Billets avec l'étiquette ‘Google’

Google Maps et les risques du surf

05-07-2007 par Horacio Gonzalez

J’ai déjà parlé plusieurs fois des curiosités qu’on peut trouver sur Google Maps, mais celle dont je vais vous parler aujourd’hui (et que j’ai découvert grâce à Microsiervos) est peut-être la plus impressionnante.

Tout le monde sait que la côte est australienne est le paradis des surfeurs, avec des vagues épiques et presque 300 jours de soleil par année. Mais ces côtes sont aussi l’un des paradis d’une autre espèce de nageurs : les grands requins. Et ils se trouve que lorsque le satellite (ou l’avion) qui prend les photos pour Google Maps passait pour le coin, il a pris une image assez effrayante :

Google Maps, les surfeurs et le requin

Et oui, vous avez bien vu, à côté des surfeurs (que je ne sais pas si qualifier d’intrépides ou inconscients) il y a un gros requin d’au moins trois ou quatre mètres de long. Je ne sais pas si c’est une bonne ou une mauvaise publicité pour la côte australienne, mais en tout cas c’est un truc de dingue, non ?

Et oui, Google Maps n’a pas fini de nous surprendre…

Google Mashup Editor

06-06-2007 par Horacio Gonzalez

La semaine dernière, Google annonçait la sortie de Google Mashup Editor, une application web de création et hébergement de mashups. Avec une combinaison de code HTML, CSS et tags XML spécifiques à Google, la nouvelle application permet de créer des mashups assez complexes dans seulement quelques lignes.

L.i.B Google

Le Google Mashup Editor est encore en beta fermé, il faut donc démander un accès à Google. J’avais demandé le mien vendredi dernier, et ce matin j’ai reçu un email de Google m’annonçant l’activation de mon accès à Google Mashup Editor. Aujourd’hui je n’ai pas eu beaucoup de temps pour le tester, mais ce que j’ai vu m’a bien impressionné.

L’idée est semblable à celle de Yahoo Pipes ou Microsoft Popfly, mais la philosophie est radicalement différente. Là ou Pipes et Popfly sont des outils graphiques pour permettre aux non-informaticiens de créer des mashups d’un simple clic souris, Google Mashup Editor propose un environnement de développement beaucoup plus sobre, textuel,mais aussi plus flexible et puissant, orienté vers des développeurs. Des outils différentes pour des publics différents. Et je crois que je préfère la façon Google.

Google Mashup Editor

En tout cas, je ne manquerai pas de vous raconter mes impressions après avoir travailler un peu plus avec ce nouveau éditeur, et peut-être même vous montrer mes créations 😉

Mise à jour : suite aux plaintes d’un collègue de bureau (on ne voit rien dans l’image !), j’ajoute une capture d’écran un peu plus définie :

Google Mashup Editor

LostInBrittany, SAV réactif 😀

Le Jour de la Terre chez Google

23-04-2007 par Horacio Gonzalez

Hier après midi en allant sur Google pour chercher un truc, je suis tombé sur un joli logo thématique. Comme d’habitude dans ces cas, j’ai voulu savoir le pourquoi de ce logo. J’ai donc cherché à droite et à gauche et j’ai trouvé la réponse dans Abadia Digital. Il se trouve que le logo en question est la façon Google de se joindre aux célébrations du 22 avril, le Jour de la Terre.

LiB et le logo Google pour le Jour de la Terre

Le Jour de la Terre est une initiative née en 1970, lorsque le sénateur américain Gaylod Nelson a fait un appel pour une journée de sensibilisation environnementale dans les centres éducatives. Cette journée environnementale, qui était le premier mouvement environnementaliste d’envergure sur le territoire américain, a été très suivi, avec le soutien de plus de 2000 universités et 10000 centres scolaires.

L’ampleur de ce premier Jour de la Terre a forcé aux autorités américaines a créer l’Agence de Protection de l’Environnement des États-Unis (EPA) et à adopter la loi Clean Air, Clean Water, and Endangered Species. Le mouvement s’internationalise dans les années 90s, et en 2006 plus de 150 pays ont organisé des manifestations pour commémorer cette journée. En 2007 même Google se sent concerné et ils on dédié un logo spécial à cette journée de prise de conscience environnementale.

P.S. : Par une de ces curiosités du hasard, hier 22 avril j’ai regardé un film qui m’a fait bien réfléchir : Notre pain quotidien. Un regard impitoyable sur l’industrie alimentaire de nos civilisations occidentales modernes, et aussi indirectement sur notre mode de consommation, responsable de cette industrie. Mais je crois que je vais dédier un autre billet à ce film…

GMail maintenant sans invitation

07-02-2007 par Horacio Gonzalez

Je me souviens de la première fois que j’ai entendu parler de GMail, le service de courrier électronique web (webmail) de Google. C’était le 1et avril 2004, et un collègue thésard vient me voir en riant comme un fou, il venait de voir l’excellent poisson d’avril de Google : l’annonce d’un service de webmail gratuit avec 1 Go de capacité de stockage!

L.i.B. Google

Même les techno-évangélistes les plus optimistes avaient du mal à croire que Google pouvait être sérieux. Il faut préciser que à l’époque, les services de webmail gratuits (comme ceux de Yahoo! ou Hotmail) avaient entre 5 et 10 Mo de capacité, 100 fois moins que celle annoncé par Google.

Mais l’annonce s’est avéré vrai, et lorsque quelques mois après Google a dévoilé GMail, même les plus sceptiques ont été surpris. Ce n’était pas seulement la capacité de stockage, non, mais aussi l’ergonomie et la facilité de son utilisation, à des années lumières des interfaces à l’ancienne qui proposaient ses concurrents. La sortie du webmail de Google a vraiment révolutionné le secteur et sous la pression du nouveau venu, Yahoo! et Hotmail ont fini par faire évoluer leurs systèmes, d’abord en augmentant la capacité de stockage, ensuite en s’attaquant à l’interface.

Deux des caractéristiques les plus remarquables de GMail était son status de beta et son mode de diffusion par invitation. Aujourd’hui ces deux caractéristiques sont devenus la marque de fabrique pour les nouveaux services Web 2.0, mais à l’époque c’était complètement nouveau. Imaginez la joie d’un geek qui voit arriver sur son courrier électronique l’invitation pour un service aussi innovant que GMail, devenant ainsi un beta-tester pour Google. Les invitations pour GMail étaient très prisées ces premières temps, Google ne donnait à chaque utilisateur que quatre ou cinq invitations et les gens attendaient souvent longtemps avant de se faire inviter par quelqu’un…

Aujourd’hui, presque trois ans après, obtenir un compte GMail était beaucoup plus simple car le nombre d’invitations par compte est monté à une centaine, et le nombre de comptes est infiniment plus grand. Mais il restait encore la barrière symbolique d’avoir besoin d’invitation, même si pour l’obtenir il suffit d’aller poster une demande sur n’importe quel forum.

Cette barrière est définitivement tombé hier, maintenant c’est possible de s’inscrire directement à GMail sans avoir reçu d’invitation, il suffit d’aller sur la page d’inscription de Google et cliquer sur Créez un compte maintenant. Le compte ainsi créé permet non seulement accéder à GMail, mais aussi aux autres services Google comme Google Document et Tableur (toute nouvelle version française de Google Docs & Spreadsheets).

Comme donnée curieux, j’ai remarqué que le système d’invitation continue actif, même si ce n’est plus nécessaire. J’imagine que chez Google ils ont bien compris que le bouche à oreille est le meilleur moyen d’obtenir des nouveaux utilisateurs, et il faut avouer qu’envoyer des invitations aux amis est plus pratique qu’envoyer un lien vers la page d’inscription…

Le côté obscur des applications web

15-12-2006 par Horacio Gonzalez

Si vous suivez mon blog plus ou moins régulièrement, vous aurez remarqué que je suis un fervent utilisateur des applications dites Web 2.0 en général, et des applications web Google en particulier. Par exemple, il y a quatre jours, je parlais de la nouvelle fonctionnalité d’accès à des comptes mails externes depuis GMail.

L.i.B. Google

Tout mon courrier électronique est donc géré avec GMail, autant pour mon compte GMail que pour mes comptes e-mail externes. Ca me permet non seulement avoir accès à mon courrier depuis n’importe quel ordinateur connecté à internet, mais aussi profiter de l’excellente capacité de stockage et de la puissance du filtre anti-spam de GMail. Comme je disais à la fin de ce billet sur GMail, le bilan est très positif pour moi.

Sauf que des fois les circonstances se chargent de changer les certitudes qu’on peut avoir sur plein de choses, et aujourd’hui ça a été le cas, lorsque en essayant de me connecter sur mon compte GMail, j’ai eu la surprise de recevoir la réponse suivante :

Erreur GMail

En soi, un serveur indisponible n’a rien d’extraordinaire, et même Google a droit à avoir des moments de saturation ou des problèmes techniques qui empêchent l’accès au service. Mais c’était la première fois que ça m’arrivait avec GMail, et lorsqu’au bout d’une demie heure le problème persistait je me suis mis à réfléchir sur ma dépendance vis à vis de Google pour gérer une partie importante de ma vie.

En effet, j’utilise Google pour mes recherches, GMail pour mon courrier, Google Calendar pour mon agenda, Google Notebook pour mes notes rapides, Google Docs & Spreadsheets pour plein de documents, et j’arrête car ça va devenir long… Autant dit, si un jour Google arrête ses serveurs, ce jour là je n’ai pas accès à plein d’information et d’outils desquels je me sert tous les jours, et pour lesquels je n’ai pas une solution de substitution facile.

Ca va me faire changer mes habitudes de travail? Probablement pas, Google est en ligne 99,99% du temps, donc je considère cette panne de GMail comme l’exception qui confirme la règle. Mais ça va, quand même, me faire chercher des alternatives, et garder des copies locales de tous mes informations critiques stockées dans les différents services Google, même si pour être performant ça veut dire avoir une copie plus ou moins actualisé dans chacun des ordinateurs que j’utilise habituellement. C’est comme avoir une sauvegarde actualisée du disque dur, c’est vraiment ennuyant, ça prend du temps, mais le jour où on en a besoin, on est vraiment content de l’avoir.

Et vous, qu’est-ce que vous en pensez? Avez-vous aussi cette dépendance vers des outils web?

Google Web Toolkit devient open source

12-12-2006 par Horacio Gonzalez

Il semblerait que de plus en plus d’éditeurs décident de libérer leur code, dans un mouvement qui s’accélère de plus en plus. Il y a quelques semaines je vous parlait d’une libération de code qui me touchait directement, car je travaille avec tous les jours : l’ouverture du code de Java. Aujourd’hui je vais vous parler d’une autre libération que je considère assez significative, celle de Google Web Toolkit (GWT).

L.i.B. Google

Google Web Toolkit (GWT) est un framework Java de développement de software, qui permet d’écrire d’une façon relativement facile des applications AJAX (du type de Google Maps ou GMail en s’affranchissant de la plupart des particularités liées aux différents navigateurs.

Pour ceux qui avons l’expérience de coder de l’AJAX à la main, l’utilité d’un tel framework est claire. On passe une bonne partie du temps à tester sur toutes les navigateurs possibles dans toutes les plate-formes qu’on a sous la main, et à corriger l’infinité de bugs qui apparaissent en executant le code dans chaque navigateur, toutes les subtiles incompatibilités qui font du codage en AJAX quelque chose plus proche de l’art que de la science. Avec GWT, on écrit tout en Java, un langage solide et bien carré, et lui il compile ce Java en HTML+JavaScript bien compatible avec tous les navigateurs (au moins avec Firefox, IE, Opera et Safari).

Jursqu’au présent, GWT était gratuit pour une utilisation personnelle, mais pas libre. Je pense que cette libération va permettre que certaines entreprises qui travaillent déjà sur Java (comme celle dont je travaille actuellement) basculent sur cet outil pour les briques AJAX de leurs applications web.

L’annonce a été fait dans le blog officiel de Google, et détaillé dans le blog du GWT. La licence choisi est Apache 2.0, encore une fois une licence plutôt classique (comme Java, qui va être libéré sous une licence GPL v2) et non un truc exotique qui ferait plus difficile son adoption.

Dans le billet du blog GWT, ils expliquent comment le choix de libérer était logique, car depuis le début la mission de l’équipe GWT était :

“To radically improve the web experience for users by enabling developers to use existing Java tools to build no-compromise AJAX for any modern browser.”

Pour que le développement soit vraiment ouvert, ils ont créé un projet google-web-toolkit dans Google Code, et ils ont libéré aussi toute la documentation sous une licence Creative Commons.

En résumé, un autre beau exemple de libération de code par un des grands acteurs du web.

Gmail et mes comptes e-mail externes

11-12-2006 par Horacio Gonzalez

Je sais que ne vais pas faire un scoop si je vous raconte que GMail a récemment annoncé que des maintenant c’est possible de gérer d’autres comptes emails depuis votre interface Gmail. D’autres comme TechCrunch l’ont déjà expliqué en détail ce weekend (weekend ou grâce encore à Numéricable je n’ai pas pu profiter d’un accès internet normal).

L.i.B. Google

A priori, cette option n’est pas encore active sur tous les comptes GMail, mais la mienne semble avoir eu de la chance, car ça a bien marché au premier coup. Je vais donc vous parler de mes premières expériences avec cette gestion des e-mails externes.

Après deux jours à l’utiliser pour récupérer l’e-mail d’un vieux compte, où il y avait tellement de spam qui arrivait chaque jour que j’avais fini par presque même plus la lire. Le compte avait un accès POP, mais comme j’utilise quotidiannement trois ordinateurs différents, l’option d’utiliser un lecteur de mail comme Thunderbird me posait plein de problèmes de synchronisation, il me fallait une solution webmail. La dernière fois que j’avais survolé ce compte avec le webmail Squirrel (celui installé par mon hébérgeur, sans filtre anti-spam) sur 927 messages de la dernière semaine j’avais 2 messages intéressants et 925 spams.

Je suis donc allé sur mes Settings de GMail, j’ai introduit les paramètres POP de ce compte, et j’ai créé un filtre pour mettre une étiquette spécifique aux e-mails venant de ce compte. Et j’ai laissé passer le weekend.

Ce matin j’ai constaté que j’ai reçu 168 messages sur le compte. Parmi eux, GMail a impitoyablement (et de façon très juste) bloqué 164 dans leur boîte à spam et un seul message spam s’est échappé et il est atterri sur ma Boîte d’Entrée. Trois messages utiles, bien étiquettés, complétaient le panorama du weekend.

Bilan? Ultra-positif, pour moi au moins. Le filtre anti-spam de GMail fait vraiment la différence, j’ai récupéré une compte que je ne pouvais plus utiliser.

Logo Firefox à destination des Aliens

01-12-2006 par Horacio Gonzalez

Je savais déjà, grâce à SlashDot, que un groupe d’utilisateurs de linux avait créé un énorme logo de Firefox dans un champ d’Oregon, et les photos étaient vraiment impressionnantes.

L.i.B. Google

Aujourd’hui je découvre, grâce à ce billet de Standblog qu’ils avaient demandé à Google de faire passer un avion-photographe au dessus du champ. Et maintenant, dans Google Maps on peut voir cette graine de folie dans tout son splendeur :

Logo Firefox dans un champ

Vous pouvez le voir vous mêmes ici. Et si vous descendez un tout petit peu au sud, vous verrez les participants de l’opération et leurs voitures, garés pour faire un F et un X vues du ciel (F et X pour FirefoX, bien sûr).

L’action Google dépasse les 500$

21-11-2006 par Horacio Gonzalez

Cet après-midi il y avait beaucoup de regards fixes sur l’ouverture de Wall Street. On spéculait sur si aujourd’hui il allait être le grand jour, vu que hier le prix avait frôlé la mythique barrière psychologique. Le suspense est fini lorsque c’est apparu le prix à l’ouverture, la barrière était tombé.

Je parle, bien sûr, de l’action Google, qui aujourd’hui rejoint le très restreint club de six entreprises dont les actions cotisent à plus de 500$ l’unité.

L.i.B. Google

Google est sorti en bourse le 18 août 2004. Pendant les semaines qui précédaient la sortie, les journaux économiques s’ont fait écho des rumeurs les plus fous sur la valeur initiale de l’action, on parlait de presque 140$. A la fin, la cotisation initiale de l’action Google était de seulement 85$, soit une capitalisation de 23 milliards de dollars (oui, 23 000 000 000 $).

Tout le monde s’attendait à une envolée des actions, mais même les prévisions les plus optimistes étaient loin de ce qui s’est avèré l’un des plus grandes valorisations boursières qu’on a connu. Il y a à peine un an, l’action dépassait les 400$, avec une valeur en bourse de 112 milliards de dollars. Aujourd’hui l’action Google est arrivé aux 504$, avec une capitalisation de 154 milliards de dollars (comme comparaison, Microsoft est à presque 300 milliards de dollars) .

Actuellement Google est la troisième entreprise technologique du monde, derrière Microsoft (capitalisation de 294 milliards de dollars) et Cisco Systems (qui avec sa capitalisation de presque 170 millards de dollars risque de se voir bientôt dépassé). Sa valeur boursière dépasse les 140 000 millions de dollars d’IBM, et des géants comme Yahoo et eBay sont des nains en comparaison, avec 36 et 46 milliards de dollars respectivement.

Si vous voulez voir une comparative parmi les entreprises citées, vous pouvez la voir avec cette requête à Yahoo! Finance.

Note : Vu dans Abadia Digital et Microsiervos. Données tirées de Yahoo! Finance.

Les recherches qui mènent ici

20-11-2006 par Horacio Gonzalez

Depuis que j’ai mis Google Analytics dans mon blog, je m’amuse toutes les sois à regarder les statistiques du trafic de mon blog. Je regarde le nombre de visites, je vois les référents (les liens par lesquels les visiteurs arrivent à mon blog), la provenance géographique de mes lecteurs…

L.i.B. Google

Ca m’étais déjà arrivé de regarder les recherches Google par lesquels les gens sont tombés sur mon blog. En général, ces sont de choses en rapport avec les thèmes de mon blog, comme firefox portable 2.0, installer firefox 2.0 ubuntu ou source list ubuntu 6.10, mais des fois on trouve des recherches plutôt surprenantes.

Inspiré par ce billet de Petite Anglaise (un blog par lequel je sens une affinité assez naturelle), je me suis penché avec plus de détail sur ces recherches Google. Et j’ai trouvé que certaines de ces recherches, bien que moins colorées que celles de Petite Anglaise, sont quand même curieuses. A mode d’exemple, je peux vous citer :

  • blog vicieuse
  • blog chaste soumis
  • la fête et ses excès
  • photo de fille completement imberbe
  • les photos de la fille de bill gate
  • photos greek naked

Je serais honnêtement curieux de savoir comment ces recherches ont pu pointer vers mon blog, et j’adorerais voir la réaction des gens qui arrivent ici en cherchant des vicieuses ou des chastes-soumis… Je me demande aussi quel raison pousse à quelqu’un à essayer de trouver des photos de la fille de Bill Gates.

Après il y a des recherches que, si elles ne sont pas curieuses, elles montrent bien que, pour plein d’utilisateurs, les moteurs de recherche ont encore bien de progrès à faire. Je parle des utilisateurs qui font des “recherches naturelles”, i.e. des recherches dans un langage naturelle. C’est plus clair avec des exemples :

  • je recherche des informations sur les méduses
  • comment importer des image dans mon sony ericsson
  • trouver le nom de sa webcam
  • pas de favoris avec firefox portable
  • crack pour décoder mot de passe msn messenger
  • lorsque je me connecte j’ai mon disque dure
  • comment supprimer définitivement toutes traces de ce qui a été mis à la poubelle de l’ordinateur

Ces recherches montrent l’échec des moteurs de recherche actuels à répondre aux besoins des utilisateurs non avertis. Un échec car je pense que ce sont ces utilisateurs qui font des recherches naturelles qui ont raison. Je me rends compte que la plupart des gens qui utilisons internet fréquemment nous sommes adaptés aux moteurs de recherche par mot clé comme Google ou Yahoo. Lorsque nous voulons trouver de l’information sur les méduses, nous ne cherchons pas je recherche des informations sur les méduses mais information méduses ou simplement méduses. Pourquoi? Parce que à force d’utiliser Google nous avons remarqué ou appris que il fonctionne par mot clés, donc nous lui fournissons ça.

Mais un utilisateur qui n’a pas encore été déformé par ce paradigme s’attend à que le moteur réagisse comme une personne. Poser des questions est l’une des activités les plus naturelles pour un être humain, et lorsqu’on entends parler d’un site qui offre des réponses on pose les questions comme on est habitué à le faire. Et ça ne marche pas, il faut apprendre à s’en servir de l’outil.

L’un des grands efforts actuelles de la R&D dans le domaine des moteurs de recherche est mieux comprendre et répondre à ces “recherches naturelles”, arriver à développer un moteur de recherche sémantique auquel on puisse parler comme à un être humaine. On y est encore loin.