VirtualBox ne marche plus après mise à jour d’Ubuntu

06-08-2008 par Horacio Gonzalez
LiB guru Ubuntu

Dans mon billet d’hier je vous suggérais l’utilisation d’une machine virtuelle Windows sur VirtualBox comme solution pour pouvoir continuer à employer sur votre poste Linux les quelques applications Windows indispensables pour votre travail.

Aujourd’hui je continue dans la même thématique en vous parlant d’un des problèmes que tôt ou tard vous aller trouver lorsque vous travailler avec VirtualBox : le jour où ça refuse de démarrer.

Imaginons donc que vous suivez mon conseil d’hier et vous installez une machine virtuelle Windows dans votre Ubuntu avec VirtualBox. Et là un jour où vous faites les mises à jour automatiques Ubuntu, comme d’habitude, VirtualBox ne démarre plus votre machine virtuelle, avec en vous disant que le module du kernel n’est pas disponible :

VirtualBox kernel driver not installed. The vboxdrv kernel module was either not loaded or /dev/vboxdrv was not created for some reason. Please install the virtualbox-ose-modules package for your kernel, e.g. virtualbox-ose-modules-generic..
VBox status code: -1908 (VERR_VM_DRIVER_NOT_INSTALLED).

Le problème

Qu’est-ce que s’est passé ? C’est grave ? La réponse est relativement simple, et la solution aussi, alors pas de panique.

Pour être performant, VirtualBox a besoin d’interagir directement avec le kernel Linux, le noyau du système d’exploitation, et pour faire cette interaction il a besoin de qu’un module spécifique soit chargé par le kernel, c’est ce virtualbox-ose-module dont le message vous parle.

Comme tous les modules du kernel, il doit être construit (compilé) spécifiquement pour la version du kernel que vous utilisez, et c’est là qu’il y a eu un soucis. Lorsque vous avez fait la mise à jour d’Ubuntu, il a détecté et installé des paquets pour une nouvelle version du kernel, et n’ayant pas trouvé des nouveaux paquets pour virtualbox-ose-module, il ne l’a pas actualisé. En gros, votre moduele virtualbox-ose-module n’est plus compatible avec la version du kernel que vous venez d’installer.

Le problème vient de la nature même des logiciels libres, chaque composant de la distribution Ubuntu est entretenu par des personnes différentes, la plupart d’une façon bénévole. Normalement, lorsqu’il y a une mise à jour du kernel, les responsables des composants qui y dépendent préparent aussi les mises à jours pour qu’ils soient disponibles au même temps, ce qui évite ce type de désagréments. Mais il suffit que la personne ait un empêchement ou soit parti en weekend pour que le module ne soit pas mise à jour, et votre machine virtuelle ne marche plus.

La solution

Normalement le problème va disparaître tout seul un ou deux jours après, lorsque le responsable des paquets VirtualBox publiera dans les dépôts la bonne mise à jour. Mais des fois on ne peut pas se permettre d’attendre deux jours, et dans ce cas il faut trouver la solution.

Voici donc les bref étapes à suivre pour que votre machine virtuelle soit opérationnelle à nouveau en moins de cinq minutes. La procédure se fait en ligne de commandes, il vous suffit donc de lancer un terminal et suivre les pas suivants :

  1. Installer le paquet des sources de virtualbox-ose-modules
    sudo apt-get install virtualbox-ose-source
  2. Compiler ces sources pour le kernel actuel et les installer comme modules du kernel
    sudo m-a prepare
    sudo m-a auto-install virtualbox-ose
  3. Relancer le service vboxdrv
    sudo /etc/init.d/vboxdrv start

Quelques instants après le tour est joué, et la machine virtuelle marche à nouveau.

Poste de travail Linux et applications Windows

05-08-2008 par Horacio Gonzalez
LiB guru Ubuntu

Tiens, ça faisait longtemps que je n’écrivais pas des billets plus ou moins techniques…

Ca fait déjà trois ans que j’ai effacé la partition Windows XP de mon ordinateur à la maison et que je tourne exclusivement sur Ubuntu. Au début ça m’a demandé en temps d’adaptation, je ne trouvais pas le bon remplacement pour certaines des outils que j’employais sur Windows, mais après quelques mois Windows ne me manquait pas de tout.

Mais ce changement à Windows, tout à fait envisageable dans un environnement privé, peut s’avérer problématique dans un environnement professionnel, où le choix des outils est souvent dicté par l’entreprise.

J’ai la chance de travailler dans une boîte assez souple pour me permettre avoir un poste de travail sur Linux, et où la plupart d’outils sont multiplateforme. Cependant, il reste toujours quelques outils exclusivement Windows, pour lesquels un poste de travail Linux pose de soucis.

Dans ce cas là, il faut chercher des alternatives, et essayer de trouver la solution la plus adaptée à chaque cas. Et des possibles alternatives, il y en a :

  • Rester sur Windows

    Après tout, si l’entreprise utilise des applications exclusivement Windows, la solution de facilité reste toujours laisser Windows sur le poste de travail.

  • Exécuter les applications Windows avec Wine

    Lorsque c’est possible, c’est la solution idéale, on exécute les applications dont on a besoin de façon native sur son poste Linux. Mais je dis bien sur le papier, car il y a encore beaucoup d’applications qui ne marchent pas bien sur Linux.

    De toutes façons, il vaut la peine faire un détour périodique sur la base de données des applications compatibles avec Wine, car leur nombre augmente de jour en jour.

  • Avoir une partition Windows en double boot

    Sur le papier ce n’est pas une mauvaise solution, mais elle peut vite s’avérer très peu pratique. Si on est oublié d’utiliser souvent des applications Windows, même pour des tâches ponctuelles, il est pénible de devoir redémarrer son poste sur Windows et ensuite changer à nouveau à Linux. Du point de vue de la productivité, c’est la pire des solutions.

  • Avoir un poste Windows par service et se connecter par RDP.

    Avec un client Remote Desktop Protocol comme rdesktop on peut ouvrir une session sur le serveur depuis son poste de travail et travailler sans encombre. C’est la solution la plus pratique lorsqu’on dispose de un ou plusieurs serveurs Windows.

  • Avoir une machine virtuelle Windows

    Avec des logiciels de virtualisation on peut avoir un système d’exploitation Windows qui tourne dans une fenêtre du bureau Linux.

    Certes, les performances ne sont pas aussi bonnes que pour la machine réelle, mais la différence est de moins en moins appréciable. Pour la plupart d’applications (mise à part les jeux), on ne voit pas des réelles différences de vitesse après le démarrage de ma machine virtuelle.

LiB évangéliste Ubuntu

La première solution était écartée d’emblée. Ce billet part du postulat de qu’on veut un poste de travail sur Linux, je ne vais pas y répéter les avantages du logiciel libre sur le software propriétaire, ni les raisons pour migrer sur Linux.

Certaines des applications dont j’ai besoin ne marchent pas encore bien sur Wine, alors j’ai dû écarter aussi cette réponse, au moins pour le moment.

Le double boot ne me convient pas non plus, car je fais une utilisation très ponctuelle de ces applications, quelques minutes par ici et par là. Il me faudrait donc complètement arrêter de travailler, fermer toutes les applications et redémarrer pour dix minutes après faire l’opération inverse.

N’ayant pas de serveur Windows sous la main (ce que d’ailleurs est plutôt une bonne nouvelle), la solution RDP tombe à l’eau elle aussi.

En conséquence, j’ai choisi la solution de la machine virtuelle, et j’ai installé VirtualBox sur mon poste. J’ai ensuite créé une machine virtuelle Windows 2000, dans laquelle j’ai installé les applications Windows dont j’ai besoin.

Lorsque j’ai besoin d’utiliser ces applications, je démarre ma machine virtuelle Windows, qui s’ouvre dans une fenêtre de mon bureau Linux, et je peux travailler de façon simultanée sur les deux environnements.

Ca fait déjà une année que je tourne sur cette système et pour moi c’est la solution idéale, la moins contraignante.

Mise à jour suite à une remarque chez Scoopeo : si vous vous décidez par la solution de virtualisation avec VirtualBox, vous trouverez toute l’information nécessaire pour la mettre en place sur la page VirtualBox du site de Documentation francophone pour Ubuntu, ainsi que plus de détails dans leurs forums.

Everland déménage aussi

04-08-2008 par Horacio Gonzalez
Lectures et notes de L.i.B.

Si la semaine dernière je vous parlais du changement d’adresse de Bloguer ou ne pas bloguer, aujourd’hui c’est le tour d’un autre de mes blogs favoris, Everland, le blog de Martin Vidberg.

Après plein de soucis techniques avec le serveur, Martin a décidé de changer l’hébergement de son blog, et il a profité pour se doter d’une URL plus simple à retenir : martinvidberg.com.

Pour l’instant le site est un peu en travaux, autant au niveau de la forme que du contenu. Les anciens billets ont été migrés mais malheureusement les commentaires ont été perdus dans chemin, et le reste du contenu trouvera bientôt sa place sur ce nouveau emplacement.

Et en bonus, pendant le mois d’août, Martin va publier quotidiennement les planches d’une nouvelle mini-série, Perdus sur l’île déserte.

LiB et Everland

N’oubliez donc pas d’actualiser vos favoris…

Pour rappel aussi, L’actu en patates, le blog des dessins d’actualité de Martin, n’est pas affecté par ce changement d’adresse et c’est toujours hébergé dans la plate-forme de blogs du Monde.

Del.icio.us perd des points

01-08-2008 par Horacio Gonzalez
Delicious LiB

Del.icio.us, le pionnier des services de social bookmarking, vient de s’offrir un relooking. Il y a eu plein de changements, de l’interface au moteur, mais pour moi le changement le plus remarquable est celui du nom du domaine.

Effectivement, dans une démarche lourde en symbolisme, le service ne s’appelle plus del.icio.us mais Delicious, et l’URL officielle est www.delicious.com et non del.icio.us. L’ancienne URL continue à marcher, bien sûr, mais elle n’est plus officielle.

Delicious était l’un des premiers sites avec un nom de domaine “bizarre”, et ce changement montre qu’ils se sont rendus à l’évidence de que les noms de domaine .com sont encore et toujours préférables en terme d’image de marque et de simplicité d’utilisation.

Le nouveau interface est plus soigné, plus beau, il n’y a pas de doute. Mais, étant habitué à l’ancienne version, je ne suis pas sûr de que ce nouveau visage soit plus ergonomique et agréable à utiliser que l’ancien.

Nouveau Delicious

Maintenant il y a un système de votes, à la mode Digg, et plein d’options qui à mon sens ne font qu’ajouter de la complexité à un site dont la sobriété était un modèle d’élégance et efficacité.

Le temps dira si tous ces changements sont pour du mieux ou non, mais pour l’instant je reste sceptique…

Client satisfait

01-08-2008 par Horacio Gonzalez
Mes autres t-shirts sont bien repassés

Guillaume est l’un des plus fidèles lecteurs de mon blog, et cela presque du début. A vrai dire, je ne sais même pas depuis quand il me lit, mais ses premiers commentaires datent d’automne 2006.

A fur et à mesure du temps, j’oserais presque dire qu’on est devenu des amis même si on s’est jamais rencontré, car il habite dans la belle province.

Guillaume de Cybercarnet

Guillaume m’avait demandé de lui dessiner un avatar. Étant donné qu’il fait une thèse en biologie (qu’il va bientôt soutenir, d’ailleurs) et qu’il aime bien la photographie, je lui avais préparé le petit bonhomme qui accompagne ces lignes.

Lorsque j’ai fait mon premier t-shirt LostInBrittany, il m’a suggéré de faire un motif avec son avatar et l’adresse de son blog.

T-shirt Cybercarnet

J’ai préparé un t-shirt pour lui chez ComBoutique, mais selon leurs conditions d’utilisation, il ne livrent qu’en France Métropolitaine et en Corse, alors il a fallu se rabattre sur Spreadshirt U.S..

Les t-shirts sont arrivés chez Guillaume cette semaine, après plusieurs retards, et hier il a posté une photo de lui et de son fiston avec leurs t-shirts Cybercarnet. Et ils ont l’air d’être bien contents du résultat.

Guillaume, merci à toi de m’avoir autorisé à mettre la photo sur le billet. Ca fait drôlement plaisir de vous voir avec le t-shirt !

Au fait, il est vraiment craquant, le petit Nicolas.

Bloguer ou ne pas bloguer déménage

31-07-2008 par Horacio Gonzalez
Lectures et notes de L.i.B.

Bloguer ou ne pas bloguer, l’excellent blog de Olivier SC, quitte son ancienne adresse dans la plâte-forme de blogs du Monde pour s’installer en indépendant dans blogoliviersc.org.

Bloguer ou ne pas bloguer est une de mes lectures favorites, et grâce à lui j’ai découvert des dizaines de blogs intéressants et plein d’articles que je n’aurait pas lu autrementr. Car le blog à Olivier n’est pas un blog dans le sens traditionnel, c’est plutôt un metablog, un blog sur les blogs.

Chacun des billets d’Olivier est une invitation à la découverte, une revue de l’actualité de la blogosphère française. Forcement partielle et biaisée, mais c’est là son intérêt, car Olivier ne se limite pas à donner une liste de liens. Il lie et commente d’une façon les billets qui l’ont attiré dans la journée, et il nous invite à les découvrir par nous mêmes.

LiB blogospherus

N’oubliez donc pas d’actualiser vos favoris et vos blogrolls avec la nouvelle adresse de Bloguer ou ne pas bloguer.

Depuis quand “I want to believe” veut dire “Regeneration” ?

30-07-2008 par Horacio Gonzalez
X-Files

Aujourd’hui c’est la sortie française du nouveau film de X-Files.

Je suis loin du niveau d’expectatives avec lequel j’attendais la sortie du quatrième Indiana Jones (la preuve, je n’ai même pas pensé à voir si il y avait une avant-première de X-Files. Mais, d’une façon bizarre, j’attends beaucoup plus de ce film que de celui d’Indy.

Avec Indiana Jones je savais quoi m’attendre, la même formule des précédents films, le même humour, la même action… C’est ça que je voulais et c’est ça ce que j’ai eu, et j’ai été très satisfait.

Par contre, j’attends de X-Files beaucoup plus qu’une simple suite, j’attends un film qui soit respectueux avec la série, qui fasse avancer l’histoire et la mythologie de X-Files, un film qui puisse plaire aux fans de la série sans pour autant laisser de côté les gens qui découvrent la franchise au cinéma.

J’ai fait de mon mieux pour ne pas lire les critiques venues outre-atlantique, où le film est déjà sortie en début de semaine. Mais j’ai la sensation de que je risque d’être déçu…

Et sinon, le premier point qui me choque est le titre français du film. Aux Etats Unis, le film s’appelle The X-File : I want to believe, mais nos chers experts marketing français et belges ont décidé de l’appeler The X-Files : Regeneration, par je ne sais pas quel élan de traduction créative.

A coup sûr ceux qui ont décidé le titre français ne regardaient pas la série, ne connaissant donc pas l’importance du concept de I want to believe pour le personnage de Mulder. Ou simplement ils s’en foutaient.

En tout cas, ils auraient pu l’appeler X-Files : Je veux croire comme nos amis québécois, ou laisser le title en anglais comme les suisses ont fait, mais non, il fallait être créatif, car après tout, un frenchie expert en marketing sait mieux que le réalisateur quel titre donner au film.

Je vois ça comme une manque de respect au créateur et au publique, mais bon…

De la débilité du clip anti-piratage

28-07-2008 par Horacio Gonzalez
WTF ?

Ce billet est un coup de gueule, car trop c’est trop.

J’ai les coffrets DVD des deux premières saisons de Dr Who, l’une de mes séries favorites. J’aurais pu télécharger la série, ça aurait été plus simple et beaucoup moins cher que les acheter, mais aimant vraiment la série, j’ai préféré acheter les coffrets.

L’autre soir je voulais regarder quelques épisodes des deux premières saisons de Dr Who, me faire mon petit best of. Et bien sûr, les quatre épisodes choisis étaient en quatre DVDs différents.

Lorsque j’ai mis le quatrième DVD et j’ai du regarder par quatrième fois la propagande anti-piraterie, j’ai cru que j’allais tout balancer par la fenêtre.

Je parle, bien sûr, de cet avertissement du début des DVD, Le piratage, c’est du vol, celui qui compare le piratage avec le vol à l’étalage ou le cambriolage, celui que on est obligé de regarder parce que les touches de la télécommande restent bloquées pendant qu’il tourne.

En plus d’être énervant, je trouve ce vidéo carrément offensif vers les gens qui achètent légalement ses DVDs. C’est presque une incitation au piratage.

Je m’explique… Si j’achète légalement un coffret DVD à 45€ de ma série favorite, à chaque fois que je veux regarder un épisode, je dois supporter une minute de clip obligatoire qui me rappelle que pirater c’est mal. Par contre, si j’avais été intelligent, j’aurais téléchargé la série sur le net, ça m’aurait coûté 0€ et je n’aurais pas à supporter l’avertissement.

J’ai trouvé sur Flickr un affiche qui résume bien mon sentiment :

On revient à ce que j’ai déjà dit d’autres fois, la lutte contre le piratage, telle que elle est comprise par les majors du cinéma et de la musique, penalise les utilisateurs légitimes sans vraiment gêner le pirates.

Que ce soit avec des DRM trop restrictifs ou avec des clips anti-piratage, cette façon de lutter contre le piratage ne nuit pas les pirates ni le piratage, mais l’utilisateur légitime.

Les pirates, ils s’en foutent, ils ont les logiciels pour casser les DRM, et ils effacent les clips anti-piratages du montage final. Et les personnes qui regardent les films piratés, ils s’en foutent aussi, car leurs copies n’ont ni DRM ni clips débiles. Par contre, l’acheteur légitime, il va devoir supporter les nuisances des DRM, qui limitent la façon comme il peut profiter du bien qu’il a acheté, et les messages qui lui racontent que pirater ce n’est pas bien. C’est logique, non ?

Bref encontre bloguiste

27-07-2008 par Horacio Gonzalez
LiB avec T-shirt Lib

Parmi les blogs BD que je préfère, il y a le blog de Miss Gally.

Gally habite à Brest, tout comme son compagnon Obion ou Mike de MikeSquadVentures. Et malgré qu’ils habitent Brest, et que je lis leurs blogs depuis longtemps, je n’ai jamais rencontré aucun d’entre eux.

Dans un récent billet, Gally racontait que cet été elle travaille dans un magasin de mangas de Brest, Escale à Mangas, et elle invitait à ses lecteurs à passer la saluer si on était dans le coin.

Hier samedi j’étais en centre ville de Brest (ce qui ne m’arrive pas souvent), j’avais quelques courses à faire. J’ai donc décidé de passer par Escale à Mangas et faire coucou à Miss Gally.

Je suis donc arrivé à Escale à Mangas et j’ai reconnu Gally de suite, elle ressemble vraiment à son dessin :tongue_laugh_ee:

En tout cas, j’ai beaucoup apprécié cet bref encontre bloguiste, Gally n’est pas seulement une bonne dessinatrice et une blogueuse de talent, elle est une personne très sympathique et agréable.

On a bavardé quelques minutes, et après je suis parti pour finir mes courses… et quelques minutes après je me rend compte de que je ne m’était même pas présenté :rolleyes_ee:

Alors je me suis dit que la meilleure façon de me présenter à posteriori était de faire un petit dessin, un fan-art et le lui envoyer par e-mail, en lui précisant que je suis le gars à fort accent espagnol qui a oublié de se présenter.

Et comme d’habitude, une fois le dessin fait je n’ai pas pu résister à la tentation de le poster ici et raconter l’anecdote. Voici donc mon fan-art

Hola Gally !

Astuces vectorielles

25-07-2008 par Horacio Gonzalez
LiB dessine

Comme vous savez, je fais tous les dessins de mon blog avec Inkscape, un logiciel libre de dessin vectoriel.

On m’a souvent fait la remarque comme Inkscape serait un outil compliqué, peu intuitif, et d’une certaine façon c’est vrai. Je pense que ce n’est pas la courbe d’apprentissage qui est dure, mais le fait de s’adapter au paradigme des graphiques vectoriels, surtout pour les habitués des outils bitmap comme GIMP ou Photoshop.

Les contributeurs d’Inkscape en sont conscients, et c’est pour ça qu’ils ont inclus dans le paquet un tutoriel très complet, l’un des meilleurs que j’ai vu dans un logiciel libre. Ces tutoriels permettent de bien démarrer avec l’outil, et ensuite la pratique prend le relais.

Cependant il y a plein de subtilités et d’astuces qui sont difficiles à découvrir par soit même. Et même après trois ans d’utilisation d’Inkscape, j’ai bien apprécié de tomber sur la soixantaine de tutoriels de Vector Illustration: 60+ Illustrator Tutorials, Tips and Best Practices.

Même si les tutoriels sont orientés Adobe Illustrator, les principes et techniques sont sensiblement les mêmes. Parmi les plus de 60 tutoriels il y a pour tous les goûts : des conseils orientés vers des débutants et d’autres plus avancés, des techniques pour travailler à partir de dessins bitmap et d’autres pour créer directement en vectoriel, des techniques de base et des astuces de pro…

En plus, les tutoriels permettent de découvrir les sites de leurs auteurs, des dizaines d’artistes professionnels et amateurs, et voir les coulisses de leurs oeuvres et leurs façons de travailler.

Trouvé via Microsiervos.