Billets avec l'étiquette ‘Dessins’

Animation style “Un gars, une fille”

09-06-2008 par Horacio Gonzalez
Lib travaille

Un gars, une fille est une de mes séries favorites. Lors des redifussions de France 4 je peux passer des heures à regarder les aventures de Jean et Alexandra, je ne m’en lasse pas.

C’est pour ça que lorsqu’une amie m’a demandé de l’aide pour la préparation d’une vidéo de mariage, je n’ai pas hésité à accepter. L’idée c’était de dessiner des petites scènes animées dans le style Un gars, une fille, pour les mettre comme introduction des différentes scènes de la vidéo.

Hier soir je me suis donc mis à la tâche. D’abord j’ai choisi mes outils : Inkscape pour faire les dessins et les textes, GIMP pour gérer les effets rose-bleu, les lignes zigzaguantes et l’aspect granuleux des images, Cinelerra pour animer le tout et Avidemux pour ajouter la bande son. La technique, onion skinning, comme d’habitude.

Et voici la première des scènes réalisés :

Si quelqu’un est intéressé, je peux faire un petit tutoriel…

Stick Fighter II

05-06-2008 par Horacio Gonzalez
Stick Fighter II

Hier soir, en regardant les titres Super Nintendo disponibles dans la console virtuelle de ma Wii, je suis tombé sur un jeu vraiment mythique : Street Fighter II.

Je n’ai pas pu résister à la tentation et j’ai de suite payé les 800 points Wii (c.a.d. 8€) que ça coûtait. Quelques secondes après, Street Fighter II était téléchargé sur ma console.

Stick Fighter II

Street Fighter II reste pour moi le prototype du jeu vidéo de combat et c’est le seul auquel j’ai joué de façon intensive. Je ne sais pas combien d’heures j’ai passé à y jouer dans des salles d’arcade dès sa sortie en 1991, ni combien de pièces de 25 pesetas j’ai dépensé, ça doivent être des chiffres impressionnantes.

Des que j’ai démarré le jeu, c’est comme si j’étais revenu 15 ans en arrière, et les souvenirs de ses pauses midi dans la petite salle d’arcade en face du lycée m’ont envahi. J’ai choisi Ken, comme d’habitude, et je me suis retrouvé à crier Hadoken ! comme on faisait à l”époque.

Stick Fighter II

Après avoir joué quelques parties, et avoir constaté comment le manque de pratique peut rouiller même le plus puissant des guerriers, j’ai décidé d’arrêter pour la soirée, car je n’avais pas envie de me coucher à 2 heures du matin encore une fois. Il y aura d’autres soirs, il suffira un peu de pratique, et Ken vaincra à nouveau au méchant M. Bison !

Ce soir, après avoir fait quelques combats, je me suis mis à penser aux personnages d’une campagne pour le jeu de rôles de Street Fighter. J’ai donc décidé de faire des dessins de ceux dont je me rappelais.

Stick Fighter II

Quelques coups d’Inkscape après, j’avais trois scènes de combat avec les six héros dont je me souviens encore. Vous pouvez voir les résultats dans le présent billet, lequel j’ai décidé que plutôt que Street Fighter II il serait mieux de l’intituler Stick Fighter II, vu mon style de dessin,.

Boutique

04-06-2008 par Horacio Gonzalez
Logo LostInBrittany

Il y a quelques semaines je me baladais sur le blog de Gally lorsque j’ai vu qu’elle avait ouvert une boutique de t-shirts. Elle expliquait dans un billet comme elle avait marre d’envoyer des visuels à lafraise sans qu’ils soient retenus, et qu’elle préférait ouvrir sa propre boutique de t-shirts.

Etant un fan de Gally, je suis donc allé voir la boutique. Mis à part le fait qu’elle a des visuels très marrants (et que son t-shirt Zelda est dans ma liste de courses), j’ai été surpris par le hébérgeur de la boutique, ComBoutique. Ils sont une technologie assez sympa pour construire des boutiques et vendre des produits sur la base des visuels créés par les vendeurs.

Le principe est simple, le vendeur doit fournir des visuels, et chosir sur quels produits (t-shirts, mugs…) il les place, avec quels motifs, couleurs… Ensuite il fixe un prix, en sachant que ComBoutique fixe le prix minimale pour le produit, et ce qui est en plus est pour le vendeur. Par exemple, si pour un t-shirt imprimé seulement dans le devant, à prix minimale de 13€, le vendeur décide de mettre un prix de 16€, il gagne 3€ par t-shirt vendu.

J’avais envie de tester ça, alors l’autre soir j’ai pris un moment et j’ai créé ma boutique LostInBrittany, en me disant qu’au moins ça me servirait pour m’acheter moi même quelques t-shirts pour cet été :cheese1_ee:

Pour l’instant les seuls produits que j’ai mis dans la boutique sont un mug et des t-shirts adulte et enfant au logo du blog. A fur et à mesure que j’aurai des idées je vais essayer d’étoffer cette boutique en ligne avec d’autre designs moins égocentriques.

T-shirt LostInBrittany
T-shirt LostInBrittany
T-shirt enfant LostInBrittany
T-shirt enfant LostInBrittany
Mug LostInBrittany
Mug LostInBrittany

Dans mon narcissisme caractéristique, je me suis dit que peut-être certains d’entre vous seriez intéressés par cette information :grin1_ee:

Elections en Espagne :
la crispation politique

28-02-2008 par Horacio Gonzalez

S’il y a un mot qui définit bien la situation politique espagnole ces dernières années, c’est crispation. Du couloirs du Congrès au magasin du coin, des journaux télé aux pauses cafés, des journalistes politiques aux chauffeurs de taxi, des qu’on mentionne la politique, les coeurs s’enflamment. C’est presque impossible de rester neutre, tout vous force à choisir un camp.

La crispation

Un bon ami à moi est récemment parti à Madrid pour une mission de quelques mois, et il me raconte qu’une des choses qui le surprend le plus est l’omniprésence de la politique dans la vie quotidienne espagnole. La plupart des français qui ont débarqué en Espagne ces dernières années ont fait le même constat, la politique espagnole est très polarisée et l’agressivité entre les deux partis majoritaires, le PP et le PSOE, va beaucoup plus loin que les accrochages entre l’UMP et le PS ici.

Il faut dire que cette crispation ne vient pas d’hier, je me souviens bien les débats houleux au Parlament en 1989, avec José María Aznar qui accusait à Felipe González d’être le cerveau derrière les GAL et lui demandait de démissionner au cri de “¡Váyase, señor González!”, “Partez, monsieur González !”.

Mais depuis 2004, le niveau de crispation n’a pas cessé d’augmenter. Les attentats du 11-M, à trois jours des législatives, ont été un point d’inflexion dans la vie politique. Des le lendemain, des élections du 14-M Espagne s’est divisé dans deux camps presque irréconciliables, où tous les coups étaient permis, ou presque.

Ensuite, tout au longue de la législature, le ton montais au rythme des différentes actions du gouvernement, très soutenus par une partie de la population et considérées aberrantes par l’autre. La loi sur la mémoire historique, le mariage homosexuel, la réforme statut de Catalogne et surtout la négociation avec l’ETA ont contribué tour à tour à exacerber les esprits et accentuer cette crispation.

Et c’est dans cette ambiance de crispation que les deux leaders politiques se sont affrontés lundi dernier, deux candidats qui se connaissent bien, qui se détestent, qui s’affrontent jour au jour au Parlament depuis presque quatre ans.

Le débat
Image TV

Je me permets d’ajouter un commentaire personnel, qui n’engage que moi. Toute cette crispation politique est tellement plus inquiétant que ça va contre les piliers sur lesquelles l’Espagne démocratique est bâtie. Lors de la mort de Franco, toutes les forces politiques, de la droite aux communistes en passant par les nationalistes, ont fait un pacte. Pour éviter les actes de violence et de vengeance, tous ont cédé dans quelques points pour établir un cadre constitutionnel dans lesquelles tous les espagnols puissent cohabiter indépendamment de leurs sensibilités politiques.

La transition n’était donc pas une vraie réconciliation, plutôt un accord pour lequel les vainqueurs de la Guerre Civile acceptaient de passer à un régime démocratique et pluriel en échange de quoi les perdants acceptent de ne pas chercher vengeance ou réparation. Un pacte pour couvrir d’un lourd voile les années de la Guerre Civile et le franquisme et établir une nouvelle base sur laquelle construire une société démocratique qui ne soit pas plombé par les querelles du passé.

Et ces dernières temps il semblerait que, autant d’un côté comme de l’autre, ils sont près à ouvrir la boîte de Pandora pour des intérêt partisans. J’espère seulement que lorsque la nouvelle génération, née déjà en démocratie, arrivera au pouvoir, on pourra enfin tirer un trait sur le passé…

Elections en Espagne :
le Débat (I)

27-02-2008 par Horacio Gonzalez

Comme je vous disais hier, je vais faire quelques billets sur l’actualité politique espagnole, marquée par les élections législatives du 9 mars.

Le débat

La campagne électorale est démarrée la semaine dernière, et lundi soir il y a eu le premier grand moment de la campagne, un débat face à face entre les deux principaux candidats. Les deux leaders se sont donc mis d’accord pour faire un deuxième débat le 3 mars.

Dans la vie politique espagnole, ces débats sont assez exceptionnels, car il n’y a pas une tradition de débats publiques entre les candidats, comme c’est le cas en France. En Espagne il y a un seul précédent, le débat célébré en 1993 entre Felipe González et José Maria Aznar.

L’existence même de ce débat a été très critiqué par tous les partis minoritaires, car il considèrent que c’est réducteur, donnant une vision bi-partidiste qui ils considèrent anti-démocratique.

Les protagonistes

Je vais commencer par essayer de dresser un portrait rapide des deux leaders qui s’affrontent dans cette campagne, l’actuel président, le socialiste José Luis Rodríguez Zapatero et son rival, le chef de l’opposition, Mariano Rajoy.

Le débat
Image TV

José Luis Rodríguez Zapatero

José Luis Rodríguez Zapatero

L’actuel Président du Gouvernement espagnol est aussi le Secrétaire Général du PSOE (Parti Socialiste Ouvrier Espagnol).

Lorsqu’on parle de lui, autant ses sympathisants que ses détracteurs ont tendance à l’appeler simplement par son deuxième nom de famille, Zapatero, ou même “ZP” (sigles qu’à l’origine voulaient dire “Zapatero Président”, mais qui sont devenu un acronyme de son deuxième nom de famille.

Après l’échec dans les législatives de 2000, le PSOE avait besoin de réformes. Rodríguez Zapatero s’est présenté à la direction du parti. Il était le candidat outsider, il était inexpérimenté et il n’appartenait pas à la vielle garde. A la fin il a été nommé Secrétaire Général par une poignée de voix.

Après quatre années dans l’opposition, où il a fait preuve d’un style politique très personnel, qu’il appelait “l’opposition tranquille”. Ce style, autant admiré par ses sympathisants que critiqué par ses détracteurs, s’est considérablement durci en 2003, avec le soutien du gouvernement d’Aznar à la guerre en Iraq.

Il est devenu Président du Gouvernement en 2004 après une campagne électorale tragiquement marquée par les attentats du 11-M à Madrid, dont l’influence dans le résultat des élections reste indéniable mais difficile à quantifier.

Sur les 4 années de son mandat, pour essayer de garder une certaine objectivité, je vais me limiter à citer la Wikipedia :

Les deux premières années du gouvernement Zapatero ont été marquées par le retrait des troupes espagnoles d’Irak, la légalisation du mariage homosexuel avec droit à l’adoption, une nouvelle régularisation massive d’immigrés clandestins, la réduction dans les écoles du poids de la religion, l’offre d’un dialogue visant à en finir avec le terrorisme basque de l’ETA, une « Alliance des civilisations » avec le monde musulman, l’appui au néonationalisme catalan dans un projet fédéraliste de refonte des autonomies régionales et la création d’une commission interministérielle pour élaborer, par respect à la « mémoire historique », un projet de loi rendant justice aux victimes du franquisme (ouverture de fosses communes de la Guerre civile, révision des procès de républicains condamnés, indemnisation des familles de fusillés, blessés et emprisonnés).

Par une politique de dialogues et de concertation, José Luis Rodríguez Zapatero et son actuel ministre de l’Intérieur Alfredo Pérez Rubalcaba obtiennent le 26 mars 2006 une trève des attentats de l’ETA, interprétée comme le premier pas vers l’obtention de la paix dans le Pays-Basque. Ce processus, qualifié de “long, dur et difficile” par Zapatero, reste encore marqué par des actions d’extorsion du groupe terroriste contre quelques chefs d’entreprise en Euskadi et surtout en Navarre. Le 30 décembre 2006, ETA commet un attentat contre l’aéroport de Madrid à Barajas. Deux Équatoriens meurent dans l’explosion. Le ministre de l’Intérieur Alfredo Pérez Rubalcaba déclare le processus rompu. Le Parti populaire accuse à plusieurs reprises le gouvernement de maintenir des contacts avec la bande armée.

Mariano Rajoy

Mariano Rajoy

Mariano Rajoy est le Sécretaire Général du PP (Parti Populaire), qui serait l’équivalent de l’UMP en France (d’ailleurs tous les deux sont partie du Parti Populaire Européen).

En 1989, lors de l’élection de José María Aznar comme candidat du PP à la Présidence du Gouvernement, Mariano Rajoy est nommé membre de l’exécutive nationale et vice-secrétaire du parti.

Après un échec dans les législatives de 1993, le Parti Populaire remporte les élections en 1996, et Aznar devient Président du Gouvernement. Rajoy devient donc Ministre des Administrations Publique et ensuite il tourne dans plusieurs ministères jusqu’à 2003 (Ministre de la Culture, Vice-Président, Ministre de l’Intérieur, Porte-parole du Gouvernement, Ministre d ela Présidence).

En 2003, lorsque Aznar annonce qu’il ne se représentera plus, Mariano Rajoy devient le candidat du PP à la Présidence du Gouvernement. Il perd les élections face à Rodríguez Zapatero dans les conditions dont je vous ai déjà parlé.

Depuis, devenu chef de l’opposition, Mariano Rajoy mène une politique très critique contre le gouvernement, en lui reprochant, entre autres, ses positions sur l’émigration, la relation avec les États Unis ou les unions homosexuelles. Mais ses deux axes principaux de lutte contre l’exécutive de Zapatero sont la reforme du statut de la Catalogne, qui est perçue par le PP comme un démantèlement de l’unité nationale, et les négociations avec l’ETA.

Ne oublions pas l’hôte

Manuel Campo Vidal

Le maître de cérémonies du débat de hier soir est Manuel Campo Vidal, l’un des journalistes le plus respecté du panorama audiovisuel espagnol.

Il a une longue tradition dans les débats des candidats aux législatives. En 1993 il a modéré le premier débat face à face de l’histoire de la télévision en Espagne, entre Felipe González et José Maria Aznar.

Conclusion

Voici donc pour cette présentation du contexte du débat et des candidats. Dans un prochain billet j’essayerai de résumer les points clés de cette lutte dialectique entre ces deux hommes qui se connaissent et se détestent depuis longtemps.

En attendant, donnez-moi un peu de feedback, s’il vous plaît. Ca vous intéresse ? Ca vous ennuie ? Ca vous laisse complètement indifférents ? Et sur mes petites caricatures, vous pensez quoi ? :wink_ee:

Elections en Espagne :
j’ai eu une drôle d’idée

26-02-2008 par Horacio Gonzalez
Lectures et notes de L.i.B.

Le 9 mars prochain est une journée électorale, c’est le jour du premier tour des élections municipales ici en France. Mais ce qui peut-être vous ne savez pas encore c’est que le 9 mars c’est aussi une journée électorale en Espagne, c’est le jour des élections législatives.

Normalement je préfère ne pas me mêler à la politique, et moins encore à la politique espagnole, qui se caractérise ces dernières années par un degré de crispation qui ferait que les relations entre l’UMP et le PS semblent cordiales par comparaison.

Mais hier soir, en faisant un peu de zapping, je suis tombé sur LCP, qui diffusait en direct le débat télévisé entre les deux principaux candidats à la présidence du gouvernement espagnol, l’actuel président, le socialiste José Luis Rodríguez Zapatero et son rival, le chef de l’opposition, Mariano Rajoy.

Et du coup je n’ai plus pu décrocher, malgré une traduction simultanée plutôt pénible de laquelle je me serais bien passé :wink_ee:.

Hier aussi, en lisant le nouveau blog d’actualité de Martin “Everland” Vidberg, l’Actu en Patates, j’ai envie de dessiner l’actualité moi aussi, je me demandais qu’est-ce qu’il donnerait avec mon style. J’ai même fait un Sarkozy version Order of the Stick. Mais je me suis dit que je ne serait pas à la hauteur des patates de M. Vidberg, alors je l’ai mis de côté.

Et ce matin, mon cerveau à moitié endormi a fait le lien entre les deux événements, je pourrais faire quelques dessins sur l’actualité espagnole :clap_tb:

En plus, étant donné qu’on n’en parle pas trop dans les média français, il se pourrait même que si je mets les liens qui vont bien et j’essaie de faire un petit décryptage, quelqu’un trouve ça intéressant. Donc ce soir, je vais me mettre sur Inkscape, et je vous montrerai demain le résultat.

2 janvier

02-01-2008 par Horacio Gonzalez
Que c'est dur de travailler un 2 janvier !

Gribouillage : Au revoir, Troie

14-12-2007 par Horacio Gonzalez

Je continue à avancer sur mon projet mythologique, comme vous pouvez voir dans le gribouillage qui accompagne ce billet. Je commence aussi à me pencher sur des questions d’ordre logistique, comme le choix d’un nom de domaine, ou sur quel type de plate-forme développer le projet.

Le premier choix serait d’utiliser WordPress, avec un thème sur mesure. Même si le projet n’est pas un blog, la stabilité et polyvalence de Worpress, combinées avec son énorme quantité de plugins feraient de ce moteur de blog une bon alternative. Sinon je pourrait partir sur Drupal ou Joomla, j’ai déjà utilisé les deux et ils sont des CMS très complets et avec une communauté très active derrière. Une autre solution, très attirante, serait de développer quelque chose moi même, en Java ou en PHP, mais cela voudrait dire investir dans la plate-forme du temps qui je pourrais investir dans les contenus.

Au revoir, Troie

Alors, quel plate-forme software me recommanderiez-vous pour ce projet ? Toutes les idées et suggestions sont les bienvenues 🙂

Mise à jour : C’est Troie, non Troi ! 🙂

Gribouillages : dessein intelligent (suite)

25-11-2007 par Horacio Gonzalez

J’ai profité d’un peu de temps libre ce dimanche pour refaire avec Inkscape le dessin que je vous montrais dans mon billet d’hier. Voici le résultat :

Séminaire Création, Jour 1

Le concept me plaît bien, je pense qu’il y a de quoi faire une petite histoire sympathique. J’hésite essayer de la faire, ou ranger l’idée dans un coin du disque dur avec autant d’autres (comme mes scénarios pour la BD sur la Grèce Mythique). Qu’est-ce que vous en pensez ?

Gribouillages : Séminaire Création, Jour 1

24-11-2007 par Horacio Gonzalez

Il y a quelques semaines, en lissant un article de SlashDot, je suis tombé sur une interprétation du dessein intelligent qui m’a fait bien marrer. Ca se passait dans les commentaires, dans une des nombreuses discussions sur le créationisme et la théorie de la Terre Jeune :

CustomDesigned

6000 years != Creationist

The young earth theory isn’t even classic Christianity, having become popular in the US in the 18th century. The church fathers had a variety of theories, and literally counting the years was a 17th century invention. Augustine noted that time as we know it is itself part of this creation, and therefore the 6 days in Genesis 1 could not refer to time in this universe. He speculated that the 6 days were a 6 day “seminar” where the new creation was was presented and explained to the angels

Penguinshit

We’re the result of a 6 day Powerpoint presentation??!?

That sure explains a few things…

J’ai bien aimé cette vision de la création comme un séminaire d’une semaine dans lequel Dieu explique l’univers aux anges en utilisant une variante divine de Powerpoint. En ayant fait et assisté à pas mal de séminaires et cours avec PowerPoint, je peux bien imaginer les anges dans l’amphi céleste, bien motivés le premier jour (ça explique que le truc de Lumière et Obscurité marchent aussi bien), mais qui commencent à se décrocher vers la fin de la semaine (dans les leçons sur la création les êtres humaines, voilà le résultat 😀 ), les discussions dans un coin café sur un nuage, les idylles qui naissent dans les dîners de groupe bien arrosés, Lucifer et sa bande de futures rebelles dans un coin de l’amphi, plus occupés à embêter les autres que à suivre le cours…

C’était une idée légèrement irrévérante mais très marrante, au moins pour moi. Il me fallait mettre ça sur images, et c’est ça que j’ai commencé à faire. Voici donc le premier des gribouillages sur le sujet :

Séminaire Création, Jour 1

Suis-je le seul auquel une telle idée le fait marrer ?