Billets avec l'étiquette ‘Ubuntu’

Tester Google Chrome sur Ubuntu

04-09-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Google Chrome

Comme je disais hier, je n’avais pas encore pu tester Google Chrome, car pour le moment la seule version disponible était pour Windows.

Sauf que les gens de Wine n’ont pas attendu pour rélever le défi, et maintenant il est possible d’exécuter Google Chrome sur Linux en utilisant Wine. Pour y arriver il faut bricoler un peu, je ne vais pas vous le cacher, mais rien de quoi effrayer même les utilisateurs les plus novices, il suffit de suivre les instructions.

On peut arriver au même résultat avec n’importe quelle distribution de Linux, mais la façon de faire sera légèrement différente en fonction des gestionnaires de paquets et le système d’installation de chaque famille de distributions. Je vais vous décrire ici la procédure à employer sur Ubuntu 8.04 Hardy Heron, que c’est la distribution sur laquelle je viens de tester le navigateur de Google.

  1. Installer la version 1.1.3 (ou supérieure) de Wine. La version actuellement disponible dans les dépôts Ubuntu étant plus ancienne, il faut d’abord ajouter les dépôts de Wine :

    wget -q http://wine.budgetdedicated.com/apt/387EE263.gpg -O- | sudo apt-key add -
    sudo wget http://wine.budgetdedicated.com/apt/sources.list.d/hardy.list -O /etc/apt/sources.list.d/winehq.list

    Et ensuite installer la nouvelle version de Wine :

    sudo aptitude update
    sudo aptitude install wine

  2. Installer le script Winetricks avec lequel on pourra télécharger et installer les bibliothèques dont on aura besoin pour faire tourner Google Chrome :

    wget http://www.kegel.com/wine/winetricks
    sh ./winetricks riched20 riched30
    sh ./winetricks directx9
    sh ./winetricks msxml3 msxml3r
    sh ./winetricks winxp

    La dernière ligne permet de placer Wine en mode Windows XP, car si comme moi vous aviez Wine en mode Windows 2000, Chrome ne s’installerait pas.

  3. Télécharger le fichier d’installation de Google Chrome depuis la page web de Google.

    Normalement, si vous essayez d’obtenir le fichier sur la page principale de Chrome, le site détectera que vous êtes sur Linux et il vous dira gentiment qu’il n’y a pas de version pour Linux. Mais heureusement, quelqu’un a déjà posté le lien direct pour le fichier d’installation.

  4. Installer l’exécutable en utilisant Wine depuis le répertoire où vous avez déposé l’installateur :

    wine chrome_installer.exe

  5. Maintenant Chrome est installé sur votre système, il suffit de lui donner les bons paramètres pour le démarrage :

    wine "C:\\windows\\profiles\\UTILISATEUR\\Local Settings\\Application Data\\Google\\Chrome\\Application\\chrome.exe" --new-http --in-process-plugins

    où à la place de UTILISATEUR vous mettez votre nom d’utilisateur

Et voilà, c’est tout, vous avez Google Chrome qui tourne sur votre système.

Chrome sur mon Ubuntu

Pour le moment ça semble très bien marcher, mais je continue à préférer mon Firefox. Demain, après plus d etemps d’utilisation, je vous raconterai plus…

VirtualBox ne marche plus après mise à jour d’Ubuntu

06-08-2008 par Horacio Gonzalez
LiB guru Ubuntu

Dans mon billet d’hier je vous suggérais l’utilisation d’une machine virtuelle Windows sur VirtualBox comme solution pour pouvoir continuer à employer sur votre poste Linux les quelques applications Windows indispensables pour votre travail.

Aujourd’hui je continue dans la même thématique en vous parlant d’un des problèmes que tôt ou tard vous aller trouver lorsque vous travailler avec VirtualBox : le jour où ça refuse de démarrer.

Imaginons donc que vous suivez mon conseil d’hier et vous installez une machine virtuelle Windows dans votre Ubuntu avec VirtualBox. Et là un jour où vous faites les mises à jour automatiques Ubuntu, comme d’habitude, VirtualBox ne démarre plus votre machine virtuelle, avec en vous disant que le module du kernel n’est pas disponible :

VirtualBox kernel driver not installed. The vboxdrv kernel module was either not loaded or /dev/vboxdrv was not created for some reason. Please install the virtualbox-ose-modules package for your kernel, e.g. virtualbox-ose-modules-generic..
VBox status code: -1908 (VERR_VM_DRIVER_NOT_INSTALLED).

Le problème

Qu’est-ce que s’est passé ? C’est grave ? La réponse est relativement simple, et la solution aussi, alors pas de panique.

Pour être performant, VirtualBox a besoin d’interagir directement avec le kernel Linux, le noyau du système d’exploitation, et pour faire cette interaction il a besoin de qu’un module spécifique soit chargé par le kernel, c’est ce virtualbox-ose-module dont le message vous parle.

Comme tous les modules du kernel, il doit être construit (compilé) spécifiquement pour la version du kernel que vous utilisez, et c’est là qu’il y a eu un soucis. Lorsque vous avez fait la mise à jour d’Ubuntu, il a détecté et installé des paquets pour une nouvelle version du kernel, et n’ayant pas trouvé des nouveaux paquets pour virtualbox-ose-module, il ne l’a pas actualisé. En gros, votre moduele virtualbox-ose-module n’est plus compatible avec la version du kernel que vous venez d’installer.

Le problème vient de la nature même des logiciels libres, chaque composant de la distribution Ubuntu est entretenu par des personnes différentes, la plupart d’une façon bénévole. Normalement, lorsqu’il y a une mise à jour du kernel, les responsables des composants qui y dépendent préparent aussi les mises à jours pour qu’ils soient disponibles au même temps, ce qui évite ce type de désagréments. Mais il suffit que la personne ait un empêchement ou soit parti en weekend pour que le module ne soit pas mise à jour, et votre machine virtuelle ne marche plus.

La solution

Normalement le problème va disparaître tout seul un ou deux jours après, lorsque le responsable des paquets VirtualBox publiera dans les dépôts la bonne mise à jour. Mais des fois on ne peut pas se permettre d’attendre deux jours, et dans ce cas il faut trouver la solution.

Voici donc les bref étapes à suivre pour que votre machine virtuelle soit opérationnelle à nouveau en moins de cinq minutes. La procédure se fait en ligne de commandes, il vous suffit donc de lancer un terminal et suivre les pas suivants :

  1. Installer le paquet des sources de virtualbox-ose-modules
    sudo apt-get install virtualbox-ose-source
  2. Compiler ces sources pour le kernel actuel et les installer comme modules du kernel
    sudo m-a prepare
    sudo m-a auto-install virtualbox-ose
  3. Relancer le service vboxdrv
    sudo /etc/init.d/vboxdrv start

Quelques instants après le tour est joué, et la machine virtuelle marche à nouveau.

Poste de travail Linux et applications Windows

05-08-2008 par Horacio Gonzalez
LiB guru Ubuntu

Tiens, ça faisait longtemps que je n’écrivais pas des billets plus ou moins techniques…

Ca fait déjà trois ans que j’ai effacé la partition Windows XP de mon ordinateur à la maison et que je tourne exclusivement sur Ubuntu. Au début ça m’a demandé en temps d’adaptation, je ne trouvais pas le bon remplacement pour certaines des outils que j’employais sur Windows, mais après quelques mois Windows ne me manquait pas de tout.

Mais ce changement à Windows, tout à fait envisageable dans un environnement privé, peut s’avérer problématique dans un environnement professionnel, où le choix des outils est souvent dicté par l’entreprise.

J’ai la chance de travailler dans une boîte assez souple pour me permettre avoir un poste de travail sur Linux, et où la plupart d’outils sont multiplateforme. Cependant, il reste toujours quelques outils exclusivement Windows, pour lesquels un poste de travail Linux pose de soucis.

Dans ce cas là, il faut chercher des alternatives, et essayer de trouver la solution la plus adaptée à chaque cas. Et des possibles alternatives, il y en a :

  • Rester sur Windows

    Après tout, si l’entreprise utilise des applications exclusivement Windows, la solution de facilité reste toujours laisser Windows sur le poste de travail.

  • Exécuter les applications Windows avec Wine

    Lorsque c’est possible, c’est la solution idéale, on exécute les applications dont on a besoin de façon native sur son poste Linux. Mais je dis bien sur le papier, car il y a encore beaucoup d’applications qui ne marchent pas bien sur Linux.

    De toutes façons, il vaut la peine faire un détour périodique sur la base de données des applications compatibles avec Wine, car leur nombre augmente de jour en jour.

  • Avoir une partition Windows en double boot

    Sur le papier ce n’est pas une mauvaise solution, mais elle peut vite s’avérer très peu pratique. Si on est oublié d’utiliser souvent des applications Windows, même pour des tâches ponctuelles, il est pénible de devoir redémarrer son poste sur Windows et ensuite changer à nouveau à Linux. Du point de vue de la productivité, c’est la pire des solutions.

  • Avoir un poste Windows par service et se connecter par RDP.

    Avec un client Remote Desktop Protocol comme rdesktop on peut ouvrir une session sur le serveur depuis son poste de travail et travailler sans encombre. C’est la solution la plus pratique lorsqu’on dispose de un ou plusieurs serveurs Windows.

  • Avoir une machine virtuelle Windows

    Avec des logiciels de virtualisation on peut avoir un système d’exploitation Windows qui tourne dans une fenêtre du bureau Linux.

    Certes, les performances ne sont pas aussi bonnes que pour la machine réelle, mais la différence est de moins en moins appréciable. Pour la plupart d’applications (mise à part les jeux), on ne voit pas des réelles différences de vitesse après le démarrage de ma machine virtuelle.

LiB évangéliste Ubuntu

La première solution était écartée d’emblée. Ce billet part du postulat de qu’on veut un poste de travail sur Linux, je ne vais pas y répéter les avantages du logiciel libre sur le software propriétaire, ni les raisons pour migrer sur Linux.

Certaines des applications dont j’ai besoin ne marchent pas encore bien sur Wine, alors j’ai dû écarter aussi cette réponse, au moins pour le moment.

Le double boot ne me convient pas non plus, car je fais une utilisation très ponctuelle de ces applications, quelques minutes par ici et par là. Il me faudrait donc complètement arrêter de travailler, fermer toutes les applications et redémarrer pour dix minutes après faire l’opération inverse.

N’ayant pas de serveur Windows sous la main (ce que d’ailleurs est plutôt une bonne nouvelle), la solution RDP tombe à l’eau elle aussi.

En conséquence, j’ai choisi la solution de la machine virtuelle, et j’ai installé VirtualBox sur mon poste. J’ai ensuite créé une machine virtuelle Windows 2000, dans laquelle j’ai installé les applications Windows dont j’ai besoin.

Lorsque j’ai besoin d’utiliser ces applications, je démarre ma machine virtuelle Windows, qui s’ouvre dans une fenêtre de mon bureau Linux, et je peux travailler de façon simultanée sur les deux environnements.

Ca fait déjà une année que je tourne sur cette système et pour moi c’est la solution idéale, la moins contraignante.

Mise à jour suite à une remarque chez Scoopeo : si vous vous décidez par la solution de virtualisation avec VirtualBox, vous trouverez toute l’information nécessaire pour la mettre en place sur la page VirtualBox du site de Documentation francophone pour Ubuntu, ainsi que plus de détails dans leurs forums.

Les nouveautés d’Ubuntu 8.04 LTS

29-04-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Ubuntu

Une des questions qu’on pose souvent lorsque on parle de la sortie d’une nouvelle version d’Ubuntu est celle des différences par rapport à la version précédente.

Aujourd’hui, grâce à Standblog, j’ai découvert un excellent article Wkipidepia sur Ununtu 8.04 LTS, qui décrit les principales améliorations que ce Hardy Heron apporte par rapport à la version 7.10 Gutsy Gibbon. L’article est bien écrit, et il contient plein de liens pour approfondir.

Bref, un lien bien pratique, à balancer la prochaine fois que quelqu’un vous demande quelles sont les nouveautés dans Ubuntu 8.04.

Passage anticipé à Ubuntu 8.04
(Hardy Heron)

22-04-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Ubuntu

Après demain, le 24 avril, c’est la sortie officielle de la nouvelle version d’Ubuntu, la 8.04 LTS1 Hardy Heron. Comme d’habitude, j’ai décidé de mettre à jour mon Ubuntu de façon anticipé, afin d’aider à éviter les saturations serveur le jour de la sortie.

Je vous écris donc ce billet depuis mon Ubuntu Hardy Heron (Hardy pour les amis) tout récemment installé.

La manœuvre n’était pas vraiment risqué, la version de Hardy qui est aujourd’hui dans les dépôts Ubuntu est la RC4, une release candidate, une version à priori identique à celle qui sortira après demain (l’idée des RCs est de les utiliser pour faire les derniers tests du produit définitif en conditions réels). Et en plus, il y a une quinzaine de jours j’avais déjà installé la beta de Hardy Heron sur un nouveau ordinateur au travail, et ça marchait déjà très bien.

L’opération est très simple, il suffit de démarrer l’Update Manager (Gestionnaire de mises à jour) en mode développement, depuis la ligne de commandes :

~$ sudo update-manager -c -d

En appelant l’Update Manager avec le paramètre -don lui demande de se connecter aux dépôts de la dernière distribution en développement, actuellement le RC4 de Hardy. Lorsque votre Update Manager démarrera, il vous montrera un message indiquant qu’il y a une nouvelle distribution disponible, la 8.04 :

update-manager -c -d

Il suffit de cliquer maintenant sur Mise à jour (ou Update si vous avez votre Ubuntu en anglais comme moi) et le système commencera la mise à jour. La mise à jour est complètement automatisée, il n’y à rien d’autre à faire. Sur mon ordinateur, le processus a duré deux ou trois heures (je n’était pas devant l’ordinateur quand il a fini). Bien sûr, pendant ce temps on peut continuer à utiliser l’ordinateur sans problème. Après la fin de la mise à jour, un petit redémarrage et mon Hardy était prêt pour l’action.

Si malgré tout vous préférez ne pas risquer et attendre la sortie officielle (ce qui est toujours une bonne idée pour des systèmes de production) le changement sera presque transparent. En effet, lorsque vous allumerez votre ordinateur ordinateur le week-end prochain, vos verrez en haut à droite l’habituel icône de mises à jour disponibles. En cliquant sur lui, l’application System Update (Mise à jour du Système) s’ouvrira comme d’habitude, mais cette fois avec le joli message de “Nouvelle version de la distribution disponible : 8.04”. Et là, vous n’aurez qu’à cliquer…

1 L’autre jour on m’a demandé pour les versions d’Ubuntu, pourquoi ça passait de la 7.10 à la 8.04, et où est-ce qu’ils étaient les versions intermédiaires. En fait, il n’y a pas des versions intermédiaires, le nombre de la version correspond à sa date de sortie, 7.10 était la release d’octobre 2007, 8.04 est celle d’avril 2008. Ubuntu a un rythme très strict d’une nouvelle version tous les six mois, la release suivante sera donc la 8.10, en octobre prochain.

Le LTS veut dire que c’est une version Long Term Service, une version qui sera supportée par des mises à jour pendant deux ans. La dernière version LTS était la 6.04 (oui, vous avez compris, avril 2006). Les versions LTS sont spécialement intéressantes pour installer dans des serveurs, qui n’ont pas besoin du dernier cri mais de la stabilité et des mises à jour de sécurité garanties pendant longtemps, car personne n’aime devoir réinstaller les serveurs tous les six mois.

Les petits plaisirs quotidiens

09-04-2008 par Horacio Gonzalez

I love the smell of a burning Vista in the morning… It smells like victory.*

LiB et Ubuntu

Je viens d’effacer un Windows Vista d’un nouveau portable, et je suis en train d’y installer Ubuntu 8.04 Hardy Heron.

Ensuite il me faudra le configurer, ajouter tous les outils maison, et un Windows 2000 en machine virtuelle pour les quelques progiciels legacy qui défient Wine, et le nouveau poste de travail sera prêt.

Horacio, microblogging…

* Hommage à la célébrè cite d’Apocalypse Now.

gBrainy, entraîneur mental pour Linux

29-01-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Ubuntu

Depuis l’apparition du superbe Programme d’entraînement cérébral du Dr Kawashim pour la Nintendo DS, les jeux pour stimuler les capacités mentales sont devenus de plus en plus populaires.

Hier soir j’ai découvert gBrainy, un jeu d’entraînement mental pour Linux, et je dois dire que je l’ai trouvé excellent. gBrainy propose des différents jeux qui permettent de stimuler son cerveau presque sans se rendre compte, avec du calcul mental, des puzzles et des jeux de mémoire. L’interface est très simple et agréable à utiliser. Certains jeux sont un peu compliqués, certes, mais cela fait que le jeu soit encore plus intéressant 🙂

gBrainy

gBrainy a été conçu sur la plate-forme Mono (l’implementation libre du .NET de Microsoft) pour GNOME, mais il peut marcher dans n’importe quel environnement graphique Linux (il y a même une version pour OLPC (la plete-forme One Laptop Per Child). Si vous êtes sur Ubuntu, vous avez à votre disposition les paquets pour Fesity et Gutsy.

Trouvé via DonDado.

Les différents saveurs d’Ubuntu

20-11-2007 par Horacio Gonzalez
LiB et Ubuntu

Je passe une journée à la maison (courtoisie des gentils enseignants de l’Education Nationale, j’y reviendrai sur un autre billet), et entre la préparation du repas et la construction d’une énorme tour en Kapla, je fais ma revue des blogs.

Sur DespuesDeGoogle j’ai trouvé une longue liste des différentes versions d’Ubuntu disponibles sur le net. Je n’ai pas pu résister la tentation de vous la traduire ici, en ajoutant mes avis personnels :

Ubuntu : L’original, Ubuntu avec Gnome (Mon favori, sans aucune doute)
Kubuntu : Ubuntu avec KDE
Xubuntu : Ubuntu avec Xfce, plus léger que les précédents
Fluxbuntu : Ubuntu avec Fluxbox, encore plus léger que Xubuntu, mais avec un look très sympa, idéal pour installer sur des machines anciennes
Elbuntu (Ebuntu ?) : Encore en béta, ce projet non officiel monte Ubuntu sur Enlightenment E17
Ubuntu Lite : La version la plus légère, un distribution Ubuntu minimale, capable de tourner même sur un vieux Pentium à 200 MHz avec 64 Mo de RAM. Il utilise IceWM comme bureau, et à la place des applications classiques, il utilise des outils légers comme ROX-Filer, fbpannel, Kazehakase (un navigateur), Sylpheed, Gaim, XMMS, Abiword, GNUmeric et mtpaint. (J’ai vraiment envie de l’essayer, j’ai quelques vieilles machines qui pourraient trouver une deuxième jeunesse avec Ubuntu Lite…)

Edubuntu : Ubuntu pour un environnement éducatif, avec des outils orientés pour l’apprentissage
Ubuntu Studio : Ubuntu pour l’édition multimédia (surtout audio, mais de plus en plus vidéo)
Mythubuntu : Ubuntu pour une utilisation comme Média Center (avec MythTV et des applications pour transformer l’ordinateur dans un centre multimédia, avec syntonisation TV, enregistrement numérique, programmateur de télévision, gestion de bibliothèques multimédia…)
nUbuntu (Network Ubuntu) : version d’Ubuntu orienté sécurité et réseaux, très légère avec un bureau Fluxbox
Ubuntu JeOS : un ubuntu minimaliste avec VMWare et avec un kernel optimisé pour tourner les machines virtuelles. C’est une distribution pensée pour créer des serveurs virtualisés
Comfusion : Ubuntu + Compiz + Fusion, qu’est-ce qu’il faut dire d’autre ? (à part du fait qu’avec Gutsy et son incorporation de Compiz, c’est dévenu un peu superflu)

Gobuntu : Ubuntu sans aucun composant qui ne soit pas libre
gNewSense : semblable à l’antérieur, Ubuntu 100 % libre. gNewSense est soutenue par la FSF et recommandé par monsieur Stallman (les mauvaises langues dissent de cette distribution que c’est l’Ubuntu des intégristes du software libre)
X-Evian : version engagée d’Ubuntu, basée sur Xubuntu Basada en Xubuntu, avec une forte connotation anti-sytème, anti-capitalisme, anti-libéralisme et anti plein de choses

Linux Mint : une version d’Ubuntu pour l’utilisateur qui ne se soucie pas des logiciels libres, des licences ou de la philosophie qu’il y a derrière, qui ne veut qu’une machine que marche avec toutes les outils qu’il est habitué sur Windows ou Max. Linux Mint incorpore de série des composants non libres, comme des codecs, ou Java (qui ne sont pas en Ubuntu par défaut) et leur objectif principal est faire que le système marche out of the box, sans devoir installer des choses supplémentaires ou bidouiller.
Ubuntu Christmas Edition 2006 et son version actualisée Ubuntu Ultimate Edition : une distribution d’Ubuntu avec des dizaines de dépôts ajoutés et des ton de paquets ajoutés (libres et non)

Ubuntu CE (Christian Edition) : Ubuntu avec des thèmes graphiques et des logiciels chrétiens (comme GnomeSword, BibleMemorizer, un dispositif de filtrage et contrôle parental du web ou un thème biblique pour Firefox), sponsorisé par Jesus TV…
Ichthux : semblable au précédent, mais basé sur Kubuntu
Ubuntu ME (Ubuntu Muslim Edition) : Ubuntu avec des thèmes graphiques et des logiciels pour les musulmans (horaire des prières, outils pour l’étude du Coran, dispositif de filtrage et contrôle parental du web…)

Ubuntu Server Edition : Ubuntu orienté pour une utilisation serveur, avec environnement LAMP pré-installé
Ubuntu Home Server : pour créer un serveur central pour un réseau domestique, avec serveurs de fichiers, impression, streaming et backup. Pour installer tous les fichiers (chansons, photos, vidéos, documents…) sur un serveur central et accéder depuis tous les ordinateurs de la maison

Ubuntu Mobile and Embedded : C’est un projet sponsorisé par Canonical et Intel pour créer un système d’explotation mobile… mais vu l’imminente sortie d’Android, j’ai du mal à croire dans ce projet

Si vous connaissez d’autres, n’hésitez pas à me le dire, je les ajouterai à la liste (et je previendrai DespuesDeGoogle)…

Passage anticipé à Ubuntu 7.10 (Gutsy Gibbon)

16-10-2007 par Horacio Gonzalez

Après demain, le 18 octobre, c’est la sortie officielle de la nouvelle version d’Ubuntu, la 7.10 Gutsy Gibbon. Cependant, afin d’aider à éviter les saturations serveur le jour de la sortie, j’ai décidé de mettre à jour mon Ubuntu de façon anticipé. Je vous écris donc ce billet depuis mon Ubuntu Gutsy Gibbon (Gutsy pour les amis) tout fraîchement installé.

L.i.B. et Ubuntu

La manœuvre n’est pas vraiment risqué, étant donné que la version de Gutsy qui est actuellement dans les dépôts est la dernière beta et qu’à priori elle sera identique à la version définitive. Et en plus, elle est très simple à faire. Il suffit de démarrer l’Update Manager (Gestionnaire de mises à jour) en mode développement, depuis la ligne de commandes :

~$ sudo update-manager -c -d

En appelant l’Update Manager avec le paramètre -don lui demande de se connecter aux dépôts de la dernière distribution en développement, actuellement la dernière beta de Gutsy. Lorsque votre Update Manager démarrera, il vous montrera un message indiquant qu’il y a une nouvelle distribution disponible, la 7.10 :

update-manager -c -d

Il suffit de cliquer maintenant sur Mise à jour (ou Update si vous avez votre Ubuntu en anglais comme moi) et le système commencera la mise à jour. La mise à jour est complètement automatisée, il n’y à rien d’autre à faire. Le processus a duré un peu plus de trois heures, pendant lesquels j’ai pu continuer à utiliser l’ordinateur normalement. Après la fin de la mise à jour, un petit redémarrage et mon Gutsy était prêt pour l’action. On peu difficilement faire plus simple, non ?

Si malgré tout vous préférez ne pas risquer et attendre la sortie officielle, le changement sera presque transparent. En effet, lorsque vous allumerez votre ordinateur ordinateur vendredi ou samedi prochain, vos verrez en haut à droite l’habituel icône de mises à jour disponibles. En cliquant sur lui, l’application System Update (Mise à jour du Système) s’ouvrira comme d’habitude, mais cette fois avec le joli message de “Nouvelle version de la distribution disponible : 7.10”. Et là, vous n’aurez qu’à cliquer…

Les Dell avec Ubuntu arrivent en France

15-08-2007 par Horacio Gonzalez

Je vous parlais il y a quelques mois du lancement par Dell d’ordinateurs avec Ubuntu pré-installé. Le lancement faisait suite à l’écrasante demande sur leur site de suggestions, Dell Idea Storm, d’ordinateurs avec un système d’exploitation libre pré-installé.

L.i.B. et Ubuntu

Le revers de la médaille était que ce lancement se faisait exclusivement pour les Etat Unis, et rien ne disait quand est-ce que ces Dell avec Ubuntu arriveraient au Vieil Continent.

Bien, l’attente est fini. En allant sur le site de Dell France, je découvre que les ordinateurs avec Ubuntu seront bientôt disponibles. Et en plus, ils l’annoncent avec un slogan de poids : à la demande générale, Ubuntu est arrivé

à la demande générale, Ubuntu est arrivé

Pour les portables, la configuration de base proposé est un Inspiron avec Intel Celeron M 520, 512 Mo de RAM et 60 Go de disque dur pour 498 €, mais si on est un peu plus exigent on peu avoir un Intel Pentium Dual-Core T2130, avec 2 Go de RAM et 160 Go de disque dur pour 786 €. Autant dire que des prix assez ajustés pour des machines certifiées compatibles Linux. De quoi me faire songer, encore une fois, à changer mon ordinateur portable pour un nouveau Dell…