Illusion optique : l’image cachée

10-12-2007 par Horacio Gonzalez
Illusions

Si hier je me plaignait de ne pas avoir trouvé d’illusions intéressantes ces dernières semaines, aujourd’hui la balance bascule de l’autre côté, car j’ai trouvé une superbe illusion, pour laquelle je ne peux pas résister la tentation de vous la présenter.

Regardez attentivement l’image qui suit, concentrez-vous et essayez de trouver l’image qui se cache dans cette sorte de code de barres :

L'image cachée
Comment trouver l'image cachée

Au cas où vous ne réussissez pas au premier coup, je vous raconte ma procédure. Placez vous non face à l’écran mais sur un côté, éloignez-vous et regardez votre écran de ce côté. Vous verrez facilement se profiler une image sous les barres noires.

Alors, qui se cache dans l’image ?

Illusion optique : les cercles cachés

09-12-2007 par Horacio Gonzalez
Illusions

Ca fait plusieurs semaines que je ne poste pas d’illusions (la dernière était celle des grains de raisin), car aucune illusion ne avait pas attiré mon attention au point de vouloir écrire un billet sur elle. Mais forcement la série commençait à être trop longue, et elle a pris fin lorsque je suis tombé sur l’image et la question suivantes :

Illusion optique : les cercles cachés
Combien de cercles vous pouvez dans l’image ?

Si vous êtes comme moi, la première fois que vous regarderez l’image vous verrez que des carrés, une vingtaine de carrés disposés en 5 lignes et 4 colonnes, mais aucun cercle. Pourtant les cercles sont bien là, et une fois que vous arriverez à voir le premier, le reste apparaîtront à vous yeux comme par enchantement.

Alors, combien de cercles vous pouvez voir ?

Trouvé via Microsiervos.

Carte de la bise

07-12-2007 par Horacio Gonzalez

Lors de mon arrivée en France, une des choses qui m’avait surpris le plus était le rituel du serrage de main ou de la bise la première fois qu’on voit quelqu’un dans la journée. En Espagne ça ne se fait pas, même entre amis proches, on se dit bonjour avec un simple geste de la main ou un mouvement de tête.

Du coup, vous pouvez imaginer mon étonnement le premier jour de cours comme étudiant Erasmus à l’IRESTE, lorsque je vois un groupe d’une trentaine de personnes à la porte de la salle de classe, en train de se serrer les mains et se faire la bise. Carrément bizarre pour le petit espagnol que j’étais…

Depuis je me suis habitué (quoi que au fond je trouve l’habitude assez bizarre et contraignante), il faut savoir s’adapter à l’endroit où on habite. Cependant il y a quelque chose à laquelle je n’ai pas encore réussi à m’habituer : le nombre variable de bises.

La bise, combien ?

En Espagne, lorsqu’on fait la bise à quelqu’un (et normalement on le fait seulement lorsqu’on nous le présente), on fait deux bises, un par joue. Alors moi j’avais encore tendance à faire deux bises. Pas de bol, à Nantes les gens font normalement quatre bises, deux par joue. Je faisais donc mes deux bises et je retirais la tête… et je voyais la tête surprise et à moitié vexée de la fille qui s’attendait à deux de plus. C’est l’embarras social, un moment gênant dans lequel tous les deux essayions de faire des excuses (“oups, désolé, je suis habitué à deux bises”, “non, c’est pas grave, c’est ma faute, je suis habitué à quatre”…).

Au bout d’un moment, je croyais avoir résolu le problème, il fallait faire quatre bises. Mais alors je tombe sur une fille de Rennes, qu’au bout de deux bises retire la tête, et voilà moi encore tout confus… A nouveau des excuses, mais cette fois à l’envers (“oups, désolé, je suis habitué à faire quatre bises”, “non, c’est pas grave, c’est ma faute, je ne suis habitué qu’à deux”…).

Alors j’ai cru comprendre, il fallait faire deux bises et après essayer de voir le geste de la fille pour savoir s’il fallait faire deux de plus. Compliquées, les françaises, mais bon, ça pouvait se faire. Sauf qu’à ce moment je suis déménagé à Brest, et les premières filles qu’on me présente retirent la tête au bout d’une bise. A nouveau, moment de confusion et excuses (“oups, désolé, je pensais que c’était deux ou quatre bises”, “non, c’est pas grave, c’est ma faute, ici on fait qu’une”…).

Depuis j’ai arrêté d’essayer de comprendre comment ça marche, je fait deux bises, et si ce n’est pas le bon nombre, je dis quelque chose du type “tu vois, après 9 années ici je n’ai pas encore réussi à savoir combien de bises il faut”, avec un grand sourire… et la plupart de fois ça marche, le moment gênant passe.

Tout ça pour vous expliquer pourquoi hier soir j’ai bien rit en trouvant cette carte, fortement utile pour tout étranger qui débarque dans l’Hexagone. :

Carte du nombre de bises par département
Carte du nombre de bises par département

Je me dis que cette carte devrait être partie des fiches d’information culturelle de tout étudiant Erasmus, ça éviterait plein d’instants embarrassants… mais de l’autre côté, ça les priverait de plein d’anecdotes à raconter des années après sur leurs blogs donc il vaut mieux pas. Laissons-les découvrir le mystère par eux mêmes… 😉

Trouvé via StrangeMaps.

Mise à jour : Si j’avais fait ma revue des blogs comme d’habitude, je l’aurais aussi trouvé via Olivier SC 😉

Productivité, projets et gestion du temps

05-12-2007 par Horacio Gonzalez

Ces derniers temps, entre mon rôle de papa seul, le boulot, la veille technologique, des projets divers dans lesquels je collabore (dont un qui répond au nom de Gazoline, duquel je ne peux pas encore vous parler mais qui me prend pas mal de temps) et un peu de sport, je ne trouve plus vraiment de temps pour mes petits hobbies personnels. Je n’arrive plus à trouver des créneaux pour lire, pour les jeux de rôles, pour mes figurines sculptées ou même pour ma wii ou les séries télé. Pour ne pas parler des dizaines de projets personnels, envisagés, planifiés, des fois démarrés mais jamais complétés. Le seul de ces projets auquel j’arrive à donner du temps régulièrement est mon blog, et même ça n’est pas toujours évident.

Je m’étais donc dit que si je veux arriver à trouver du temps pour ces hobbies, je dois améliorer mon niveau d’organisation. Il y a quelques mois, j’avais commandé sur Amazon un petit bouquin qui depuis sa publication est devenu un énorme succès mondial : Getting Things Done, de David Allen. Getting Things Done (GTD) est une méthode de gestion de l’ensemble des priorités quotidiennes, tant professionnelles que privées, en éliminant le stress et améliorant la productivité. A différence d’autres méthodes de gestion du temps, GTD est très concret et pragmatique, mais il requière une bonne discipline pour s’y tenir. Si vous voulez un aperçu assez clair de la méthode, lisez l’article Wikipedia.

En tout cas, j’ai enfin réussi à trouver le temps de finir le bouquin, et j’ai décidé de mettre en pratique certains de ses conseils. Car GTD n’est pas une méthode qu’on puisse appliquer de la nuit au lendemain (sauf par ceux qui ont déjà une démarche hautement structurée), il suffit de voir la liste de 100 étapes pour la maîtrise du GTD (à prendre quand même avec une dose de deuxième degré).

J’ai commencé donc par structurer tous les projets personnels qui traînent dans des coins de mon cerveau ou de mon disque dur et de faire un tri entre lesquels j’ai envie de faire avancer et lesquels je mets à la poubelle. Cette démarche n’est jamais facile, mais étant donné mes circonstances, c’est la seule façon d’essayer de qu’au moins une partie de ces projets aboutit à quelque chose.

Parmi les projets que je garde il y a un duquel je vous ai longuement parlé, le webcomic sur la Grèce Mythique, auquel j’ai déjà dédié pas mal de temps et effort. Les bases sont déjà là, ce qu’il me faut maintenant est lui dédier du temps d’une façon régulière, afin de créer assez de matériel pour pouvoir démarrer le site web et le mettre à jour avec une périodicité constante. Il faut donc que, de la même façon que je me débrouille pour trouver du temps pour le blog, j’arrive à bloquer au moins une démi-heure par jour (une heure si possible) pour la Grèce Mythique. J’ai donc mon premier objectif de productivité, arriver à dégager une démi-heure de temps libre par jour et l’employer dans l’avancement du projet Grèce Mythique.

Les dieux olympiques

Je vous tiendrai ponctuellement informés du succès ou échec de cette démarche et de l’état d’avancement du projet…

Rectificatif sur Emploirama

03-12-2007 par Horacio Gonzalez
LiB et les CV en ligne

Ce rectificatif n’est pas sponsorisé 😉

On me signale que dans mon billet sur Emploirama j’ai commis une erreur, car il y a bel et bien un flux RSS par recherche.

Effectivement, le lien vers le flux RSS est tout en bas de la page, après tous les résultats de recherche. Comme je n’avais pas regardé en détail toutes les offres, je n’avais pas pensé à descendre jusqu’à en bas… et je n’ai pas vu le lien vers le flux RSS.

Il est donc là :

Lien flux RSS Emploirama.fr
Lien flux RSS Emploirama.fr

Du point de vue ergonomique, ce n’est pas le meilleur choix, car il y a plein de visiteurs (comme moi dans ce cas) qui ne descendent pas jusqu’a en bas de la page et qui du coup ne voient pas le lien RSS. Mon conseil, mais ce n’est que mon avis personnel, est de mettre le lien RSS en haut, qu’on puisse le voir sans devoir faire un scroll, un peu comme Monster fait.

Quelles sont les probabilités ?

02-12-2007 par Horacio Gonzalez

Les coïncidences improbables sont une de ces choses qui n’arrêteront jamais de m’émerveiller…

Samedi dernier, c’était l’arbre de Noël de mon boulot. Pour célébrer Noël ensemble, le C.E. proposait aux salariés d’assister en famille à un spectacle de théâtre interactif, suivi d‛un goûter et d‛une distribution de cadeaux. C’était donc le moment de se retrouver hors le cadre du travail, avec les conjoints et les enfants. Le spectacle était très sympa, « On a volé la Joconde » par Compagnie Balloon Folies.

Ensuite je me suis mis à parler avec des collègues, la discussion malheureusement centré dans le récent et soudain décès d’un de nos collègues, qui nous a tous marqués. Il y a eu la distribution de cadeaux, un moment agréable, les enfants émerveillés devant leurs paquets. Et là, la coïncidence qui m’a laissé étonné, en me demandant combien c’était les probabilités de que cella arrive. Je vous explique…

Quelles sont les probabilités ?

Je me suis approché saluer un collègue, qui était avec sa femme et sa fille. Je savais que son épouse était espagnole, mais je ne savais pas d’où. Il nous a présenté, et on a bavardé. Et au milieu de la conversation, elle me dit qu’elle est née à Ciudad Rodrigo, la ville natale de ma mère ! Il se trouve même qu’ils ont été là bas cet été, juste une semaine après moi.

Comme je vous disais dans un billet de l’été 2006, j’adore Ciudad Rodrigo, C’est là bas que j’ai passé les meilleurs moments de mon enfance. C’est l’endroit d’Espagne où je me sens le plus chez moi, et même si ce n’est que quelques jours par année (malheureusement toujours pas beaucoup) j’ai besoin de ces moments de calme dans ce coin de la meseta castellana.

Sachant que Ciudad Rodrigo a à peine 15 000 habitants, sur quelques 40 millions d’espagnols, quelles sont les probabilités de qu’un espagnol qu’on vient de rencontrer soit de là bas ? Autour de 4×10-4, si je ne me trompe pas. Et quelles sont les probabilités de que ça se passe dans un goûter de Noël en pleine pointe de la Bretagne ?

Los Alamos Sales Company

30-11-2007 par Horacio Gonzalez

J’imagine que pour certains d’entre vous, le Laboratoire national de Los Alamos (LANL) vous dit quelque chose. Si vous n’arrivez pas à l’ubiquer, je vais donner une autre piste, dans les années 40s, le LANL a été un des siège du Projet Manhattan.

Le Projet Manhattan était le nom de code du projet de recherche nucléaire mené par les Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale, qui a conduit à la réalisation des premières bombes atomiques en 1945. Le LANL était le siège du projet, et il continue encore aujourd’hui à être (avec le Laboratoire national Lawrence Livermore) le siège de la recherche nucléaire militaire américaine. Actuellement le LANL emploi plus de 10 000 personnes, avec un budget de plus de 2 millards de dollars.

Avec un budget si énorme dédié à la recherche, vous pouvez imaginer qu’au LANL, ils achètent des tonnes et des tonnes de matériel électronique chaque année. Et en conséquence, chaque année des tonnes et des tonnes de matériel sont déclarés obsolètes. Tout ce matériel (au moins la partie qui n’est plus secret défense) est donc vendu comme ferraille. Et la plupart finit dans l’endroit qui est le sujet de mon billet : un magasin de récupération de matériel électronique à proximité du LANL, le Los Alamos Sales Company, aussi connu comme The Black Hole (Le Trou Noir).

Pour quelqu’un qui s’intéresse à l’histoire de l’informatique et l’électronique, Los Alamos Sales Company est un vrai rêve. Les allées de l’énorme hangar, de la taille d’un petit centre commercial, sont remplis du sol au plafond de matériel électronique qui était à la pointe de la technologie il y a une vingtaine, une quarantaine ou une soixantaine d’années. Le patron de l’endroit est un ancien travailleur du LANL, Ed Grothus, qui a été remercié dans les années 60 après avoir participé dans une manifestation pacifiste. Après son limogeage, il a ouvret son magasin à proximité du laboratoire pour pouvoir continuer à vivre de sa passion, les instruments électroniques.

Même l’extérieur du hangar est bien rempli de matériel, ce que, combiné avec le paysage désertique du Nouveau Mexique, donne à endroit un aspect de film post-apocalyptique, style MadMax…

A l’intérieur, au détour d’une allé, on peut trouver même du matériel qui a été utilisé dans le Projet Manhattan, comme cet appareil photographique Marley construit en Anglaterre en 1944. Il était capable de prendre 10 000 images par secondes, et il était utilisé pour photographier en détail les premières explosions atomiques.

Les photos ont été pris par Dave Bullock, un geek passionné de l’électronique qui a y travaillé un été au Black Hole pendant ses études. Il a profité d’un voyage dans le coin pour rendre visite à Ed et photographier le Black Hole. Dans son blog, il commente et explique plein de photos, et il a mis encore plus de photos sur Flickr. De quoi perdre un bon moment à regarder chaque photo et à essayer de trouver à quoi ça pourrait servir ce matos dans le LANL…

Trouvé via Microsiervos./

Emploirama, la recherche d’emploi 2.0

28-11-2007 par Horacio Gonzalez

[Billet sponsorisé, contenu librement rédigé]

LiB et les CV en ligne

Préface : Depuis quelques semaines, il y a une intense polémique dans la blogosphère sur les billets sponsorisés. Je ne vais pas y rentrer, ce n’est ni le moment ni l’endroit pour le faire. Cependant, je tiens à signaler que ce billet est bien un billet sponsorisé, mais pas un publi-reportage. Emploirama me paie effectivement pour donner mon avis sur leur service, mais ils ne me dictent pas le texte, ni me fixent la thématique du billet, ni me demandent de faire une validation avant publication. Les opinions versées sur ce billet sont donc les miennes, et mon avis sur Emploirama est donc sincère. En fait, je pense faire un mieux service à Emploirama en faisant une critique objective et en lui plaçant face à la concurrence que en rédigeant un publi-reportage qui n’apporte rien de nouveau.

Commençons par dire que dans la recherche d’emploi sur le net, je m’y connais. Tout a commencé en 2004, lorsque je me suis retrouvé avec ma thèse presque finie et peu de perspectives d’obtenir un poste d’enseignant-chercheur. L’alternative était donc chercher un emploi dans le secteur privé, alors je suis plongé dans le souvent déroutant monde des annonces d’emploi. Et étant un vrai geek comme je suis, la seule façon que j’envisageais c’était de passer par le net.

On peut dire que j’ai parcouru la plupart des sites d’emploi de l’époque, du géant du secteur, Monster, aux sites régionaux comme Ouestjobs, en passant par des site sectoriels comme LesJeudis. J’ai passé des longues heures sur ceux sites, en mettant en forme mon C.V., en parcourant des tonnes d’offres en essayant de trouver lesquelles se rapprochaient de mon profil et n’étaient pas trop loin de chez moi, en utilisant des formulaires de contact pas toujours très ergonomiques.

Bilan de l’expérience ? Strictement parlant, ils ne m’ont pas apporté grande chose, car j’ai trouvé tous mes postes de travail par d’autres voies (candidatures spontanées et mises en contact par des connaissances communes). Cependant, ils m’ont permit de remarquer ce que je veux et ce que je ne veux pas dans un service de recherche d’emploi sur le net. Aujourd’hui à la lumière de ces expériences, je vais analyser un nouveau venu dans le monde des services de recherche d’emploi, Emploirama.

Emploirama

Je vais me limiter à analyser la recherche rapide, sans dépôt de CV. La raison est purement subjective, c’est le méthode de recherche que je préfère. Lorsque je veux rapidement prendre la mesure du marché, je vais sur plusieurs sites d’emploi et je fais mes recherches sur chacun, afin de pouvoir avoir une vision d’ensemble des offres susceptibles de m’intéresser. Je ne dépose donc pas de CV, car je n’ai pas envie de l’actualiser à chaque fois et dans le secteur informatique un CV qui n’est pas actualisé ne vaut pas grande chose. Donc pour moi le critère principal pour un site d’emploi est, en plus bien sûr du nombre d’offres, l’ergonomie et facilité d’utilisation de leur interface de recherche d’emplois.

Lorsqu’on connaît les sites classiques de recherche d’emploi, une des premières choses qui ont remarque en arrivant chez Emploirama c’est ça page d’accueil. Monster ou LesJeudis ont gardé à peu près le même type de page d’accueil d’il y a quelques années, avec au centre le formulaire de recherche, composé de plusieurs listes déroulantes dans lesquels l’utilisateur choisit ses critères de recherche.

Page d'accueil Monster.fr Page d'accueil LesJeudis.com
Page d’accueil Monster.fr Page d’accueil LesJeudis.com

Emploirama présente une page d’accueil plus aérée, sans formulaires, moderne. Pas de formulaire à listes déroulantes, pas de gros pavés de texte, mais plein de photos, un look fun, une carte pour la recherche géographique et un nuage de tags, le tout un interface très web 2.0 (je reviendrai sur ça toute à l’heure, lorsque je parlerai de la recherche). En résumé, le look de Emploirama se différencie de celui des gros acteurs du secteur, avec un aspect que je trouve beaucoup plus séduissant pour un public jeune et dynamique.

Page d'accueil Emploirama.fr
Page d’accueil Emploirama.fr

Passons maintenant au truc intéressant : la recherche d’emploi. Imaginons que je cherche un travail dans l’informatique en Bretagne. Chez Monster.fr et chez LesJeudis la démarche à suivre est choisir la région, le métier et la fonction dans des listes déroulantes. Bon, on va pas se plaindre, ça marche depuis des années… mais c’est loin d’être sexy comme méthode.

Recherche sur Monster.fr Recherche sur LesJeudis.com
Page d’accueil Monster.fr Page d’accueil LesJeudis.com

Là Monster et LesJeudis gardent les listes déroulantes au centre de leur interface, Emploirama se démarque avec une recherche basé sur des filtres. La page d’accueil proposse plusieurs façons différentes de faire la recherche, afin de que chacun trouve celle le plus adaptée. Chaque type de recherche est un filtre, qu’on peut combiner à souhait :

  • Il y a le nuage de tags, ce qui donne une idée des profiles les plus recherchés par les entreprises. Lorsqu’on clique sur un tag, on va à la page correspondant à ce tag, avec toutes les offres qui ont cette étiquette, géolocalisées grâce à Google Maps.
  • Il y a la carte de France, qui en cliquant sur une région, amène à une page dédiée à cette région, avec toutes les offres d’emploi dans la région, géolocalisées encore une fois avec Google Maps.
  • Il y a les listes des dernières offres et des dernières recherches réalisés, utiles pour prendre une mesure de comment ça bouge.
  • Il y a enfin la recherche par listes déroulantes et mots clés, au cas où malgré tout vous préférez la méthode classique.Si c’est votre cas, cliquez sur Recherche d’emploi et vous trouverez le type d’interface classique. Là oui, une fois les termes choisis, vous arriverez à une page de résultats avec les offres bien géolocalisées.

Vous avez sans doute remarqué que j’aime la géolocalisation. Et oui, pour moi c’est le grand plus d’Emploirama par rapport à Monster.fr et LesJeudis.com. Les résultats de ceux-ci sont présentés sur forme de liste, souvent de plusieurs pages, que dans le cas de monster on peut ensuite refiner avec des mots clés et des codes postaux.

Page de résultats Monster.fr Page de résultats LesJeudis.com
Page de résultats Monster.fr Page de résultats LesJeudis.com

Dans la page de résultats de Emploirama on a une carte Google Maps avec la localisation des offres proposées. On peu naviguer sur la carte comme on fait habituellement sur Google Maps, et en cliquant sur une des offres on a les informations correspondants au poste. Et si on le préfère, on a bien sûr la liste pour chercher de la façon traditionnelle. Niveau ergonomie et facilité d’utilisation, on peu difficilement faire mieux, non ?

Page résultats Emploirama.fr
Page de résultats Emploirama.fr

Pour être honnête, il y a des choses chez Emploirama que j’aimerais voir évoluer. D’un côté il y a le nombre d’offres, encore très réduit par rapport aux grands, au moins dans mon secteur. Oui, c’est un peu injuste de reprocher ça, car ils viennent de démarrer. Il faudra voir dans 6 mois ce qui ça donne.

De l’autre côté, et plus grave pour moi, il y a l’absence de flux RSS. Ca est une fonctionnalité de Monster.fr que j’adore, une fois que tu as créé une recherche qui te convient, avec tous les filtrages et mots clés qui vont bien avec ton profil, tu peux souscrire au fil RSS et avoir en temps réel toutes les nouvelles offres correspondantes à ta recherche. C’est très pratique, et il me semble étonnant qu’un site aussi tourné vers le web 2.0 comme Emploirama oublie d’ajouter du RSS. En tout cas, j’espère qu’ils l’incorporeront bientôt.

En résumé, Emploirama est un nouveau venu dans le marché de la recherche d’emploi en ligne, avec des idées innovantes et un site web très agréable à utiliser. Sa jeunesse fait que le nombre d’offres ne soit pas énorme, c’est pourquoi je ne l’utiliserais pas comme site unique de recherche, mais le l’ajouterais sans hésitation à la liste restreinte de sites à consulter dans le cadre d’une recherche d’emploi.

Correction :

Effectivement, il y a des flux RSS, le lien est tout en bas de la page, après tous les résultats de recherche. Comme je n’avais pas regardé en détail toutes les offres, je n’avais pas pensé à descendre jusqu’à en bas… et je n’ai pas vu le lien vers le flux RSS.

Il est donc là :

Lien flux RSS Emploirama.fr
Lien flux RSS Emploirama.fr

Mon conseil, mais ce n’est que mon avis personnel, est de mettre le lien RSS en haut, qu’on puisse le voir sans devoir aller jusqu’à en bas de la page, car il y a des gens (moi, par exemple) qui ne descendent jusqu’à en bas de la page.

Nouveau thème

26-11-2007 par Horacio Gonzalez

On est déjà en fin novembre, et mon blog avait encore sa décoration Halloween, ça commençait à faire assez décalé.

J’ai donc profité d’un peu de temps ce soir pour refaire le thème du blog. Pour l’instant c’est encore une ébauche, qui à coup sûr évoluera dans les jours qui viennent, mais au moins j’ai enlevé les zombies et les citrouilles 😉

Nouveau thème

Alors, vous en pensez quoi ? Cela vous plaît ?

Gribouillages : dessein intelligent (suite)

25-11-2007 par Horacio Gonzalez

J’ai profité d’un peu de temps libre ce dimanche pour refaire avec Inkscape le dessin que je vous montrais dans mon billet d’hier. Voici le résultat :

Séminaire Création, Jour 1

Le concept me plaît bien, je pense qu’il y a de quoi faire une petite histoire sympathique. J’hésite essayer de la faire, ou ranger l’idée dans un coin du disque dur avec autant d’autres (comme mes scénarios pour la BD sur la Grèce Mythique). Qu’est-ce que vous en pensez ?