Long weekend !

17-05-2007 par Horacio Gonzalez
L.i.B.

Je pars pour un long weekend en Normandie. Je reviens dimanche soir. Il n’y aura donc pas de billet jusuqu’à là 🙂

Bon weekend !!

Kayak de mer

16-05-2007 par Horacio Gonzalez

Je suis né à Madrid, au plein milieu de la Péninsule Ibérique. Pendant mon enfance, la mer était quelque chose de lointain. J’étais un gamin de ville, qui passait la plupart de l’été dans la campagne castillane, et qui ne voyait la mer que lors des rares séjours d’une semaine dans la bien bétonnée côte méditerranéenne ou dans les encore plus rares voyages an Asturies. Cependant j’ai toujours ressenti une très forte attirance pour la mer, attirance que jusqu’à mon venue en Bretagne je n’arrivais pas trop à expliquer.

Je suis arrivé à Brest l’été 2000, juste le jour avant le commencement de Brest 2000. Dans une ville comme Brest, la mer est omniprésente, des cris des goélands aux matelots en tenu dans les rues, du port de commerce à l’arsenal. J’ai tout de suite adoré la ville, qui a pourtant la réputation d’être moche et ennuyante. Et lorsque j’ai découvert les alentours, la côte, les plages, le sentier côtier et les falaises, j’ai décidé que c’est ici que je voulais y habiter.

Maintenant, après ces années, je ne pense pas que je pourrais être bien en habitant loin de la mer. C’est vrai que des fois il se passe des semaines sans que j’y aille, mais je sais qu’elle est là, que si j’ai envie je peux y me rendre dans dix minutes. Lorsque j’ai marre de tout, ou je suis stressé, il me suffit de me rendre à la Pointe de St Mathieu et me balader sur les falaises pour que ma tête se vide de tout problème et je me souviens de pourquoi j’ai choisi d’habiter ici.

L.i.B. kayak

Par contre, dans ces sept années ici, je n’avais jamais essayé des sports nautiques, je m’avais limité à me promener sur la plage, nager dans la mer, jouer dans l’eau avec ma fille, pêcher des coquillages. L’idée de faire des sports nautiques m’avait toujours trotté dans la tête mais sans jamais se concrétiser. Jusqu’à hier.

Hier samedi j’ai fait ma première sortie en kayak de mer, dans la rade de Brest, près du Pont d’Iroise, sous lequel on a d’ailleurs navigué. J’ai vraiment aimé l’expérience, me retrouver au milieu de la rade sur notre petit kayak, sentir les vagues, traverser d’un côté à l’autre l’Elorn.

L.i.B. malade en kayak

Seule bémol de l’expérience, le moment où j’ai commencé à ressentir le mal de mer. Ce n’était pas évident, surtout lorsque les vagues sont devenues un peu plus grandes, mais j’ai réussi à tenir mon estomac et ça ne m’a pas empêché de profiter à fond de la promenade. La prochaine fois, pas de repas avant le kayak, c’est promis !

En tout cas, j’ai adoré la sortie, et j’ai hâte d’y retourner. Je crois que je vais vite devenir accro du kayak de mer…

Note : billet écrit dimanche 13 mai 2007, mis en ligne avec du retard.

Prédicateur ? Plutôt guru !

14-05-2007 par Horacio Gonzalez

Dans mon précedent biller billet je vous parlais de mon action de propagation d’Ubuntu vendredi dernier. Ce matin j’avais donc très envie de voir le résultat.

L.i.B guru Ubuntu

Et je dois avouer que le résultat était même meilleur que ce que j’attendais !

Des cinq personnes qui sont parties vendredi avec un LiveCD Ubuntu, seulement une ne l’avait pas encore testé. Les autres quatre l’avaient toutes essayé avec du succès :

  • B., qui avait simplement curiosité pour le système, a démarré avec le LiveCD et il l’a testé, mais il n’a pas encore fait le pas de l’installer…
  • A. a exécuté et installé le Live CD sur sa machine en dual-boot. Il n’envisage pas encore se débarrasser de windows, surtout en prévision de possibles problèmes avec les périphériques ou les composants, mais il compte l’utiliser régulièrement.
  • O., qui avait déjà un peu d’expérience un peu plus qu’une petite expérience Linux, a testé le Live CD et il l’a installé en dual-boot sur ses deux machines. Sur la plus ancienne de toutes les deux (de laquelle il se sert comme serveur multimédia), il compte même l’utiliser comme système principal.
  • Enfin P., qui était à l’origine de l’histoire avec son besoin de récupération de ses données Windows, a réussi à récupéré ses donnes, et il a même fini par installer Ubuntu comme système d’exploitation unique sur la machine (pas de dual-boot sur son ordinateur !).

Je ne sais pas vous, mais je trouve le bilan très encourageant. Après avoir vu le système en marche, mes cinq collègues ont eu envie de l’essayer. Et après l’avoir essayé, armés seulement avec le LiveCD, trois d’entre eux l’ont installé sans problème. A mes yeux, cela prouve clairement la grande avantage d’Ubuntu : son côté facile pour l’utilisateur non expert. Ce n’est peut-être pas la meilleure distribution (d’ailleurs je ne crois pas qu’aucune distribution puisse prétendre à ce titre), mais c’est la seule que, au jour d’aujourd’hui, réussit le pari de faire de Linux une vraie alternative pour l’informatique grand public et non seulement un outil pour des geeks avertis.

Alors, je suis devenu un Prédicateur Ubuntu, je disais dans mon dernier billet. Après ça je vais peut-être devoir prendre la grosse tête et commencer à me considérer un Guru Ubuntu, non? 😉

Note : Merci beaucoup à B., A., O. et P. pour m’avoir fait confiance sur “cette histoire de Linux” 🙂

Prédicateur Ubuntu

11-05-2007 par Horacio Gonzalez

Aujourd’hui j’ai revêtu le mante de Prédicateur Ubuntu et j’ai convaincu à cinq collègues de travail de tester le LiveCD d’Ubuntu 7.04 Feisty Fawn.

L.i.B prédicateur Ubuntu

Tout a commencé hier à la pause café lorsqu’un des collègues cherchait de l’aide pour son ordinateur. Son Windows ne démarrait plus, et il voulait récupérer ses données avant de réinstaller XP. On l’avait déjà proposé plusieurs solutions, comme essayer de réparer l’installation ou répartitioner et ensuite réinstaller Windows dans une autre partition, mais toutes avaient besoin d’un certain nombre de manipulations et une petite dose de bricolage informatique.

Je lui ai donc parlé d’Ubuntu, et de son LiveCD. Un LiveCD est un système d’exploitation complète (bureau, navigateur, suite bureautique…) exécutable sans installation depuis un CD. En démarrant avec le LiveCD d’Ubuntu, il pourrait accéder à son disque dur Windows et sauvegarder toutes ses données dans son disque dur externe USB. Ensuite, il pourrait faire une réinstallation normale de Windows sans crainte de perte de données… ou installer tranquillement Ubuntu et profiter d’un système d’exploitation libre, stable, performant et beau ;). Cette proposition a été enthousiasment supporté par un autre de mes collègues, utilisateur Ubuntu depuis longtemps.

J’ai fait aussi assez insistance dans le fait qu’Ubuntu permet de donner une nouvelle vie à des vieux ordinateurs. Avec Ubuntu, des vénérables machines à 1 GHz avec 256 Mo de RAM, qui peinent sous Windows XP, et qui sont complètement incapables de ne soit que démarrer Windows Vista, tournent sans problèmes et permettent une très agréable utilisation.

A ma surprise, non seulement la proposition a été très bien reçue, mais d’autres collègues ont montré intérêt pour connaître plus sur cet Ubuntu duquel ils entendent parler depuis un moment. Alors, j’ai décidé que c’était le moment de se mouiller un peu plus dans la propagation et démocratisation du logiciel libre et je les ai proposé de passer aujourd’hui à mon bureau pour une démonstration.

Ce matin je suis donc venu au bureau avec mon ordinateur portable et cinq CDs d’Ubuntu. J’ai montré le système, comme c’est facile de s’y retrouver, comme il y a des alternatives aux logiciels Windows (alternatives que souvent ils connaissaient déjà en version Windows, comme Firefox, OpenOffice ou Gimp)… En somme, j’ai montré comme un utilisateur lambda qui veut seulement pourvoir faire de la bureautique, la navigation internet et du multimédia sans soucis, peut pleinement profité d’Ubuntu, avec nul besoin d’installer des gros machins lourds comme Windows Vista.

Suite à ma petite démo, 5 de mes collègues sont partis avec un LiveCD Ubuntu, prêts à le tester à la maison ce weekend. Et je parie que d’ici à une semaine, au moins deux d’entre eux l’auront installé.

De quoi être content, non ?

Vous auriez pu me prévenir!

10-05-2007 par Horacio Gonzalez

Aujourd’hui au bureau j’étais en train de concevoir un interface d’utilisateur pour une application web lorsque je suis tombé par hasard sur une des petites particularités de l’interpréteur de CSS de Internet Explorer 6.

L.i.B. et la conception web

Au cas où vous n’avez pas eu le plaisir de devoir vous battre avec compatibilité avec les différents navigateurs, je vous résume. Les feuilles de style CSS étant un standard du World Wide Web Consortium (W3C), on pourrait s’attendre à que les différents navigateurs interprètent les feuilles CSS de la même façon. Et tous les navigateurs modernes le font. Tous? Bien, pour être exacte, tous les navigateurs sauf Internet Explorer.

L’interprétation qu’Internet Explorer fait des feuilles CSS diffère de la norme du W3C dans pas mal de points. C’est à cause de ces divergences que la conception d’interfaces web compatibles avec les différents navigateurs est un vrai casse-tête que la plupart des fois conduit au développement de solutions bricolées spécifiques pour Internet Explorer.

J’étais donc en train de coder mon interface pour résoudre mon problème de compatibilité lorsque je me suis rendu compte que le bloc de code qui ne marchait pas était assez semblable à celui que j’utilisais pour la barre latérale de mon blog. Alors le doute s’est installé, et en rentrant à la maison j’ai utilisé mon Internet Explorer sous Ubuntu.

Et là, mes soupçons se sont vite confirmé, avec IE6 le rendu de mon blog était catastrophique. La barre de liens du MDPL n’était pas centrée, et la barre latérale n’était pas à droite des billets comme il devrait, mais en bas, après tous les billets. Le problème n’était pas compliqué à résoudre, et quelques minutes après l’apparence du blog était pareil avec IE qu’avec Firefox.

Il se trouve donc que pendant des mois et des mois mon était pratiquement inutilisable sous Internet Explorer et je ne me suis pas rendu compte. Il faut bien avouer que c’est ma faute, un un cas classique de cordonnier mal chaussé, j’aurais dû vérifier la compatibilité avec les navigateurs. Mais je ne peut pas m’empêcher de me dire que vous auriez pu me prévenir, non ?

JavaFX

09-05-2007 par Horacio Gonzalez

Cette semaine il se déroule à San Francisco la plus importante conférence internationale sur Java : Java One. J’aurais bien aimé pouvoir y aller, mais ça n’a pas pu se faire*, alors je suive la conférence à distance, par des podcasts dans le site officiel, et des billets des blogueurs assistants.

L.i.B. et Java

La plus remarquable des nouvelles dans ce début de conférence a été sans doute l’annonce de JavaFX. JavaFX se veut l’alternative Java pour le développement des Rich Internet Applications (RIA, applications web avec un interface rich). Jusqu’à il n’y a pas si longtemps, les seuls concurrents dans cette catégorie étaient JavaScript et Adobe Flash. Cependant ces derniers temps les plate-formes de développement de RIAs s’ont multiplié comme des champignons dans une cave tiède et humide. De l’Adobe Flex, au projet libre OpenLaszlo, en passant par le future Microsoft Silverlight, la mode est aux RIAs et tous le monde cherche à obtenir une partie du gâteau.

Dans un marché soudainement si saturé, quelles sont les chances pour un produit comme JavaFX ? Peut-être je me trompe, mais je pense que assez bonnes, car à mon avis JavaFx compte avec plusieurs atouts de taille :

  • IDE multi-plate-forme : Là où les IDE de Adobe Flash/Flex ou de Microsoft Silverlight ne marchent que sur Windows et où OpenLaszlo n’a pas d’IDE proprement parlant, JavaFX aura un IDE intégré dans Eclipse ou Netbeans. On pourra développer aussi bien dans Windows que Linux, MaxOS ou même dans des environnements plus “exotiques” comme FreeBSD.
  • Environnement d’exécution multi-plate-forme : Je ne parle pas de que l’environnement d’exécution puisse tourner sur des différents systèmes d’exploitation, car la plupart de ces plate-formes permettent une exécution au moins sur Window, Linux et MacOS (Microsoft Silverlight étant pour l’instant la vilaine exception, car il sortira sans aucun support Linux). Car dans le cas de JavaFX, multi-plate-forme veut dire que les scripts JavaFX pourront s’exécuter sur tout type de terminal, d’un téléphone portable à une télé, en passant par un PDA et un ordinateur. Le mantra de Java, développez une fois, exécutez partout, sera pleinement respecté dans JavaFX.
  • Gratuité des outils de développement : Dans la pure tradition Java, les outils de développement sont gratuites. Si vous voulez commencer à jouer avec les premières versions de ces outils, il vous suffit d’aller sur le site des développeurs de JavaFX.
  • Popularité du langage Java : Java est un des langages les plus populaires (peut-être le plus populaire). Les développeurs habitués à Java (autant dans sa forme standard que dans ses déclinaisons entreprise ou mobile) seront sans doute attirés par le fait que JavaFX se base sur Java et qu’il permet d’accéder à toute la richesse de l’API de Java.

En tout cas, étant donné que Java c’est mon gagne-pain depuis quelques années, je place beaucoup d’espoirs sur la sortie de JavaFX, car il ouvre toute une série de possibilités qu’avant on ne pouvait envisager sans changer toutes les outils de développement et exécution. On verra si le temps nous montre qu’il est à la hauteur de ces espoirs…

* : mon collègue de bureau Fred a eu la chance d’y aller, et j’imagine qu’il lira ce billet depuis San Francisco… Alors n’oublies pas de nous envoyer une carte postale, Fred!

Mises à jour :

  • J’ai trouvé un billet très intéressant sur l’aspect développez une fois, exécutez partout de JavaFX dans le blog du CEO de Sun. Et comme bonus, il a une belle image de à quoi ça peut ressembler un téléphone portable avec un interface JavaFX… et cela ressemble beaucoup à un iPhone, à mon avis 😉
  • Je viens de télécharger le plugin JavaFX pour Eclipse, des que j’aurai un peu de temps libre je vais commencer à jouer avec. Je vous raconterai ce que cela donne…

31 ans…

08-05-2007 par Horacio Gonzalez
L.i.B. a 31 ans

J’ai 31 ans depuis samedi dernier.

Je n’arrive pas à me souvenir de quand est-ce que j’ai passé d’attendre mon anniversaire avec impatience à l’attendre avec indifférence, et ensuite de l’attendre avec indifférence à l’attendre avec résignation. Dans ma tête je n’ai pas 31 ans, dans ma tête je suis encore un gamin qui adore jeux de rôles, les ordinateurs, les livres de fantaisie, les jeux vidéo…

J’ai un enfant, un boulot, un appart et une hypothèque, j’ai des obligations et des responsabilités, et j’y assure. Mais je continue à “perdre mon temps” à faire des petites figurines sculptées pour un jeu débile, à m’enthousiasmer devant une BD plein d’action et aventure, à me mettre dans la peau du héros de Zelda pendant que je gesticule avec le Wiimote dans les mains, à regarder avec plaisir des dessins animés…

J’ai 31 ans, oui. C’est cela qui me dit mon miroir toutes les matins. Mais je continue à être un grand enfant. Et j’espère seulement que l’année prochaine ça continuera pareil…

Captain Copyright and the Anticopy Bots

05-05-2007 par Horacio Gonzalez

Vous connaissez peut-être Woot!, un site web américain où ils proposent chaque jour un produit hi-tech différent à des prix cassés. Jamais plus d’un jour, jamais deux fois le même produit, une fois le stock écoulé, il n’y a plus. Le site fait un carton parmi les geeks, qui se pressent chaque jour d’aller voir l’offre de la journée.

Etant un site orienté vers les geeks qui aiment bien la technologie et la web 2.0, Woot! a un blog corporatif et une communauté d’utilisateurs. Et parmi les techniques pour créer et animer la communauté, ils proposent de temps en temps des concours.

Ces dernier jours, avec toute la polémique autour du 09 F9 11 02 9D 74 E3 5B D8 41 56 C5 63 56 88 C0, l’équipe de Woot! a eu une initiative intéressante pour se moquer des DRM et de la DCMA sans pour autant entrer dans la illégalité : convoquer un concours de création artistique Copyright Law & Order.

L’idée est simple : chaque participant envoi une pièce (dessin, collage, montage, photographie photoshopé ou non…) avec des concepts et des idées pour une éventuelle future force de police anti-piraterie. L’introduction de leur billet, à prendre bien sûr au deuxième degré, est simplement excellente :

As upstanding, law-abiding citizens, we’d all like to do our part to stop the evils of media piracy. And we’ve observed that secret codes and cease-and-desist letters seem like feeble weapons against this pernicious killer of profits. Only an elite, global paramilitary police unit will effectively end the traffic in illicit data. So, in the interest of aiding the RIAA, MPAA, AARP, NCAA, AAA, NAACP, and other organizations with at least two consecutive A’s in their acronyms, we’re calling on you to help. Your challenge:

Show us your ideas for a new anti-piracy police force.

La tentation était trop forte pour ne pas y participer, surtout car il y a quelques mois j’avais déjà mis en dessins plusieurs idées sur le thème. Alors j’ai recherché parmi mes fichiers, j’ai repris les dessins avec Inkscape, et voici le résultat : Captain Copyright and the Anticopy Bots, la force définitive anti-piraterie!

Captain Copyright and the Anticopy Bots

Il ne faut pas sous-estimer l’humour comme arme dans la lutte contre les pratiques arbitraires, répressives et archaïques de toutes ces “organisations avec deux ‘A’ consécutives dans leurs acronymes”, et nos équivalents européens. Alors, à vos crayons/claviers, citoyens! 😉

L’AACS promet de faire censurer plus de 900 000 sites

04-05-2007 par Horacio Gonzalez

L’affaire 09 F9 11 02 9D 74 E3 5B D8 41 56 C5 63 56 88 C0 continue à faire couler des rivières d’encre (ou de bits). Des blogueurs, des journaux, des télés et même notre le très médiatique Loïc Le Meur national (qui avoue avoir fini par apprendre que quand on met l’utilisateur au centre, il y reste) s’y collent…

09 F9 11 02 9D 74 E3 5B D8 41 56 C5 63 56 88 C0

Mais la réaction la plus stupéfiante est celle de l’AACS, l’organisation derrière les protections anti-copie des DVD-HD. Son président, Michael Ayers, a promis dans un entretien à la BBC que son organisation allait répertorier et combat les 700 000 sites (pas de chance, Mr Ayers, ils sont déjà plus de 900 000) qui ont publié la clé de cryptage, avec des moyens légaux et techniques.

Je vous laisse un extrait de l’entretien.

But a line is crossed when we start seeing keys being distributed and tools for circumvention. You step outside of the realm of protected free speech then.”

He said tracking down everyone who had published the keys was a “resource intensive exercise”. A search on Google shows almost 700,000 pages have published the key.

Mr Ayers said that while he could not reveal the specific steps the group would be taking, it would be using both “legal and technical” steps to prevent the circumvention of copy protection.

“We will take whatever action is appropriate,” he said. “We hope the public respects our position and complies with applicable laws.”

He added that the copy protection on the HD-DVDs was “absolutely not broken”

Trouvé via Boing Boing

Il semblerait que Mr. Ayers est vraiment lent à comprendre. Son attitude relève d’une naïveté et une archaïsme à toute épreuve (et aussi d’une bonne dose de mauvaise foi). Je me demande bien comme il va faire censurer 900 000 sites éparpillés dans les quatre coins d ela planête, et même s’il arrive, comme il fera avec le 2 millions d esites de demain, et les 4 millions de sites de la semaine prochaine…

On ne peux pas mettre des freins aux utilisateurs légitimes de contenus sous prétexte de lutter contre la piraterie. Mr. Ayers sait aussi bien que moi ou vous, que le jour même de la sortie de n’importe quel film, il sera déjà disponible dans le net, avec ou sans DRM, car les pirates, les vrais, ils n’ont rien à faire des DRM, ils obtiendront le film par un moyen ou un autre. Par contre, ces DRM vont pénaliser l’utilisateur lambda, qui va au magasin et dépense ses euros dans le film, en lui empêchant, par exemple, de le regarder dans son ordinateur ou de faire une copie de sauvegarde.

Finissons avec les DRM, rendons aux utilisateurs ses droits!

Mise à jour :Tristan Nitot publie une très intéressante suite à son billet d’hier.

Des banières pour Everland

04-05-2007 par Horacio Gonzalez

Je vous ai déjà parlé d’Everland, le site web de Martin Vidberg, auteur de l’excellent Journal d’un Remplaçant.

Martin a donc décidé d’initier une campagne de pub pour son blog avec la création de deux bannières fortement sympas :

Bannière Everland

Bannière Everland

Etant donné la structure de mon blog, je ne vois pas où est-ce que je pourrais placer ces bannières de façon plus ou moins permanente. Par contre, je vais me permettre de les modifier pour créer un bouton plus étroit (180 pixels de large au maximum) pour mettre dans ma barre latérale.

En tout cas, je profite de ce billet pour vous recommander une fois de plus d’aller sur le site de Martin et de vous laisser envahir par le charme de ses bonshommes-patate.