Archive du mois 05-2009

To boldly go where no man has gone before

15-05-2009 par Horacio Gonzalez
Lib Trekkie

Je suis ce qu’on appelle trekkie. J’ai été bercé par Star Trek depuis ma petite enfance télévisuelle. Je me souviens de regarder des rediffusassions de la série originale dans la vieille télé noir et blanc qu’on avait à l’époque. Je devais avoir l’age de ma fille, et je me rappelle de comment elles me faisaient rêver les histoires du courageux Capitain Kirk et du stoïque Mr. Spock, leur exploration de nouveaux mondes étranges, la découverte de nouvelles vies, d’autres civilisations, pour au mépris du danger, reculer l’impossible…

Des années après, j’ai découvert La nouvelle génération, Deep Space 9 et Voyager, et encore plus tard Enterprise, mais La série originale garde toujours une place de choix dans mon cœur, malgré les décors en plastique et carton-pâte, les uniformes-pyjamas, les effets spéciaux low cost et son côté définitivement kitsch.

Cependant, lorsque j’ai appris qu’il allait avoir un nouveau film de Star Trek et qu’il allaient reprendre les personnages originaux, je n’étais pas sûr de que ça était une bonne nouvelle. Comme beaucoup de fans, j’avais un peu peur de ce que Hollywood pouvait faire de mes souvenirs. Je m’attendais à voir une préquelle de la série originale, et je craignais qu’il la transforme dans un film d’action pour adolescentes.

Mais mes craintes étaient vite apaisées lorsque j’ai vu que le projet allait être produit et réalisé par J.J. Abrams.

Pour moi J.J. Abrams est (avec Joss Whedon) l’un des grands génies de l’industrie audiovisuelle. Créateur de plusieurs de mes séries favorites, dont Alias, Lost et Fringe, producteur de Cloverfield (l’un des meilleurs films de monstres géants que j’ai jamais vu), il n’y a pas de doute que Abrams sait comment créer des histoires qui captivent le public.

Et je dois dire que je n’ai pas été déçu, plutôt au contraire. Avec une habilité énorme, Abrams a réussi un pari des plus compliqués, faire un film que puisse plaire au même temps au trekkie passionné et au novice qui n’ai jamais regardé les séries. Un argument bien ficelé, plein de clins d’œil aux fans, des acteurs qui s’imprègnent bien des rôles (même Zachary Quinto, qui je craignait voir toujours comme Sylar et qui fait un Spock plus vrai que nature) et des effets spéciaux à couper le souffle (et à émouvoir le fan qui voir l’Entreprise en plastique de la série originale devenir presque réelle), Abrams a fait un film toute à fait remarquable.

Je ne veux pas dévoiler ici l’intrigue du film, alors je vais pas trop en parler. Je vais donc simplement ajouter une chose : autant si vous êtes un fans de longue date que si vous n’avez jamais accroché avec les séries ou des mecs en pyjamas colorés explorent la galaxie, allez voir le film, vous ne serez pas déçus.

Anamorphose : la voiture invisible

11-05-2009 par Horacio Gonzalez
LiB et les illusions

“Il y a du laisser aller dans ton blog !” me reproche par mail une amie, et elle a bien raison. Alors, sans plus de retard, je vais partager avec vous ma dernière trouvaille en matière d’illusions d’optique : une superbe anamorphose sur une voiture pour la rendre “invisible”.

L’anamorphose est le résultat d’un projet de Sara Watson, une étudiante de la University of Central Lancashire, qui a peint sa voiture pour qu’elle se fonde dans le décor de l’extérieur de son studio sur le campus de l’université.

L’œuvre a été tellement réussi que les photos ont fait déjà le tour de la planète et elles ont été reprises par de nombreux journaux la semaine dernière, alors j’imagine que beaucoup d’entre vous les connaissez déjà.

Je m’étais donc dit qu’il ne servait pas à grande chose vous en parle. Mais en réfléchissant, étant donné mon amour des illusion d’optique, je n’ai pas su résister la tentation de vous les montrer.

Pour faire son anamorphose, Sara est parti d’une vieille Skoda Fabia offerte par Recycling lives, une ONG qui aide à la formation et l’intégration par le travail de personnes en difficulté, un peu à la façon d’Emaus en France. Sur leur site vous avez le récit complet de cette collaboration.

Comme d’habitude avec les anamorphose, la photo que j’ai trouvé la plus intéressante est celle qui montre l’image depuis un autre angle, gâchant l’effet optique mais révélant l’énorme boulot qu’il y a derrière cette illusion.

Les photos ont été reprises par des dizaines de journaux (voir les références sur l’article Wikipedia de Sara Watson, moi je les ai pris du site du Telegraph. Si il y a le moindre soucis, je les enlèverai du suite.

33 ans

05-05-2009 par Horacio Gonzalez
LiB a 33 ans

C’est comme si c’était hier, et pourtant une année entière est passé depuis que j’ai vous avais raconté mon anniversaire à San Francisco.

Aujourd’hui 5 mai j’ai donc 33 ans. Comme je vous disais il y a deux ans, ces dernières années j’ai passé d’attendre mon anniversaire avec impatience à l’attendre avec résignation. J’ai du mal à me dire que j’ai 33 ans, moi qui dans ma tête continue à être le même que quand j’avais 15 ans de moins.

Oh, bien entendu, plein de choses ont changé. Relations, ruptures, enfant, boulot, hypothèque, des obligations et des responsabilités ont passé par là, mais au fond je continue à être ce gamin qui adore jeux de rôles, les ordinateurs, les livres de fantaisie, les jeux vidéo…

Cette dernière année a été surtout marqué par ma première expérience de solitude complète, lorsque ma fille est partie vivre avec sa mère à Lorient. Il y a eu beaucoup de changements, beaucoup d’évolutions. Mais ce n’est ni le moment ni l’endroit pour y parler, je pense…

Comme l’année dernière, je passe mon anniversaire loin de ma fille, quoi que pour des raisons différentes. Même si je l’ai eu au téléphone ce matin, je ne peux pas m’empêcher d’avoir un petit pincement au cœur lorsque j’y pense. Mais bon, ma petite, on se fera une petite fête sympa le prochain weekend que tu seras à Brest, d’accord ?

Simulateur de portes logiques

04-05-2009 par Horacio Gonzalez
Cyber LiB

Beaucoup d’eau est passé sous le pont depuis ces jours de septembre 1995 où j’ai construit mes premiers circuits électroniques à base de portes logiques pour un TP de l’ETSIT.

Aujourd’hui, 14 ans après, ces TPs d’Electronique Numérique restent parmi mes meilleurs souvenirs de ces années d’école d’ingénieurs. C’est pour cela que j’ai eu un petit moment d’émotion en découvrant et en jouant avec Logigcly, un petit simulateur de portes logiques en ligne.

Logicly

Bien sûr, c’est loin des PSpice ou Multisim, il ne fait que simuler les fonctions logiques de base. C’est plutôt donc un petit outil sympathique pour l’aide à l’apprentissage de l’algèbre de Boole. Ou pour laisser un parfum de nostalgie dans cet électronicien devenu informaticien…