Archive du mois 01-2008

Migration vers WordPress, étape 1

31-01-2008 par Horacio Gonzalez
LiB geek

Ce soir je commence ma migration vers WordPress, après presque deux ans sur Dotclear. Je raconterai le processus en détail sur un autre billet, car comme je n’ai pas fini j’ai envie de continuer à bosser sur la migration.

J’ai commencé par installer un WordPress vierge, l’install par défaut.

LiB sur wordpress avant
LiB sur WordPress, avant

J’ai donc importé mes billets, tags et liens de mon blog vers ce WordPress. Ensuite, j’ai travaillé sur le thème pour essayer de recréer le look de mon blog sur le WordPress. Et je dois dire que je suis assez satisfait du résultat 🙂

LiB sur wordpress après
LiB sur WordPress, après
Et demain je m’attaque au .htaccess qui vont rediriger le trafic…

L’utilisation de Firefox en Europe continue à progresser

30-01-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Firefox

XiTi Monitor a récemment sorti un nouveau rapport sur le web, cette fois centré sur l’évolution de l’utilisation de Firefox en Europe en 2007.

La conclusion est sans appel, le pourcentage moyen d’utilisation de Firefox dans des pays européens a augmenté de 5 points dans l’année 2007.

Utilisation de Firefox en Europe en 2007

Les résultats par pays sont assez intéressants. La moyenne européenne est de 28%, mais certains pays (Finlande, Hongrie, Pologne, Slovaquie et Slovénie) sont au delà de 40% d’utilisateurs de Firefox, et 8 autres pays (parmi lesquels la Grèce et l’Allemagne) sont entre 30% et 40%.

La seule note négative est que les deux pays qui m’intéressaient le plus dans l’étude, la France et l’Espagne, sont au dessous de la moyenne, 21,5% pour l’Espagne et 25,8% pour la France.

Utilisation de Firefox en Europe en 2007

Pour ma part, en 2007 la moyenne d’utilisation de Firefox par les visiteurs de mon blog a été de 50.80% (face à 42.89% d’Internet Explorer 😉 ).

Trouvé via StandBlog et Abadia Digital.

gBrainy, entraîneur mental pour Linux

29-01-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Ubuntu

Depuis l’apparition du superbe Programme d’entraînement cérébral du Dr Kawashim pour la Nintendo DS, les jeux pour stimuler les capacités mentales sont devenus de plus en plus populaires.

Hier soir j’ai découvert gBrainy, un jeu d’entraînement mental pour Linux, et je dois dire que je l’ai trouvé excellent. gBrainy propose des différents jeux qui permettent de stimuler son cerveau presque sans se rendre compte, avec du calcul mental, des puzzles et des jeux de mémoire. L’interface est très simple et agréable à utiliser. Certains jeux sont un peu compliqués, certes, mais cela fait que le jeu soit encore plus intéressant 🙂

gBrainy

gBrainy a été conçu sur la plate-forme Mono (l’implementation libre du .NET de Microsoft) pour GNOME, mais il peut marcher dans n’importe quel environnement graphique Linux (il y a même une version pour OLPC (la plete-forme One Laptop Per Child). Si vous êtes sur Ubuntu, vous avez à votre disposition les paquets pour Fesity et Gutsy.

Trouvé via DonDado.

50 ans de LEGO

28-01-2008 par Horacio Gonzalez
Lib et LEGO

Je fais une petite pause dans ma série de billets sur Warhammer 40,000 pour rendre hommage à LEGO, qu’aujourd’hui célèbre le 50ème anniversaire de ses fameuses briques.

Au début des années 1950, l’entreprise danoise LEGO, qu’à l’époque faisait une bonne partie de son chiffre d’affaire avec des jouets en bois, sortais un concept révolutionnaire, les briques de plastique encastrables. Et un jour comme aujourd’hui il y a cinquante ans, le 28 janvier de 1958, LEGO présentait le nouveau modèle de brique, identique l’actuelle.

Depuis l’entreprise n’a pas arrêté d’aider au développement de l’imagination de millions d’enfants de plusieurs générations. Et c’est pour cela que aujourd’hui j’ai envie de dire bien fort :

Joyeux anniversaire, brique de LEGO !

Pour fêter cet anniversaire, même Google s’habille en LEGO, avec un joli logo spécialement préparé pour l’occasion :

Logo Google LEGO

Trouvé via Microsiervos.

In the nightmare future of the fortieth millennia

26-01-2008 par Horacio Gonzalez
LostInBrittany in Ultramarine power armor

Suite de mon billet de avant hier sur Warhammer 40,000.

J’avais donc acheté et dévoré du début à la fin l’édition espagnole de Warhammer 40,000 : Rogue Trader du jour de sa sortie, et j’étais captivé par le jeu. Dans les mois qu’on suivi, j’ai commencé à construire ma première armée, des Space Marines, en investissant tout mon argent de poche, et des fois plus (désolé encore, maman 😉 ). Les weekends, avec des copains du collège aussi mordus par le virus Warhammer 40,000, on organisait des après midi figurines sur le sol de ma chambre. Le décor était simple, avec quelques bouquins on faisait des collines, des morceaux de polystyrène devenaient des forteresses imprenables, et les briques de Lego servaient à lever des remparts. On n’avait pas trop de figurines, une vingtaine par côté tout au plus, mais cela suffisait largement. Je n’oublierais jamais toutes ces missions d’infiltration, ces chasses aux xenomorphes dans les couloirs sombres de gigantesques vaisseaux abandonnées, ces explorations de ruines extraterrestres dans des planètes lointaines…

Avec le temps j’ai réuni plusieurs petites armées, et j’ai joué dans quelques championnats locaux, des batailles épiques avec des centaines de figurines. mais pour moi les meilleurs moments étaient les petites escarmouches organisées avec des amis, où on reliait les batailles semaine après semaine pour créer des vrais campagnes, et où chaque figurine finissait par avoir un nom et des caractéristiques propres.

Avec les années, le jeu est évolué vers un côté plus compétitif, avec des armées plus équilibrées et moins de place pour l’appréciation personnelle. D’abord les listes d’armées ont fait leur apparition, en définissant précisément quelles troupes et quelles équipements on pouvait inclure dans chaque armée. En suite, une deuxième édition a été publiée, se focalisant dans les batailles à plus grande échelle, avec des armées équilibrées, des règles simplifiées et aucune place pour la création personnelle ou la figure d’un Maître du Jeu. Cette nouvelle vision de Warhammer 40,000 me plaisait moins et, presque sans me rendre compte, je me suis éloigné doucement du jeu, revenant vers les jeux de rôles, que j’avais laissé un peu de côté pendant ces années.

Space Marines armors, by LostInBrittany

Les années ont passé, je continuais à jouer à Warhammer 40,000 (W40K) peut-être deux ou trois fois par année, presque par nostalgie, mais sans plus. Et ce n’était qu’en 2000 que je suis à nouveau plongé dans l’univers W40K, avec la sortie de leur nouveau jeu, Inquisitor. Inquisitor se déroulait dans le même univers que W40K, mais depuis un point de vue très différente.

Dans l’univers W40K, l’Inquisition est une puissante organisation au sein de l’Empire humain, dont le rôle est de traquer démons, les sorcières et les hérétiques. Les agents de l’Inquisition, les Inquisiteurs et leurs hommes de main, agissent souvent dans l’ombre, aux frontières de la légalité. L’organisation elle même est rongée par les loutes de pouvoir, les ambitions personnelles et les différentes façons d’interpréter leur dogmes. Les luttes de pouvoir au sein même de l’organisation, les ambitions individuelles poussent certains à se servir de ce qu’ils sont censés combattre pour arriver à leurs fins. Le jeu met en scène des affrontements entre factions de l’Inquisition et chaque joueur va donc prendre le contrôle d’un Inquisiteur ainsi que ses hommes de main.

Inquisitor m’a tout suite rappelé les débuts de W40K, un jeu de figurines très orienté jeu de rôle. D’un côté, le concept des listes d’armées préfixées et équilibres disparaît, il n’y a qu’un barème de points générique et chaque joueur peut choisir et équiper ses troupes selon ses envies. De l’autre côté, il réintroduit la figure du Maître de Jeu, chargé de l’arbitrage de la partie, de la création de scénarios, de la gestion des personnages non joueurs. Inquisitor reprenait donc les aspect que je préférais de la première édition de Warhammer 40,000 et il ajoutait des règles plus détaillées et un background plein de possibilité.

Games Workshop's Inquisitor

L’autre grande différence entre Inquisitor et W40K était la taille (et le prix) des figurines, 54 mm pour Inquisitor face aux 35 mm de Warhammer 40,000. Mais après quelques essaies, j’ai vite vu qu’on pouvait le jouer sans aucun problème avec les figurines de W40K, donc je n’avais même pas besoin d’investir dans des nouvelles figurines. J’ai donc vite plongée dans le jeu, et je l’ai trouvé vraiment excellent.

Bon, encore une fois le billet est déjà bien long, je crois que je vais arrêter ici. La suite, dans un prochain billet, où je vous expliquerais enfin pourquoi je vous raconte tout ça…

In the grim darkness of the far future there is only war

24-01-2008 par Horacio Gonzalez
Space Marines, by LostInBrittany

Je me souviens bien du jour où j’ai découvert Warhammer 40,000. C’était l’an 1990, j’étais un adolescent de 13 ans qui passait la plupart de son temps libre soit devant son ordinateur soit plongé dans des bouquins de jeux de rôles.

A l’époque je fréquentais une librairie spécialisé en jeux de rôle, Alfil Juegos. C’était un magasin qui ne payait pas de mine, petit et poussiéreux, mais pour les fans des jeux de rôles c’était une vraie caverne d’Ali Baba. Dans ses à peine 40 m2, au premier étage d’une immeuble minable, se cachait le plus grand stock de jeux de rôles et figurines de tout Madrid.

Ce jour là, je suis allé chez Alfil Juegos pour chiner et regarder s’il y avait des nouveautés, comme je faisais presque chaque semaine. Le vendeur m’a raconté qu’Alfil Juegos devenait maison d’édition, ils allaient traduire un petit jeu de Games Workshop, qui mélangeait jeu de rôles et wargame avec figurines pour donner quelque chose de superbe. Le truc en question s’appelait Warhammer 40,000 : Rogue Trader.

Space Marines, by LostInBrittany

Il m’a donc montré quelques images du jeu, dont la couverture, et j’ai été instantanément séduit. En regardant ces images là, j’ai eu l’impression de trouver ce que je cherchais depuis un bon moment, d’un jeu de rôles futuriste dans un univers beaucoup plus proche d’Aliens que de Star Wars, et en plus avec un système qui permettrait de faire des combats plus simples et rapides que la plupart de jeux de rôles, et avec plus d’ennemies.

J’ai patiemment attendu deux ou trois mois que l’édition espagnole soit prête, je me souviens d’aller chaque semaine chez Alfil demander des nouvelles, des longues conversations avec le vendeur, de comprendre peu à peu que Warhammer 40,000 n’était pas un jeu de rôles, ni un wargame classique, mais quelque chose d’hybride.

Lorsque enfin j’ai eu le livre dans mes mains, je n’ai pas été déçu. Je me souviens les semaines que ont suivi, toutes les parties de tests avec des bouts de carton à la place de figurines, et de comment j’ai plongé dans l’un des univers de fiction les plus riches que j’avais connu.

Warhammer 40000 : Rogue Trader

Cette première édition de Warhammer 40,000 était bien différente à la 4ème édition actuelle, le jeu était vraiment un hybride entre jeu de rôles et jeu de bataille de figurines. On n’avait pas besoin de tonnes de figurines, une petite dizaine par côté suffisait pour jouer une belle partie. Il n’y avait pas de listes d’armées, et on pouvait construire les troupes qu’on voulait avec l’équipement qu’on souhaitait. Tu voulais un héros Space Marine armé d’un lance-missiles ? Il suffisait de regarder le coût en points de ses caractéristiques et son équipement dans un grand tableau qui prenait deux pages. Il n’y avait pas non plus trop de choix de véhicules, et le bouquin de règles dédiait une bonne dizaine de pages à comment construire des modèles d’engins spatiaux avec des bouteilles de shampooing, du carton de boîte de céréales, de la colle et un peu de plâtre. Ensuite tu décidais les caractéristiques de ton véhicule et tu calculais la valeur en points.

Les règles de création étaient tellement ouvertes qu’on pouvait facilement construire des personnages et des armées déséquilibrées, mais à l’époque ça n’avait pas trop de sens. En fait, le côté compétitif était beaucoup moins accentué que dans l’édition actuelle. Le jeu suggérait la présence d’un Maître du Jeu, qui préparait les scénarios, qui gérait les troisièmes parties (terrain, éventuelles personnages non joueurs) et qui supervisait les règles. La doctrine officielle du jeu n’était pas encore “les seules figurines utilisables sont celles de Games Workshop, et selon la liste d’armées” mais plutôt “si tu as envie d’ajouter quelque chose, construis-la, décide ses caractéristiques et teste-là sur la table de jeu”.

Mais pourquoi je vous raconte tout ça ? Etant donné que c’est tard déjà, je laisse la réponse pour la suite…

/dotclear ou /blog ?

23-01-2008 par Horacio Gonzalez

Un conseil : si vous pouvez l’éviter, ne mettez jamais le nom de la plate-forme de blogging que vous utilisez dans l’adresse de votre blog. J’ai commis cette avec mon blog, et maintenant le changement risque d’être assez pénible.

LiB geek

Lorsque j’ai démarré ce blog, je ne pensais pas que ça allait vraiment durer. Je voulais seulement essayer ce truc de blogging, j’ai donc installé plusieurs plate-formes de blog et je me suis laissé séduire par Dotclear à cause de la facilité avec laquelle on pouvait personnaliser le thème. Comme je testais plusieurs plate-formes de blog, je les installais dans des répertoires nommés selon la plate-forme, le blog sous Dotclear était donc installé sur dotclear/. Après deux ou trois billets j’avais pris ma décision, je restait sur Dotclear, et https://lostinbrittany.org/dotclear/ devenait l’adresse de mon blog de test.

Doucement, j’ai commencé à prendre goût au blogging, et ce qui avait démarré comme un test est devenu un vrai blog. Et plus ça passait le temps, moins j’avais envie de changer l’adresse, que j’avais déjà commencé à donner partout. Alors le dotclear/ est resté, même si au fond de ma tête cela ne me plaisait pas trop. Maintenant, lorsque j’approche mon 500ème billet, je me dis encore une fois que ce référence à Dotclear dans l’URL me gène.

D’un côté, cela lie mon blog à une plate-forme de blogging. Imaginons que demain je passe sur WordPress, ça serait un peu bête que l’adresse de mon blog continue à faire référence à Dotclear ! De l’autre côté, ce n’est pas intuitif. Lorsqu’on cherche le blog de quelqu’un sur un domaine, on s’attend à le trouver une répertoire blog/ et non dans dotclear/. En plus, Dotclear est presque inconnu hors des frontières françaises, et cela fait que le mettre dans l’adresse soit encore moins intuitif.

Ca fais donc un moment que j’hésite à mettre en route ce chantier de migration d’adresse, vers https://lostinbrittany.org/blog/. Ces dernières semaine je pense de plus en plus à migrer vers WordPress, à cause de certains plugins que je trouve fortement sympathiques, mais surtout à cause du dynamisme de la plate-forme WordPress. Si je fais le changement de plate-forme, à ce moment le changement d’adresse s’impose. Ca fais pas mal de changement d’un coup, j’ai intérêt à bien le gérer, car je voudrais que tous les liens continuent à marcher, et que les moteurs de recherche changent d’une adresse à l’autre sans faire perdre de la visibilité au blog.

Je vais donc commencer à planifier la migration. Si vous avez déjà essayé, autant la migration de Dotclear vers Worpress que le changement d’adresse avec des redirections pour que les liens marchent, je suis preneur de vos conseils et suggestions.

Illusion optique : je m’y mets

21-01-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et les illusions

Ca fait un moment que je blogue sur les illusions optiques. Comme vous avez pu constater, le sujet me passionne, et j’adore essayer de comprendre pourquoi notre perception est trompée par ces étonnantes images. Pourtant, après ces mois, je commençais à vouloir aller plus loin.

Pourquoi ne serais-je capable de faire mes propres illusions optiques ? Après avoir regardé des tons d’illusions, et étudié en détail le fonctionnement de dizaines d’entre elles, je pensais avoir assez de théorie pour me lancer.

Ce soir j’ai donc pris mon Inkscape et j’ai décidé mettre en ouvre ma première idée. Ca a pris un petit peu de temps, mais à la fin de suis arrivé à un résultat duquel je me sens assez fier : ma première illusion optique :

Ma première illusion optique

Alors, vous en pensez quoi ?

Promenade en poney

20-01-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et la promenade en poney

Illusion optique : les lignes ondulées

19-01-2008 par Horacio Gonzalez
Illusions

Et oui, encore une fois, un billet dédié aux illusions optiques. Bien, en étant précis, ce billet est plutôt la suite thématique du précédant, Illusion optique : les lignes bleues.

Voici l’image d’aujourd’hui :

Illusion optique : les lignes ondulées

Essayez autant que vous voudrez, je pense que vous n’arriverez pas à convaincre votre perception de que les lignes horizontales sont cette image son des lignes droites… et cependant c’est vrai !

Comme d’habitude, si vous ne me croyais pas sur parole, ouvrez l’image dans votre éditeur d’images favori (dans mon cas j’ai utilisé GIMP) et tracez des lignes droites horizontales sur les lignes de l’image. Vous serez surpris !