Mais il fait quoi ?
19-03-2009 par Horacio Gonzalez
J’ai emprunté le terme Code Rouge à Maître Eolas, sauf que dans mon cas la classification serait plutôt :
Et demain ça risque de devenir Code Noir…
Aujourd’hui ça fait 27 ans du coup d’état du 23-F en Espagne.
Il y a des événements importants, desquels tous le monde se souvient. Mais pour moi, les vrais moments historiques sont ceux qui marquent à feu dans la mémoire des gens ce qu’ils faisaient et où ils étaient lorsque l’événement s’est produit.
Pour la génération de mes parents, l’un de ces événements était l’arrivée de l’homme à la Lune. On peut demander à n’importe qui de cette génération, il racontera avec toute sorte de détails ses activités ce soir là. Un autre serait l’assassinat de J.F. Kennedy, tous les gens nés avant les années 60s se souviennent de ce jour comme si c’était hier
Le 11-S est un exemple semblable pour les générations trop jeune pour avoir vécu l’arrivée de l’homme à la Lune ou la mort de Kennedy, tout le monde saurait répondre à la désormais typique question d’où étais-tu le 11 septembre?.
Le 23-F est l’un de ces événements marquants, au moins pour les espagnols. A l’époque j’avais même pas cinq ans, et ce 23-F est peut-être la mémoire la plus ancienne dont je me souviens clairement. En fermant les yeux je vois encore ce 23 février 1981, je vois notre vielle télé noire et blanc et les images qu’elle montrait cette soirée là.
Des images du Tejero dans le Congrès des Députés pistolet au poing, du général Gutiérrez Mellado se faisant malmener par des Guardias Civiles lorsqu’il se lève pour ordonner aux putschistes de déposer les armes, des chars de Milans del Bosch dans les rues de Valencia et surtout les images et la voix rassurante du roi Juan Carlos, habillé en uniforme de capitaine général des armées, s’opposant au coup d’état et defendant la Constitution et la démocratie.
Pour être honnête, je ne peux pas dire combien de ces images je les ai vu cet soir-là ou combien lors d’une des innombrables rediffusions des jours suivants. Mais ce 23-F et les jours qui l’ont suivi restent mon plus ancien souvenir.
Vingt-huit ans se sont déjà écoulés, et pour toute une génération ce 23-F n’est qu’une date dans l’histoire, il ne pourraient pas répondre à la question de où étais-tu le 23-F?. Cela ne me rajeunit pas…
Hier lorsque je vous parlais de la neige à Brest, je ne m’en doutais pas que ce matin j’allais écrire ce billet depuis ma table du salon, en savourant un deuxième café tout chaud après une deuxième promenade qui m’a permis de constater que il m’est encore impossible de me rendre à mon travail.
Ce matin au réveil, lorsque j’ai regardé par la fenêtre, je me suis dit que ça allait être compliqué. Surtout lorsque j’ai vu plusieurs voitures faire demi-tour avant d’entamer la descente de ma rue et rentrer au parking, ou ces autre voitures que se cumulaient à la sortie de la rue sur une grosse plaque de neige verglacée, sans pouvoir n’avancer ni reculer.
J’ai essayé deux fois déjà de partir. La première, il m’a suffit de descendre de chez moi pour voir que c’était impossible : trois voitures étaient encore coincées à la sortie de ma rue, de travers sur la chaussée. Je suis donc rentré chez moi et attendu une petite demi-heure.
La deuxième fois cela semblait mieux, ils avaient réussi a mettre les voitures sur le côté. Je suis descendu à pied, en essayant de ne pas trop glisser, pour évaluer la situation. La rue en bas était complètement bloquée, avec des voitures qui attendaient sur place depuis une vingtaine de minutes, selon m’expliquait un conducteur énervé. Au round-point un peu plus loin, un accrochage témoignait des difficultés de la conduite sur neige verglacée. Pas moyen de partir encore, je suis à nouveau rentré.
En relisant ce billet, je ne peux pas m’empêcher d’imaginer le sourire aux lèvres de Guillaume en voyant dans les photos comme quelques centimètres de neige suffissent à paralyser la ville. A coup sûr, la plupart des québécois ils n’hésiteraient pas à qualifier cette journée de printanière… J’imagine que ce n’est qu’une question d’habitude.
A Madrid, par exemple, quelques goutes de pluie suffisent à rendre la circulation chaotique, avec des bouchons interminables, des accrochages et des énervements, tandis qu’ici à Brest, même les plus grosses tempêtes de pluie et vent n’ont presque aucun effet sur le trafic. Cependant, il suffit d’une petite chute de neige et les rues deviennent des patinoires, plus aucun bus ne circule et les principaux axes de la ville se paralysent.
En tout cas, je vais essayer d’attendre une petite heure et je ressayerai de partir… si les voitures en bas de la rue réussissent à dégager, bien sûr. :wink_ee:
Je continue doucement à essayer de ranger les photos que j’ai en attente de classement depuis l’été dernier.
Aujourd’hui c’était le tour de quelques photos de promenade sur le sentier côtier, à Logona-Daoulas et sur la côte nord.
Brest n’est peut être pas la ville la plus belle du monde, avec son architecture gris et terne suite à la reconstruction. Et c’est n’est pas non plus la ville la plus animée que je connais. Mais pour moi, c’est une ville attachante, où on vit bien.
Cependant, lorsqu’on me demande les raisons pour lesquelles je reste à Brest, ce que je cite le plus souvent c’est la proximité de la mer, de cette côte du Finistère sauvage et fière.
Les falaises, les plages, les rochers, les vagues qui se écrasent et le vent qui souffle, le ciel gris-blanc d’un jour de tempête.
Vous pouvez voir les autres photos des deux promenades sur Flickr.
Je suis à nouveau à Paris pour le travail, et encore une fois je reste pour deux jours.
Soyez cependant rassurés, je ne vais pas rabâcher encore une fois ma relation amour-haine avec Paris. En plus, c’est peut-être l’habitude qui s’installe, mais ce matin j’ai trouvé le RER-Metro moins agaçant que les dernières fois…
Après avoir vu Paris avec les décorations de Noël, c’est maintenant le tour de Paris en soldes. Quoi que les lumières de Noël sont encore là, au moins sur les Champ Elysées.
Je viens d’arriver enfin à l’hôtel, et dès que ce billet sera fini je pars donc faire ma promenade parisienne. J’essayerai de poster un peu plus en rentrant.
Une fois de plus, c’est Noël. Et une fois de plus, je veux profiter de mon blog pour vous souhaiter à tous un joyeux Noël.
Une fois de plus, Noël approche à grands pas.
Cette semaine je suis en vacances. J’avais pensé passer une semaine tranquille dans la pointe de la Bretagne, avec un petit réveillon de Noël en tête à tête avec ma fille, mais à la fin les choses se sont organisé d’une façon différente.
Je vais donc partir à Madrid passer Noël chez mes parents. Je ne me sens pas d’attaque pour faire le voyage en voiture, alors cette fois on prend les transports en commun. Je pars demain matin, en train à Paris pour prendre ensuite l’avion à Madrid, et je reviens le samedi.
Ca fait drôle lorsque je pense que ça fait cinq ans que je ne suis pas allé en Espagne pour Noël, cinq ans sans faire Noël en famille…
J’imagine que vous l’avez déjà remarqué, mais je vous le signale au cas où vous ne lisez que le flux RSS : j’ai changé le thème du blog pour le mettre dans l’ambiance de Noël.
Comme l’année dernière, le bandeau du blog réflexe un peu la dualité franco-espagnole de LostInBrittany. A gauche, côté breton, le vieux Père Noël habillé aux couleurs de Coca-Cola traditionnelles. A droit, côté espagnol, on a les trois Rois Mages, dont je vous ai déjà parlé.
J’avais aussi installé le plugin Let it snow pour WordPress, qui donnait un joli (quoi que selon certains trop typique) effet de neige. Mais il s’est avéré que le dit plugin fait grimper à 100% la consommation CPU du navigateur au bout de quelques minutes, alors j’ai préféré l’enlever.
On verra si cette année ça passe encore chez France 2, et si c’est le cas, s’ils ont appris à citer leurs sources… :rolleyes_ee:
Encore une fois je suis à Paris pour le travail, et cette fois je reste deux jours.
J’ai fait le voyage avec deux collègues qui venaient aussi à la capitale, mais pour d’autres sujets. Comme les lieux de nos rendez-vous respectifs n’étaient pas trop loin, et comme il y avait un avis de grève dans le RER, on a décidé de prendre un taxi ensembles.
Si la semaine dernière j’ai expérimenté la joie des transports en commun bondés, ce matin c’était le tour des embouteillages monstres. Un vrai parcours touristique de deux heures pour aller d’Orly à Opéra, avec tous les topiques qu’on a lorsqu’on pense à la circulation parisienne : des voitures à perdre de vue, des motos aux parcours chaotiques, des grosses Peugeot noires aux vitres tintés et aux gyrophares hurlants qui montrent que le concept d’égalité ne s’applique pas à tous (et moins encore dans les bouchons), une radio branché sur RFM Info et un chauffeur de taxi stéréotypé qui donne son avis sur chaque nouvelle (surtout si c’est politique)…
Ensuite une bonne journée de travail, très productive. Et maintenant enfin à l’hôtel, je pose mon sac, j’écris mon billet et je pars me balader et regarder les illuminations.
Ces derniers jours j’ai passé mon temps à changer entre mon poste normal sur Ubuntu et une plateforme de test sur Scientific Linux (une distribution dérivée de RedHat).
Je ne vais pas parler des différences entre les deux distributions, ni entre la philosophie apt-get - .deb
et yum - .rpm
, ni des problèmes pour que la machine physique sur Ubuntu puisse communiquer avec la machine virtuelle sur Scientific Linux, ni de la compilation des sources d’Apache et de PHP avec tous les bibliothèques qui vont bien pour le projet. Non, après la longue journée je n’ai plus vraiment envie de parler technique.
Par contre, et sur le ton de l’anecdote, je veux vous parler d’une des conséquences de devoir jongler entre des différentes distributions de Linux : le fait de devoir changer des automatismes à causes des petites différences entre elles. Ce sont des différences souvent infimes, mais qu’au bout d’un moment deviennent agaçantes.
Un bon exemple c’est le cas de l’alias ll
(pour ls -l
), activé par défaut sur les distributions RedHat mais désactivé sur Ubuntu. Heureusement, la solution est bien simple, il suffit d’éditer son ~/bash.profile
et ajouter une ligne d’alias :
alias ll='ls -l'
Rien d’extraordinaire, mais bien pratique. Le problème c’est que comme celle-ci il y a des dizaines d’autres…
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Sauf mention contraire, mes textes et mes dessins sont soumis à une licence Creative Commons.
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