Duke Nukem Forever ? Je ne crois pas mes yeux

12-06-2011 par Horacio Gonzalez
Ravageurs de productivité

Je ne croyais plus. Même pendant que j’écrivais mon billet de fin janvier, au fond de moi je pensais que ça finirait comme toujours, par un nouveau retard. Car après 14 longues années, on a du mal à garder la foi, à se dire que même si les 76 fois précédentes ils ont foiré (ou carrément menti) lorsqu’il ont donné des dates, cette fois-ci peut être la bonne.

Sauf que cette fois, c’était bel et bien la bonne. Duke Nukem Forever est enfin disponible !

Maintenant qu’il est enfin sorti de la catégorie des vaporware, la question qu’on peut se posser est sans doute si il est à l’hauteur de ces 14 ans d’expectatives. Quoi que là, la réponse est simple : bien sûr que non. Je ne voit pas comment un jeu peut valoir la peine d’être attendu pendant 14 ans, surtout pour un jeu qui ne se voulait pas révolutionnaire, qui n’aspirait qu’à être une bonne suite au jeu original.

Alors, soyons raisonnables donc, Duke Nukem Forever est au moins un bon jeu ? D’après les premières critiques, assez unanimes, le jeu repond bien à ce qu’on pouvait raisonnablement esperer. I.e., c’est un FPS enrobé du même humour pas politiquement correct, avec un héro qui est resté ancré dans les années 90s (cigar y compris, va trouver un héro américain qui fume dans les années 2010s) et qui semble sortir des fantasies débridés d’un adolescent hyperhormoné. Bref, juste comme le premier Duke Nukem, mais avec un moteur de jeu et un aspect graphique à l’hauteur des jeux actuels. Et pour moi, cela est déjà un succès.

Duke Nukem Forever ? Je ne crois pas mes yeux

Maintenant il ne me reste qu’à espérer que cela puisse tourner sur wine, afin de pouvoir le tester par moi même. Avec un peu de chance, je n’aurai pas à attendre 14 ans de plus…

Le N-Team en impression 3D à haute résolution

25-05-2011 par Horacio Gonzalez

Comme je vous racontais lorsque je vous ai montré les photos des premières figurines de ma version de l’Agence tous risques imprimés en 3D avec Shapeways, les deux matériaux que j’avais essayé (WSF et WD) sont trop rugueux pour faire des figurines de qualité. Alors, lorsque chez Shapeways ils ont proposé un nouveau matériel, le Frosted Ultra Detail (FUD), j’ai décidé de faire une nouvelle commande.

Aujourd’hui j’ai enfin reçu le colis avec la commande : les quatre membres de l’Agence, en version cartoon, imprimés en FUD. Et je dois dire que ça vaut la peine, le nouveau matériel est simplement superbe !

N-Team

Ici vous avez Barracuda imprimé dans les trois matériaux (de gauche à droite) : FUD, WD et WSF. Si vous cliquez sur la photo, vous pourrez les voir en bonne résolution et apprécier le niveau de détail et la finition lisse du FUD, juste ce que j’avais toujours voulu obtenir avec l’impression 3D.

N-Team : M.A.

Voici la même comparaison avec Hannibal :

N-Team : Aníbal

Les deux photos suivantes, prises de plus proche, montrent encore plus de détails des modèles imprimés en FUD :

N-Team : Aníbal y M.A.
N-Team : Murdoch y Fénix

Je crois que j’ai enfin trouvé le matériel que je cherchais pour l’impression 3D, avec une bonne résolution et une texture qui me convient. Enfin, je suis content ! 🙂

Dead Island : enfin une vidéo du gameplay

24-05-2011 par Horacio Gonzalez

Vous vous souvenez peut-être de la bande annonce de Dead Island, le jeu vidéo en préparation chez Techland où des vacanciers dans une paradisiaque île doivent faire face à une mystérieuse épidémie qui transforme les gens en zombies assoiffés de sang humaine.

La bande annonce était un chef d’œuvre, émouvante, poignante. Cependant, n’étant pas une vidéo filmé in game mais produite directement par un studio d’animation, le doute était permit : le jeu serait-il à l’hauteur de cette superbe bande annonce ?

Aujourd’hui on a les premiers éléments de réponse avec une nouvelle vidéo de 11 minutes, intégralement tournée dans le jeu, once minutes de gameplay qui permettent déjà d’avoir une idée de ce que le jeu peut donner. Et pour l’instant, je suis loin d’être déçu :

Qu’est-ce que vous pensez ?

Comment revenir aux scrollbars classiques sur Ubuntu 11.04 Natty Narwhal

13-05-2011 par Horacio Gonzalez
LiB et Ubuntu

Avec les vacances de Pâques, dont je n’ai même pas trouvé encore le moment de vous en parler, et un retour au travail un peu trop chargé, je n’ai pas fait mon traditionnel billet sur la sortie de la dernière version d’Ubuntu, Ubuntu 11.04 Natty Narwhal.

Unity

Cette version apportait un changement majeur du point de vue des utilisateurs : le gestionnaire de bureau par défaut n’est plus le gestionnaire de base de GNOME mais Unity, un nouveau shell pour GNOME développé principalement par Canonical. Si vous avez déjà installé Ubuntu Netbook, vous connaissez à un peu près Unity, car c’est une évolution de l’interface de cette déclinaison d’Ubuntu. En gros donc, en démarrant le nouveau Ubuntu, l’utilisateur se trouve face à une nouvelle interface, censée être plus facile à utiliser, plus intuitive, rapprochant l’expérience utilisateur à celle des smartphones et les tablettes.

Personnellement, je ne trouve pas Unity pratique , au moins pas pour mon ordinateur de travail, ni pour mon fixe à la maison. Peut-être qu’avec le temps je pourrais me habituer, et même le toruver agréable, mais pour instant je préfère garder mon GNOME classique. Le point positif, c’est que chez Ubuntu ils ont bien supposé qu’une partie des utilisateurs refuseraient le changement, et il suffit d’indiquer au démarrage qu’on souhaite le bureau Ubuntu classic pour retrouver GNOME.

Sauf que…

On revient donc vers le bon vieux shell GNOME, à une exception près : les overlay scrollbars, les nouvelles barres de défilement style smartphones introduites avec Unity pour gagner de la place sur l’écran et améliorer l’expérience utilisateur… au moins en théorie.

Sauf qu’en pratique, sur un système qui n’a pas d’interface tactile et avec des applications qui peuvent avoir plusieurs barres de défilement, c’est tout sauf ergonomique. Là ou avec la barre classique on peut cliquer partout sur la barre, pour faire avancer rapidement les pages, maintenant on est obligé de cliquer dans la partie soulignée pour que les flèches apparaissent en surimpression. En gros, une vraie perte de temps et l’efficacité.

On ajoute à ça que ces overlay scrollbars ne sont disponibles que dans les applications GTK+ natives, et pas dans des applications importantes installées par défaut sur Ubuntu, comme Firefox ou LibreOffice. Cela veut dire qu’on a même pas de consistence, sur certaines applications on utilise les barres classiques, sur d’autres les nouvelles.

Le pire es tle cas d’Inkscape, où sur une même application on a les deux types de barres, la classique pour les barres du canevas, et les overlay pour la barre d ela palette de couleurs :

Inkscape sur Natty avec overlay scrollbars

Je veux mes barres classiques

Moi aussi, je les veux. Au début je m’étais dit qu’ils avaient sûrement mis une option quelque part pour les enlever, mais pas moyen de la trouver. Alors j’ai creusé un peu plus, et voici la solution, qui passe, bien entendu, par la ligne de commandes :

sudo -s
echo “export LIBOVERLAY_SCROLLBAR=0” > /etc/X11/Xsession.d/80overlayscrollbars

Après avoir tapé la commande, fermez la session et lorsque vous la rouvrirez et les overlay scrollbars ne seront plus qu’un souvenir.

A moins que…

A moins que cela ne suffisse pas, comme c’était le cas sur l’un de mes ordinateurs. Comme j’avais un peu marre d’essayer des trucs, j’ai décidé d’utiliser les grands moyens : enlever directement les paquets responsables des overlay scrollbars :

sudo apt-get remove overlay-scrollbar liboverlay-scrollbar-0.1-0

Au prochain redémarrage, le tour es joué, cette fois définitivement.

Des options

Mes collègues m’accusent souvent d’être un fanboy Ubuntu, je crois que avec ce billet je vais les décevoir. Car je trouve assez désagréable la façon comme Ubuntu a fait passer ce composant overlay scrollbars. Ce n’est pas le fait qu’il soit boggué, inconsistant et mal fini, non. Ce n’est pas le fait qu’ils le mettent par défaut. C’est simplement qu’ils auraient dû prévoir, au minimum, une façon simple et claire de le désactiver. Je veux bien croire que pour MArc Shutteworth ces barres sont vraiment le future de l’interface, mais il faut toujours laisser les options aux utilisateurs, c’est une partie de ce qu’on aime dans Linux…

Futé en numérique et Hannibal et Barracuda en impression 3D

26-04-2011 par Horacio Gonzalez

Je continue la série sur ma version narizona de l’Agence tous risques, avec le dernier héros qui manquait, Futé (Face dans la version originale, Fénix en Espagne) :

Templeton Peck

Parmi les quatre , futé est celui que j’ai trouvé le plus difficile à caricaturer, celui au look le moins marqué. J’ai donc décidé de jouer sur le costard, et la coiffure parfaite. Je ne sais pas si j’ai vraiment réussi…

Templeton Peck

Comme de habitude, j’ai aussi fait une version cartoon, plus éloignée du look classique des narizones :

Templeton Peck, nuevo diseño
Templeton Peck, nuevo diseño

Sinon, j’ai enfin reçu un colis avec les deux premières narizones de l’Agence, Barracuda et Hannibal, imprimés en 3D par Shapeways. J’ai commandé deux versions de chaque figurine, l’une imprimé dans le matériel classique de Shapeways, white strong & flexible (WSF), l’autre dans un matériel censé mieux reproduire les détails et donner une finition plus lisse, white detail (WD).

A gauche de la photo vous pouvez voir Hannibal et Barracuda imprimés en WSF, à droite en WD.

Por fin llegaron M.A. y Aníbal

Pour pouvoir mieux comparer, voici deux photos où on même les deux versions de chaque figurine côte à côte, avec le WSF à gauche et le WD à droite. Comme vous pouvez voir, la qualité de la finition en WD es bien supérieure à celle du WSF.

Por fin llegó M.A. : comparación de materiales

Pour voir les détails, vous pouvez voir la photo à la taille originale sur Flickr, en cliquant sur les images.

Por fin llegó Aníbal : comparación de materiales

Cependant, ma comparaison est ores et déjà obsolète, car Shapeways vient de présenter un nouveau matériel, Frosted Ultra Detail, dont les caractéristiques sont censées être beaucoup plus adaptées à l’impression de miniatures que même le WD.

Il ne me reste qu’à retravailler mes modèles pour pouvoir profiter des avantages du Frosted Ultra Detail et faire une nouvelle commande…

Rise of the planet of the Apes

18-04-2011 par Horacio Gonzalez
Singe

Depuis quelques années, je trouve que Hollywood pousse un peu trop loin avec les reboots. Il suffit de regarder la liste des reboots prévus pour 2011-2012 pour voir que l’originalité n’est pas toujours au rendez-vous : Highlander, Superman, RoboCop, Spider-Man, Mortal Kombat, Street Fighter, Judge Dredd…

Personnellement, j’apprécie très moyennement l’idée des reboots, mais je suis souvent plus fan des préquelles. Au moins, on n’est pas obligé de revoir la même histoire réinterprétée (et souvent massacrée) par un réalisateur qui pense pouvoir faire mieux que l’original. Et en plus, parmi les préquelles prévues pour cette année il y en a 4 qui m’attirent bien : X-Men : Le Commencement, The Thing, Le Chat potté… et Rise of the Planet of the Apes.

Et c’est pour ce dernier qu’on vient de mettre en ligne la première bande annonce et un making of qui donnent vraiment envie :

Le film devrait sortir en début août… 😉

Howling Mad Murdock

14-04-2011 par Horacio Gonzalez

Après les narizones Barracuda et Hannibal, maintenant c’est le tour de Looping, le pilote fou, Howling Mad Murdock dans la version originale.

"Howling Mad" Murdock
"Howling Mad" Murdock

Comme les deux autres personnages, j’ai fait deux versions, la première dans le style narizón classique, respectant les proportions et les formes des personnages des BDs originales de Cels Piñol, et la deuxième dans un style cartoon plus personnel.

"Howling Mad" Murdock, nuevo diseño

A différence d’Hannibal, je lui ai fait un visage moins anguleux, plus rond. Tel que je le vois, un visage anguleux implique une force de caractère qui va bien avec Hannibal, le leader charismatique, mais moins bien avec le gentil Looping.

"Howling Mad" Murdock, nuevo diseño

Et maintenant il ne reste que Futé, et l’équipe sera complet… 😉

I love it when a plan comes together

11-04-2011 par Horacio Gonzalez

Je continue avec mes miniatures de l’Agence tous risques faites avec Blender et destinées à être imprimées via Shapeways. Comme promis la dernière fois, maintenant c’est le tour d’Hannibal.

J’ai pas mal réfléchi sur comment le représenter, et je m’étais souvenu d’une de ses images les plus typiques, Hannibal dans un déguisement de lézard géant, avec un cigare dans la bouche. J’ai donc décidé de faire Hannibal déguisé en lézard, et voici le résultat, d’abord en version narizón :

W.I.P. - I love it when a plan comes together!
W.I.P. - I love it when a plan comes together!

Et comme pour Barracus, après avoir fait dans le style narizón, je l’a refait dans un style plus personnel. Après avoir fait plein de figurines dans le style rigide des narizones, c’est très agréable de se laisser aller, d’avoir plus de place pour ajouter des détails, de pouvoir donner des expressions au visage, de devoir modeler les jambes…

W.I.P. - I love it when a plan comes together, nuevo diseño
W.I.P. - I love it when a plan comes together, nuevo diseño

La suite, Looping

I pity da fool

05-04-2011 par Horacio Gonzalez

Ah, lAgence tous risques (ou El equipo A comme on la connaissait chez moi), j’adorais cette série. Bon, je sais, je me répète. Je vais donc vous épargner le laïus sur comme cette série a marqué mon enfance.

Ces derniers temps, j’ai voulu m’inspirer de l’Agence tous risques pour faire quelque figurines narizonas sur Blender, qu’une fois imprimées via Shapeways viendront rejoindre mon catalogue grandissant. Je me suis donc mis à la tâche, et même si ces derniers temps je n’ai pas eu beaucoup de temps, il faut croire que je deviens plus rapide avec Blender, car j’ai déjà réussi à finir les deux premiers héros.

Je laisse Hannibal pour le prochain billet, commençons donc par Barracuda. Vous vous souvenez bien du personnage : grand, baraqué, doué pour la mécanique (capable de bricoler un char d’assaut avec une vieille 2CV, quelque planches de taule et un fer à souder), avec un mauvais caractère en surface mais un cœur d’or. Voici son alter ego narizón :

W.I.P. - I pity da fool
W.I.P. - I pity da fool

Après l’avoir fini dans le style narizón, j’ai voulu faire une version avec un style plus personnel. Toujours avec un côté cartoon, mais cette fois avec des jambes et un nez plus petite qui permet de voir des détails comme la bouche ou la moustache :

W.I.P. - I pity da fool, nuevo diseño
W.I.P. - I pity da fool, nuevo diseño

Quel style vous préférez ?

Space Marines, de Blender à l’impression 3D

27-03-2011 par Horacio Gonzalez

Vous souvenez-vous des narizones space marine dont je vous avais parlé en début d’année ? Ben, il y a quelques semaines j’ai reçu trois space marines (le modèle que je vous avait montré et deux autres) imprimés en 3D via Shapeways, avec une autre miniature que je ne vous avais pas présenté ici, la princesse stellaire.

Narizón marine espacial, con casco, disparando
W.I.P. - Princesa Estelar

Voici donc les six miniatures reçues de Shapeways. Le matériel, blanc et avec très réfléchissant, n’est pas très bien adapté pour être pris en photo, c’est difficile de voir les détails.

Marines Espaciales y Princesas Estelares

Cette semaine j’ai enfin trouvé le temps de commencer à peindre les marines. Voici les space marines après une première couche de peinture. Maintenant il ne manque qu’ajouter des lumières et des ombres et les figurines seront enfin prêtes à rejoindre mon armée…

Narizones Marines Espaciales - Primera capa de pintura