Billets avec l'étiquette ‘Warhammer 40000’

Space Marines, de Blender à l’impression 3D

27-03-2011 par Horacio Gonzalez

Vous souvenez-vous des narizones space marine dont je vous avais parlé en début d’année ? Ben, il y a quelques semaines j’ai reçu trois space marines (le modèle que je vous avait montré et deux autres) imprimés en 3D via Shapeways, avec une autre miniature que je ne vous avais pas présenté ici, la princesse stellaire.

Narizón marine espacial, con casco, disparando
W.I.P. - Princesa Estelar

Voici donc les six miniatures reçues de Shapeways. Le matériel, blanc et avec très réfléchissant, n’est pas très bien adapté pour être pris en photo, c’est difficile de voir les détails.

Marines Espaciales y Princesas Estelares

Cette semaine j’ai enfin trouvé le temps de commencer à peindre les marines. Voici les space marines après une première couche de peinture. Maintenant il ne manque qu’ajouter des lumières et des ombres et les figurines seront enfin prêtes à rejoindre mon armée…

Narizones Marines Espaciales - Primera capa de pintura

Encore des Spaces Marines

18-01-2011 par Horacio Gonzalez
LiB Ultramarine

Ca faisait un moment que l’envie de bosser sur un petit projet ludique ne me prenait pas comme ça… Hier soir, pendant que je regardais d’un œil Cold Case, je me suis mis à nouveau à travailler sur la dernière version du narizón Space Marine.

La première chose que j’ai fait c’était de mettre le bonhomme dans une position plus dynamique, en train de tirer avec son bolter. Comme avant, l’inspiration vient des vieux modèle de Space Marine en plastique sortis par Games Workshop à la fin des années 80s. Punaise, ça fait déjà plus de vingt ans, cela ne me rajeuni pas !

W.I.P. - Narizón marine espacial, con casco, disparando

Alors, comme ces vieux Space Marines, j’ai préparé une série de bras, corps et jambes, avec des position et des armes différentes, pour créer rapidement des modèles de narizones Space Marines avec Blender.

Narizón marine espacial, con casco, disparando

Ensuite, j’avais une autre tâche : mettre à la place de la tête à gros nez du narizón un casque pointu comme celui des armures Mk.6 des Spaces Marines.Et là, le chalenge était de le rendre reconnaissable comme un casque de Space Marine tout en gardant le côté mignon et S.D. des narizones. Voici le résultat :

W.I.P. - Narizón marine espacial, con casco, disparando

Alors, ça le fait ?

Narizón marine espacial, con casco, disparando

Et maintenant quoi ? Ben c’est clair, un narizón Space Marine avec un lance-roquettes !

Narizón Space Marine, prêt à être imprimé

15-01-2011 par Horacio Gonzalez

Hier soir, j’ai chargé sur Shapeways les fichiers .stl des narizones Space Marines de hier. Je n’ai pas encore fait ma commande, car j’hésite à faire deux ou trois poses additionnelles et m’imprimer d’un coup une petite unité de Space Marines.

Le rendu s’annonce déjà assez sympathique, comme vous pouvez voir :

Narizón marine espacial
Narizón marine espacial, estilo clásico

Cela me rappelle que je n’avais pas posté ici les résultats de mes premières impressions 3D avec Shapeways, je ne les avait mis que sur Narizones. Je vous montre donc ici quelques photos des résultats :

Narizones : de Blender a la realidad
Narizones : de Blender a la realidad
Narizones en impresion 3D con Shpeways
Narizones en impresion 3D con Shpeways

Après avoir passé pas mal de temps à travailler pour préparer les modèles sur Blender, la sensation d’avoir entre les mains ces figurines est vraiment unique, ce passage du virtuel au réel est bluffant.

J’ai hâte d’avoir dans les mains les figurines de mes petits Space Marines !

Narizón Space Marine

14-01-2011 par Horacio Gonzalez
LiB Ultramarine

Il y a trois ans je vous parlais de mon histoire avec Warhammer 40.000, et je profitais pour poster quelques Space Marines dessinés à ma façon.

Hasards du calendrier, cette semaine j’ai passé une bonne partie de mes soirées à préparer un autre narizón avec Blender : un narizón Space Marine. Jusqu’au présent, c’est la figure la plus élaborée que j’ai fait avec Blender. Je crois que en fin je commence à me sentir à l’aise avec l’outil.

Étant un fan de la première édition de Warhammer 40 000, Rogue Trader, le marine allait porter l’armure classique, la Mk.6, et non les modèles des figurines actuelles, les Mk.7 et Mk.8. C’est peut-être une question de nostalgie, mais je trouve que cette armure a beaucoup plus de charme que les nouvelles.

D’abord, le narizón fait dans le nouveau style avec des jambes, comme l’archer. Celui-ci, même si il est revêtu de la vielle armure Mk.6, porte un bolter nouvelle génération, comme ceux des figurines actuelles.

W.I.P. - Narizón marine espacial

Ensuite j’ai refait le narizón dans le style classique, avec les grands pieds, et j’ai profité de la refonte pour changer l’arme et la transformer dans un bolter en style classique.

W.I.P. - Narizón marine espacial, estilo clásico

J’ai hâte d’envoyer ce petit bonhomme chez Shapeways pour le voir transformé dans une petite figurine à ajouter à ma collection…

W.I.P. - Narizón marine espacial, estilo clásico

Exploration planétaire

02-02-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Warhammer 40,000

La semaine dernière j’avais commencé une série de billets sur Warhammer 40,000 et je n’ai pas encore trouvé le temps de la finir.

En attendant, aujourd’hui je vais me limiter à vous montrer un dessin que j’ai fait hier soir, une petite troupe de Space Marines dans une mission d’exploration planétaire.

Warhammer 40,000 : Exploration planétaire

Je suis assez content de l’effet, qu’est-ce que vous en pensez ?

In the nightmare future of the fortieth millennia

26-01-2008 par Horacio Gonzalez
LostInBrittany in Ultramarine power armor

Suite de mon billet de avant hier sur Warhammer 40,000.

J’avais donc acheté et dévoré du début à la fin l’édition espagnole de Warhammer 40,000 : Rogue Trader du jour de sa sortie, et j’étais captivé par le jeu. Dans les mois qu’on suivi, j’ai commencé à construire ma première armée, des Space Marines, en investissant tout mon argent de poche, et des fois plus (désolé encore, maman 😉 ). Les weekends, avec des copains du collège aussi mordus par le virus Warhammer 40,000, on organisait des après midi figurines sur le sol de ma chambre. Le décor était simple, avec quelques bouquins on faisait des collines, des morceaux de polystyrène devenaient des forteresses imprenables, et les briques de Lego servaient à lever des remparts. On n’avait pas trop de figurines, une vingtaine par côté tout au plus, mais cela suffisait largement. Je n’oublierais jamais toutes ces missions d’infiltration, ces chasses aux xenomorphes dans les couloirs sombres de gigantesques vaisseaux abandonnées, ces explorations de ruines extraterrestres dans des planètes lointaines…

Avec le temps j’ai réuni plusieurs petites armées, et j’ai joué dans quelques championnats locaux, des batailles épiques avec des centaines de figurines. mais pour moi les meilleurs moments étaient les petites escarmouches organisées avec des amis, où on reliait les batailles semaine après semaine pour créer des vrais campagnes, et où chaque figurine finissait par avoir un nom et des caractéristiques propres.

Avec les années, le jeu est évolué vers un côté plus compétitif, avec des armées plus équilibrées et moins de place pour l’appréciation personnelle. D’abord les listes d’armées ont fait leur apparition, en définissant précisément quelles troupes et quelles équipements on pouvait inclure dans chaque armée. En suite, une deuxième édition a été publiée, se focalisant dans les batailles à plus grande échelle, avec des armées équilibrées, des règles simplifiées et aucune place pour la création personnelle ou la figure d’un Maître du Jeu. Cette nouvelle vision de Warhammer 40,000 me plaisait moins et, presque sans me rendre compte, je me suis éloigné doucement du jeu, revenant vers les jeux de rôles, que j’avais laissé un peu de côté pendant ces années.

Space Marines armors, by LostInBrittany

Les années ont passé, je continuais à jouer à Warhammer 40,000 (W40K) peut-être deux ou trois fois par année, presque par nostalgie, mais sans plus. Et ce n’était qu’en 2000 que je suis à nouveau plongé dans l’univers W40K, avec la sortie de leur nouveau jeu, Inquisitor. Inquisitor se déroulait dans le même univers que W40K, mais depuis un point de vue très différente.

Dans l’univers W40K, l’Inquisition est une puissante organisation au sein de l’Empire humain, dont le rôle est de traquer démons, les sorcières et les hérétiques. Les agents de l’Inquisition, les Inquisiteurs et leurs hommes de main, agissent souvent dans l’ombre, aux frontières de la légalité. L’organisation elle même est rongée par les loutes de pouvoir, les ambitions personnelles et les différentes façons d’interpréter leur dogmes. Les luttes de pouvoir au sein même de l’organisation, les ambitions individuelles poussent certains à se servir de ce qu’ils sont censés combattre pour arriver à leurs fins. Le jeu met en scène des affrontements entre factions de l’Inquisition et chaque joueur va donc prendre le contrôle d’un Inquisiteur ainsi que ses hommes de main.

Inquisitor m’a tout suite rappelé les débuts de W40K, un jeu de figurines très orienté jeu de rôle. D’un côté, le concept des listes d’armées préfixées et équilibres disparaît, il n’y a qu’un barème de points générique et chaque joueur peut choisir et équiper ses troupes selon ses envies. De l’autre côté, il réintroduit la figure du Maître de Jeu, chargé de l’arbitrage de la partie, de la création de scénarios, de la gestion des personnages non joueurs. Inquisitor reprenait donc les aspect que je préférais de la première édition de Warhammer 40,000 et il ajoutait des règles plus détaillées et un background plein de possibilité.

Games Workshop's Inquisitor

L’autre grande différence entre Inquisitor et W40K était la taille (et le prix) des figurines, 54 mm pour Inquisitor face aux 35 mm de Warhammer 40,000. Mais après quelques essaies, j’ai vite vu qu’on pouvait le jouer sans aucun problème avec les figurines de W40K, donc je n’avais même pas besoin d’investir dans des nouvelles figurines. J’ai donc vite plongée dans le jeu, et je l’ai trouvé vraiment excellent.

Bon, encore une fois le billet est déjà bien long, je crois que je vais arrêter ici. La suite, dans un prochain billet, où je vous expliquerais enfin pourquoi je vous raconte tout ça…

In the grim darkness of the far future there is only war

24-01-2008 par Horacio Gonzalez
Space Marines, by LostInBrittany

Je me souviens bien du jour où j’ai découvert Warhammer 40,000. C’était l’an 1990, j’étais un adolescent de 13 ans qui passait la plupart de son temps libre soit devant son ordinateur soit plongé dans des bouquins de jeux de rôles.

A l’époque je fréquentais une librairie spécialisé en jeux de rôle, Alfil Juegos. C’était un magasin qui ne payait pas de mine, petit et poussiéreux, mais pour les fans des jeux de rôles c’était une vraie caverne d’Ali Baba. Dans ses à peine 40 m2, au premier étage d’une immeuble minable, se cachait le plus grand stock de jeux de rôles et figurines de tout Madrid.

Ce jour là, je suis allé chez Alfil Juegos pour chiner et regarder s’il y avait des nouveautés, comme je faisais presque chaque semaine. Le vendeur m’a raconté qu’Alfil Juegos devenait maison d’édition, ils allaient traduire un petit jeu de Games Workshop, qui mélangeait jeu de rôles et wargame avec figurines pour donner quelque chose de superbe. Le truc en question s’appelait Warhammer 40,000 : Rogue Trader.

Space Marines, by LostInBrittany

Il m’a donc montré quelques images du jeu, dont la couverture, et j’ai été instantanément séduit. En regardant ces images là, j’ai eu l’impression de trouver ce que je cherchais depuis un bon moment, d’un jeu de rôles futuriste dans un univers beaucoup plus proche d’Aliens que de Star Wars, et en plus avec un système qui permettrait de faire des combats plus simples et rapides que la plupart de jeux de rôles, et avec plus d’ennemies.

J’ai patiemment attendu deux ou trois mois que l’édition espagnole soit prête, je me souviens d’aller chaque semaine chez Alfil demander des nouvelles, des longues conversations avec le vendeur, de comprendre peu à peu que Warhammer 40,000 n’était pas un jeu de rôles, ni un wargame classique, mais quelque chose d’hybride.

Lorsque enfin j’ai eu le livre dans mes mains, je n’ai pas été déçu. Je me souviens les semaines que ont suivi, toutes les parties de tests avec des bouts de carton à la place de figurines, et de comment j’ai plongé dans l’un des univers de fiction les plus riches que j’avais connu.

Warhammer 40000 : Rogue Trader

Cette première édition de Warhammer 40,000 était bien différente à la 4ème édition actuelle, le jeu était vraiment un hybride entre jeu de rôles et jeu de bataille de figurines. On n’avait pas besoin de tonnes de figurines, une petite dizaine par côté suffisait pour jouer une belle partie. Il n’y avait pas de listes d’armées, et on pouvait construire les troupes qu’on voulait avec l’équipement qu’on souhaitait. Tu voulais un héros Space Marine armé d’un lance-missiles ? Il suffisait de regarder le coût en points de ses caractéristiques et son équipement dans un grand tableau qui prenait deux pages. Il n’y avait pas non plus trop de choix de véhicules, et le bouquin de règles dédiait une bonne dizaine de pages à comment construire des modèles d’engins spatiaux avec des bouteilles de shampooing, du carton de boîte de céréales, de la colle et un peu de plâtre. Ensuite tu décidais les caractéristiques de ton véhicule et tu calculais la valeur en points.

Les règles de création étaient tellement ouvertes qu’on pouvait facilement construire des personnages et des armées déséquilibrées, mais à l’époque ça n’avait pas trop de sens. En fait, le côté compétitif était beaucoup moins accentué que dans l’édition actuelle. Le jeu suggérait la présence d’un Maître du Jeu, qui préparait les scénarios, qui gérait les troisièmes parties (terrain, éventuelles personnages non joueurs) et qui supervisait les règles. La doctrine officielle du jeu n’était pas encore “les seules figurines utilisables sont celles de Games Workshop, et selon la liste d’armées” mais plutôt “si tu as envie d’ajouter quelque chose, construis-la, décide ses caractéristiques et teste-là sur la table de jeu”.

Mais pourquoi je vous raconte tout ça ? Etant donné que c’est tard déjà, je laisse la réponse pour la suite…