Archive du mois 02-2008

29 février

29-02-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et le 29 février

C’est la première fois que je blogue un 29 février. Bien sûr, il n’y a rien d’étonnant sur ça, sachant que mon blog a démarré il y a moins de 2 ans et que le dernier 29 février date d’il y a 4 ans, mais quand même c’est drôle :cheese1_ee:

Ce mois de février j’ai tenu un rythme de rédaction de billets plus soutenu que d’habitude, avec au moins un billet tous les jours. Ce n’était pas une chose de prévue, mais à fur et à mesure que le mois avançait et que je voyais des marques rouges tous les jours dans le calendrier de la barre latérale, je voulais garder ce rythme. Cependant en fin de mois, avec les longs billets sur l’actualité politique espagnole et l’ouveture de Playtesting.Org, j’ai eu un peu de mal à tenir.

Je ne sais donc pas si je vais continuer à poster au moins un billet par jour. Déjà ce weekend est le dernier weekend avec mon père à Brest, et je pense qu’on va essayer de bien profiter.

Bon, pour le prochain billet je vais revenir sur la politique espagnole en parlant de la figure du roi dans le système politique espagnol et de son rôle dans la transition démocratique , comme advaita m’a suggéré chez Scoopeo.

Au fait, en parlant de Scoopeo, si quelqu’un peut me dire pourquoi mon scoop a été modéré, j’apprécierais, si ce n’est pour savoir qu’est-ce que j’ai mal fait…

Elections en Espagne :
la crispation politique

28-02-2008 par Horacio Gonzalez

S’il y a un mot qui définit bien la situation politique espagnole ces dernières années, c’est crispation. Du couloirs du Congrès au magasin du coin, des journaux télé aux pauses cafés, des journalistes politiques aux chauffeurs de taxi, des qu’on mentionne la politique, les coeurs s’enflamment. C’est presque impossible de rester neutre, tout vous force à choisir un camp.

La crispation

Un bon ami à moi est récemment parti à Madrid pour une mission de quelques mois, et il me raconte qu’une des choses qui le surprend le plus est l’omniprésence de la politique dans la vie quotidienne espagnole. La plupart des français qui ont débarqué en Espagne ces dernières années ont fait le même constat, la politique espagnole est très polarisée et l’agressivité entre les deux partis majoritaires, le PP et le PSOE, va beaucoup plus loin que les accrochages entre l’UMP et le PS ici.

Il faut dire que cette crispation ne vient pas d’hier, je me souviens bien les débats houleux au Parlament en 1989, avec José María Aznar qui accusait à Felipe González d’être le cerveau derrière les GAL et lui demandait de démissionner au cri de “¡Váyase, señor González!”, “Partez, monsieur González !”.

Mais depuis 2004, le niveau de crispation n’a pas cessé d’augmenter. Les attentats du 11-M, à trois jours des législatives, ont été un point d’inflexion dans la vie politique. Des le lendemain, des élections du 14-M Espagne s’est divisé dans deux camps presque irréconciliables, où tous les coups étaient permis, ou presque.

Ensuite, tout au longue de la législature, le ton montais au rythme des différentes actions du gouvernement, très soutenus par une partie de la population et considérées aberrantes par l’autre. La loi sur la mémoire historique, le mariage homosexuel, la réforme statut de Catalogne et surtout la négociation avec l’ETA ont contribué tour à tour à exacerber les esprits et accentuer cette crispation.

Et c’est dans cette ambiance de crispation que les deux leaders politiques se sont affrontés lundi dernier, deux candidats qui se connaissent bien, qui se détestent, qui s’affrontent jour au jour au Parlament depuis presque quatre ans.

Le débat
Image TV

Je me permets d’ajouter un commentaire personnel, qui n’engage que moi. Toute cette crispation politique est tellement plus inquiétant que ça va contre les piliers sur lesquelles l’Espagne démocratique est bâtie. Lors de la mort de Franco, toutes les forces politiques, de la droite aux communistes en passant par les nationalistes, ont fait un pacte. Pour éviter les actes de violence et de vengeance, tous ont cédé dans quelques points pour établir un cadre constitutionnel dans lesquelles tous les espagnols puissent cohabiter indépendamment de leurs sensibilités politiques.

La transition n’était donc pas une vraie réconciliation, plutôt un accord pour lequel les vainqueurs de la Guerre Civile acceptaient de passer à un régime démocratique et pluriel en échange de quoi les perdants acceptent de ne pas chercher vengeance ou réparation. Un pacte pour couvrir d’un lourd voile les années de la Guerre Civile et le franquisme et établir une nouvelle base sur laquelle construire une société démocratique qui ne soit pas plombé par les querelles du passé.

Et ces dernières temps il semblerait que, autant d’un côté comme de l’autre, ils sont près à ouvrir la boîte de Pandora pour des intérêt partisans. J’espère seulement que lorsque la nouvelle génération, née déjà en démocratie, arrivera au pouvoir, on pourra enfin tirer un trait sur le passé…

Baladeurs MP3 LEGO

27-02-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et LEGO

Mes collègues de boulot ont trouvé que mon billet de hier sur les législatives en Espagne était un peu trop dense. Je vous propose maintenant donc un billet plus light avant de reprendre demain ma série sur l’actualité politique espagnole.

Je vais donc vous parler du dernier objet geek qui a attiré mon attention, un baladeur MP3 déguisé comme une pièce LEGO :

Baladeur MP3 LEGO

Et oui, sous la forme d’une brique LEGO se cache un baladeur à carte mémoire micro-SD, avec les plots caractéristiques des briques LEGO servant de boutons pour le baladeur.

Cet originale baladeur est en vente chez Homeloo, ou on peut aussi trouvé d’autres déclinaisons du même concept, comme ces haut-parleurs pour iPod :

Haut-parleurs iPod LEGO

Il faut reconnaître que leurs produits sont jolis et très originaux, ça doit être sympa de se balader avec une brique LEGO musicale autour du cou.

Par contre, je me demande où est-ce qu’ils sont par rapport à l’utilisation des marques LEGO, car ils font plein de références à la marque danoise. Mais bon, cela est une autre histoire…

Trouvé via Abadia Digital.

Elections en Espagne :
le Débat (I)

27-02-2008 par Horacio Gonzalez

Comme je vous disais hier, je vais faire quelques billets sur l’actualité politique espagnole, marquée par les élections législatives du 9 mars.

Le débat

La campagne électorale est démarrée la semaine dernière, et lundi soir il y a eu le premier grand moment de la campagne, un débat face à face entre les deux principaux candidats. Les deux leaders se sont donc mis d’accord pour faire un deuxième débat le 3 mars.

Dans la vie politique espagnole, ces débats sont assez exceptionnels, car il n’y a pas une tradition de débats publiques entre les candidats, comme c’est le cas en France. En Espagne il y a un seul précédent, le débat célébré en 1993 entre Felipe González et José Maria Aznar.

L’existence même de ce débat a été très critiqué par tous les partis minoritaires, car il considèrent que c’est réducteur, donnant une vision bi-partidiste qui ils considèrent anti-démocratique.

Les protagonistes

Je vais commencer par essayer de dresser un portrait rapide des deux leaders qui s’affrontent dans cette campagne, l’actuel président, le socialiste José Luis Rodríguez Zapatero et son rival, le chef de l’opposition, Mariano Rajoy.

Le débat
Image TV

José Luis Rodríguez Zapatero

José Luis Rodríguez Zapatero

L’actuel Président du Gouvernement espagnol est aussi le Secrétaire Général du PSOE (Parti Socialiste Ouvrier Espagnol).

Lorsqu’on parle de lui, autant ses sympathisants que ses détracteurs ont tendance à l’appeler simplement par son deuxième nom de famille, Zapatero, ou même “ZP” (sigles qu’à l’origine voulaient dire “Zapatero Président”, mais qui sont devenu un acronyme de son deuxième nom de famille.

Après l’échec dans les législatives de 2000, le PSOE avait besoin de réformes. Rodríguez Zapatero s’est présenté à la direction du parti. Il était le candidat outsider, il était inexpérimenté et il n’appartenait pas à la vielle garde. A la fin il a été nommé Secrétaire Général par une poignée de voix.

Après quatre années dans l’opposition, où il a fait preuve d’un style politique très personnel, qu’il appelait “l’opposition tranquille”. Ce style, autant admiré par ses sympathisants que critiqué par ses détracteurs, s’est considérablement durci en 2003, avec le soutien du gouvernement d’Aznar à la guerre en Iraq.

Il est devenu Président du Gouvernement en 2004 après une campagne électorale tragiquement marquée par les attentats du 11-M à Madrid, dont l’influence dans le résultat des élections reste indéniable mais difficile à quantifier.

Sur les 4 années de son mandat, pour essayer de garder une certaine objectivité, je vais me limiter à citer la Wikipedia :

Les deux premières années du gouvernement Zapatero ont été marquées par le retrait des troupes espagnoles d’Irak, la légalisation du mariage homosexuel avec droit à l’adoption, une nouvelle régularisation massive d’immigrés clandestins, la réduction dans les écoles du poids de la religion, l’offre d’un dialogue visant à en finir avec le terrorisme basque de l’ETA, une « Alliance des civilisations » avec le monde musulman, l’appui au néonationalisme catalan dans un projet fédéraliste de refonte des autonomies régionales et la création d’une commission interministérielle pour élaborer, par respect à la « mémoire historique », un projet de loi rendant justice aux victimes du franquisme (ouverture de fosses communes de la Guerre civile, révision des procès de républicains condamnés, indemnisation des familles de fusillés, blessés et emprisonnés).

Par une politique de dialogues et de concertation, José Luis Rodríguez Zapatero et son actuel ministre de l’Intérieur Alfredo Pérez Rubalcaba obtiennent le 26 mars 2006 une trève des attentats de l’ETA, interprétée comme le premier pas vers l’obtention de la paix dans le Pays-Basque. Ce processus, qualifié de “long, dur et difficile” par Zapatero, reste encore marqué par des actions d’extorsion du groupe terroriste contre quelques chefs d’entreprise en Euskadi et surtout en Navarre. Le 30 décembre 2006, ETA commet un attentat contre l’aéroport de Madrid à Barajas. Deux Équatoriens meurent dans l’explosion. Le ministre de l’Intérieur Alfredo Pérez Rubalcaba déclare le processus rompu. Le Parti populaire accuse à plusieurs reprises le gouvernement de maintenir des contacts avec la bande armée.

Mariano Rajoy

Mariano Rajoy

Mariano Rajoy est le Sécretaire Général du PP (Parti Populaire), qui serait l’équivalent de l’UMP en France (d’ailleurs tous les deux sont partie du Parti Populaire Européen).

En 1989, lors de l’élection de José María Aznar comme candidat du PP à la Présidence du Gouvernement, Mariano Rajoy est nommé membre de l’exécutive nationale et vice-secrétaire du parti.

Après un échec dans les législatives de 1993, le Parti Populaire remporte les élections en 1996, et Aznar devient Président du Gouvernement. Rajoy devient donc Ministre des Administrations Publique et ensuite il tourne dans plusieurs ministères jusqu’à 2003 (Ministre de la Culture, Vice-Président, Ministre de l’Intérieur, Porte-parole du Gouvernement, Ministre d ela Présidence).

En 2003, lorsque Aznar annonce qu’il ne se représentera plus, Mariano Rajoy devient le candidat du PP à la Présidence du Gouvernement. Il perd les élections face à Rodríguez Zapatero dans les conditions dont je vous ai déjà parlé.

Depuis, devenu chef de l’opposition, Mariano Rajoy mène une politique très critique contre le gouvernement, en lui reprochant, entre autres, ses positions sur l’émigration, la relation avec les États Unis ou les unions homosexuelles. Mais ses deux axes principaux de lutte contre l’exécutive de Zapatero sont la reforme du statut de la Catalogne, qui est perçue par le PP comme un démantèlement de l’unité nationale, et les négociations avec l’ETA.

Ne oublions pas l’hôte

Manuel Campo Vidal

Le maître de cérémonies du débat de hier soir est Manuel Campo Vidal, l’un des journalistes le plus respecté du panorama audiovisuel espagnol.

Il a une longue tradition dans les débats des candidats aux législatives. En 1993 il a modéré le premier débat face à face de l’histoire de la télévision en Espagne, entre Felipe González et José Maria Aznar.

Conclusion

Voici donc pour cette présentation du contexte du débat et des candidats. Dans un prochain billet j’essayerai de résumer les points clés de cette lutte dialectique entre ces deux hommes qui se connaissent et se détestent depuis longtemps.

En attendant, donnez-moi un peu de feedback, s’il vous plaît. Ca vous intéresse ? Ca vous ennuie ? Ca vous laisse complètement indifférents ? Et sur mes petites caricatures, vous pensez quoi ? :wink_ee:

Elections en Espagne :
j’ai eu une drôle d’idée

26-02-2008 par Horacio Gonzalez
Lectures et notes de L.i.B.

Le 9 mars prochain est une journée électorale, c’est le jour du premier tour des élections municipales ici en France. Mais ce qui peut-être vous ne savez pas encore c’est que le 9 mars c’est aussi une journée électorale en Espagne, c’est le jour des élections législatives.

Normalement je préfère ne pas me mêler à la politique, et moins encore à la politique espagnole, qui se caractérise ces dernières années par un degré de crispation qui ferait que les relations entre l’UMP et le PS semblent cordiales par comparaison.

Mais hier soir, en faisant un peu de zapping, je suis tombé sur LCP, qui diffusait en direct le débat télévisé entre les deux principaux candidats à la présidence du gouvernement espagnol, l’actuel président, le socialiste José Luis Rodríguez Zapatero et son rival, le chef de l’opposition, Mariano Rajoy.

Et du coup je n’ai plus pu décrocher, malgré une traduction simultanée plutôt pénible de laquelle je me serais bien passé :wink_ee:.

Hier aussi, en lisant le nouveau blog d’actualité de Martin “Everland” Vidberg, l’Actu en Patates, j’ai envie de dessiner l’actualité moi aussi, je me demandais qu’est-ce qu’il donnerait avec mon style. J’ai même fait un Sarkozy version Order of the Stick. Mais je me suis dit que je ne serait pas à la hauteur des patates de M. Vidberg, alors je l’ai mis de côté.

Et ce matin, mon cerveau à moitié endormi a fait le lien entre les deux événements, je pourrais faire quelques dessins sur l’actualité espagnole :clap_tb:

En plus, étant donné qu’on n’en parle pas trop dans les média français, il se pourrait même que si je mets les liens qui vont bien et j’essaie de faire un petit décryptage, quelqu’un trouve ça intéressant. Donc ce soir, je vais me mettre sur Inkscape, et je vous montrerai demain le résultat.

Lectures : Jennifer Government

25-02-2008 par Horacio Gonzalez
Lectures et notes de L.i.B.

Vous vous souvenez peut-être de mon résolution de début d’année de réduire ma pile de livres en attente de lecture et de profiter pour poster un billet pour raconter mes impressions sur chaque bouquin.

La première partie de la résolution s’est bien déroulé par l’instant, dans ce mois et demi j’ai lu quatre bouquins (mais étant donné que j’ai acheté deux de plus, la pile ne descend pas autant que ça…). Par contre, pour la deuxième partie le bilan est moins brillant, je n’ai plus posté de commentaires sur mes lectures.

Je vais donc essayer de m’y remettre, et je vais commencer par le livre que j’ai lu juste après Flic, Jennifer Government, de Max Barry.

Juger un livre par sa couverture

Je suis pas fier de le dire, mais la première chose qui m’est attiré du bouquin est la couverture. J’étais sur un forum de jeux de rôles, et quelqu’un a mentionné le site web créé par l’auteur, NationStates, un jeu en ligne gratuit de simulation de nations dans un future dystopique. Et là, je vois la couverture du bouquin, et j’ai eu tout de suite envie de savoir plus.

Ce regard vert intense, et ce mystérieux code de barres tatué sous l’oeil, le tout sur ce fond blanc minimaliste. J’étais déjà à moitié conquis. J’ai donc continué à naviguer, je suis allé sur le site du livre. Là, le texte de présentation donnait déjà une bonne idée du livre :

Welcome to paradise! The world is run by American corporations (except for a few deluded holdouts like the French); taxes are illegal; employees take the last names of the companies they work for; the Police and the NRA are publicly-traded security firms; and the U.S. government only investigates crimes it can bill for.

Hack Nike is a Merchandising Officer who discovers an all-new way to sell sneakers. Buy Mitsui is a stockbroker with a death-wish. Billy NRA is finding out that life in a private army isn’t all snappy uniforms and code names. And Jennifer Government, a legendary agent with a barcode tattoo, is the consumer watchdog from hell.

Parmi les bonus du site, il y a le premier chapitre du livre. J’adore lorsque les auteurs diffusent gratuitement des chapitres de l’ouvrage, car ça me permet de me faire une idée assez clair du style d’écriture et avoir une idée si le bouquin me plairait ou pas. Dans ce cas, pari réussi, j’ai bien accroché au texte, et à la fin du chapitre j’avais envie de continuer. Vu que le bouquin n’était pas trop cher et je me suis laissé tenter, et quelques jours après, le colis arrivait chez moi et j’ai pu commencer ma lecture.

L’histoire

L’histoire se passe dans un futur dystopique, dans lequel les Etats Unis s’ont annexioné la plupart des pays industrialisés (l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud, le Sud-Est Asiatique, l’Océanie, le Royaume-Uni…) et ils ont adopté un libéralisme extrême, ou le seuls mots d’ordre sont le consumérisme et le bénéfice.

Dans ce nouveau ordre, les impôts sont annulés et l’état est privatisé, devant se plier aux conditions du marché comme n’importe quelle entreprise. Les différents fonctions assurées par le gouvernement dans notre monde sont faites par des corporations privées, mais seulement si elles sont économiquement rentables.

Les citoyens de ce nouveau ordre prennent le nom des corporations pour lesquels ils travaillent (John Nike, Michael Coca-Cola, James McDonalds), et tout la vie est axé autour des corporations et leurs produits.

La trame du bouquin tourne autour d’un plan de marketing agressive d’un cadre de Nike, John Nike, qui propose de tuer les premiers acheteurs d’un nouveau modèle de chaussure de sport ultra-chères, afin de que ce modèle devient une légende urbaine et que leur demande explose. Afin d’exécuter ses plans, il persuade à un employé de bas niveau, Hack Nike, de s’occuper de l’affaire, en lui miroitant une promotion. Mais Hack, incapable de tuer qui que ce soit, sous-traite le travail à la Police (qui a été aussi privatisée), qui sous-traite à nouveau avec la NRA.

Parmi le peu des fonctions officielles conservées par le gouvernement il y a la prévention des crimes. Je dis bien la prévention, car leur maigre budget ne les permet pas de s’occuper de l’investigation et résolution des crimes sauf si les victimes ou leurs familles paient les investigations.

Le gouvernement a eu des échos des échos de John Nike, et ses agents essayent d’empêcher les assassins de faire leur sale boulot. Une des agent du gouvernement, Jennifer Government, est incapable d’empêcher qu’une jeune fille soit abattue à la sortie d’un magasin Nike, et elle est blessée.

Lorsqu’elle se récupère de ses blessures, elle est prête à tout pour démasquer les instigateurs du complo. Car pour Jennifer, la mystérieuse agent du gouvernement au code de barres tatoué sous l’oeil, c’est une affaire personnelle.

Mes impressions

Le bouquin en soit est un livre de poche, 336 pages, quelques 10€ chez Amazon. J’ai commencé à lire le soir même, d’abord en relisant le premier chapitre et ensuite en enchaînant chapitre après chapitre. Le livre se lit très facilement, la narration passe très bien et ça donne envie de continuer. Le soir où je l’ai reçu je suis resté assez tard à lire, et le lendemain pareil. Deux jours après, le bouquin était fini.

Le livres est une satire féroce du libéralisme sauvage, de la globalisation et de la perte d’identité de l’individu face aux corporations. Cette satire est bien enveloppée dans une histoire bien écrite, avec des personnages attachants et un rythme à couper le souffle.

A différence d’autres bouquins sur des futurs dystopiques (du 1984 d’Orwel aux livres de genre cyberpunk), Jennifer Government se passe dans un futur qui ne se veux pas lointain. La technologie est plus ou moins l’actuelle, la façon de voir les choses des gens aussi. C’est presque comme une évolution possible à moyen terme de la situation actuelle et cela permet de bien s’immerger dans le monde que Max Barry nous présente.

En résumé, un livre très agréable à lire et qui, avec son côté satirique, donne beaucoup à réfléchir.

Référence du livre

Max Barry : Jennifer Government.
Éditions Vintage Contemporaries.
ISBN : 978-1400030927.
336 pages. Prix public : 9,94 €.
Chez Amazon

Note linguistique

Le livre est sorti en français, Jennifer Gouvernement, chez Calmann-Lévy. Moi je n’ai lu que l’édition anglaise, je ne peux donc rien dire sur la version française que ce soit au niveau de la traduction ou de la fidélité à l’original.

Max Barry : Jennifer Gouvernement.
Éditions Calmann-Lévy.
ISBN : 978-2702134962.
364 pages. Prix public : 19,50 €.
Chez Amazon

Playtesting.Org

24-02-2008 par Horacio Gonzalez

Je vous ai déjà dit à plusieurs reprises que je suis passionné des jeux de rôles. Depuis mon adolescence je suis toujours entouré de bouquins de jeux de rôles, comme mon père remarque entre étonné et résigné lorsqu’il vient me rendre visite.

L’autre soir, après une longue journée stressante, je m’avais mis à faire une analyse probabiliste d’un de mes système de jeu de rôles favoris, HeroQuest (rien à voir avec le vieux jeu de plateau de MB). Et lorsque j’ai fini, je me suis retrouvé avec assez de matériel pour écrire trois ou quatre billets. Mais le problème était que cette analyse est un peu technique et totalement inintéressante pour les non-rôlistes.

Ca faisait déjà quelque temps que j’avais en tête l’idée d’ouvrir un nouveau blog pour parler de jeux de rôles, j’avais même réservé le domaine il y a quelques mois. J’ai donc pensé que c’était l’opportunité de démarrer ce blog. Je viens donc d’ouvrir Playtesting.org.

L’idée est de continuer avec LostInBrittany comme mon blog principal, là où je parlerai de tout et de rien, mon petit capharnaüm particulier. Playtesting.org sera par contre un blog centré sur un thème particulier, les jeux de rôles, et un penchant initial pour les analyses des systèmes de jeu. Je ne sais pas encore à quelle rythme je posterai des billets sur Playtesting.org, mais ma volonté est qu’il n’affecte pas la périodicité de LostInBrittany.

Si vous êtes des joueurs de rôles, je vous invite d’aller faire un tour, je pense que vous pourriez vous y plaire. Et si les jeux de rôles ne sont pas votre tasse de thé, je vous donne rendez-vous ici même demain pour un autre billet :wink_ee:

Mes 500 et les 500 de Firefox

23-02-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Firefox

Hier je célébrais le 500ème billet de mon blog. Mais hier aussi Firefox célébrais un 500, car hier la barrière des 500 millions de téléchargements à été dépassée.

La version 1.0 du navigateur du petit panda rouge a été lancé le 9 novembre 2004. A cette date là, les gens de Mozilla ont démarré un compteur de téléchargements. Et hier, 3 ans et 4 mois après, ce compteur a dépassé les cinq cent millions !

Pour célébrer l’événement, chez Mozilla ils ont eu une idée originale à la fois que solidaire : donner au World Food Program 500 millions de grains de riz, un pour chacun de ces téléchargement. Si vous voulez vous joindre à la célébration et faire un beau geste, passez donc par FreeRice et envoyez quelques grains (tout en pratiquant votre anglais au même temps).

Comme d’habitude lorsqu’il s’agit de Mozilla, Tristan Nitot nous explique l’opération avec plus de détail, rdv sur son blog.

500 billets méritent bien un métabillet

22-02-2008 par Horacio Gonzalez

Hier, en postant mon billet sur Monetiweb, je me suis rendu compte de que c’était mon 499ème billet. Et cela veut donc dire que le billet que vous êtes en train de lire est le 500ème billet de LostInBrittany.

L.i.B. devant l'ordinateur

Si la phrase précédente vous donne une sensation de déjà-vu, c’est normal, le 8 octobre dernier je vous disais plus ou moins la même chose lors du billet pour célébrer le 400ème billet de mon blog. Si je me suis permis de la réutiliser c’est parce que, encore une fois, c’est vrai, c’est par hasard que j’ai remarqué cette petite éphéméride.

Aujourd’hui je commentais ça au travail et un collègue m’avais demandé de quoi je contais parler dans mon 500ème billet. Lorsque je l’ai dit que j’allais parler juste de ça, il m’a répondu que j’aurais pu trouver quelque chose de plus original qu’écrire un métabillet. Je ne suis pas vraiment d’accord avec lui sur ce point, s’il y a une situation que mérite bien un métabillet, c’est juste des paliers symboliques comme celui-ci. On ne fête pas son 500ème billet tous les jours, quand même :wink_ee:

Donc voilà, quelques 20 mois après avoir démarré le blog, j’arrive au billet numéro 500. Encore sans ligne éditoriale, encore en mélangeant des dessins, des divagations et d’autres thèmes récurrents, avec une audience qui monte doucement (mais encore loin de celle des autres membres de Point-Triple), quelques 270 abonnés au flux RSS et quelques 300 visiteurs que les moteurs de recherche amènent quotidiennement.

Et c’est grâce à vous, lecteurs fidèles et visiteurs de passage, que j’ai envie de continuer à écrire ce blog jour après jour. Il ne me reste donc qu’à vous dire encore une fois

Merci, les amis !

Et j’espère que nous serons tous toujours là pour le 1000ème billet (qui arrivera avant fin 2009 si tout continue à ce rythme) :wink_ee:

LiB célèbre son 500ème billet

Monetiweb

21-02-2008 par Horacio Gonzalez
Point Triple

Je vous ai déjà parlé de Point-Triple, l’association d’entrepreneurs et passionnés du web de laquelle je fais partie.

Monetiweb

Aujourd’hui je vais vous parler de la dernière aventure de l’un des membres de Point-Triple, Frédéric Cozic (plus connu dans la blogosphère comme Aysoon) : Monetiweb.

Avec Monetiweb, Aysoon cherche à construire un blog de référence pour tous les blogueurs qui cherchent à monétiser d’une façon intelligente leurs blogs. Et la clé de cette définition est bien de façon intelligente, car à différence d’autres blogs sur le sujet, Aysoon ne se limite pas à donner des conseils de référencement et d’autres astuces de SEO, mais il vise à avoir a une démarche globale avec des articles qui parlent de comment rendre son blog plus attirant pour les annonceurs, des différentes possibilités de monétisation ou même sur l’éthique de monétiser un blog.

Monetiweb a été mis en ligne en début de semaine, et il compte déjà avec une dizaine d’articles et une bonne quantité de commentaires, ce qui me semble un très bon début. Pour ma part, je l’ai ajouté à mon Netvibes et j’espère y trouver des bonnes idées pour que LostInBrittany me rapporte un peu plus des 5€ par mois que j’arrive à en tirer grâce à Blogbang et ses vidéos publicitaires que vous pouvez voir dans la barre latérale.

Et pour rendre le projet encore plus attirant, Aysoon ne compte pas le garder comme un blog perso, sinon qu’il est ouvert à toute collaboration intéressé dans le sujet. Pour l’instant, il y a Jeff de Webdeux qui vient de s’incorporer à l’aventure. Encore un argument de plus qui fait que Monetiweb soit, pour moi, un blog à suivre.

Disclaimer : Ce billet n’a pas été sponsorisé, bien entendu, ni c’est du copinage. C’est vrai que je connais à Aysoon depuis un petit moment, grâce notamment à l’association Point Triple, et ses blogs, et je sais qu’il est un gars extra et un grand professionnel du web. Et, bien sûr, je connais aussi Jeff (qui est le président et moteur de Point-Triple), et mon opinion sur lui est aussi élevée.

Mais si aujourd’hui je parle sur Monetiweb est parce que je pense vraiment que c’est un très bon projet que je pense qui va devenir un blog de référence pour la monétisation dans la blogosphère francophone.