-centrisme…

27-06-2006 par Horacio Gonzalez

TechCrunch vient de donner la nouvelle, Warner Bros loue ses films sur Guba. Doucement, il semblerait que les grands du cinéma commencent à penser au type de client qui n’a pas envie de conduire jusqu’au video-club pour louer et retourner les DVD, et qui voudrait profiter de l’infrastructure qu’il possede à la maison pour recevoir le même contenu par internet d’une façon rapide et legale.

Jusqu’à ici tout parfait. Mais…

Suis-je le seul à regretter que ce soit complètement Windows-centric et bien chargé de DRM ?

Suis-je le seul à ne pas vouloir payer une licence Windows et l’installer dans mes ordinateurs ?

Suis-je le seul à reclamer le droit d’utiliser ce service avec des systèmes d’exploitation comme Linux, FreeBSD ou Mac OS X ?

Suis-je le seul à regretter une possibilité ratée de faire les choses bien faites ?

Suis-je le seul à detester le Windows-centrisme ?

Gmail, GoogleNews et Google Homepage pour ton téléphone !

27-06-2006 par Horacio Gonzalez

Google vient d’annoncer dans ce communiqué de presse la sortie d’une version de Gmail et de Google News optimisée pour les téléphones portables.

Selon ce communiqué, les utilisateurs visiteront http://gmail.com avec le navigateur de leur portable, il s’idéntifieront et ils auront accès à son compte Gmail comme s’ils étaient sur leur ordinateur. L’interface serait automatiquement adaptée à chaque modèle de téléphone, et ils pourraient aussi voir les photos et pièces jointes.

Pour Google News, l’interface offrirait la même richesse d’information que la version normale, avec les dernières nouvelles, la capacité à chercher des nouvelles par catégories, etc. Google Homepage aurait aussi le même interface intelligent pour s’adapter aux caractéristiques du téléphone.

Et tout ça, dans la tradition Google, gratuitement.

Des que j’arriverait à la maison je vais tester ça et essayer de prendre des captures d’écran pour vous les montrer.

Inkscape 0.44 est sorti, et Portable Inkscape

26-06-2006 par Horacio Gonzalez

Un petit billet rapide pour parler de la sortie de la version 0.44 d’Inkscape.

Inkscape est logiciel libre de dessin vectoriel qui a pour but de devenir une alternative aux logiciels propriétaires (comme Adobe Illustrator) tout en étant entièrement conforme avec les standards XML, SVG et CSS du W3C. Dans sa version 0.43, Inkscape était déjà un puissant outil d’édition graphique. L’équipe de développement d’Inkscape a mis un accent particulier sur l’ergonomie de l’interface et la création de tutoriaux détaillés, et cela fait de’Inkscape un outil facile à utiliser, avec un courbe d’apprentissage relativement courte.

La version 0.44 est disponible pour téléchargement ici. Elle apporte des améliorations autant au niveau de l’interface que des fonctionnalités. Au niveau de la stabilité, il fait déjà presque un mois que j’ai basculé sur la beta du 0.44, et je n’ai pas eu de soucis. Inkscape est l’un des outils que j’utilise le plus, autant pour mes petits déssins et webcomics, que pour la création de schémas et présentations.

Inkscape est un logiciel multi-plateforme, avec des versions pour Windows, Linux et Mac OS X, entre autres. En étant continuellement changeant de plate-forme, j’apprécie beaucoup avoir les mêmes outils sur mon Windows au travail quez sur mon Linux à la maison. Inkscape fait partie de mes applications indispensables, avec Eclipse, Open Office, Firefox, Thunderbird et Gimp.

Et en reprenant mon discours sur les versions portables des logiciels libres les plus utilisés, il existe une version portable de Inkscape pour Windows, il suffit de télécharger chez SourceForge l’installateur .zip à la place du .exe. Cet installateur est plus gros que l’exe, mais en le décompressant on obtient une version d’Inkscape prêt pour marcher depuis une clé USB. Portable Inkscape automatique.

Dotclear 2 Beta arrivera la semaine porchaine !

23-06-2006 par Horacio Gonzalez

Voilà, voilà, j’avais préparé la suite de mon billet sur les journaux scientifiques avec le mouvement Open Access, mais une nouvelle que j’ai vu aujourd’hui m’a fait remettre ce discussion à lundi prochain. Cette nouvelle est la sortie imminente de DotClear 2 Beta.

DotClear est le moteur de blog utilisé pour créer ce blog que vous êtes en train de lire. DotClear développé par une équipe à la tête duquel se trouve le développeur original du projet, Olivier Meunier.

Malgre être l’un des moteurs de blog les plus populaires en France et malgre son interface multilingue, Dotclear n’est pas encore arrivé à percer à l’étranger (une fois je l’ai vu qualifié de ‘moteur de blog trop franco-français” par un belge, j’avoue que je n’ai pas compris le commentaire). Parmi ses fonctionnalités on peut citer :

  • Une installation simple avec une interface claire.
  • Un système de thèmes et une gestion simple de templates pour personnaliser l’interface.
  • Un système de gestion d’utilisateurs, avec la possibilité d’avoir niveaux d’utilisateurs (utilisateurs,editeurs et administrateurs).
  • Un environnement internationalisable avec interface multilingue et support UTF-8
  • Un système de gestion de plugins, avec beaucoup de plugins développés pour etendre ses fonctionnalités.

Je n’ai pas encore eu la chance de tester DotClear 2, mais selon les différentes informations que j’ai récupéré, les principales fonctionnalités ajoutées seraient :

  • Un système de gestion des tags (ou mots clefs). On pourra assigner des tags aux billers, et offrir ainsi une navigation par tags. Actuellement Doctlear n’utilise pas de tags, seulement de catégories, et cela est une des fonctionnalités que j’attendais le plus.
  • Un gestionnaire de media, supportant n’importe quel type de fichier. Cela permettra d’utiliser DotClear pour faire de podcast, ou attacher des fichiers aux billets. Aussi une autre fonctionnalité que j’attendais.
  • Un éditeur visuel. Moi j’aime bien le XHTML, donc cela ne m’intéresse pas trop, mais je comprends que c’est une bonne nouvelle pour tous ceux qui préfèrent un éditeur WYSIWYG
  • Un gestionnaire de liens pour organiser le blogroll.
  • Des widgets de présentation. Cela m’intrigue, il veut dire qu’il y aura une API pour les widgets DotClear ? Si ils ont créé une vrai API pour les widgets cela peut augmenter la popularité de Dotclear.
  • Un filtrage du spam. pour le moment le SPAM n’est pas un problème pour moi, mais cela peut être util…
  • Une meilleure intégration des plugins dans l’interface d’administration

La version 2 a été en partie financé par Gandi, l’un des leaders français des bureaux d’enregistrement (registrars agréés par l’ICAN pour l’enregistrement des noms de domaine). Dans ce billet ils expliquent comment maintenant ils proposent des blogs basés sur cette beta de DotClear 2 à ses clients. Etant donné que LostInBrittany.org est enregistré chez eux, cela me donne droit à un de ces blogs, et je vais donc le tester des que j’aurais un moment. Et si tout se passe bien, bientôt je migrerais ce blog vers DotClear 2.

DotClear est écrit en PHP, avec un code bien structuré et assez propre, ce qui est assez rare pour qu’on le signale. La nouvelle de la beta de version 2 a été diffusé par Olivier Meunier dans ce billet, y repris parmi d’autres par AccessOWeb ici.

Demain il n’y aura pas de billet car je pars faire du camping avec ma fille. Bon weekend à tous!

Les journaux scientifiques

22-06-2006 par Horacio Gonzalez

Même si après mon doctorat j’ai intégré le monde de l’entreprise, je suis chercheur par formation et par vocation. L’état de la recherche européenne étant celui qui est, je n’ai pas trouvé une place compatible avec mes contraintes de mobilité géographique, mais je voudrais bien un jour retourner à ma vocation primaire et devenir chercheur dans un centre de recherche. Et pour y arriver, j’essaie de me tenir à jour des avances dans mon domaine, de continuer mes recherches, d’être ce qu’on appèle un chercheur indépendant.

Et la vie d’un chercheur indépendant n’est pas facile. Car sans le support et financement d’un centre de recherche, le chercheur indépendant a du mal à obtenir l’un de leurs outil de travail le plus important : les journaux scientifiques.

Les journaux scientifiques permettent aux chercheurs de soumettre à la communauté scientifique les résultats de leurs recherches. Avec leur système de relecture (peer review), les articles sont révisés par des spécialistes du domaine avant d’être publiés, ce qui garanti que les résultats publiés sont plausibles et pertinents1.

Les chercheurs ont donc besoin des journaux scientifiques pour faire progresser la recherche, pour se tenir à jour des découvertes des autres, pour comparer des résultats… Un chercheur qui n’a pas accès à une information actualisé est sévèrement handicapé dans ses recherches par rapport à un chercheur qui possède ces informations.

Mais les journaux scientifiques sont publiés avec un modèle économique basé sur la souscription. Les souscripteurs doivent payer un prix (souvent assez cher pour les journaux de plus haut niveau ou pour ceux sur un domaine très spécifique) pour avoir accès à l’information scientifique.

Dans la plupart de centres de recherche, la souscription est payé par l’institution. En fonction de leur budget, le centre de recherche sera donc souscrit à plus ou moins journaux scientifiques, normalement en commençant par ceux qu’intéressent plus la thématique de recherche principale de l’institution. En plus, cette souscription (souvent électronique dans nos jours) est soumise à des conditions de licence dictées par l’éditeur, comme des limites au nombre d’accès concurrent ou à l’archivage et mise à disposition des articles.

Tout cela veut dire que le chercheur n’a accès qu’aux journaux pour lesquels sont centre de recherche a la souscription, et avec les conditions de la licence proposé par l’éditeur. Mais surtout, cela veut dire que les chercheurs dans des institutions pauvres ou les chercheurs indépendants ne peuvent pas avoir accès à tout cette richesse d’information, pourtant nécessaire pour un déroulement optimal de leur activité professionnelle.

L’ironie est encore plus grande pour nous en France, car ici, comme un peu partout dans le Vieux Continent, la plupart de projets de recherche sont financés en tout ou en partie par des institutions publiques : UE, gouvernements nationaux, conseils régionaux… La recherche est donc financée par des fonds publiques. Mais les résultats de ces recherches financés par des fond publiques sont publiés dans des journaux privés, et pour rendre cette information accessible à d’autres projets de recherche publique les institutions doivent payer à nouveau pour avoir la souscription.

Tout cela contraste beaucoup avec la philosophie Open Souce qui depuis des années imprègne le monde de l’informatique. Jusqu’à que quelqu’un a eu l’idée de mélanger les deux univers dans une initiative appelé Open Access, mais cela sera le contenu de mon prochain billet.

1:Des affaires récents comme celui de Hwang Woo-suk, le scientifique coréen qui avait publié des résultats manipulés montre au même temps les limites et les bienfaits du peer review, car les résultats on passé le premier contrôle et ils ont été publiés, mais sa diffusion a permit à d’autres scientifiques de prouver la manipulation.