Dell a choisi Ubuntu

03-05-2007 par Horacio Gonzalez
L.i.B

Je vous parlais il n’y a pas si longtemps de la volonté de Dell de proposer des ordinateurs avec Linux, suite au résultat sans appel de leur site de suggestions Dell Idea Storm.

Aujourd’hui cette volonté de Dell se concrétise :

Coming soon, by popular demand, Ubuntu

Le site officiel est ici

Donc bientôt, par demande populaire, nous aurons le choix d’acheter des ordinateurs Dell avec Ubuntu pré-installé à la place du machin truc de Microsoft. De quoi me faire songer à changer mon ordinateur portable pour un de ces Dell…

09 F9 11 02 9D 74 E3 5B D8 41 56 C5 63 56 88 C0

03-05-2007 par Horacio Gonzalez

Et oui, au cas où ce n’est pas assez clair, je répète :

L.i.B.

Si vous n’avez pas envie d’aller voir chez Standblog le pourquoi du comment de ce titre cryptique, je vous résume l’explication ici. Cette chaîne de caractères est un nombre hexadécimal, une des clés de chiffrage des DVD Haute Résolution. Pour pouvoir reproduire HD-DVD, tout lecteur doit posséder une des clés de chiffrage.

Logiquement, à peine quelques mois après la sortie des premiers lecteurs DVD HD, une des clés a été retrouvée et publiée sur internet. Et la puissante Advanced Access Content System Licencing Authority (AACS) a entrepris une croisade pour effacer ce nombre interdit de paysage du net. Car selon la fameuse loi DMCA américaine, la simple connaissance de ce nombre est déjà un délit.

Et oui, vous avez bien compris, la DMCA permet la censure d’un nombre. On n’a pas le droit de connaître ce nombre, pas le droit de l’écrire, pas le droit de le lire. La DMCA décrète que la connaissance et la diffusion de ce nombre hexadécimal sont interdites. Aux Etats Unis il serait illégal, par exemple, de porter un t -shirt avec le texte “I love 09F911 029D74 E35BD8 4156C5 635688 C0 !”… ou d’écrire ces chiffres sur un blog. Attendez, attendez, cela veut dire, par exemple, que la version décimale de ce nombre, 13 256 278 887 989 457 651 018 865 901 401 704 640, est aussi illégale. La DMCA donne aux majors de Hollywood la possibilité d’effacer légalement l’existence d’un nombre.

09 F9 11 02 9D 74 E3 5B D8 41 56 C5 63 56 88 C0

Logiquement encore, plus l’AACS faisait de la pression et fermait des sites, plus l’information se répandait dans le net. Des menaces ont été lancés, mais pour chaque site qui enlevait l’information, une dizaine de nouveaux la publiaient. L’un des plus grands portails de news, Digg, après avoir essayé d’enlever les news qui parlaient du nombre interdit, a été obligé de capituler et se joindre au mouvement de propagation du 09 F9 11 02 9D 74 E3 5B D8 41 56 C5 63 56 88 C0. A ce moment une recherche Google sur 09 F9 11 02 9D 74 E3 5B D8 41 56 C5 63 56 88 C0 donne plus de 331,000 résultats.

Cette histoire montre donc deux belles leçons :

  1. Les DRM, tels qu’ils sont conçus actuellement, sont aberrants et pervers, un système mis en place par et pour certaines entreprises en dépit complet du bon sens et avec un mépris total pour l’utilisateur final
  2. Mais en plus, ils sont complètement inefficaces dans l’heure du net et du partage de l’information. Plus ils ajoutent de la pression pour essayer de tout contrôler, plus cela les échappe entre les doigts

Détester les DRM n’a rien à voir avec respecter ou pas les droits d’auteur. Les DRM n’ont jamais empêché les pirates de copier les contenus, et ils ne le feront jamais. Par contre, ils empêchent les utilisateurs légitimes d’utiliser le contenu qu’ils ont acheté légalement. La perversion des DRM se voit clairement lorsque les HD-DVD ne marchent pas sur Linux car ils ne veulent pas donner de clé de chiffrage aux projets open source de lecture de DVD pour linux, ou lorsque la musique que tu achète sur un site web d’un des majors de la musique ne marche pas sur ton baladeur car il n’offre pas assez de garanties. Ou lorsqu’ils ont le cynisme de dire que si tu veux écouter la musique sur ton baladeur numérique et sur ta platine CD, il faut l’acheter deux fois, une fois en format numérique WRM protégé et une autree en format CD avec système anti-copie. Détester les DRM est donc une attitude normale pour un utilisateur respectueux des droits d’auteur.

J’espère qu’Enrique Dans a raison lorsqu’il dit souvent que 2007 sera l’an de la fin des DRM…

Mise à jour: J’ai trouvé parmi les sites que je lis d’habitude, plein de sites espagnols qui parlent de l’affaire :

mais très peu de sites français à part Standblog. C’est dommage…

Mise à jour 2 : Un autre excellent article en espagnol d’Enrique Dans dans Liberetad Digital qui résume très bien l’histoire, à lire si vous comprenez l’espagnol. Merci, papa! 😉

Madness? This is Sparta!

01-05-2007 par Horacio Gonzalez

Je cherchais un titre sympa pour mon 300ème billet, et je n’ai rien trouvé de mieux que cette cite du roi Leonidas de Sparte, dans le film 300.

300

Donc voilà, voici le billet numéro 300, une simple excuse pour montrer un dessin avec des petits bonshommes grecs… 😉

Web 2.0 ? Facile, ajoutons beta au logo et mettons un dégradé dans le fond

30-04-2007 par Horacio Gonzalez
L.i.B.

J’imagine bien qu’aujourd’hui c’est important pour un site de montrer qu’il est passé au monde de la Web 2.0, mais dans certains cas ça devient presque ridicule. Surtout lorsque les changements se limitent mettre un dégradé dans le fond et à ajouter dans le logo le mot bêta (ou gamma ou epsilon, presque n’importe quelle lettre grecque fera l’affaire).

Je vois bien la scène :

  • Responsable marketing : il faut que notre site web soit 2.0, comme celui de la concurrence !
  • Développeur : oui, mais pour ça il faudrait faire une refonte complète de la couche d’application, concevoir un nouveau interface, revoir l’ergonomie et l’usabilité…
  • Responsable marketing : Stop là, mon grand, ça doit être fait pour la semaine prochaine, je n’ai qu’un budget de 2 jours-homme
  • Développeur : mais… c’est impossible!
  • Responsable marketing : Quoi? Si tu prends plus de deux jours pour changer un foutu logo et mettre le dégradé c’est que tu es nul, même mon fils de 15 ans sait faire ça en moins de temps avec son photoshop machin bidule… Alors, au boulot !!

J’exagère, vous dîtes? Peut-être, mais pas trop. Sinon, il suffit de voir un exemple, avec un site web que j’utilise depuis la fin des années 90s, Mappy.fr. La dernière fois que je l’avais utilisé, le site ressemblait à ça:

Mappy 1.0

Vous voyez, c’était joli… mais tellement web 1.0!

Détail Mappy 1.0

Mais jeudi dernier je suis allé consulter le site et qu’est-ce que j’y trouve? Un superbe nouveau Mappy 2.0 !

Mappy 2.0

C’est le coup de génie, vous voyez. Fonctionnalités identiques, interface identique, usabilité identique… mais avec un beau dégradé et une superbe bêta dans le logo!

Détail Mappy 2.0

Ok, j’avoue, ce billet est un exemple de mauvaise foi, car le nouveau Mappy propose aussi de nouveaux services, comme un espace personnel pour garder tes recherches, ou un service Mappy sur mobile, ou encore d’autres. Mais le coeur du site, le système de recherche de cartes et d’itinéraires, est fondamentalement le même. Mais avec bêta et dégradé, bien sûr 😉

Note : billet du vendredi 27 avril, posté avec du retard par une erreur technique…

Mon premier podcast

26-04-2007 par Horacio Gonzalez

Suite à mon précédent billet, j’ai réfléchit à des différentes façons de préparer un podcast vidéo pour vendredi.

A la fin je me suis dit que le moyen le plus simple est d’utiliser mon appareil photo. Et comme il fallait faire un test, voici mon premier podcast :

Vous pouvez le télécharger dans une variété de formats ici

Fred Cavazza

25-04-2007 par Horacio Gonzalez
L.i.B.

On vient de me dire que vendredi je vais rencontrer un bloggueur que je lis depuis longtemps : Fred Cavazza. Il vient faire une présentation dans ma boîte et grâce à mon boss j’ai réussi à obtenir une des invitations pour y assister.

Yes!

Je ne manquerai pas de poster un compte rendu de la présentation de Fred. Et si je réussis à trouver un téléphone dernier cri, peut-être j’essayerai même de faire mon premier entretien podcast après sa présentation…

MapMyName

24-04-2007 par Horacio Gonzalez

J’ai découvert MapMyName d’abord dans le blog de Guillaume (qui a utilisé comme photo le dessin que j’avais fait pour lui) et ensuite dans AccessOWeb. Je n’ai pas été capable de résister à la tentation, je me suis donc inscrit dans ce projet qui vise à localiser les internautes du monde sur une carte Google Maps.

Voici donc ma carte de membre 😉

Encore Fanhunter et Blood Bowl

24-04-2007 par Horacio Gonzalez

La semaine dernière, dans un billet cryptique je vous parlais d’un projet qui me prend pas mal de temps ces dernières semaines. Le lendemain j’ajoutais plus d’information avec une photo et un commentaire dans un autre billet.

Blood Bowl est un vieux jeu de miniatures publié par Games Workshop, les créateurs de Warhammer et Warhammer 40.000. Le jeu est une sorte de version fantastique du football américain, où orcs, nains, elfes et d’autres créatures du monde de Warhammer s’affrontent dans des matchs où défoncer la tête du rival est aussi important que marquer des touchdowns.

J’ai commencé à jouer à Blood Bowl au collège, et ça a toujours resté un de mes jeux favoris. Au début j’appréciais surtout le côté tactique du jeu, le choix des équipes, la compétition. Maintenant je suis plus attiré par son côté fun sauvage, l’humeur noir, et le fait qu’un mauvais coup de chance avec un dé peut faire tomber par terre les tactiques les plus élaborées… et faire éclater de rire à tous les participants.

Fanhunter est un univers de BD créé il y a une quinzaine d’années par Cels Piñol, un auteur fan des comics américains dont le talent comme dessinateur était aussi proche de zéro que le mien, mais dont les scénarios drôles et les multiples références à des comics, films et jeux font de ses BDs un vrai régal pour tout geek qui s’assume. Cels a démarré en publiant des fanzines sur les comics américains, et sur leurs lecteurs assidus, les fans. A fur et à mesure que le fanzine gagnait en notoriété, le style de Cels évoluait et ses scénarios devenaient de plus en plus centrés sur les fans des comics, livres de fantaisie et jeux de rôles.

Lorsque j’étais ado, j’adorais les comics américains, je suivais des dizaines de séries Marvel : X-men, X-Factor, Spiderman, 4 Fantastiques… C’est donc naturel que lorsque j’ai découvert les fanzines de Fanhunter j’étais sous le charme. Depuis j’ai suivi les évolutions de l’univers Fanhunter : les fanzines, la création de la maison d’édition de Cels, les premières BDs, les jeux de rôles…

Alors il y a un mois, en me baladant sur un forum, j’ai trouvé un post d’un gars qui était en train de créer une équipe de Blood Bowl avec des personnages de Fanhunter. L’idée m’a séduit de suite, mais il y avait un problème : je n’avais jamais essayé de sculpter quoi que ce soit. J’ai assemblé et peint des figurines Warhammer pendant des années, mais je n’avais jamais osé de franchir le cap et de sculpter même une partie d’une figurine. Mais bon, je me suis dit que les bonshommes Fanhunter ne sont pas trop compliqués, j’ai donc pris un bout de pâte Fimo qui traînait chez moi, et je me suis mis à sculpter.

Je vous raconterai la suite un autre jour, car ce billet dévient déjà trop long. Je vous laisse avec le dernier joueur que j’ai sculpté (en utilisant Fimo blanc et mastic bi-composant gris pour réparations de plomberie…). Une bonne couche de peinture et il sera prêt pour rejoindre l’équipe…

Killer Dog
Killer Dog (work in progess)

Le Jour de la Terre chez Google

23-04-2007 par Horacio Gonzalez

Hier après midi en allant sur Google pour chercher un truc, je suis tombé sur un joli logo thématique. Comme d’habitude dans ces cas, j’ai voulu savoir le pourquoi de ce logo. J’ai donc cherché à droite et à gauche et j’ai trouvé la réponse dans Abadia Digital. Il se trouve que le logo en question est la façon Google de se joindre aux célébrations du 22 avril, le Jour de la Terre.

LiB et le logo Google pour le Jour de la Terre

Le Jour de la Terre est une initiative née en 1970, lorsque le sénateur américain Gaylod Nelson a fait un appel pour une journée de sensibilisation environnementale dans les centres éducatives. Cette journée environnementale, qui était le premier mouvement environnementaliste d’envergure sur le territoire américain, a été très suivi, avec le soutien de plus de 2000 universités et 10000 centres scolaires.

L’ampleur de ce premier Jour de la Terre a forcé aux autorités américaines a créer l’Agence de Protection de l’Environnement des États-Unis (EPA) et à adopter la loi Clean Air, Clean Water, and Endangered Species. Le mouvement s’internationalise dans les années 90s, et en 2006 plus de 150 pays ont organisé des manifestations pour commémorer cette journée. En 2007 même Google se sent concerné et ils on dédié un logo spécial à cette journée de prise de conscience environnementale.

P.S. : Par une de ces curiosités du hasard, hier 22 avril j’ai regardé un film qui m’a fait bien réfléchir : Notre pain quotidien. Un regard impitoyable sur l’industrie alimentaire de nos civilisations occidentales modernes, et aussi indirectement sur notre mode de consommation, responsable de cette industrie. Mais je crois que je vais dédier un autre billet à ce film…

Je me remets au sport…

21-04-2007 par Horacio Gonzalez

Depuis le temps que je me disais que je devais refaire du sport… Il fallait que je m’y mette, il fallait que je me force à le faire, mais ce n’était jamais le bon moment. Alors ça traînait, semaine après semaine, mois après mois. Et plus le temps passé, moins j’avais le courage de démarrer, car je pensais avoir perdu complètement la forme. Mais aujourd’hui enfin j’ai cassé ce cercle vicieux.

Ce matin j’ai pris mon courage à deux mains (ou plutôt à deux pieds) et je suis allé courir. Je pensais pas tenir 10 minutes… et à la fin j’ai couru 45 minutes!

Oui, je sais, ce n’est pas beaucoup, 45 minutes de course à un rythme tranquille… mais ça faisait plus d’une année et demie que je ne faisais pas de footing, alors je me sens plutôt fier de moi même.

Cliquez ici!

 

Bon, je vous laisse, je file sous une bien méritée douche… 😉