Billets avec l'étiquette ‘Grèce Mythique’

Hestia et Déméter

10-11-2006 par Horacio Gonzalez

Il y a un peu plus d’un mois, dans le cadre de mon projet de webcomic, je démarrais une série de billets sur les dieux de l’Olympe.

La série démarrait avec Zeus et Athéna, ensuite il y a eu Artémis et Poséidon, Zeus et Athéna revisités, Arès et Aphrodite, Hadès, Hadès dans l’Inframonde, Hermès, Hermès visite Zeus, Héra et hier Dyonisus. Aujourd’hui enfin je clôture les déités olympiques avec ce billet sur les deux déesses qui manquaient : Hestia et Déméter.

Hestia

Hestia

Hestia est la déesse du foyer et du feu sacré. Elle appartient à la première génération des dieux, ceux nés des titans Cronos et Rhéa (elle était l’aînée de la fratrie, suivie par Zeus, Poséidon, Hadès, Héra et Déméter).

La flamme sacrée de Hestia brûle en permanence dans les maisons et dans les temples, et lors de la fondation d’une nouvelle ville il fallait aller au grand temple de Hestia pour ramener le feu destiné à allumer le foyer de la nouvelle colonie.

Déméter

Déméter

Déméter était la déesse de l’agriculture et des moissons. Dans une société très agricole, comme celle de l’ancienne Grèce, la survie dépendait de l’agriculture, une mauvaise récolte pouvait amener la famine. Déméter était donc une déesse très importante. Selon la tradition, Déméter enseigna aux hommes l’art de l’agriculture, permettant donc la création des premières civilisations sédentaires.

La fille de Déméter, Perséphone, avait été enlevé par Hadès, qui voulait faire d’elle la reine de l’Inframonde. Suit à la menace de Déméter de ne pas s’occuper de son travail, et la grave famine qui menaçait si elle le faisait, Zeus envoie à Hermès à négocier avec Hadès le retour de Perséphone. Hadès accéda, mais non sans piéger avant Perséphone, qui se voit obligée à passer quatre mois par année à l’Inframonde comme épouse de Hadès, et les huit mois restants libre dans la surface.

Hestia et Déméter dans l'Olympe
Hestia et Déméter dans l’Olympe

Pour la représentation des deux déesses je me suis inspiré de ses iconographies traditionnelles. Pour Hestia, je l’ai représenté debout, sévèrement vêtue, la tête couvert avec un chaste voile. Pour Déméter, je la représente avec une gerbe d’épis de blé tressés, symbole de son rôle de déesse de l’agriculture.

Dionysos

09-11-2006 par Horacio Gonzalez

Comme suite à mon billets sur les satyres , le thème du billet d’aujourd’hui est dédié à Dyonisos, le dieu de la vigne, vin et ses excès.

Dionysos

Dionysos

Comme tant d’autres dieux et héros, Dyonisos est le fruit de l’une des innombrables aventures extra-conjugales de Zeus. Sa mère, la princesse Séméle, meurt lorsque elle était enceinte, foudroyée pas la divine présence de Zeus auquel elle voulait absolument contempler dans toute sa majesté. Zeus tire alors son fils du ventre de sa mère, et il l’implante dans sa cuisse. Pour soustraire l’enfant de l’ire d’Héra, l’enfant est d’abord confié à la soeur de Sémélé et ensuite, lorsque Héra tue celle-ci, il est confié aux nymphes du mont Nyséion, en Thrace.

Même s’il est principalement connu comme le dieux du vin, les vignes et l’ivresse, Dionysos était d’abord le dieu de la végétation arborescente et des fluides vitaux (sève, urine, sperme, lait, sang). Il est le patron des satyres et des ménades, dont les cortèges dionysiaques accompagnaient au dieu dans une ambiance de fête bruyante, sauvage et alcoolisée.

Fête dionysiaque dans la forêt
Fête dionysiaque dans la forêt

Pour ma représentation de Dyonisos, je n’ai pas pu m’empêcher de prendre une petite liberté avec l’histoire, en donnant au dieu du vin un verre moderne. Et ensuite j’ai incorporé Dyonisos à la scène forestière de l’autre jour, entouré de ses satyres.

Et voilà, la plupart des dieux de l’Olympe sont déjà faits, aux notables exceptions de Déméter et Hestia, auxquelles je dédierai mon prochain billet.

Les satyres

04-11-2006 par Horacio Gonzalez

Après quelques jours d’absence, je reprends ma série de billets sur la mythologie grecque. Aujourd’hui les dieux cèdent la place à des créatures clairement plus mondaines : les les satyres.

Satyre

Satyre

Ces créatures, mi-homme mi-bouc, formaient avec les ménades les “cortèges dionysiaques” qui accompagnaient à Dionysos, le dieu de la vigne, vin et ses excès. Les différentes histoires les décrivent comme canailles mais lâches, subversives et dangereux mais timides et sans courage. Comme leur patron, les satyres étaient des êtres sauvages, lubriques et libidineux, aimants du vin et des femmes (ou des jeunes éphèbes).

Satyre

Satyre

Les satyres aiment la vie simple : errer dans les bois en jouant de la musique, danser jusqu’à l’épuisement, boire sans mesure, faire l’amour à toute femelle qui croisse leur chemin, poursuivre les nymphes comme des vrais obsèdes…

Après un billet sur les satyres, la logique dicte de dédier mon prochain prochain billet à leur patron Dionysos. Mais cela sera demain, car maintenant je vais aller dormir. Mais avant partir, je vous laisse un autre dessin, un satyre qui s’adonne à son passe-temps favori : la poursuite des nymphes. Espérons pour celle-ci (en occurrence une dryade ou nymphe des arbres) qu’elle arrivera à s’en échapper 😉

Satyre poursuivant une dryade
Satyre poursuivant une dryade

Alors, vous pensez quoi?

Héra

26-10-2006 par Horacio Gonzalez

Pour continuer la série de billets et dessins sur la Mythologie Grecque, je m’attaque aujourd’hui à Héra, l’épouse de Zeus.

Héra
Héra

Fille des Titans Cronos et Rhéa, Héra est donc non seulement la femme mais aussi la sœur de Zeus. Elle est la déesse du mariage et la protectrice des épouses, connue par sa jalousie et son tempérament vengeur. Sa jalousie était sans cesse aiguillonnée par les constants aventures extra-conjugales de Zeus, et elle se venge en persécutant les maîtresses de Zeus et leur progéniture, aussi qu’en conspirant contre les desseins de son époux.

Lassée des infidélités de Zeus, Héra tenta de se débarrasser à maintes reprises d’Héraclès, fils de Zeus et d’une mortelle, jusqu’à lui infliger ses douze travaux. Son tempérament est aussi à l’origine de la guerre de Troie, lorsque elle chercha à se venger de Pâris, qui avait osé préférer Aphrodite.

Héra dans l'Olympe
Héra dans l’Olympe

Avec Héra, le nombre de divinités grecques que j’ai dessiné s’élève à neuf : Zeus, Athéna, Artémis, Poséidon, Arès, Aphrodite, Hadès, Hermès et Héra. Parmi les divinités majeures il me reste donc à faire Déméter, Hestia et Dionysos.

Hermès visite Zeus

25-10-2006 par Horacio Gonzalez

Et voilà, comme je vous disais hier, voici une petite scène avec Hermès. Cette fois l’action se passe dans les nuages des sommet olympiens, où Hermès, dans son rôle de messager des dieux, va rendre visite à son père Zeus.

Le décor représente l’Olympe dans le même style que mon précédente dessin sur Zeus, avec le sommet du mont couvert par les nuages, entre lesquels on voit surgir les temples-maisons des dieux.

Alors, vous en pensez quoi?

Hermès

24-10-2006 par Horacio Gonzalez

Après quelques jours assez occupés, je continue ma série de billets sur les divinités grecques. Aujourd’hui c’est le tout d’Hermès, le messager des dieux, dieu grec du commerce, des voyageurs et des voleurs.

Fils de Zeus, fruit d’une de ses fréquentes aventures extra-conjugales (avec Maïa, la fille d’Atlas), Hermès était intelligent, malin, charmeur et beau-parleur, la personnification de l’ingéniosité, de l’intelligence rusée et de la chance. Souvent représenté comme un quasi-adolescent imberbe, il était le dieu grec le plus proche des hommes, et l’un des seuls qui se préoccupait pour eux.

Hermès
Hermès

Ici j’ai représenté à Hermès avec ses attributs traditionnels :le Caducée (symbole des hérauts et leur immunité, c’est un bâton surmonté de deux ailes, autour duquel s’enroulent deux serpents qui se font face à son sommet), la pétase (le chapeau rond typique des éphèbes) et les sandales ailées (que, comme on avait vu, il prêta a Persée).

C’est déjà assez tard, je vais donc arrêter ici pour ce soir. Demain j’essayerai de poster un autre dessin de Hermès, cette fois sur un fond, et aussi un dessin d’Héra.

Hadès dans l’Inframonde

17-10-2006 par Horacio Gonzalez

Dimanche dernier je vous présentais à Hadès, dieu des morts de la mythologie grecque. Aujourd’hui, comme j’avais déjà fait pour Zeus et Athéna, je revisite cette sombre déité en lui plaçant dans son royaume, l’Inframonde.

L’Inframonde, l’enfer de la Mythologie Grecque, était aussi appelé le Royaume d’Hadès ou l’Hadès tout court. L’Hadès est séparé du royaume des vivants par le fleuve Styx. Les âmes des morts sont amenés à l’Hadès par ce fleuve, à bord de la barque de Charon, auquel il fallait payer une pièce (de là la coutume mortuaire de la Grèce ancienne de glisser une pièce dans la bouche des morts).

Hadès dans l'Inframonde
Hadès dans l’Inframonde

Dans mon dessin on peut voir à Hadès, avec son fidèle Cerbère, un chien monstrueux à trois têtes qui surveillait l’entrée de l’Inframonde, en empêchant les morts de sortir. A gauche il y a le Styx, et la barque de Charon.

Qu’est-ce que vous en pensez.

Hadès

15-10-2006 par Horacio Gonzalez

Continuant ma série de dessins sur les dieux de l’Olympe, je vais vous présenter aujourd’hui le plus inquiétant et sinistre de ces divinités : Hadès, le seigneur de l’Inframonde.

Hadès
Hadès

La religion grecque ne séparait pas les dieux en “bons” et “méchants”, et à différence des déités des enfers dans la plupart de religions, Hadès n’était pas symbole du mal. Cependant Hadès restait le dieu des morts, et comme tel il été craint et détesté. Il était rarement adoré, et lorsqu’on le présentais des offrandes c’était pour l’apaiser ou l’éloigner. Comme il habitait l’Inframonde, il controlait les minéraux et les pierres précieuses, ce qui le valait son surnom de Plouton (dérivé du mot grec pour richesse).

Hadès était aussi rarement représenté dans la peinture ou la sculpture grecque. Lorsque j’ai voulu le dessiné je me suis donc vu à court de modèle. En fait, la seule référence que j’ai trouvé facilement, c’était l’Hadès du film Hercules de Disney, autant dire quelque chose de pas très fidèle au concept original. J’ai donc fait ma vision du Seigneur de l’Inframonde, portant le sceptre symbole de son pouvoir et une corne d’abondance, symbole de ses richesses.

Et c’est tout pour aujourd’hui, car je n’ai pas eu assez de temps ce weekend pour finir Hermès et Héra, qui viendront remplir mon billet de demain…

Arès et Aphrodite

14-10-2006 par Horacio Gonzalez

Ca fait déjà plusieurs jours que je vous devais les dessins d’Arès et Aphodite, mais la belette des glaces et les moutons ont occupé mon temps libre. Mais bon, l’attente (au moins pour Guillaume) est finie.

Arès est le dieu de la guerre et de la destruction. Fils de Zeus et Héra, Arès est un dieu brutal et sanguinaire, pour lui le carnage et la destruction sont les meilleures parties de la guerre. Il n’était pas apprécié par le reste des dieux, ni parmi les mortels. Côté coeur, Arès est surtout connu par sa relation incestueuse et adultérine avec notre autre protagoniste du jour, sa soeur Aphrodite. Arès est représenté ici avec ses attributs classiques, le casque et la lance.

Arès
Arès

Aphrodite est la déesse de l’amour, des plaisirs et de la beauté. Mariée à Héphaïstos, Aphrodite a des multiples aimants : Adonis, Hermès, Dionysos… et Arès. C’est avec ce dernier que Héphaïstos l’a surpris et ils ont été humiliés devant tout l’Olympe. On dit souvent que l’amour et la haine sont proches, et la déesse de l’amour en est l’archétype, car sa vengeance est terrible. Même pour ceux qu’elle favorise, le destin n’est guère mieux : c’est elle qu’inspire les amours d’Hélène et Pâris, qui conduisent à la sanglante guerre de Troie.

Naissance d'Aphrodite
Naissance d’Aphrodite

Ici j’ai représenté la scène de la naissance d’Aphrodite, un thème souvent repris dans la peinture. Je me suis librement inspiré de La Naissance de Vénus de Botticelli (Vénus était le nom romain d’Aphrodite). Je vous laisse ici une photo de l’oeuvre originale :

Naissance d'Aphrodite  par Botticelli
Naissance d’Aphrodite par Botticelli

Alors, qu’est-ce que vous en pensez ?

Zeus et Athéna revisités

11-10-2006 par Horacio Gonzalez

Après mon billet d’hier où Artèmis et Poséidon posaient devant un fond, j’ai eu envie de revenir sur les premières divinités olympiennes que j’avais présenté dans ce billet : Zeus et Artèmis. J’ai donc laissé pour demain Hadès et Aphrodite (désolé, Guillaume).

Athèna devant le Parthénon
Athèna devant le Parthénon

Voici donc Athèna devant le Parthénon. Athèna était la déesse protectrice de la ville d’Athènes, et le Parthénon était son temple principal. C’était l’édifice le plus emblématique de l’Acropole, et le modèle par excellence du temple grec classique. Conçu par Phidias, il abritait à son intérieur la statue d’Athèna Parthenos, considérée le chef d’ouvre de la sculpture grecque classique.

Zeus dans l'Olympe
Zeus dans l’Olympe

Pour Zeus, je suis parti des décors réels et je l’ai placé au beau milieu de l’Olympe. Le Mont Olympe était la demeure des dieux grecs, et dans son sommet, cachés dans les nuages, les dieux passaient leur temps à contempler le monde, boire du nectar et manger de l’ambroisie. Pour ma représentation cette demeure des dieux, je me suis basé sur l’image traditionnelle, où le sommet du mont est couvert des nuages, entre lesquels on voit surgir les temples-maisons des dieux.

Alors, qu’est-ce que vous pensez de cette refonte des deux divinités?

La prochaine mise à jour, cette fois oui, vous aurez Aphodite et Arès.