Hier, vers 13h30, j’ai reçu un appel d’une amie : hey, Horacio, je crois que ton blog vient de passer sur la 2.

Ce matin j’ai donc essayer de trouver ce passage à la télé. Je me suis rendu sur le site de France 2, et j’ai appris que le programme en question était le 13 heures 15 le samedi. Là ils diffusent chacune des émissions, et bien entendu, celle de hier.

J’ai donc regardé l’émission, et vers la minute 22, dans la section le web ils parlent des Rois Mages. Et qu’est-ce que je vois là? Mon dessin des trois Rois Mages approchant de la Crèche !

Ca ne dure que deux ou trois secondes, mais la caméra se balade sur le dessin, en commençant par la Crèche, ensuite elle passe à l’étoile et elle finit par les trois Rois Mages. C’est une toute petite chose, mais ça m’a fait tout drôle de voir mon dessin à la télé.

Ce soir j’ai pris mon temps, j’ai capturé la vidéo, découpé le morceau et je l’ai mis sur Dailymotion :

Par contre, je suis assez contrarié de l’attitude de France 2. Je ne vais pas rentrer dans le thème des licences (mon blog a une licence CC non-commercial et avec obligation d’attribution), que France 2 a complètement ignoré. Ce qui m’a embêté est surtout qu’ils ne m’ont pas prévenu. Si cette amie ne m’avais pas prévenu, je serais passé à côté du reportage et je n’aurais jamais su que ils avaient montré mon dessin. A mon avis, la moindre des choses dans ces cas est prévenir aux personnes concernées.

Une autre chose qui m’a dérangé est l’absence de liens sur leur site. Une émission qui a une section sur le web devrait avoir dans son site les liens vers les sites desquels ils parlent. Si je vois un site qui m’attire sur le reportage, je n’ai aucune façon de savoir d’où ça vient.

En conclusion, leur attitude me semble un manque de respect autant aux créateurs de contenus que à leurs spectateurs. J’hésite à contacter France 2 (peut-être essayer de contacter directement le journaliste, Emmanuel Lambert), mais je ne sais pas si ça servirait à quelque chose. Vous en pensez-quoi ?

Une fois encore, on arrive à la nuit des Rois Mages, la Noche de Reyes (de laquelle je vous ai déjà parlé l’an dernier).

Les sapins et décorations ont déjà été enlevés des magasins, les chocolats sont à moitié prix et les soldes se profilent à l’horizon. Mais je suis encore en Noël, car pour moi Noël ne finit que le 6 janvier, avec l’arrivée des Rois Mages et ses cadeaux.

Malgré la forte poussé du vieux barbu aux couleurs de Coca-Cola rouge et banc, la nuit des Rois Mages est encore une des nuits les plus attendus par les petits espagnols. Et moi, une année de plus, je tiens à perpétuer la tradition et à faire vivre à ma fille la magie de la Noche de Reyes et la joie de la découverte des cadeaux demain matin.

Je vais donc finir ici ce billet, j’ai quelques cadeaux à emballer. J’ai aussi trois verres de lait à boire et trois tas de gâteaux à manger, car ma fille, en hôte soigneuse, n’a pas oublié de préparer une petite collation au cas ou les trois souverains ont un petit creux dans sa longue nuit de travail…

Une de mes résolutions pour 2008 est réduire la pile de livres en attente de lecture qui s’est cumulé dans mon salon depuis quelques mois. Et pour compléter la résolution, j’ai pensé que je pourrais poster un billet chaque fois que j’aurai fini un livre, pour raconter mes impressions sur le bouquin. Sans aucune ambition de critique littéraire, je vais simplement donner mon ressenti sur le livre, d’une façon complètement subjective.

Et pour démarrer, je vais commencer par un bouquin que j’ai fini hier soir : Flic : Chroniques de la police ordinaire, de Bénédicte Desforges.

A l’origine Flic n’était pas un bouquin, mais un blog, Police, le blog d’un flic. Son auteur, Bénédicte Desforge, est un flic, un policier uniformé comme autant d’autres, et elle racontait dans son blog des anecdotes de sa vie professionnelle. Ce qui mettais son blog au dessus de plein d’autres c’était son style, direct, poignant, qui ne te laisse pas décrocher. Un jour,il y a une année, après un passage à la radio chez David Abiker, le blog est sorti de la sphère du net et il a été repéré par un éditeur. Quelques mois après, Flic : Chroniques de la police ordinaire arrivait aux librairies.

Mais tout ça je l’ignorais, je n’avais jamais lu le blog de Bénédicte, je n’avais pas entendu son passage sur France Inter, je n’avais pas vu le bouquin en tête de gondole à la FNAC. J’ai découvert Flic complètement par hasard, début décembre, au détour d’un billlet de Laurent Gloaguen (plus connu comme Embruns). A priori ce n’est pas le type de livre que j’aurais acheté, mais la véhémence avec laquelle Laurent parlait du bouquin et de son auteur m’a poussé à aller plus loin.

Ce soir là je suis donc allé sur Police, le blog d’un flic, et je me suis mis à lire. Et là, impossible de décrocher. Le soir même, beaucoup plus tard, après avoir dévoré tous les billets du blog, j’ai commandé le bouquin chez Amazon.

Le bouquin en soit est un petit livre de poche, 200 pages, quelques 5€50. Et croyais moi, à ce prix là c’est un vrai cadeau. 80 nouvelles, chacune d’elles un morceau de la vie d’un policier quelconque (pas de Navarro ou de Julie Lescaut ici, on parle des vrais policiers, et de la vraie vie). A la fin de chaque histoire vous vous sentirez comme si on vous avait roulé de coups, mais vous en réclamerez encore, et vous commencerez la nouvelle suivante, et ainsi jusqu’à finir la dernière page. Car Bénédicte est douée pour l’art de la parole, elle raconte ces histoires d’une façon tellement crue et vivante que vous vous y croiriez. Ses histoires regorgent de la saleté, du sang, des larmes, de la malchance, mais aussi de la profonde humanité et du sens du devoir de quelqu’un pour qui le métier du flic est une vocation et pas un boulot.

Alors, en résumé, si vous ne l’avez pas encore fait, allez sur son blog, et commandez le bouquin. Je suis prêt à parier que vous ne serez pas déçus, et que votre regard sur la police changera à jamais.

Bénédicte Desforges : Flic. Chroniques de la police ordinaire.
Éditions J’ai lu, 2007. Diffusion Flammarion.
ISBN : 978-2-29000631-3.
208 pages. Prix public : 5,60 €.
Chez Amazon

Pour continuer le démarrarage de l’année en beauté, je vous montre aujourd’hui une autre bluffante illusion optique du japonais Aiyoshi Kitaoka.

Regardez attentivement l’image qui suit :

Et bien, si maintenant je vous dit que les lignes bleues sont parallèles, vous me croirez ?

Oui, il semble impossible, mais c’est vrai, le maître Kitaoka trompe à nouveau notre perception et fait croire à notre cerveau ce qu’il veut. Il suffit d’ouvrir l’image avec un logiciel de dessin et de tracer des lignes horizontales pour se rendre compte de la tromperie.

Alors, qui voit comment ça marche ?

Trouvé via Abadia Digital.

Si vous lisez mon blog habituellement, vous connaissez déjà le projet 365 Idées, car je vous ai en parlé souvent. Au cas où vous ne vous rappelez pas à ce moment, 365 Idées est un site collaboratif qui a pour but de suggérer et discuter autour des idées et des projets de création d’entreprise. Le site, avec lequel je collabore depuis son lancement avec des illustrations de quelques billets, est l’un des projets de l’association Point Triple (de laquelle je vous ai aussi parlé).

Hier, 1^er janvier, c’était le premier anniversaire de 365 Idées. En total, 98 idées ont été publiées en 2007. La plupart d’entre elles ont généré des discussions, des commentaires. Certaines d’entre elles ont même fini par se transformer en vrais projets, comme le service jesuisne.fr d’annonces de naissance via SMS, ou l’Association de Co-voiturage 2.0, et nous souhaitons la meilleure des chances.

Du point de vue personnel, 365 Idées a supposé presque une centaine de petits dessins. C’est le premier site (hors mon blog et quelques forums) pour lequel je fais des illustrations, et en plus avec la contrainte de devoir adapter le dessin à l’idée qu’il accompagne, quelque chose à laquelle je n’étais pas habitué. Seulement pour cela, l’expérience vaut déjà la peine, mais en plus cette collaboration dans 365 Idées m’a permit d’intégrer Point Triple et connaître (pour l’instant que par écran interposé) des gens excellents. Que du bon, quoi…

Alors je me permets de dire à tous les visiteurs de 365 Idées, au nom de toute l’équipe, merci d’être là, merci pour leurs idées et leurs commentaires, merci de nous avoir accompagné dans cette première année de vie du projet.

Et, bien sûr,

Joyeux Anniversaire, 365 Idées !

P.S. : Au fait, ne l’oubliez pas, 365 Idées a besoin de vous. Si vous avez des idées (et je suis sûr que vous en avez), ne les laissez dormir dans un coin, partagez-les et aidez-les à se développer et devenir peut-être des vrais projets.

P.S. 2 : Oui, j’avoue, j’ai basé ce billet dans mon propre billet de hier sur le site 365 Idées. Je n’allais quand même pas tout reprendre à zéro, non ? 😉

Célébrer le Réveillon à Ploguerneau, à 150 m de la plage, a ses avantages. Parmi elles, pouvoir profiter du soleil du matin pour faire la première promenade de l’année, dans l’un décor magnifique…

Le ciel était bleu, les vagues se brisaient calmement sur les rochers, et un beau soleil d’hiver donnait au paysages des couleurs éclatantes.

Quelle meilleure façon de démarrer une nouvelle année et oublier la fatigue inhérente à un lendemain de Réveillon ?

Bon, maintenant je vais vous laisser (fatigue post-réveillon oblige 😉 ), mais avant je voulais simplement vous dire :

¡Feliz Año Nuevo!

Bonne Année !

Happy New Year!

Avec mes meilleurs voeux pour cette année 2008

Aujourd’hui à la pause café, la conversation a tourné autour des jeux vidéo, et plus concrètement des vieux jeux auxquels on jouait il y a une quinzaine d’années. C’était on moment très sympa, on était là à rigoler en nous rappelant du Worms, à nous émouvoir avec le souvenir de la première partie de Doom, à songer aux heures passées en essayant de compléter les niveaux du Lemmings.

Les jeux vidéo sont partie de notre génération. Dans le petit groupe au café, on avait tous grandi en jouant aux mêmes jeux, on se rappelait des mêmes jeux, qui devenaient de plus en plus sophistiqués à fur et a mesure que les ordinateurs devenaient plus puissants. Wolfenstein 3D, Doom, Quake… des noms mythiques qui ont façonné notre adolescence.

Et du coup je me suis mis à penser. On était tous dans la trentaine, la plupart avec des enfants, et on continue à aimer les jeu vidéos, et à y jouer. Lorsque j’étais adolescent, les jeux vidéo étaient vus comme une activité pour les gamins, nos parent en général les voyaient comme une perte de temps, une étape à passer dans l’adolescence moderne. Je suis prêt à parier qu’aucun d’entre eux n’aurait pas imaginé que une quinzaine d’années plus tard, déjà étant adultes responsables avec enfants, on continuerait à y jouer.

Ca m’a fait réfléchir aussi à la vision que nos enfants ont de nous comparé avec celle que nous avions de nos parents. A l’époque, un gamin ne pouvait pas imaginer ses parents en train de jouer aux jeux vidéo, c’était quelque chose pour nous, les jeunes. Aujourd’hui par contre, nos enfants nos voient jouer, pour eux c’est la chose la plus naturelle de voir ses parents lui piquer la DS pour jouer à Mario (ou mieux encore, avoir leurs DS à eux et joueur en réseau tous ensembles).

De l’incompréhension face à l’écran et la manette on a passé au passe temps partagé, des sermons sur la perte de temps avec des jeux inutiles on a passé aux reproches pour monopoliser la console et empêcher les autres de jouer. La génération jeux vidéo avons réussi notre pari, grandir sans devoir laisser de côté l’un de nos passe-temps favoris et faire que la société l’accepte. Pas mal, non ?

Dans ce période de Noël, l’une des questions clés que chacun de nous devrait se poser, est si vous êtes Parentistes ou si vous croyez plutôt à l’Apport Externe ? Si votre réaction fasse à la question est dy type késaco ?, ne vous inquiétez pas, je vais vous expliquer.

Le Parentisme est la théorie officiellement accepté qui dit que le Père Noël et les Rois Mages n’existent pas, et que les cadeaux sont en vérité apportés par les parents. La théorie de l’Apport Externe se veut une alternative à cette théorie officielle, en proposant le postulat de que les cadeaux de Noël proviennent d’une source externe et non d’une source interne au foyer (les parents).

La théorie de l’Apport Externe ne cherche pas à spécifier la nature de cette “source externe” (ça pourrait être le Père Noël, les Rois Mages, la Petite Souris ou le Monstre de Spaghetti Volant) elle cherche seulement à prouver que les cadeaux ne sont pas fournis par les parents.

Les postulats basiques de l’Apport Externe sont exposés dans le site External Delivery the Future, duquel j’ai extrait cette FAQ :

Au cas où vous auriez des doutes, le site est une parodie des théories créationnistes, dont je vous ai déjà parlé.

On voit que l’auteur connaît bien les théories et arguments pseudo-scientifiques des créationnistes, car il les modifie et les utilise à fond pour “défendre” l’Apport Externe. Les slogans du site, External Delivery is science!!! Parentism is just a theory!!!, sont l’équivalent des slogans créationnistes, Creationism is science, évolution is just a theory. Sauf que même s’il peut nous paraître hilarant, le lobby créationniste essaie de force la main aux gouvernements pour que ça soit pris au sérieux et élevé au rang de science, au point de que dans certains états des USA le créationnisme doit être appris à l’école au même temps que les théories darwinniennes. Bienvenus au XXI^ème siècle !

¡Feliz Navidad!

Joyeux Noël !

Merry Christmas!