Billets avec l'étiquette ‘Geek’

L’empreinte de Gary Gygax

07-03-2008 par Horacio Gonzalez
Gary Gygax

En lissant le Journal d’un avocat, j’ai trouvé l’hommage que Maître Eolas dédie à Gary Gygax, 1D10 minutes de silence. Même si certaines références qu’il utilise dans ses billets laissaient entendre que Eolas est ou au moins a été roliste, c’est superbe d’avoir la confirmation.

Cette trouvaille m’a fait aussi réfléchir à l’impact de la mort de Gary Gygax. Lorsque j’ai appris la nouvelle, je m’attendais à trouver beaucoup de gens émus dans des blogs de rolistes, sur des forums spécialisés ou même sur des sites de MMORPG, mais je pensais que le décès passerait inaperçu pour la plupart de la population.

Mais les hommages se sont succédé partout. Des journaux comme Liberation, Le Figaro, Le Monde ou même le New York Times. Des blogueurs qui sortent du placard à dés proclamant leur passé roliste pour dire au revoir au maître, comme Eolas, Michael O’Connor, Matt Hickey de CrunchGear. Des sites plutôt geek comme Slashdot, Make, CNet ou Wired (qui a même lancé un concours pour faire un logo pour leur site en hommage à Gary Gygax). sites des grands groupes de communication comme BBC News ou CNN

En résumé, la mort de Gary a provoqué une vague beaucoup plus grande que je n’imaginais. Il semblerait que tous ceux qui à un moment ou un autre ont lancé des dés dans un jeu de rôles se sont senti du coup un peu orphelins, et un peu plus proches les uns des autres. Et ça, c’est le plus beau hommage qu’on peut rendre à Gary Gygax.

Repose en paix, Gary !

P.S. : Pour finir, je veux citer les hommages faits par deux de mes webcomis favoris, xkcd et The Order of the Stick.

Baladeurs MP3 LEGO

27-02-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et LEGO

Mes collègues de boulot ont trouvé que mon billet de hier sur les législatives en Espagne était un peu trop dense. Je vous propose maintenant donc un billet plus light avant de reprendre demain ma série sur l’actualité politique espagnole.

Je vais donc vous parler du dernier objet geek qui a attiré mon attention, un baladeur MP3 déguisé comme une pièce LEGO :

Baladeur MP3 LEGO

Et oui, sous la forme d’une brique LEGO se cache un baladeur à carte mémoire micro-SD, avec les plots caractéristiques des briques LEGO servant de boutons pour le baladeur.

Cet originale baladeur est en vente chez Homeloo, ou on peut aussi trouvé d’autres déclinaisons du même concept, comme ces haut-parleurs pour iPod :

Haut-parleurs iPod LEGO

Il faut reconnaître que leurs produits sont jolis et très originaux, ça doit être sympa de se balader avec une brique LEGO musicale autour du cou.

Par contre, je me demande où est-ce qu’ils sont par rapport à l’utilisation des marques LEGO, car ils font plein de références à la marque danoise. Mais bon, cela est une autre histoire…

Trouvé via Abadia Digital.

La fiancée du geek

12-02-2008 par Horacio Gonzalez
LiB geek

Hier je vous parlait de Like a toy in the sand, la vidéo musicale avec des Playmobil.

Après avoir regardé encore une fois la vidéo je suis allé explorer le site de Graceful Storms, et du fil en aiguille je suis tombé sur le site en français du chanteur, Manu Servé.

Et là, j’ai trouvé un vrai bijou :

La chanson n’est pas nouvelle, elle est sortie en fin 2006, mais j’étais passé complètement à côté. En lissant le titre, je n’ai pas pu m’empêcher de cliquer, et là, j’ai tout de suite accroché. En écoutant la chanson j’aurais juré qu’elle était écrite en pensant à moi. J’ai adoré le style mélancolique (mélancogeek), et en plus elle est tellement vraie…

Si comme moi, vous êtes un geek, et si comme moi à un moment ou un autre cela vous à posé des problèmes avec vos copines/épouses/relations_difficiles_à_définir, vous comprendrez ce que je veux dire 😉

Allez donc sur le site, téléchargez la chanson et faites-la écouter à votre significant other, il ou elle vous comprendra mieux après…

Ou peut-être pas 😀

Couteau Ginsu Jedi

09-02-2008 par Horacio Gonzalez
LiB geek

Vous vous êtes peut-être déjà demandés comment ça serait l’émission Teleshopping dans l’univers Star Wars. Même dans le cas où la question ne soit jamais passé par votre tête, je vous conseille de regarder la réponse, géniale, sur cette vidéo :

Ca m’a fait presque autant rire que la vidéo de 300 pommes 😀

Trouvé via No puedo creer que lo hayan inventado.

Peluche Firefox

06-02-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Firefox

Aujourd’hui j’ai un peu plus de temps que d’habitude, et j’ai profité pour regarder certains blogs sur lesquels j’avais pris un peu de retard.

Parmi eux, The Mozilla Store Blog, le blog du magasin en ligne de Mozilla Foundation, où j’ai découvert l’objet geek le plus mignon que j’ai vu depuis longtemps : la peluche Firefox :

Peluche Firefox

N’est-il pas adorable, ce petit panda roux* ? La plupart de fois, j’aime bien les objets geeks, mais rarement au point de vouloir l’acheter de suite, mais celui-ci a eu sur moi un effet semblable au fond d’écran Firefox dont je vous parlais l’année dernière.

Le problème est que pour l’instant il n’est disponible que dans la version américaine du Mozilla Store, non dans la version internationale. En tout cas, je les ai déjà envoyé un e-mail en les demandant quand ça sera disponible en Europe, car je tiens vraiment à placer cette peluche sur mon bureau 😀

Peluches Firefox

* : Et oui, panda roux, car le petit animal dans le logo de Firefox n’est pas un renard, non, il est un panda roux. D’aillerus, si vous voulez voir jusqu’à quel point le panda roux est reconnaissable dans le logo, je vous laisse une photo tirée de Wikipedia :

Panda roux

Exploration planétaire

02-02-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Warhammer 40,000

La semaine dernière j’avais commencé une série de billets sur Warhammer 40,000 et je n’ai pas encore trouvé le temps de la finir.

En attendant, aujourd’hui je vais me limiter à vous montrer un dessin que j’ai fait hier soir, une petite troupe de Space Marines dans une mission d’exploration planétaire.

Warhammer 40,000 : Exploration planétaire

Je suis assez content de l’effet, qu’est-ce que vous en pensez ?

Migration vers WordPress, étape 2

01-02-2008 par Horacio Gonzalez
LiB geek

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais la migration démarrée hier et maintenant complète. En fait, si j’ai bien fait mon boulot, c’est probable que ce migration ait passé complètement inaperçue 😉

Lorsque je parlais avec une amie de cette migration, je me suis aperçu que pour plein de monde c’était difficile à comprendre. En effet, elle est allée sur le blog, et elle l’a trouvé pareil qu’avant hier, rien n’avait vraiment change. Alors, pourquoi je faisais tout ce scandale avec la migration, si après tout c’était pareil ?

Et d’une certaine façon, elle a raison. Du point de vue du lecteur du blog, il n’y a pas grande chose qui a changé*. Si le blog était une voiture, je dirais que la carrosserie est presque identique (j’ai bien tuné la nouvelle voiture pour y arriver), mais à l’intérieur les moteurs sont complètement différentes, à la place du petit moteur diesel 1.2l, un peu vieillot mais fiable (Doctlear 1.2.6) j’ai maintenant le 2,2l HdI 16v des moteurs de blogs (un WordPress 2.3.2 flambant neuf) 😀

Olivier me demandais dans son commentaire les raisons pour changer. J’expliquerai ça en détail dans un autre billet, mais pour le moment je peux vous dire que la fonctionnalité qui m’a fait basculer est la possibilité de gérer toute l’apparence du blog depuis l’interface d’administration : le thème, le style, les couleurs, les images, la barre latérale… On peut tout changer, et les changements sont directement visibles sur le blog. Ca me fait gagner un temps fou par rapport au système que j’utilisais avec Dotclear (télécharger les fichiers, les modifier, les uploader à nouveau, vérifier si ça marche), et je peux le faire depuis n’importe quel ordinateur.

Parmi les avantages de WordPress, une autre est l’énorme nombre de plugins disponibles, qui me permettra d’ajouter des nouvelles fonctionnalités au blog, mais je parlerai de ça à fur et à mesure…

* : Parmi les changements cosmétiques déjà en place, je voudrais citer l’ajout des Gravatars dans les commentaires. Si vous n’avez pas encore votre Gravatar, je vous invite à le créer et à le tester en laissant un petit commentaire sur ce billet… 😉

Migration vers WordPress, étape 1

31-01-2008 par Horacio Gonzalez
LiB geek

Ce soir je commence ma migration vers WordPress, après presque deux ans sur Dotclear. Je raconterai le processus en détail sur un autre billet, car comme je n’ai pas fini j’ai envie de continuer à bosser sur la migration.

J’ai commencé par installer un WordPress vierge, l’install par défaut.

LiB sur wordpress avant
LiB sur WordPress, avant

J’ai donc importé mes billets, tags et liens de mon blog vers ce WordPress. Ensuite, j’ai travaillé sur le thème pour essayer de recréer le look de mon blog sur le WordPress. Et je dois dire que je suis assez satisfait du résultat 🙂

LiB sur wordpress après
LiB sur WordPress, après
Et demain je m’attaque au .htaccess qui vont rediriger le trafic…

In the nightmare future of the fortieth millennia

26-01-2008 par Horacio Gonzalez
LostInBrittany in Ultramarine power armor

Suite de mon billet de avant hier sur Warhammer 40,000.

J’avais donc acheté et dévoré du début à la fin l’édition espagnole de Warhammer 40,000 : Rogue Trader du jour de sa sortie, et j’étais captivé par le jeu. Dans les mois qu’on suivi, j’ai commencé à construire ma première armée, des Space Marines, en investissant tout mon argent de poche, et des fois plus (désolé encore, maman 😉 ). Les weekends, avec des copains du collège aussi mordus par le virus Warhammer 40,000, on organisait des après midi figurines sur le sol de ma chambre. Le décor était simple, avec quelques bouquins on faisait des collines, des morceaux de polystyrène devenaient des forteresses imprenables, et les briques de Lego servaient à lever des remparts. On n’avait pas trop de figurines, une vingtaine par côté tout au plus, mais cela suffisait largement. Je n’oublierais jamais toutes ces missions d’infiltration, ces chasses aux xenomorphes dans les couloirs sombres de gigantesques vaisseaux abandonnées, ces explorations de ruines extraterrestres dans des planètes lointaines…

Avec le temps j’ai réuni plusieurs petites armées, et j’ai joué dans quelques championnats locaux, des batailles épiques avec des centaines de figurines. mais pour moi les meilleurs moments étaient les petites escarmouches organisées avec des amis, où on reliait les batailles semaine après semaine pour créer des vrais campagnes, et où chaque figurine finissait par avoir un nom et des caractéristiques propres.

Avec les années, le jeu est évolué vers un côté plus compétitif, avec des armées plus équilibrées et moins de place pour l’appréciation personnelle. D’abord les listes d’armées ont fait leur apparition, en définissant précisément quelles troupes et quelles équipements on pouvait inclure dans chaque armée. En suite, une deuxième édition a été publiée, se focalisant dans les batailles à plus grande échelle, avec des armées équilibrées, des règles simplifiées et aucune place pour la création personnelle ou la figure d’un Maître du Jeu. Cette nouvelle vision de Warhammer 40,000 me plaisait moins et, presque sans me rendre compte, je me suis éloigné doucement du jeu, revenant vers les jeux de rôles, que j’avais laissé un peu de côté pendant ces années.

Space Marines armors, by LostInBrittany

Les années ont passé, je continuais à jouer à Warhammer 40,000 (W40K) peut-être deux ou trois fois par année, presque par nostalgie, mais sans plus. Et ce n’était qu’en 2000 que je suis à nouveau plongé dans l’univers W40K, avec la sortie de leur nouveau jeu, Inquisitor. Inquisitor se déroulait dans le même univers que W40K, mais depuis un point de vue très différente.

Dans l’univers W40K, l’Inquisition est une puissante organisation au sein de l’Empire humain, dont le rôle est de traquer démons, les sorcières et les hérétiques. Les agents de l’Inquisition, les Inquisiteurs et leurs hommes de main, agissent souvent dans l’ombre, aux frontières de la légalité. L’organisation elle même est rongée par les loutes de pouvoir, les ambitions personnelles et les différentes façons d’interpréter leur dogmes. Les luttes de pouvoir au sein même de l’organisation, les ambitions individuelles poussent certains à se servir de ce qu’ils sont censés combattre pour arriver à leurs fins. Le jeu met en scène des affrontements entre factions de l’Inquisition et chaque joueur va donc prendre le contrôle d’un Inquisiteur ainsi que ses hommes de main.

Inquisitor m’a tout suite rappelé les débuts de W40K, un jeu de figurines très orienté jeu de rôle. D’un côté, le concept des listes d’armées préfixées et équilibres disparaît, il n’y a qu’un barème de points générique et chaque joueur peut choisir et équiper ses troupes selon ses envies. De l’autre côté, il réintroduit la figure du Maître de Jeu, chargé de l’arbitrage de la partie, de la création de scénarios, de la gestion des personnages non joueurs. Inquisitor reprenait donc les aspect que je préférais de la première édition de Warhammer 40,000 et il ajoutait des règles plus détaillées et un background plein de possibilité.

Games Workshop's Inquisitor

L’autre grande différence entre Inquisitor et W40K était la taille (et le prix) des figurines, 54 mm pour Inquisitor face aux 35 mm de Warhammer 40,000. Mais après quelques essaies, j’ai vite vu qu’on pouvait le jouer sans aucun problème avec les figurines de W40K, donc je n’avais même pas besoin d’investir dans des nouvelles figurines. J’ai donc vite plongée dans le jeu, et je l’ai trouvé vraiment excellent.

Bon, encore une fois le billet est déjà bien long, je crois que je vais arrêter ici. La suite, dans un prochain billet, où je vous expliquerais enfin pourquoi je vous raconte tout ça…

In the grim darkness of the far future there is only war

24-01-2008 par Horacio Gonzalez
Space Marines, by LostInBrittany

Je me souviens bien du jour où j’ai découvert Warhammer 40,000. C’était l’an 1990, j’étais un adolescent de 13 ans qui passait la plupart de son temps libre soit devant son ordinateur soit plongé dans des bouquins de jeux de rôles.

A l’époque je fréquentais une librairie spécialisé en jeux de rôle, Alfil Juegos. C’était un magasin qui ne payait pas de mine, petit et poussiéreux, mais pour les fans des jeux de rôles c’était une vraie caverne d’Ali Baba. Dans ses à peine 40 m2, au premier étage d’une immeuble minable, se cachait le plus grand stock de jeux de rôles et figurines de tout Madrid.

Ce jour là, je suis allé chez Alfil Juegos pour chiner et regarder s’il y avait des nouveautés, comme je faisais presque chaque semaine. Le vendeur m’a raconté qu’Alfil Juegos devenait maison d’édition, ils allaient traduire un petit jeu de Games Workshop, qui mélangeait jeu de rôles et wargame avec figurines pour donner quelque chose de superbe. Le truc en question s’appelait Warhammer 40,000 : Rogue Trader.

Space Marines, by LostInBrittany

Il m’a donc montré quelques images du jeu, dont la couverture, et j’ai été instantanément séduit. En regardant ces images là, j’ai eu l’impression de trouver ce que je cherchais depuis un bon moment, d’un jeu de rôles futuriste dans un univers beaucoup plus proche d’Aliens que de Star Wars, et en plus avec un système qui permettrait de faire des combats plus simples et rapides que la plupart de jeux de rôles, et avec plus d’ennemies.

J’ai patiemment attendu deux ou trois mois que l’édition espagnole soit prête, je me souviens d’aller chaque semaine chez Alfil demander des nouvelles, des longues conversations avec le vendeur, de comprendre peu à peu que Warhammer 40,000 n’était pas un jeu de rôles, ni un wargame classique, mais quelque chose d’hybride.

Lorsque enfin j’ai eu le livre dans mes mains, je n’ai pas été déçu. Je me souviens les semaines que ont suivi, toutes les parties de tests avec des bouts de carton à la place de figurines, et de comment j’ai plongé dans l’un des univers de fiction les plus riches que j’avais connu.

Warhammer 40000 : Rogue Trader

Cette première édition de Warhammer 40,000 était bien différente à la 4ème édition actuelle, le jeu était vraiment un hybride entre jeu de rôles et jeu de bataille de figurines. On n’avait pas besoin de tonnes de figurines, une petite dizaine par côté suffisait pour jouer une belle partie. Il n’y avait pas de listes d’armées, et on pouvait construire les troupes qu’on voulait avec l’équipement qu’on souhaitait. Tu voulais un héros Space Marine armé d’un lance-missiles ? Il suffisait de regarder le coût en points de ses caractéristiques et son équipement dans un grand tableau qui prenait deux pages. Il n’y avait pas non plus trop de choix de véhicules, et le bouquin de règles dédiait une bonne dizaine de pages à comment construire des modèles d’engins spatiaux avec des bouteilles de shampooing, du carton de boîte de céréales, de la colle et un peu de plâtre. Ensuite tu décidais les caractéristiques de ton véhicule et tu calculais la valeur en points.

Les règles de création étaient tellement ouvertes qu’on pouvait facilement construire des personnages et des armées déséquilibrées, mais à l’époque ça n’avait pas trop de sens. En fait, le côté compétitif était beaucoup moins accentué que dans l’édition actuelle. Le jeu suggérait la présence d’un Maître du Jeu, qui préparait les scénarios, qui gérait les troisièmes parties (terrain, éventuelles personnages non joueurs) et qui supervisait les règles. La doctrine officielle du jeu n’était pas encore “les seules figurines utilisables sont celles de Games Workshop, et selon la liste d’armées” mais plutôt “si tu as envie d’ajouter quelque chose, construis-la, décide ses caractéristiques et teste-là sur la table de jeu”.

Mais pourquoi je vous raconte tout ça ? Etant donné que c’est tard déjà, je laisse la réponse pour la suite…