¡Campeones del mundo!
11-07-2010 par Horacio GonzalezCa y est, nous avons enfin une petite étoile sur notre maillot, l’Espagne est championne du monde de foot !
Un rêve de gosse devenu réalité…
Ca y est, nous avons enfin une petite étoile sur notre maillot, l’Espagne est championne du monde de foot !
Un rêve de gosse devenu réalité…
Ca y est, la sélection espagnole est arrivée en final de la Coupe du Monde, par première fois dans son histoire. Dimanche prochain la Furia Roja pourra enfin être sacrée championne du monde !
J’attends ce moment depuis 1982, lorsque je n’avais que 6 ans et que la Coupe du Monde se jouait chez nous, en Espagne. Et dimanche le rêve peut enfin devenir réalité.
En général je ne m’intéresse pas au football. Pour ne pas savoir, je ne suis même pas sur de qui est l’actuel champion de la ligue espagnole (le Barça, j’imagine), et si je sais que en France c’est l’Olympique de Marseille qui a remporté la Ligue 1 cette année, c’est parce que je l’ai écouté dire dans une pause café. Mais lorsqu’il s’agit de la sélection espagnole de football, un côté patriotique irrationnel me fait devenir supporteur et me pousse à soutenir à fond la Roja (la Rouge, surnom de la sélection espagnole).
Historiquement, les fans de la sélection espagnole de foot sont habitués aux déceptions. Dès mes premiers souvenirs footballistiques, datant de la Coupe du Monde 82 en Espagne, j’ai toujours entendu dire comment l’Espagne partait comme favorite avant le tournoi… pour après se faire sortir sans rien gagner. En 82 c’était les matchs catastrophique contre l’Inglaterre et l’Allemagne, en 84 la défaite en finale face à la France, avec l’arrêt manqué d’Arconada. Pour la Coupe du Monde 86 tout semblait bien parti après un superbe match d’huitième de finale face à la Danemark, où Butragueño marque 4 buts (pour un score totale de 5 à 1), mais la défaite face à la Belgique en quatrième de finale, au penalties, remittait les choses à leur place habituelle.
Ensuite, jusqu’à 2008, les championnats se suivent et se ressemblent : beaucoup d’espoir d’abord, souvent une étiquette de favoris, pour finir en déception. Et en 2008, l’exploit, champions d’Europe !.
C’est comme ça qu’on a démarré cette Coupe du Monde 2010, après une phase de qualification irréprochable et des matchs préparatoires soldés par des victoires, encore une fois considérés favoris avant le premier match, encore une fois en se disant “cette fois c’est fait, on va être champions !”… Et plouf, on perd le premier match face à une grise équipe de Suisse.
Ce soir l’équipe espagnole joue sa qualification face à la sélection chilienne. Le match nul ne suffit pas, il faut absolument gagner. Et encore une fois, des millions d’espagnols, même ceux qui n’aiment pas le foot ou ceux qui en temps normal n’ont pas de sentiment patriotique, vont se placer devant la télé en rêvant que, cette fois, ça sera la bonne…
Victoire ! 2 à 1 pour l’Espagne, l’aventure peut continuer !
Ca y est, après un voyage aussi long et pénible que la dernière fois, je suis arrivé à Brest samedi soir.
Parti de Madrid à 4h du matin, je m’étais dit que j’aurais passé les points noirs avant que les bouchons ne s’y forment. Ma théorie a marché… pour la première partie du voyage. A 9h du matin, je déposais mon père à Hendaye (il m’a accompagné jusqu’à la frontière et il est ensuite rentré en car, j’ai un super papa, moi :smile1_ee:).
J’ai repris le voyage, et en passant Bayonne je m’étais dit que j’allais avoir de la chance… Et c’est là que les ennuis ont commencé. Gros bouchon avant Bordeaux, gros bouchon à Bordeaux, gros bouchon après Bordeaux. Lorsque je suis enfin arrivé à l’A83 c’était déjà 17h. 8 heures pour parcourir à peine 400 km, ça le fait… :bigsurprise_ee:
La suite du voyage s’est fait sans incidence, et vers 22h j’arrivais chez moi, bon pour une longue nuit de sommeil.
Une année de plus, les vacances en Espagne sont finies, et je suis de retour dans la pointe de la Bretagne. Une année de plus…
Ca y est, mes vacances en Espagne touchent à leur fin, demain matin je prends la route vers Brest.
Cette semaine ça fait dix ans de mon premier départ vers la France, quand je suis parti à Nantes pour faire une année Erasmus sans soupçonner, même pour un instant, que dix ans après j’y serais encore.
Symboliquement, cela a son importance, ce dixième anniversaire du départ, ces dix ans en France. Je ne sais pas si c’est lié à cette symbolisme, mais cette année j’ai particulièrement du mal à partir.
Pour accompagner ce billet, je vous laisse quelques dessins sur des photos de Ciudad Rodrigo. L’été prochain ça sera le bicentenaire du siège de Ciudad Rodrigo par les troupes de Napoléon. En 1810, lors de la Campagne d’Espagne (ce qui pour nous est la Guerre de l’Indépendence et pour les anglais the Peninsular War), les troupes françaises ont occupé Ciudad Rodrigo, après plus de deux mois de siège. La ville passe quelque temps sous domination française avant d’être reprise par le Duc de Wellinton en 1812.
Les uniformes dans les dessins sont des versions très simplifiées des uniformes français, les mêmes type que j’avais dessiné l’année dernière.
Après avoir passé quelques jours à Ciudad Rodrigo, je suis de retour à Madrid, sous une chaleur écrasante .
Rien n’a changé là bas, Ciudad Rodrigo est toujours la même belle ville médiévale, avec ses murailles, son château, sa cathédrale, ses ruelles et son charme. L’endroit à quelque chose de magique, au coin de chaque ruelle on peut trouver des endroits magnifiques, directement sortis du Moyen Âge ou de la Renaissance.
Comme j’ai souvent raconté, j’adore Ciudad Rodrigo. Me meilleurs souvenirs d’enfance se sont passés là-bas, c’est l’endroit d’Espagne où je me sens le plus chez moi. Je tiens vraiment à ces moments (malheureusement toujours pas beaucoup, quelques jours par année) dans ce coin de la meseta castellana, profitant de la tranquillité de la campagne et de la fraîcheur de la rivière.
En parlant de la rivière, passer les après-midis dans cette eau fraîche et claire est un des grands plaisirs de la vie…
Et bien entendu, à la nuit tombante l’inévitable séance de tapas et cañas (et glaces !) dans la Plaza Mayor.
C’est dans ces jours des vacances à Ciudad Rodrigo que je me rends vraiment compte que malgré tout, l’Espagne me manque à Brest…
P.S. : J’ai eu quelques problèmes avec mon hébergeur en début de semaine, mais n’ayant pas d’internet à Ciudad Rodrigo, il a fallu attendre le retour à Madrid pour les résoudre. Tout devrait bien marcher dans le site maintenant.
Après quelques jours à la Faute sur Mer, je suis arrivé à Madrid la nuit dernière. Le voyage, bien que plus rapide que l’année dernière, a été légèrement accidenté, avec un problème dans la boîte de vitesse de ma Xsara qui m’empêchait de passer la 5ème vitesse.
Comme tous les ans, je vais donc passer quelques jours en famille, revoir des amis et profiter du soleil et la chaleur (plutôt profiter du soleil et subir la chaleur :wink_ee: )
Pendant les jours où je serai à Madrid, j’essayerai de trouver un peu du temps libre pour faire quelques mises à jour sur le blog. Après j’irai quelques jours à Ciudad Rodrigo, où je n’aurai pas de connexion.
Sinon, j’ai profité de la chaleur de l’après-midi de Madrid pour refaire vite fait la page principale du domaine lostinbrittany.org, qui n’avait pas bougé depuis 2006.
Aujourd’hui ça fait 27 ans du coup d’état du 23-F en Espagne.
Il y a des événements importants, desquels tous le monde se souvient. Mais pour moi, les vrais moments historiques sont ceux qui marquent à feu dans la mémoire des gens ce qu’ils faisaient et où ils étaient lorsque l’événement s’est produit.
Pour la génération de mes parents, l’un de ces événements était l’arrivée de l’homme à la Lune. On peut demander à n’importe qui de cette génération, il racontera avec toute sorte de détails ses activités ce soir là. Un autre serait l’assassinat de J.F. Kennedy, tous les gens nés avant les années 60s se souviennent de ce jour comme si c’était hier
Le 11-S est un exemple semblable pour les générations trop jeune pour avoir vécu l’arrivée de l’homme à la Lune ou la mort de Kennedy, tout le monde saurait répondre à la désormais typique question d’où étais-tu le 11 septembre?.
Le 23-F est l’un de ces événements marquants, au moins pour les espagnols. A l’époque j’avais même pas cinq ans, et ce 23-F est peut-être la mémoire la plus ancienne dont je me souviens clairement. En fermant les yeux je vois encore ce 23 février 1981, je vois notre vielle télé noire et blanc et les images qu’elle montrait cette soirée là.
Des images du Tejero dans le Congrès des Députés pistolet au poing, du général Gutiérrez Mellado se faisant malmener par des Guardias Civiles lorsqu’il se lève pour ordonner aux putschistes de déposer les armes, des chars de Milans del Bosch dans les rues de Valencia et surtout les images et la voix rassurante du roi Juan Carlos, habillé en uniforme de capitaine général des armées, s’opposant au coup d’état et defendant la Constitution et la démocratie.
Pour être honnête, je ne peux pas dire combien de ces images je les ai vu cet soir-là ou combien lors d’une des innombrables rediffusions des jours suivants. Mais ce 23-F et les jours qui l’ont suivi restent mon plus ancien souvenir.
Vingt-huit ans se sont déjà écoulés, et pour toute une génération ce 23-F n’est qu’une date dans l’histoire, il ne pourraient pas répondre à la question de où étais-tu le 23-F?. Cela ne me rajeunit pas…
Une fois de plus, on est le 5 janvier, la nuit des Rois Mages, la Noche de Reyes.
Malgré les années passées en France, je trouve toujours bizarre de voir comme cette nuit, si magique en Espagne, passe inaperçue ici. Les fêtes ne sont déjà qu’un souvenir, les décorations commencent à être enlevées, et je me sens en décalage car pour moi Noël ne finit que le 6 janvier, avec l’arrivée des Rois Mages et leurs cadeaux.
Et cette année la sensation est accentuée car ma fille n’est pas avec moi ce soir. Les années précédentes j’avais essayé de perpétuer la tradition de la Noche de Reyes avec elle, on avait préparé ensemble un bon dîner, on avait mis les chaussures à côté de la crèche et, bien sûr, on avait laissé trois petits verres de lait et trois tas de gâteaux au cas où les trois souverains aient un petit creux dans leur longue nuit de travail. La nuit venue, pendant qu’elle dormait, je déposais les cadeaux à côté de ses chaussures, là où elle les découvrait avec joie le lendemain.
Cette année pas de chaussures, pas de cadeaux à emballer, pas de moments magiques. En fait, si mon père ne m’avait pas appelé pour me le rappeler, je crois que je n’aurais même pas pensé à faire quoi que ce soit de spécial.
Alors je me sers de ce billet pour célébrer à ma façon cette Nuit des Rois 2009, et je vais quand même me forcer à laisser les chaussures de ma fille sous la crèche et à y déposer un petit cadeau qu’elle découvrira le week-end en arrivant à la maison…
Demain matin je reprends la route pour retourner en France, après cette petite quinzaine de jours passés au soleil de l’Espagne.
Comme d’habitude, j’ai un pansement pincement (¡gracias, Ranita!) au cœur pensant au départ. Ce qui change cette année est l’attitude de ma fille, qui est vraiment triste à l’idée de partir. Pour elle, du haut de ses six ans, le mois qu’elle a passé en Espagne a été du vrai bonheur, et devoir repartir est un malheur horrible.
Je sais que ça passera vite, et qu’elle sera bientôt contente d’être à nouveau sur la pointe de la Bretagne, mais je sais aussi que ses grands-parents, ses oncles et ses tantes vont lui manquer et qu’elle aura hâte de les revoir.
En tout cas cela ne rend pas plus simple pour moi ce départ, que j’ai l’impression de supporter moins bien chaque année.
Pour mettre une note un peu plus joyeuse, j’ai pris le temps de vectoriser et traiter avec Inskcape une image de ma voiture, afin de préparer ce dessin très approprié pour ce retour :
J’espère seulement que cette fois ça me prendra moins de 17 heures…
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