Billets avec l'étiquette ‘Bretagne’

Ma recette de pâte à crêpes

16-02-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et son Krampouz

Aujourd’hui j’ai enfin testé mon billig. J’avais plusieurs recettes pour faire la pâte à crêpes, toutes subtilement différentes dans des petits détails, et à la fin j’ai décidé de choisir une et m’en tenir. Vu que le résésultat n’étais pas mal (on a tout mangé, miam miam !) j’ai pensé que ça serait une bonne idée de poster la recette ici.

Donc voilà, ma recette pour la pâte à crêpes :

Ingrédients

  • 250 g de farine de froment
  • Une cuillère à soupe de farine de blé noir
  • 150 g de sucre
  • 50 g de beurre
  • Une cuillère à café de gros sel
  • 2 oeufs
  • 1/2 l de lait

Préparation de la pâte

  1. Ajouter dans un saladier le sucre, les oeufs, le beurre fondu, la farine de blé noir et le sel, et remuer jusqu’à avoir un mélange uniforme
  2. Ajouter un demi verre de lait et incorporer la farine petit à petit, tout en mélangeant fermement pour éviter les grumeaux
  3. Verser le reste du lait et délayer
  4. Laisser reposer pendant au moins une heure

Si vous faites des crêpes, j’aimerais bien comparer nos recettes. Laissez-moi vos remarques et suggestions dans les commentaires, comme ça on arrivera peut-être à trouver une façon encore meilleure de préparer les crêpes.

La suite, sur le billig ou la poêle à crêpes…

P.S. : Je vous parlerai de ma recette de galettes ou crêpes au blé noir dans un autre billet 😉

Krampouz

14-02-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et son Krampouz

Vous souvenez-vous de mon envie d’acheter un billig ?

Hier soir, en allant faire des courses avec mon père, on est passé devant le rayon des produits électroménagers. Et là, on a vu un superbe petit billig electrique. Mais un vrai billig, un Krampouz.

Quelques minutes plus tard, on partait avec le billig sous le bras. Merci, papa !

Je crois que ce weekend je vais pratiquer, pratiquer et pratiquer… 😉

LiB pratique, pratique et pratique...

Poney-club de Trouzilit

10-02-2008 par Horacio Gonzalez

Aujourd’hui il faisait vraiment beau dans ce coin de la Bretagne, et nous avons décidé d’aller faire une autre balade en poney, “pour montrer à papy comment je suis une bonne cavalière” 😉

Nous somme donc allé au même endroit que la dernière fois, le poney-club de Trouzilit.

Le manoir de Trouzilit est une imposante demeure dont certaines parties datent du quinzième siècle. Après des siècles d’histoire agitée, les actuels propriétaires ont transformé le manoir et les 30 hectares de propriété boisée qui l’entourent dans un centre de loisir, comprenant des salles de réceptions, des chambres d’hôtes, une crêperie et le centre équestre duquel le poney club fait partie.

Le cadre est superbe, entre Lannilis et Ploudalmézeau, au bord de l’Aber Benoît et la promenade se fait par des sentiers dans le bois surplombant la mer.

Promenade en poney

Si vous êtes par le coin, je vous recommande sincèrement d’aller faire un tour, je pense que vous y apprécierez.

Note : ce billet n’est pas sponsorisé, bien entendu. J’aime bien le concept du manoir de Trouzilit, j’aime bien l’endroit et j’adore voir le bonheur de ma fille lorsqu’elle se promène sur le poney. Alors je pense que la moindre de choses était d’en parler dans mon blog.

Billig

04-02-2008 par Horacio Gonzalez

Après huit années en Bretagne, il n’y a pas de doute, je commence à me bretonniser. L’un des signes les plus marqués de cette bretonnisation est mon goût immodéré pour les crêpes.

Avant débarquer dans la pointe de la Bretagne, les crêpes étaient pour moi quelque chose un peu exotique qu’on mangeait pour le goûter une ou deux fois par année chez la soeur de mon père, ou dans un de ces nouveaux restaurants appelés “crêperies” qui commençaient à s’ouvrir dans certains quartiers chic de Madrid.

C’est en arrivant à Nantes, en 1999, que j’ai découvert les vraies crêpes, tout juste sorties du billig dans une petite crêperie du quartier du Bouffay. J’ai découvert aussi les galettes, ces crêpes au blé noir aussi savoureuses que exotiques pour mon palais espagnol.

Ensuite, après avoir déménagé sur Brest, mon goût pour les crêpes et galettes n’a pas cessé de grandir. Et non seulement les crêpes de crêperie, mais aussi les crêpes à la maison, soi achetées chez le boulanger, soit faites par moi même en utilisant des recettes semblables à celles proposées par Wikipedia, sur ma fidèle poêle à crêpes. Bien sûr, une crêpe fait sur la poêle n’a rien à voir avec une vraie crêpe faite sur un billig, mais bon…

LiB et la chandeleur

Hier dimanche je suis allé chez la mère d’une amie pour un goûter crêpes, question de célébrer, avec 24h de retard, la chandeleur, le jour des crêpes. La mère de cette amie a un billig, et on a mangé une tonne d’excellentes crêpes. Et, par première fois, j’ai essayé de faire une crêpe sur billig. J’étais sûr que j’allais la rater, ça semble assez difficile à faire. Mais, à ma grande surprise, j’ai réussi à faire une crêpe assez bien foutue.

En partant, j’ai pris donc une résolution, m’acheter un billig. Pouvoir faire des crêpes à la maison, lorsque je voudrai, des vraies crêpes, non celles qu’on fait à la poêle.

Et oui, un espagnol avec un billig, qu’est-ce qu’il ne faudra pas voir…

¡Feliz Año 2008!

01-01-2008 par Horacio Gonzalez

Célébrer le Réveillon à Ploguerneau, à 150 m de la plage, a ses avantages. Parmi elles, pouvoir profiter du soleil du matin pour faire la première promenade de l’année, dans l’un décor magnifique…

Promenade du matin de Nouvel An à Plouguerneau

Le ciel était bleu, les vagues se brisaient calmement sur les rochers, et un beau soleil d’hiver donnait au paysages des couleurs éclatantes.

Promenade du matin de Nouvel An à Plouguerneau

Quelle meilleure façon de démarrer une nouvelle année et oublier la fatigue inhérente à un lendemain de Réveillon ?

Promenade du matin de Nouvel An à Plouguerneau

Bon, maintenant je vais vous laisser (fatigue post-réveillon oblige 😉 ), mais avant je voulais simplement vous dire :

¡Feliz Año Nuevo!

Bonne Année !

Happy New Year!

Avec mes meilleurs voeux pour cette année 2008

Quelles sont les probabilités ?

02-12-2007 par Horacio Gonzalez

Les coïncidences improbables sont une de ces choses qui n’arrêteront jamais de m’émerveiller…

Samedi dernier, c’était l’arbre de Noël de mon boulot. Pour célébrer Noël ensemble, le C.E. proposait aux salariés d’assister en famille à un spectacle de théâtre interactif, suivi d‛un goûter et d‛une distribution de cadeaux. C’était donc le moment de se retrouver hors le cadre du travail, avec les conjoints et les enfants. Le spectacle était très sympa, « On a volé la Joconde » par Compagnie Balloon Folies.

Ensuite je me suis mis à parler avec des collègues, la discussion malheureusement centré dans le récent et soudain décès d’un de nos collègues, qui nous a tous marqués. Il y a eu la distribution de cadeaux, un moment agréable, les enfants émerveillés devant leurs paquets. Et là, la coïncidence qui m’a laissé étonné, en me demandant combien c’était les probabilités de que cella arrive. Je vous explique…

Quelles sont les probabilités ?

Je me suis approché saluer un collègue, qui était avec sa femme et sa fille. Je savais que son épouse était espagnole, mais je ne savais pas d’où. Il nous a présenté, et on a bavardé. Et au milieu de la conversation, elle me dit qu’elle est née à Ciudad Rodrigo, la ville natale de ma mère ! Il se trouve même qu’ils ont été là bas cet été, juste une semaine après moi.

Comme je vous disais dans un billet de l’été 2006, j’adore Ciudad Rodrigo, C’est là bas que j’ai passé les meilleurs moments de mon enfance. C’est l’endroit d’Espagne où je me sens le plus chez moi, et même si ce n’est que quelques jours par année (malheureusement toujours pas beaucoup) j’ai besoin de ces moments de calme dans ce coin de la meseta castellana.

Sachant que Ciudad Rodrigo a à peine 15 000 habitants, sur quelques 40 millions d’espagnols, quelles sont les probabilités de qu’un espagnol qu’on vient de rencontrer soit de là bas ? Autour de 4×10-4, si je ne me trompe pas. Et quelles sont les probabilités de que ça se passe dans un goûter de Noël en pleine pointe de la Bretagne ?

Kayak dans le brouillard

10-06-2007 par Horacio Gonzalez

Depuis le début de la semaine, j’avais prévu aller faire du kayak le samedi si le temps le permettais. Hier matin j’étais donc ravi de voir le beau jour qui s’annonçait, il faisait très beau su la pointe de la Bretagne. Le ciel était d’un bleu éclatant et il y avait un grand soleil. Par moments, j’avais même chaud, et cela ne m’arrive pas souvent ici.

En début d’après-midi (et pour un espagnol cela veut dire vers 15h30), on a donc chargé le kayak sur ma voiture et partie vers la côte nord. Le jour continuait à être très beau, le ciel pleinement dégagé. Et en arrivant sur la plage, près de Guisseny, on tombe tout d’un coup sur un brouillard épais à couper au couteau. La marée était basse, et de l’entrée de la plage on arrivais à peine à voir la mer, tellement le brouillard était dense.

Ne voulant pas risquer partir en mer sans visibilité, on a repris la voiture et on a essayé de trouver des côtes moins brumeuses. On a descendu jusqu’à Landeda, de l’autre côté de l’Aber Wrac’h. Mais là, même si c’était un peu plus dégagé, on sentais le brouillard arrivé.

Le choix était soir rentrer à la maison, soit prendre le kayak et faire un petit tour entre la plage et les îlots. Après être arrivé jusqu’à là, c’était dommage de rentrer comme ça, alors on a descendu le kayak de la voiture et on l’a mis sur l’eau. Près de la plage où on était il y a plein de petits îlots, certains inhabités, d’autres avec des maisons secondaires, et un autre sur lequel se dresse le Fort Cézon, une belle fortification érigée par Vauban en 1694.

L.i.B. kayak dans le brouillard

Le brouillard était épais, pas assez pour être dangereux (on voyait bien les bateaux) mais assez pour rendre un aspect impressionnant au paysage. Voir l’îlot du Fort Cézon surgir du brouillard, avec la silhouette du fort qui de devinait derrière la brume était presque féerique. En résumé, un peu plus d’une heure de kayak, en contournant des îlots et en admirant les beaux paysages de la côte du nord Finistère sous le brouillard.

Et en plus cette fois, pas de mal de mer ! 😉

Kayak de mer

16-05-2007 par Horacio Gonzalez

Je suis né à Madrid, au plein milieu de la Péninsule Ibérique. Pendant mon enfance, la mer était quelque chose de lointain. J’étais un gamin de ville, qui passait la plupart de l’été dans la campagne castillane, et qui ne voyait la mer que lors des rares séjours d’une semaine dans la bien bétonnée côte méditerranéenne ou dans les encore plus rares voyages an Asturies. Cependant j’ai toujours ressenti une très forte attirance pour la mer, attirance que jusqu’à mon venue en Bretagne je n’arrivais pas trop à expliquer.

Je suis arrivé à Brest l’été 2000, juste le jour avant le commencement de Brest 2000. Dans une ville comme Brest, la mer est omniprésente, des cris des goélands aux matelots en tenu dans les rues, du port de commerce à l’arsenal. J’ai tout de suite adoré la ville, qui a pourtant la réputation d’être moche et ennuyante. Et lorsque j’ai découvert les alentours, la côte, les plages, le sentier côtier et les falaises, j’ai décidé que c’est ici que je voulais y habiter.

Maintenant, après ces années, je ne pense pas que je pourrais être bien en habitant loin de la mer. C’est vrai que des fois il se passe des semaines sans que j’y aille, mais je sais qu’elle est là, que si j’ai envie je peux y me rendre dans dix minutes. Lorsque j’ai marre de tout, ou je suis stressé, il me suffit de me rendre à la Pointe de St Mathieu et me balader sur les falaises pour que ma tête se vide de tout problème et je me souviens de pourquoi j’ai choisi d’habiter ici.

L.i.B. kayak

Par contre, dans ces sept années ici, je n’avais jamais essayé des sports nautiques, je m’avais limité à me promener sur la plage, nager dans la mer, jouer dans l’eau avec ma fille, pêcher des coquillages. L’idée de faire des sports nautiques m’avait toujours trotté dans la tête mais sans jamais se concrétiser. Jusqu’à hier.

Hier samedi j’ai fait ma première sortie en kayak de mer, dans la rade de Brest, près du Pont d’Iroise, sous lequel on a d’ailleurs navigué. J’ai vraiment aimé l’expérience, me retrouver au milieu de la rade sur notre petit kayak, sentir les vagues, traverser d’un côté à l’autre l’Elorn.

L.i.B. malade en kayak

Seule bémol de l’expérience, le moment où j’ai commencé à ressentir le mal de mer. Ce n’était pas évident, surtout lorsque les vagues sont devenues un peu plus grandes, mais j’ai réussi à tenir mon estomac et ça ne m’a pas empêché de profiter à fond de la promenade. La prochaine fois, pas de repas avant le kayak, c’est promis !

En tout cas, j’ai adoré la sortie, et j’ai hâte d’y retourner. Je crois que je vais vite devenir accro du kayak de mer…

Note : billet écrit dimanche 13 mai 2007, mis en ligne avec du retard.

Weekend en balade II

01-04-2007 par Horacio Gonzalez

Aujourd’hui, comme le weekend dernier, je vais poster quelques photos à la place d’écrire un billet. Si la semaine dernière c’était le tour de la promenade autour du Ter, à Lorient, aujourd’hui c’est une balade dans la côte nord-ouest du Finistère.

Plage près du Phare de l'Île Vierge
Plage à Lilia
Ancre de l'Amoco Cadiz - Portsall

Et pourtant j’aime la Bretagne…

23-03-2007 par Horacio Gonzalez

Une quelconque matinée de printemps à la pointe de la Bretagne…

Grisaille Bretonne

Du vent froid, une petite pluie constante et une grisaille tenace qui couvre le ciel. Loin des ciels bleus, la chaleur et la douceur de la brise de mon Espagne.

Et pourtant j’aime la Bretagne. La pluie ne me dérangent point, la grisaille me permet de mieux apprécier les moments où le soleil brille, le vent ne m’empêche pas de faire de superbes balades. C’est mon chez moi, celui que j’ai choisi, et j’y suis bien.

Je me sens tellement chez moi ici que lorsque quelqu’un pinaille à cause du mauvais temps et de la pluie, ça m’agace. Au point que ça m’est déjà arrivé de répondre à la façon locale : Mais, tu sais, en Bretagne, la pluie ne mouille que les cons…

Des fois je crois que je deviens plus breton que les bretons.

Voilà, quoi….