Weekend en immersion totale dans la SCJP

15-11-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et le SCJP

Comme vous pouvez imaginez si vous suivez mon blog, ce weekend je suis en immersion complète dans la préparation de mon examen de SCJP de mardi prochain. Déjà depuis le début de la semaine, j’ai passé toutes mes soirées sur la certification, et aujourd’hui je n’ai décollé de mon bouquin qu’un moment à midi.

Et, bien sûr, je limite mes interactions avec internet à le strict minimum, que ça soit blog, e-mail ou simple navigation. De là le manque d’actualisations sur le blog, mais aussi le retard à répondre à la tonne d’e-mails que j’ai en attente. En fait, si vous lisez ce billet et vous avez des mails auxquels je n’ai pas répondu, je vous prie de m’excuser et de me relancer dès mercredi prochain.

J’ai hâte à mardi soir, moi ! :grin1_ee:

Sinon, pour que le billet ne soit pas aussi minimaliste, je vous ajoute un petit gribouillage vite fait.

Jolie serveuse

Bon, je retourne sur mon bouquin…

Créér une clé LiveUSB avec Ubuntu 8.10

14-11-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Ubuntu

Parmi les nouvelles fonctionnalités d’Ubuntu 8.10 Intrepid Ibex, une de celles que j’ai trouvé les plus intéressant est le Ubuntu Live USB creator.

Cet utilitaire permet de créer très facilement des Live USB de votre distribution Linux favorite, et ensuite les utiliser comme on utilise un LiveCD, mais avec la vitesse (et le silence) d’une clé USB.

L’idée de utiliser un Live USB à la place d’un Live CD n’est pas nouvelle, ça existe depuis longtemps à l’aide de projets comme UNetbootin. Par exemple, lorsque je vous expliquais comment j’avais installé Ubuntu sur mon Asus Eee PC, la procédure se basé sur l’utilisation de Unetbootin pour créer la Live USB d’installation.

Ce qui Ubuntu Live USB creator apporte de nouveau 1 c’est que la LiveUSB créée permet de la persistance. Je m’explique…

Lorsqu’on crée une LiveUSB avec Unetbootin, le résultat est identique à un LiveCD, les système d’exploitation est est lu de la clé et chargé dans la mémoire. Et en conséquence, toutes les modifications sont créées non sur la clé USB mais sur la mémoire de l’ordinateur, et ils sont perdues au redémarrage. La LiveUSB avec Unetbootin est donc non persistante.

Par contre, avec Ubuntu Live USB creator on peut choisir de créer des LiveUSB persistantes. La LiveUSB agit donc comme un vrai disque dur externe, et on peut créer des comptes, modifier le système, ajouter des applications ou faire des mises à jour.

Une première avantage c’est qu’on peut créer des LiveUSB personnalisées, avec les applications qu’on choisi. Du coup, lorsqu’on utilise la LiveUSB pour installer Ubuntu sur un nouveau PC, on n’a plus besoin d’aller chercher avec Synaptic les applications dont on se sert mais qui ne sont pas dans le LiveCD standard (comme c’est le cas d’Inkscape pour moi).

Une autre avantage, encore plus intéressant, c’est qu’on peut incorporer toutes les mises à jour sur la Live USB. Là où LiveCD est statique et figé à la date de sa sortie, sur la LiveUSB nous pouvons intégrer les mises à jour à fur et à mesure. Le système contenu dans la LiveUSB peut donc ioncorporer tous les derniers patchs et améliorations. Fini donc le jour où une fois installé Ubuntu à partir d’un LiveCD, il fallait télécharger des dizaines voire des centaines de Mo de mises à jour.

Et enfin, surtout pour l’utilisateur nomade, la LiveUSB persistante permet de créer son profil (avec son /home/$USER) et ses données, et utiliser la LiveUSB partout. Là où on s’installe, il lui suffit de brancher sa clé USB et de booter sur elle pour avoir son système d’exploitation et ses données.

Bref, un petit utilitaire que je trouve vachement pratique, vous ne croyez pas ?

1 Je suis conscient qu’Ubuntu Live USB creator n’est pas une innovation, car il y a d’autres projets qui permettent de faire la même chose, comme le Fedora LiveUSB creator. Alors oui, Ubuntu n’a pas innové sur ce coup, ils sont simplement porté à Ubuntu un très bon outil qui existait déjà pour d’autres distributions. Il ne faut pas oublier, quand même, que la vocation d’Ubuntu n’est pas d’être innovant, sinon de mettre Linux à la portée de l’utilisateur lambda… mais bon, cela est une autre histoire pour un autre billet.

Le temps presse et la SCJP approche

11-11-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et le SCJP

Le temps presse et je ne me sens pas encore prêt pour la SCJP. Il me reste moins d’une semaine, c’est vraiment la dernière ligne droite, et du coup toutes les autres activités, blog y compris, sont mises un peu entre parenthèse. J’espère que vous saurez excuser le rythme irrégulier et espacé des mises à jour d’ici là.

Entre les révision et révision, je fais quelques dessins pour me détendre, comme d’habitude. Aujourd’hui j’ai commencé à mettre sous Inkscape la fille elfe des dernières vacances. Pour l’instant c’est un work in progress inachevé, mais je suis plutôt content de comment ça rend :

Elven Girl, cartoon style, WIP

Sinon aujourd’hui, en profitant d’une pause café, j’ai enlevé enfin le thème d’Halloween (je peux entendre d’ici le c’est pas trop tôt !) et j’ai mis à sa place un thème aux couleurs d’Ubuntu, mais les premiers avis de mes collègues de travail ont été plutôt mitigés. Vous en pensez quoi ?

Encore un billet gribouillé avec de la SCJP dedans

10-11-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et le SCJP

On entre dans la dernière semaine avant mon examen de SCJP, et je me rends compte que comment les choses ont changé ces dix dernières années. A l’époque où j’étais à l’ETSIT, la quinzaine avant les examens était l’époque la plus productive, j’arrivais à bosser à un rythme soutenu, quitte à faire des nuits presque blanches jour après jour.

Maintenant, le boulot la semaine et ma fille le weekend ne me laissent pas le choix, la journée je suis occupé et lorsque je dois me mettre à bosser le soir je suis déjà fatigué, et même si j’arrive à passer des heures devant le bouquin, la productivité est loin d’être aussi élevée que je voudrais.

Il va falloir que je profite bien de la journée fériée de demain, ainsi que du weekend prochain, si je veux aller à la certification avec une certaine sérénité.

Sinon, comme vous pouvez vous douter, je ne trouve pas trop le temps de m’occuper d’autres choses ces jours-ci, alors à la place d’un dessin je vais vous laisser un autre de ces gribouillages griffonnés vite fait sur le coin d’une feuille. Cette fois, la contre-partie du Supergribouillé optimiste et souriant de la dernière fois, le héros torturé qui se cache derrière une masque aux traits d’une chauvesouris, le ténébreux Batgribouillé.

Batgribouillé

Je me dis que peut-être demain entre deux examens blancs j’aurai le temps de le passer sur Inkscape…

Editer des fichiers PDF à l’aide d’OpenOffice.org

08-11-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et OpenOffice

Quelque temps avant la sortie d’OpenOffice.org (OOo) 3, je vous parlais de son système d’extensions à la Firefox.

Hier, grâce à , j’ai découvert une extension pour OOo que je sens qui va vite devenir indispensable pour moi : Sun PDF Import.

Des petites modifications sur les PDFs

Malgré son nom, cette extension ne permet pas d’importer nativement les PDFs à format OpenDocument ODF, au moins pas pour l’instant. Ce qu’elle permet c’est de faire des petits modifications sur un PDF, du type changer des valeurs, corriger des fautes d’orthographe, modifier les dates…

Les documents PDF sont importés sur OOo Draw ou Impress, en gardant la mise en page, et on peut éditer le texte ligne à ligne, un peu à la façon que des anciennes versions d’Adobe Acrobat. Ce n’est donc pas encore la solution que vous permettra d’éditer à la volée les fichiers PDF dont vous n’avez pas les sources, mais plutôt la bonne solution de dépannage pour les petites modifications de dernière minute sans devoir se soucier du format source.

Des PDF avec els sources à l’intérieur

Mais là où cette extension devient vraiment intéressant c’est dans la création d’un mode d’exportation en format PDF hybride. Cette PDF hybride contient donc le document en mode PDF normal plus les sources en ODF. De cette façons, les récepteurs du document peuvent l’ouvrir avec Acrobat Reader comme un PDF normal, mais s’ils ont OpenOffice.org, ils peuvent l’ouvrir et l’éditer comme n’importe quel autre document ODF.

Je travaille dans un environnement où l’utilisation d’OOo n’est pas encore généralisée, je suis obligé en général d’envoyer les fichiers en deux formats, ODF et PDF. Avec ce nouveau mode PDF hybride, il me suffira d’envoyer le PDF et chaque utilisateur pourra choisir le mode avec lequel il traite le document, comme un bon vieux PDF ou comme un fichier OpenDocument.

Encore la SCJP et encore des dessins (suite)

07-11-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et le SCJP

Hier soir je n’ai pas eu le temps d’avancer ma SCJP comme j’aurais voulu, ce qui ajoute encore un peu plus à la pression dont je vous parlais. Du coup, je compte sur les soirées du weekend pour rattraper un peu le retard afin d’entamer la semaine prochaine avec plus de sérénité.

J’ai déjà lu deux fois le bouquin, et maintenant je me centre sur les questions et les examens blancs, même si cela me fait souvent revenir au livre pour bien comprendre le pourquoi du comment des réponses. Dans le CD qui accompagne le livre de préparation il y a deux examens blancs équivalents au vrai test, mais je n’ai pas encore voulu les attaquer, je préfère les réserver pour la semaine prochaine.

Un bon site pour trouver du soutien, et pour se rendre compte de plein de détails sur la SCJP, c’est JavaRanch, surtout son forum dédié à la préparation de la certification. Je pense que j’y vais passer pas mal de temps la semaine prochaine…

Sinon, ce matin avant de partir au travail j’avais envie de me vider un peu la tête, j’ai donc pris un petit quart d’heure pour passer sur Inkscape le gribouillage de hier. Voici le résultat :

Supergribouillé à la rescousse

Je trouve plutôt marrant les Supergribouillé, je pense que maintenant je vais devoir m’occuper de lui donner un contrepoint en dessinant un Batgribouillé

Encore la SCJP et encore des dessins

06-11-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et le SCJP

Avec tous ces billets sur la dernière version Ubuntu, mon blog était en train de devenir trop mono-thématique. Revenons donc à d’autres sujets…

C’est la dernière ligne droite avant mon examen de SCJP, et depuis quelques jours je me suis mis en mode examen, en passant une bonne partie de mes soirées devant le bouquin à essayer de comprendre les subtilités les plus subtiles du travail du compilateur Java. Car comme mon collègue Raphaël dit, cette première certification Java vise à qu’on devient un compilateur Java vivant plus qu’à tester si on sait vraiment développer en Java (pour cela il y a les certifications suivantes, en commençant pas la SCJD).

Du coup ces derniers jours je trouve de moins en moins du temps pour d’autres sujets, que ça soit le blog, des dessins, internet, World of Warcraft ou même la simple veille technologique. Et je ne pense pas que ça s’arrange avant le 18 novembre, date de mon examen. Ca me rappelle ces semaines à la veille du période d’examens à l’ETSIT, il y a déjà une dizaine d’années. Nostalgie, quand tu nous tiens…

Alors les seuls dessins nouveaux sont des petits gribouillages au crayon sur le coin d’une feuille, faits de façon presque automatique pendant que je suis occupé à d’autres choses. C’est le cas de ce Supergribouillé prêt à sauver le monde et protéger les veuves et les orphelins :

Supergribouillé à la rescousse

Si par hasard je trouve quelques minutes pour le passer sur Inkscape, je vous le montrerai, fier avec sa cape rouge et son slip par dessus son pantalon :lol_ee:

Ubuntu, tu as mis où Acrobat Reader ?

06-11-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Ubuntu

Encore un billet pour pour raconter des petits soucis avec la mise à niveau vers Ubuntu 8.10 Intrepid Ibex, ce qui à coup sûr fera sourire Raphaël. Et oui, qu’est-ce que je peux faire, j’ai ce côté geek masochiste qui fait que je fasse des mises à niveau des systèmes tout en sachant que je vais devoir y bosser pour qu’il devienne aussi stable qu’avant la mise à jour.

Le dernier de mes petits soucis a donc était la disparition d’Acrobat Reader.

Partons de la base que je sais bien que pour lire des PDFs il y a plein d’alternatives ouvertes à Acrobat Reader, en commençant par Evince de Gnome ou le KPDF de KDE. Cependant, pour certains documents, rien ne vaut avoir le lecteur officiel d’Adobe. Surtout qu’Adobe propose depuis des années des versions pour Linux. Certes, ce n’est pas du logiciel libre, mais ça a le mérite d’être du logiciel gratuit multi-plateforme.

Ce matin donc, en voulant ouvrir avec Acrobat Reader un de ces fichiers PDF qui passent mal sur Evince, j’ai constaté que il avait disparu du système. Cette fois la réponse a été assez facile à trouver, en lisant ma liste de dépôts, /etc/apt/sources.list, j’ai vu que les dépôts Medibuntu étaient commentés, et qu’ils n’avaient pas été migrés à Intrepid Ibex.

La solution a donc été aussi simple qu’ajouter la ligne correspondant au dépôt à la liste :

deb http://packages.medibuntu.org/ intrepid free non-free

et ensuite réinstaller Acrobat Reader et les plugins qui vont bien :

$~ sudo apt-get install acroread acroread-plugins mozilla-acroread

Rien de bien méchant, comme vous pouvez voir.

Ubuntu : pas de proposition de migration vers Intrepid Ibex

04-11-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Ubuntu

Mon père s’impatientait hier au téléphone, Mais quand est-ce que mon Ubuntu va me proposer de migrer à Intrepid Ibex ?

Je lui ai dit de patienter encore quelques jours, pensant que chez Ubuntu ils avaient décidé de retarder la mise à niveau massive d’Ubuntu 8.04 Hardy Heron à Ubuntu 8.10 Intrepid Ibexpar soucis de charge des serveurs.

Mais je me trompais, car votre Hardy Heron ne va jamais vous proposer de migrer à Intrepid Ibex. La raison je l’ai appris ce matin grâce à mon collègue Marc, et depuis j’ai trouvé confirmation dans la doc Ubuntu francophone :

Par défaut, la 8.04 est LTS (Long Term Support) et ne va proposer la migration automatique que vers des releases LTS, la 8.10 est une release normale, il faut donc sélectionner “Versions Normales” dans “Système>Administration>Source des Logiciels” onglet “Mise à jour” rubrique “Mise à jour de la version”

Alors, si vous voulez êtes sur Ubuntu 8.04 et vous voulez migrer à Ubuntu 8.10, inutile d’attendre que le système vous le propose, il faudra aller chercher la mise à niveau soi même.

Mais il faut migrer ?

Je profite pour rappeler que cette mise à niveau n’est pas de tout une obligation. La version 8.04 est une version LTS (Long Term Support), qui sera supporté jusqu’à en 2011, et elle reste une version stable, robuste et très performante. La mise à niveau n’est pas vraiment risquée, mais chez certains utilisateurs (comme sur ma machine de travail) elle “casse” des fonctionnalités qu’après il faut réparer à la main, ce qui n’est pas toujours évident pour l’utilisateur non averti.

En clair, ce mise à niveau est plus un affaire de geeks que d’utilisateurs lambda. Si vous ne voulez pas vous embêter avec des éventuels soucis et votre système correspond à vous atteintes actuelles, vous pouvez tranquillement passer de cette mise à jour et attendre la prochaine version LTS en 2009 ou 2010.

Dis-moi, Ubuntu, il est où mon WiFi ?

02-11-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Ubuntu

Je crois que aucun de mes lecteurs habituels, pas plus qu’aucun de mes pauvres collègues de travail, hésiteront à me qualifier de fan (ou plutôt fanatique) d’Ubuntu. Pourtant il y a des jours où Ubuntu me prend bien la tête…

Après avoir installé Ubuntu 8.10 Intrepid Ibex sur mon fixe et mon portable personnels, ce matin je me suis mis à mettre à jour mon ordinateur du travail, un Toshiba Tecra M5. Tout semblait s’être passé sans le moindre soucis, aucun message d’erreur, le système a démarré sans soucis apparent après la reinitialisation… à un détail près : je n’avais pas de WiFi.

Au moment où j’ai fait le constat, j’ai su comment ça allait se passer. J’allais devoir passer ma matinée à parcourir les différentes forums à essayer de trouver d’abord pourquoi le WiFi s’était arrêté de marcher et ensuite quoi faire pour qu’il tourne à nouveau. A ce moment j’ai eu marre d’Ubuntu, marre des mises à jour, marre de m’entêter à utiliser un système libre, je ne pouvais me dire que ¡mierda de día!

Mais bon, après l’instant de crise passé, je me suis mis à traquer le problème, en commençant par la carte WiFi. Et comment j’ai une carte WiFi assez commune, je me suis dis qu’il valait le coup d’expliquer en détail comment la refaire marcher.

Ta carte WiFi, est-elle reconnue ?

La première question qu’on doit se poser avant d’aller consulter les forums est si la carte WiFi est reconnu par le système ou pas. Pour cela, un petit coup de lspci nous donnera la réponse :

~$ sudo lspci
00:00.0 Host bridge: Intel Corporation Mobile 945GM/PM/GMS, 943/940GML and 945GT Express Memory Controller Hub (rev 03)
[...]
04:00.0 Network controller: Intel Corporation PRO/Wireless 3945ABG [Golan] Network Connection (rev 02)
[...]

Ma carte, une très typique Intel 3945ABG, est bien reconnu par mon Ubuntu, et pourtant sur Gnome le WiFi s’obstine à rester inactif.

L’Intel 3945ABG et le kill switch

Après quelques consultations sur les différents forums d’Ubuntu, il s’avère qu’il y a plusieurs problèmes liés à l’Intel 3945 dans Intrepid Ibex. Le premier est lié au kill switch, l’interrupteur qui permet de couper le WiFi (par exemple pour consommer moins de batterie).

Dans Ubuntu 8.10 ils ont changé le module du kernel chargé du support de l’Intel 3945, le iwl3945. Et le nouveau module semble avoir encore quelques petits soucis. Lorsqu’on démarre avec l’interrupteur du WiFi coupé, et après on essaie d’activer le WiFi, le nouveau iwl3945 ne détecte pas l’activation, et le WiFi ne se met pas en route.

Si vous avez démarré votre ordinateur sans WiFi et vous voulez l’utiliser, vous avez deux options. Soit vous redémarrez votre ordinateur avec l’interrupteur en on, soit vous placez l’interrupteur en on et vous réinitialisez le iwl3945. Cette dernière option est beaucoup plus simple que ça n’en a l’air :

~$ sudo rmmod iwl3945
~$ sudo modprobe iwl3945

J’ai donc reinitialisé le module et j’ai vu, plein d’espoir, apparaître l’icône du WiFi sur mon bureau. Tout semblait marcher… sauf qu’il n’arrivait pas à se connecter à mon réseau WiFi.

L’Intel 3945ABG et les connexions aux réseaux WEP

Mon réseau WiFi à la maison est du bon vieux WEP (oui, je sais, je devrais m’acheter un router qui fasse du WPA2), le truc le plus simple. Il ne devrais donc pas avoir de soucis, mais mon Ubuntu ne veut pas s’y connecter. Par contre, il n’a pas de soucis à se connecter à des réseaux WiFi ouverts qui tournent dans l’immeuble (les access points Neuf).

En allant à nouveau sur les forums, c’est encore un problème du module iwl3945, et cette fois la solution a déjà été trouvé… sauf que pas sur les paquets standard. Comme la solution est installer une version encore plus nouvelle du module, elle est dans les paquets backports, même si Ubuntu 8.10 est sortie il y a moins d’une semaine.

Activer Backports

Il faut donc d’abord activer les dépôts backports dans Synaptic, et ensuite installer les paquets linux-backports-modules-intrepid et linux-backports-modules-intrepid-generic.

Ou si vous préférez le faire sur ligne de commandes, il faut ajouter au fichier /etc/apt/sources.list la ligne des dépôts backports :

deb http://archive.ubuntu.com/ubuntu/ intrepid-backports universe main multiverse restricted

En ensuite installer les paquets avec apt-get :

~$ sudo apt-get install linux-backports-modules-intrepid linux-backports-modules-intrepid-generic

Ensuite, vous redémarrez et normalement votre WiFi marchera sans aucun problème.