Joyeux anniversaire, GNU !

27-09-2008 par Horacio Gonzalez

Dans ces jours où tout le monde parle du 10ème anniversaire de Google, je vais vous parler d’un autre anniversaire, à mon sens beaucoup plus important, le 25ème anniversaire du projet GNU.

C’était le soir du 27 septembre 1983 lorsque Richard Stallman poste dans le groupe usenet net.unix-wizards un message annonçant son intention d’écrire GNU, une version libre de Unix.

Unix libre!

À partir de ce Thanksgiving, je vais écrire un système de software compatible avec Unix, appelé GNU (pour GNU’s Not Unix), et la donner gratuitement à tous ceux qui puisent l’utiliser. Toute contributions de temps, l’argent, logiciel et d’équipement sera la bienvenue.

Le message original mérite bien d’être lu, car il résume à lui tout seul la philosophie de ce qui deviendra la Free Software Foundation (FSF).

La suite, est (ou sera un jour :wink_ee:) dans les livres d’histoire : la création de la FSF en 1985, la licence GPL en 1989, la naissance de Linux en 1991, la création du serveur web Apache HTTP (qui aujourd’hui encore représente plus du 50% de tous les serveurs web) en 1995, et la vraie éclosion du logiciel libre avec la généralisation d’internet, qui a permit la création de vraies communautés de programmeurs autour des différents projets de logiciels libres (dont la plus connue reste SourceForge)…

Aujourd’hui, 25 ans après, certaines des positions de Richard M. Stallman (aussi connu comme RMS) peuvent nous paraître extrémistes, mais lorsqu’on voit comment les licences libres et le concept du copyleft ont changé non seulement le monde de l’informatique mais aussi tout le monde de la culture et la création artistique (avec par exemple les licences Creative Commons et Licence Art Libre), on se rend compte de jusqu’à quel point sa lutte vaut la peine.

D’ailleurs c’est le créateur même de Créative Commons, Lawrence Lessig (professeur de droit à Standford et juriste de renommé internationalle) qui en parle dans l’introduction libre Logiciel libre, à la Société libre : Essais choisis de Richard M. Stallman :

Chaque génération a son philosophe, un écrivain ou un artiste qui capte l’air du temps. Quelquefois, ces philosophes sont reconnus comme tels; souvent cela prend des générations avant qu’ils soient reconnus. Mais reconnus ou pas, un temps reste marqué par les gens qui parlent de leurs idéaux, dans le murmure d’un poème, ou l’explosion d’un mouvement politique.

Notre génération a un philosophe. Il n’est ni artiste, ni écrivain professionnel. Il est programmeur. Richard Stallman a commencé son travail dans les laboratoires du MIT, en tant que programmeur et architecte concevant les logiciels de système d’exploitation. Il a bâti sa carrière publique, comme programmeur et architecte en fondant un mouvement pour la liberté dans un monde de plus en plus défini par le « code ».

Pour finir, je reviens sur le premier paragraphe. Pour moi cet anniversaire est infiniment plus important que les dix ans de Google, non seulement pour sa signification et sa portée, mais aussi car Google n’aurait jamais existé sans les licences libres et sans les outils et systèmes d’exploitation GNU (dont Linux, que RMS préférerait qu’on dénomme GNU/Linux ).

Real gamers en tête

26-09-2008 par Horacio Gonzalez
Real gamers roll dice

Après deux jours de concours, mon t-shirt Real gamers roll dice est en tête du classement du ComBoutique HotStuff de cette semaine.

Même si mon t-shirt a une petite avancer, il ne faut surtout pas oublier qu’il restent encore cinq jours de concours, et que rien n’est joué.

Le concours HotStuff est presque un concours d’endurance, car chaque utilisateur ComBoutique peut voter une fois par jour pour leurs t-shirts favoris et à la fin le t-shirt gagnant est celui qui a le public le plus fidèle, qui retourne voter jour après jour.

Classement ComBoutique HotStuff

C’est pour cela que je demande encore votre soutien. Si le t-shirt vous plaît, allez voter sur ComBoutique Hotstuff. Même si vous avez déjà voté, surtout si vous avez déjà voté :smile2_ee:

Et merci encore, les amis !

Flash Player 10 RC2 pour Linux

25-09-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Ubuntu

Ca fait presque 2 ans j’écrivais un billet sur l’installation de Flash Player 9 beta sur Ubuntu. Depuis il y a eu unedeuxième beta, les premiers paquets Ubuntu et enfin, quelque temps après la sortie de la version définitive de Flash Player 9, les paquets officiels sont apparus dans la partie non-free des dépôts Ubuntu.

La première release candidate de Flash Player 10 est sorti en août dernier. Je l’avais installé et testé autant sur mon ordinateur du travail que sur ma machine à la maison, et pour moi il n’était pas assez stable, il faisait tomber mon Firefox plusieurs fois par heure. J’ai un peu cherché sur le net, et les avis étaient assez partagés, alors en base à mon expérience personnelle, j’ai préféré ne pas relayer l’information.

La deuxième release candidate a été annoncé sur le blog de Flash Player pour Linux hier, quoi qu’elle était disponible en téléchargement depuis une dizaine de jours.

Je l’ai installé la semaine dernière, et depuis le premier moment je l’ai trouvé assez stable et rapide, et elle corrige beaucoup des bugs rencontrés dans la première RC (surtout un très embêtant qui l’empêchait de reconnaître ma webcam).

Mais c’est surtout dans mon navigateur secondaire que j’ai vu la différence. Car, comme j’expliquais il y a quelque temps, j’ai normalement deux navigateurs toujours ouverts, un Firefox et un Epiphany. Et Epiphany, au moins dans mes ordinateurs, était beaucoup plus sensible aux erreurs de Flash, et le Flash Player 9 le faisait tomber assez souvent. Avec Flash Player 10 RC2 ce comportement semble s’être corrigé, quoi que j’attends encore avant de crier victoire…

Sinon, un des grands changements dans le développement de cette nouvelle version de Flash, c’est que la version Linux est développée au même temps que la version Windows, les trois plateformes principales (Windows, MacOS et Linux) ont été mises dans un pied d’égalité par Adobe. Ca change de l’époque de Flash 9, où la version Linux est sorti des mois après les versions Windows et Mac, condamnant les utilisateurs de Linux à utiliser des vielles versions de Flash qui ne les permettaient pas d’accéder aux sites développés pour Flash 9.

Une partie de ce que je disais à l’époque reste d’actualité : Flash Player reste un programme au code propriétaire et fermé. Alors, devrait-on être contents d’avoir une version linux ?

Et oui, je sais, ce n’est pas du logiciel libre, et ça va contre tous les préceptes véhiculés par linux. Flash est un format propriétaire, avec des logiciels propriétaires, tenu en monopole par une entreprise. Mais malheureusement, il est devenu une sorte de standard de facto dans le web, plus de 90% des utilisateurs ont un navigateur avec une version ou une autre de Flash Player. Donc je préfère voir ça comme une reconnaissance de la part d’Adobe de que les utilisateurs de linux méritent de la considération, et ça est une bonne nouvelle.

Bien sûr, YMMV

Iron ou Google Chrome pour les ultra-paranoïaques

25-09-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Google Chrome

Depuis sa sortie, Google Chrome est devenu l’un des sujets fétiches de mon blog, ce qui est plutôt ironique, car je n’utilise le navigateur Google que pour faire des tests. Mais bon…

Un problème…

En revenant sur le sujet, vous vous souvenez qu’il y a eu une grande polémique autour de Google Chrome et les informations qu’il pourrait envoyer à Google. Malgré que la plupart de leurs objections se sont avéré injustifiées et le fait qu’on peut configurer Chrome pour qu’il n’envoie aucun information chez Google, les fans des chapeaux en feuille d’étain n’étaient pas satisfaits.

Des solutions ?

Une première solution venait de la main du projet Chromium le code source de Chrome libéré par Google. Le fait de construire son navigateur à partir des sources permet de s’assurer qu’il n’y a pas des éventuels modules cachés ni spyware qui enverrait vos données chez Google. Par contre, construire l’application à partir des sources n’était pas à la portée de tout le monde.

La solution n’a pas tardé, avec des versions pré-pacagées de Chromium, comme le CrossOver Chromium dont je vous ai parlé la semaine dernière.

Mais même en installant à partir de Chromium, il y a certaines fonctionnalités innés à Chrome (comme la barre d’adresses intelligente) qui, si bien on peut les désactiver facilement, sont activés par défaut. Alors, ce n’est pas encore la solution parfaite pour ceux qui se sent très soucieux de leur privacité.

Une solution dure comme fer

Mode parano

La solution vient de la main de SRWare, une société allemande spécialisé dans des solutions de sécurité. Ils vient de sortir Iron, qui est un navigateur basé sur le code Chromium et offrant les mêmes fonctions de base comme Chrome, mais auquel ils ont enlevé les fonctionnalités qui posent des problème au niveau de la protection des données.

La page est en allemand, mais vous avez ici une traduction automatique (vous apprécierez sans doute la délicieuse ironie d’utiliser Google Translator pour faire la traduction…).

N’appartenant pas au peuple des porteurs de chapeaux en feuille d’étain, ce qui je trouve intéressant dans la démarche n’est pas la création d’Iron en lui même, mais le fait de que moins d’un mois après la sortie, on voit déjà sortir le premier fork1 de Chrome, adapté pour un besoin particulier.

Cela me rassure dans mon avis de que en libérant le code source, Google a donné des ailes à leur navigateur, en ouvrant des perspectives qu’il n’aurait jamais eu si le code était resté propriétaire. Je suis persuadé que d’ici en quelques mois on verra plusieurs projets de ce type voir le jour, chacun avec ses particularités et son public cible, mais tous partageant le même cœur de code. Chrome est là pour rester…

1 Comme mon collègue Raphaël me signale, Iron n’est pas un vrai fork, car ils se limitent à prendre la dernière version de Chromium et modifier certains fichiers. Le code d’Iron ne sera donc pas indépendant de Chromium, mais il sera synchronisé avec chaque nouvelle version du code du navigateur Google.

Mise à jour :

  • Merci à Fred pour le scoop, et à Raphaël et Annaïg pour les corrections.
  • Comme Sophie m’a fait remarquer dans les commentaires, tin-foil n’est plus feuille d’étain, mais feuille d’alu, car en début du XXème siècle ils ont changé le matérial (l’aluminium était moins cher) mais gardé la dénomination classique. Voir Wikipedia pour plus d’info.

Real gamers are HotStuff !

24-09-2008 par Horacio Gonzalez
Real gamers roll dice

Il semblerait que Guillaume n’est pas le seul à avoir apprécié mon t-shirt Real gamers roll dice. Je vous explique…

Chez Comboutique, ils ont un concours permanent, le ComBoutique HotStuff. Les designers peuvent soumettre y leurs visuels, ensuite le personnel de Comboutique sélectionne leurs favoris et ils les incluent dans le Hot Stuff.

Les utilisateurs de ComBoutique peuvent donc voter leurs favoris parmi la sélection proposée sur ComBoutique HotStuff. Chaque utilisateur peut voter une fois par jour. A la fin de la semaine le produit le plus voté devient le Produit de la Semaine, et les votes repartent à zéro. Le créateur du Produit d ela Semaine gagne 150€, et pendant toute la semaine suivante, le produit sera vendu avec une remise allant jusqu’à 7€, de quoi faire une fleur aux votants qui l’on plébiscité.

Aujourd’hui j’ai été très agréablement surpris de recevoir un e-mail de ComBoutique :

Real Gamers in Hot Stuff

Le t-shirt Real gamers… est donc dans le HotStuff de ComBoutique !

Ca me fait encore plus plaisir car c’est un visuel assez simple et orienté vers un publique que je considérais à priori assez réduit de rôlistes. Je l’avais vraiment fait pour moi, et j’ai été surpris de voir d’abord un certain nombre d’achats et ensuite cette nomination pour le HotStuff.

Alors, maintenant il ne me reste qu’une chose à dire : votez pour moi ! :smile2_ee:

OpenOffice.org 3 RC2

24-09-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et OpenOffice

Il y a une quinzaine de jours je vous parlais de la sortie de la première release candidate1 de OpenOffice.org (OOo) 3.

La sortie définitive d’OOo 3 est fixée pour le 13 octobre. D’ici là j’imagine que nous aurons droit à l’habituelle série de versions RC qui permettront de corriger les derniers petits problèmes afin d’avoir une version propre le jour de la sortie.

Pour l’instant le processus continue comme prévu avec la sortie cette semaine de la déuxième release candidate, OpenOffice.org 3.0 RC2.

A priori cette version corrige quelques bugs mineurs de la RC1, et améliore la stabilité de l’ensemble. C’est pour ça que si vous avez déjà installé la RC1, il serait bien de continuer dans la démarche de test en actualisant vers cette RC2.

1 Encore une fois, je vous rappelle qu’une version RC ou release candidate d’un logiciel est un produit fini, prêt pour être mis en production sauf si on trouve une erreur de dernière minute. A ce niveau, le software présente déjà toutes les fonctionnalités preuves, et aucun bug majeur. Lorsqu’un logiciel est dans son étape RC le code est complet, et les seuls changement postérieurs dans les sources seront pour corriger des éventuels défauts. Mais cela n”empêche que c’est une version de test, non apte pour des environnements de production.

Sept mois après

23-09-2008 par Horacio Gonzalez
L.i.B. devant l'ordinateur

Le 22 février dernier j’écrivais le 500ème billet de LostInBrittany. Aujourd’hui, juste 7 mois après, j’écris le billet numéro 700. J’ai donc publié 200 billets en 7 mois, soit presque un billet par jour.

Quelques chiffres

Bien que la plupart de blogueurs diront en public que les statistiques n’ont aucune importance, je ne connais aucun blogueur qui ne s’intéresse même pas un petit peu au sujet. Dans mon cas, je regarde les statistiques du blog presque quotidiennement, par un mélange de narcissisme, curiosité et intérêt professionnel.

Regardons donc vite fait l’évolution des statistiques de visiteurs de LostInBrittany depuis ce billet 500. Dans ces sept derniers mois, l’audience moyenne du blog est passée de quelques 300 visiteurs par jour à 600, et le nombre d’abonnées au fil RSS a augmenté de 270 à 330. Des statistiques modestes, certes, mais en augmentation.

Au niveau de positionnement, le blog a récupéré son PageRank 5 chez Google, et un valeur Alexa autour de 450.000 (est-ce que quelqu’un regarde encore Alexa ?). Pour les classements de blogs, LostInBrittany est classé 1191 sur le dernier classement Wikio (288 dans la catégorie high-tech où il a été classé) et 417 dans le classement Criteo.

Ce qui compte vraiment

Ce qui compte vraiment ce que vous continuez à être là à me lire, et que je continue à prendre plaisir à écrire, à vous raconter ce qui me passe par la tête chaque jour, à mélanger des divagations multiples et variées, des dessins, des billets plus techniques dans ce blog qui ne connaît pas le concept de ligne éditoriale. Alors, encore une fois :

Merci, les amis !

Et à part ça ?

A part ça, la préparation du SCJP progresse doucement, les épisodes de Death Note aussi, je replonge dans l’API d’applications Facebook pour un projet proposé par un bon ami et la Wii, Dofus et WoW sont un peu de côté… Mais tout cela sera raconté dans des autres billets…

Death Note ou
Comment je suis retombé dans l’animé

22-09-2008 par Horacio Gonzalez
Krillin et Sangoku

Tout a commencé il y a bien longtemps, lorsque Olive et Tom, les Chevaliers du Zodiaque et Dragon Ball ont envahi les écrans espagnols.

Avant mon expérience avec l’animé se limitait à Candy, Marco et Heidi. Vous pouvez donc imaginer l’impact que ces dessins à grands yeux ont eu sur l’adolescent que j’étais.

Pendant quelques années je suis devenu fan des manga et des animés, je regardais toutes les séries qui passaient à la télé, j’acheté des mangas d’importation des fois même sans traduction, bref, j’étais un vrai otaku.

Après, le temps et d’autres passe-temps m’ont doucement éloigné de l’univers des mangas, même si j’ai regardé des séries de temps en temps.

Mais je crois que c’est foutu, je crois que le virus manga-animé m’a atteint à nouveau. Et c’est tout la faute à mon collègue Fred.

Il y a quelques semaines, il m’a proposé de regarder Liar Game, une mini-série japonaise live-action (i.e. avec des acteurs en chair et en os) tiré du manga du même titre.

La série était vraiment délicieuse, avec une trame bien ficelé qui tient en haleine tous les 11 épisodes et un humour hilarant grâce à des acteurs au jeu volontairement très exagéré.

La série n’a pas fait long feu, dans deux soirées pizza-animé on a fini les 11 épisodes, et cela m’a donné envie de plus.

Et c’est là que Fred m’a tendu une boîte contenant une des séries animé les plus populaires de ces derniers temps, Death Note. Et pour s’assurer de que la tentation devenait impossible à résister, il m’a fait visionner le premier épisode sur son grand écran plat. Et le tour était joué, voilà moi accroché à nouveau à une série.

J’ai hésité entre remercier Fred ou le détester pour les soirées devant ma télé qui m’attendent, car entre l’animé, les différentes séries américaines, mon blog, la Wii, les amis qui me poussent à me remette à WoW et le SCJP je ne sais pas quand est-ce que je vais dormir. Mais bon, si ça n’avait pas été l’animé, ça aurait été une autre chose, un geek trouve toujours de quoi occupé ses soirées, non ?

Petit hors sujet

En cherchant des trucs sur Death Note, je suis tombé sur une version simpsonisée des protagonistes de la série, dessinée par spacecoyote, la fille aux cheveux roses derrière les adaptations manga des Simpsons.

Theee Deaaath Nooote
Theee Deaaath Nooote par spacecoyote

L’histoire de Spacecoyote est l’une des succes story de DeviantArt. Son dessin des Simpsons mangafiés a fait le tour d’internet et il a fini par attiré l’attention de Bongo Comics, éditorial de BD appartenant à Matt Groening en personne. C’est donc grâce à ce dessin que Spacecoyote s’est retrouvée dessinatrice d’un numéro spécial de la série de BDs des Simpson.

Bon, je vous laisse, il y a un épisode de Death Note qui m’attends…

Les familles du XXIème siècle

21-09-2008 par Horacio Gonzalez

Les familels du XXIème siècle

Je me remets à étudier

19-09-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et le SCJP

Hier soir j’ai commencé officiellement à étudier pour passer la certification Sun Certified Java Programmer (SCJP). Le SCJP fait partie des certifications professionnelles en Java délivrées par Sun Microsystems. Le programme de certifications Java de Sun comprends huit certifications, et la SCJP est la brique de base.

En arrivant chez moi hier, j’ai donc trouvé dans ma boîte à lettres le colis d’Amazon avec un bouquin de préparation, SCJP Sun Certified Programmer for Java 6: Exam 310-065, et j’ai passé une bonne partie de ma soirée à analyser avec le bouquin combien de temps il me faudra pour préparer la certification.

Pour mettre les choses en perspective, ça fait une dizaine d’années que je travaille avec du Java, et je considère que mon niveau en Java est plus qu’acceptable. Alors, à quoi bon de passer la certification ?

Si je m’engage dans cette voie du SCJP c’est pour après partir sur les autres certifications Java, qui attestera mon compétence dans un domaine qui est de plus en plus étendu et complexe. Les certifications professionnelles Sun Microsystem attestent non seulement des compétences techniques , mais aussi de la motivation et d’un certain engagement professionnel. Le SCJP est très reconnu dans l’industrie informatique, et les employeurs les prennent en considération, au moins en théorie. Alors il y a certainement un intérêt professionnel à passer le SCJP.

Mais je le fais aussi et surtout pour moi même, pour me forcer à approfondir sur les petits détails sur lesquels je ferais jamais attention dans ma pratique quotidienne mais aussi pour me forcer à étudier, à reprendre un rythme d’apprentissage qui commence à me manquer depuis la fin de ma thèse, avec un peu du rigueur et de la pression apportés par le fait de devoir passer un examen.

Pour parvenir à passer l’examen il me va donc falloir revisser, même si je travaille tous les jours avec du Java. Alors mon rythme de blogging risque de se ralentir un peu dans les semaines à venir, pendant que je passe mes soirées à explorer les subtilités les plus subtiles du Java…