Pourquoi faire simple lorsqu’on peut faire compliqué ?
07-07-2008 par Horacio GonzalezImaginons que vous organisez une manifestation internationale comme Brest 2008…
Imaginons que pour cette manifestations vous allez avoir des délégations qui viennent des quatre coins de la planète, avec cinq invités d’honneur : la Norvege, le Vietnam, le Madagascar, la Croatie et la Galice (au nord-ouest de l’Espagne).
Imaginons que vous demandez des interprètes bénévoles pour faire la liaison entre l’organisation et ces cinq délégations.
Imaginons que parmi les bénévoles vous avez un espagnol perdu en Bretagne depuis des années, et qui a envie de pouvoir parler sa langue maternelle avec ses compatriotes, de les montrer sa ville d’accueil et de faire la fête avec eux le soir.
Alors, qu’est-ce que vous feriez de cet interprète hautement motivé et qualifie ?
Bien sûr, vous le placeriez comme interprète dans le village norvégien, pour qu’il puisse bien pratiquer son anglais…
Ne cherchez pas la logique, il n’y en a pas. Ou au moins je n’ai pas su la voir ce matin lorsque j’ai reçu le message avec l’assignation des postes et je me suis retrouvé avec trois permanences de 9h à midi dans le village norvégien, moi qui avait demandé des permanences du soir au village galicien.
J’ai du mal à saisir la logique employée par les organisateurs de Brest 2008 pour l’assignation des postes, pour moi c’est un nouveau exemple de pourquoi faire simple lorsqu’on peut faire compliqué ?.
Mise à jour :
Il semblerait que mes collègues ont raison lorsqu’ils dissent que je deviens de plus en plus français, car je râle pour tout. :devil_tb:
Je viens d’avoir un e-mail de la fille qui fait la distribution des permanences, suite à un message que je l’avais envoyé cet après-midi. Elle n’avait pas compris que j’avais une préférence pour un poste quelconque, et elle comprend bien que je puisse préférer aller aider la délégation galicienne. Elle va donc modifier le planning et je vais donc pouvoir faire mes interventions dans le village de la Galice et non au milieu des gens des fjords.
Je vais donc pouvoir profiter de la queimada. Comme on dit en Espagne, bien está lo que bien acaba, ce qui finit bien est bien… :smile1_ee: