Billets avec l'étiquette ‘Logiciel Libre’

Migration à WordPress 2.7

11-12-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et WordPress

La nouvelle version de WordPress, WordPress 2.7, vient de sortir officiellement. Je dis officiellement, car beaucoup de blogueurs ont migré déjà leur plateforme vers les release candidates de cette version 2.7, qui se sont avérés très stables.

Ayant une semaine assez chargé, et ne voulant pas risquer de devoir passer de temps à réparer des possibles dégâts, j’ai préféré attendre la version stable avant d’envisager la migration.

Et ce matin, en me connectant sur l’interface d’administration, j’ai trouvé le message indiquant que la nouvelle version est disponible.

Wordpress 2.7 disponible

Après avoir déjà fait plusieurs migrations de version de WordPress, et encore plus de mises à jour de sécurité, je ne me faisait pas de soucis, je savais que le changement allait être rapide et indolore.

Et cela a été bien le cas. Comme les fois précédentes, j’ai simplement décompressé le fichier wordpress-2.7.tar.gz sur le répertoire racine de mon blog. Ensuite je me suis connecté à l’interface d’administration, où on me demandait si je voulais mettre à jour la base de données. J’ai cliqué sur Yes et quelques secondes après j’arrivais sur l’interface d’administration de la nouvelle version de WordPress.

Tableau de bord de WordPress 2.7

Et c’est juste dans l’interface d’administration qu’on remarque d’abord les changements. L’interface a été complètement refait, autant du point de vu du design que du code qu’il y a derrière. Le résultat est une interface qui (au moins au premier regard) semble plus ergonomique et clair, mais qui est aussi clairement plus rapide.

Ensuite, lorsqu’on commence à jouer avec, on se rend compte de qu’on a beaucoup plus de possibilités de personnalisation qu’avec la version précédente. Dès widgets présents sur le tableau de bord aux champs montrés dans les menus commentaires ou billets, on peut vraiment adapter l’interface d’administration à l’utilisation qu’on veut en faire.

Si vous voulez vous faire une idée des possibilités de la nouvelle interface d’administration je vous conseille de jeter un oeil à la vidéo que les gens de WordPress ont préparé pour l’occasion :

https://videopress.com/v/hFr8Nyar

Je n’ai pas encore eu le temps de tester à fond cette nouvelle version (appelée Coltrane en hommage au jazzman américain John Coltrane), mais pour le moment tous les changements semblent positifs. Alors, une fois de plus, chapeau aux gens de WordPress, et aux centaines de codeurs qui ont collaboré dans Coltrane.

Ca veut dire quoi “Pas d’Utilisation Commerciale” ?

06-12-2008 par Horacio Gonzalez
LostInBrittany

Mon blog est publié avec une licence Creative Commons qui n’autorise pas l’utilisation commerciale du contenu. Mais cette clause de pas d’utilisation commerciale ne m’a jamais semblé assez carrément définie.

Il y a un mois j’ai enlevé le seul vestige de publicité qui restait sur mon blog, les vidéos de BlogBang, pour des raisons qu’à l’époque j’ai qualifié de philosophiques, mais qui se résument à ma définition personnelle de pas d’utilisation commerciale.

En clair, la question que je me posait était simple : si je réutilise des matériaux diffusés sous cette licence CC avec clause de pas d’utilisation commerciale, et que j’ai de la publicité rémunérée sur mon blog, suis-je en infraction par rapport à la licence ?

A l’époque j’ai un peu cherché sur le net, et je n’ai pas trouvé une réponse claire. J’ai donc décidé d’agir suivant mes convictions personnelles, et j’ai enlevé la publicité, plus par principe qu’autre chose.

Le problème est donc que la question n’a pas aujourd’hui une réponse universelle, et que ce pas d’utilisation commerciale veut dire des choses différentes pour des différentes personnes. Cette semaine j’ai appris grâce à BoingBoing que la fondation Creative Commons a fait un appel aux créateurs de contenus qui publient leurs oeuvres -textes, photos, vidéos, musique…) sous licences CC pour qu’ils remplissent un questionnaire aidant à établir leur définition d’utilisation non commerciale.

A priori, l’étude allait finir demain 7 décembre, mais il a été prorogé jusqu’au dimanche 14 décembre. Vous avez donc le temps d’aller le remplir. Je vous préviens, c’est en anglais, assez long à remplir (une vingtaine de minutes) et un peu répétitif, mais si ça aide à clarifier d’une fois pour toutes cette clause de la licence Creative Commons, ça aura bien valu l’effort. Alors si vous avez une petite demi-heure à perdre, c’est ici que ça se passe

Mise à jour à WordPress 2.6.5

25-11-2008 par Horacio Gonzalez

En me connectant sur l’interface d’administration du blog ce soir, j’ai vu qu’il y avait une nouvelle mise à jour de WordPress, la version 2.6.5.

Mise à jour disponible
LiB et WordPress

Ce qu’à priori m’a surpris c’est le numéro de version, 2.6.5, pour moi ça aurait dû être la 2.6.4. Je suis donc aller vérifier, et ma mémoire ne me trompait pas, la dernière version publiée était la 2.6.3.

J’ai rapidement trouvé la réponse grâce à Korben : il n’y a pas eu de version 2.6.4, car une fausse release 2.6.4 chargée de pièges a fait le tour du net il y a quelque temps, et l’équipe de WordPress a préféré éliminer toute confusion en passant directement à la 2.6.5

Cette 2.6.5 est une version de maintenance qui corrige quelques bugs dans les flux RSS. Comme la dernière fois, la mise à jour est encore plus simple que d’habitude. On peut soit décompresser le fichier wordpress-2.6.5.tar.gz sur le répertoire racine du blog, soit simplement replacer deux cinq fichiers de votre installation WordPress :

  1. wp-includes/feed.php
  2. wp-includes/version.php
  3. /wp-includes/post.php
  4. /xmlrpc.php
  5. /wp-admin/users.php

Ou si vous ne voulez pas vous embêter, voici un fichier .zip avec les fichiers à changer, directement généré par les serveur trac de WordPress.

Et tout est fini, car cette fois il n’y a pas de mise à jour la base de données à effectuer.

Mise à jour

Il semblerait qu’il faut mettre à jour 5 fichiers, non 2 comme ils avaient annoncé hier. J’ai donc corrigé le billet.

Créér une clé LiveUSB avec Ubuntu 8.10

14-11-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Ubuntu

Parmi les nouvelles fonctionnalités d’Ubuntu 8.10 Intrepid Ibex, une de celles que j’ai trouvé les plus intéressant est le Ubuntu Live USB creator.

Cet utilitaire permet de créer très facilement des Live USB de votre distribution Linux favorite, et ensuite les utiliser comme on utilise un LiveCD, mais avec la vitesse (et le silence) d’une clé USB.

L’idée de utiliser un Live USB à la place d’un Live CD n’est pas nouvelle, ça existe depuis longtemps à l’aide de projets comme UNetbootin. Par exemple, lorsque je vous expliquais comment j’avais installé Ubuntu sur mon Asus Eee PC, la procédure se basé sur l’utilisation de Unetbootin pour créer la Live USB d’installation.

Ce qui Ubuntu Live USB creator apporte de nouveau 1 c’est que la LiveUSB créée permet de la persistance. Je m’explique…

Lorsqu’on crée une LiveUSB avec Unetbootin, le résultat est identique à un LiveCD, les système d’exploitation est est lu de la clé et chargé dans la mémoire. Et en conséquence, toutes les modifications sont créées non sur la clé USB mais sur la mémoire de l’ordinateur, et ils sont perdues au redémarrage. La LiveUSB avec Unetbootin est donc non persistante.

Par contre, avec Ubuntu Live USB creator on peut choisir de créer des LiveUSB persistantes. La LiveUSB agit donc comme un vrai disque dur externe, et on peut créer des comptes, modifier le système, ajouter des applications ou faire des mises à jour.

Une première avantage c’est qu’on peut créer des LiveUSB personnalisées, avec les applications qu’on choisi. Du coup, lorsqu’on utilise la LiveUSB pour installer Ubuntu sur un nouveau PC, on n’a plus besoin d’aller chercher avec Synaptic les applications dont on se sert mais qui ne sont pas dans le LiveCD standard (comme c’est le cas d’Inkscape pour moi).

Une autre avantage, encore plus intéressant, c’est qu’on peut incorporer toutes les mises à jour sur la Live USB. Là où LiveCD est statique et figé à la date de sa sortie, sur la LiveUSB nous pouvons intégrer les mises à jour à fur et à mesure. Le système contenu dans la LiveUSB peut donc ioncorporer tous les derniers patchs et améliorations. Fini donc le jour où une fois installé Ubuntu à partir d’un LiveCD, il fallait télécharger des dizaines voire des centaines de Mo de mises à jour.

Et enfin, surtout pour l’utilisateur nomade, la LiveUSB persistante permet de créer son profil (avec son /home/$USER) et ses données, et utiliser la LiveUSB partout. Là où on s’installe, il lui suffit de brancher sa clé USB et de booter sur elle pour avoir son système d’exploitation et ses données.

Bref, un petit utilitaire que je trouve vachement pratique, vous ne croyez pas ?

1 Je suis conscient qu’Ubuntu Live USB creator n’est pas une innovation, car il y a d’autres projets qui permettent de faire la même chose, comme le Fedora LiveUSB creator. Alors oui, Ubuntu n’a pas innové sur ce coup, ils sont simplement porté à Ubuntu un très bon outil qui existait déjà pour d’autres distributions. Il ne faut pas oublier, quand même, que la vocation d’Ubuntu n’est pas d’être innovant, sinon de mettre Linux à la portée de l’utilisateur lambda… mais bon, cela est une autre histoire pour un autre billet.

Editer des fichiers PDF à l’aide d’OpenOffice.org

08-11-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et OpenOffice

Quelque temps avant la sortie d’OpenOffice.org (OOo) 3, je vous parlais de son système d’extensions à la Firefox.

Hier, grâce à , j’ai découvert une extension pour OOo que je sens qui va vite devenir indispensable pour moi : Sun PDF Import.

Des petites modifications sur les PDFs

Malgré son nom, cette extension ne permet pas d’importer nativement les PDFs à format OpenDocument ODF, au moins pas pour l’instant. Ce qu’elle permet c’est de faire des petits modifications sur un PDF, du type changer des valeurs, corriger des fautes d’orthographe, modifier les dates…

Les documents PDF sont importés sur OOo Draw ou Impress, en gardant la mise en page, et on peut éditer le texte ligne à ligne, un peu à la façon que des anciennes versions d’Adobe Acrobat. Ce n’est donc pas encore la solution que vous permettra d’éditer à la volée les fichiers PDF dont vous n’avez pas les sources, mais plutôt la bonne solution de dépannage pour les petites modifications de dernière minute sans devoir se soucier du format source.

Des PDF avec els sources à l’intérieur

Mais là où cette extension devient vraiment intéressant c’est dans la création d’un mode d’exportation en format PDF hybride. Cette PDF hybride contient donc le document en mode PDF normal plus les sources en ODF. De cette façons, les récepteurs du document peuvent l’ouvrir avec Acrobat Reader comme un PDF normal, mais s’ils ont OpenOffice.org, ils peuvent l’ouvrir et l’éditer comme n’importe quel autre document ODF.

Je travaille dans un environnement où l’utilisation d’OOo n’est pas encore généralisée, je suis obligé en général d’envoyer les fichiers en deux formats, ODF et PDF. Avec ce nouveau mode PDF hybride, il me suffira d’envoyer le PDF et chaque utilisateur pourra choisir le mode avec lequel il traite le document, comme un bon vieux PDF ou comme un fichier OpenDocument.

Ubuntu, tu as mis où Acrobat Reader ?

06-11-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Ubuntu

Encore un billet pour pour raconter des petits soucis avec la mise à niveau vers Ubuntu 8.10 Intrepid Ibex, ce qui à coup sûr fera sourire Raphaël. Et oui, qu’est-ce que je peux faire, j’ai ce côté geek masochiste qui fait que je fasse des mises à niveau des systèmes tout en sachant que je vais devoir y bosser pour qu’il devienne aussi stable qu’avant la mise à jour.

Le dernier de mes petits soucis a donc était la disparition d’Acrobat Reader.

Partons de la base que je sais bien que pour lire des PDFs il y a plein d’alternatives ouvertes à Acrobat Reader, en commençant par Evince de Gnome ou le KPDF de KDE. Cependant, pour certains documents, rien ne vaut avoir le lecteur officiel d’Adobe. Surtout qu’Adobe propose depuis des années des versions pour Linux. Certes, ce n’est pas du logiciel libre, mais ça a le mérite d’être du logiciel gratuit multi-plateforme.

Ce matin donc, en voulant ouvrir avec Acrobat Reader un de ces fichiers PDF qui passent mal sur Evince, j’ai constaté que il avait disparu du système. Cette fois la réponse a été assez facile à trouver, en lisant ma liste de dépôts, /etc/apt/sources.list, j’ai vu que les dépôts Medibuntu étaient commentés, et qu’ils n’avaient pas été migrés à Intrepid Ibex.

La solution a donc été aussi simple qu’ajouter la ligne correspondant au dépôt à la liste :

deb http://packages.medibuntu.org/ intrepid free non-free

et ensuite réinstaller Acrobat Reader et les plugins qui vont bien :

$~ sudo apt-get install acroread acroread-plugins mozilla-acroread

Rien de bien méchant, comme vous pouvez voir.

Ubuntu : pas de proposition de migration vers Intrepid Ibex

04-11-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Ubuntu

Mon père s’impatientait hier au téléphone, Mais quand est-ce que mon Ubuntu va me proposer de migrer à Intrepid Ibex ?

Je lui ai dit de patienter encore quelques jours, pensant que chez Ubuntu ils avaient décidé de retarder la mise à niveau massive d’Ubuntu 8.04 Hardy Heron à Ubuntu 8.10 Intrepid Ibexpar soucis de charge des serveurs.

Mais je me trompais, car votre Hardy Heron ne va jamais vous proposer de migrer à Intrepid Ibex. La raison je l’ai appris ce matin grâce à mon collègue Marc, et depuis j’ai trouvé confirmation dans la doc Ubuntu francophone :

Par défaut, la 8.04 est LTS (Long Term Support) et ne va proposer la migration automatique que vers des releases LTS, la 8.10 est une release normale, il faut donc sélectionner “Versions Normales” dans “Système>Administration>Source des Logiciels” onglet “Mise à jour” rubrique “Mise à jour de la version”

Alors, si vous voulez êtes sur Ubuntu 8.04 et vous voulez migrer à Ubuntu 8.10, inutile d’attendre que le système vous le propose, il faudra aller chercher la mise à niveau soi même.

Mais il faut migrer ?

Je profite pour rappeler que cette mise à niveau n’est pas de tout une obligation. La version 8.04 est une version LTS (Long Term Support), qui sera supporté jusqu’à en 2011, et elle reste une version stable, robuste et très performante. La mise à niveau n’est pas vraiment risquée, mais chez certains utilisateurs (comme sur ma machine de travail) elle “casse” des fonctionnalités qu’après il faut réparer à la main, ce qui n’est pas toujours évident pour l’utilisateur non averti.

En clair, ce mise à niveau est plus un affaire de geeks que d’utilisateurs lambda. Si vous ne voulez pas vous embêter avec des éventuels soucis et votre système correspond à vous atteintes actuelles, vous pouvez tranquillement passer de cette mise à jour et attendre la prochaine version LTS en 2009 ou 2010.

Dis-moi, Ubuntu, il est où mon WiFi ?

02-11-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Ubuntu

Je crois que aucun de mes lecteurs habituels, pas plus qu’aucun de mes pauvres collègues de travail, hésiteront à me qualifier de fan (ou plutôt fanatique) d’Ubuntu. Pourtant il y a des jours où Ubuntu me prend bien la tête…

Après avoir installé Ubuntu 8.10 Intrepid Ibex sur mon fixe et mon portable personnels, ce matin je me suis mis à mettre à jour mon ordinateur du travail, un Toshiba Tecra M5. Tout semblait s’être passé sans le moindre soucis, aucun message d’erreur, le système a démarré sans soucis apparent après la reinitialisation… à un détail près : je n’avais pas de WiFi.

Au moment où j’ai fait le constat, j’ai su comment ça allait se passer. J’allais devoir passer ma matinée à parcourir les différentes forums à essayer de trouver d’abord pourquoi le WiFi s’était arrêté de marcher et ensuite quoi faire pour qu’il tourne à nouveau. A ce moment j’ai eu marre d’Ubuntu, marre des mises à jour, marre de m’entêter à utiliser un système libre, je ne pouvais me dire que ¡mierda de día!

Mais bon, après l’instant de crise passé, je me suis mis à traquer le problème, en commençant par la carte WiFi. Et comment j’ai une carte WiFi assez commune, je me suis dis qu’il valait le coup d’expliquer en détail comment la refaire marcher.

Ta carte WiFi, est-elle reconnue ?

La première question qu’on doit se poser avant d’aller consulter les forums est si la carte WiFi est reconnu par le système ou pas. Pour cela, un petit coup de lspci nous donnera la réponse :

~$ sudo lspci
00:00.0 Host bridge: Intel Corporation Mobile 945GM/PM/GMS, 943/940GML and 945GT Express Memory Controller Hub (rev 03)
[...]
04:00.0 Network controller: Intel Corporation PRO/Wireless 3945ABG [Golan] Network Connection (rev 02)
[...]

Ma carte, une très typique Intel 3945ABG, est bien reconnu par mon Ubuntu, et pourtant sur Gnome le WiFi s’obstine à rester inactif.

L’Intel 3945ABG et le kill switch

Après quelques consultations sur les différents forums d’Ubuntu, il s’avère qu’il y a plusieurs problèmes liés à l’Intel 3945 dans Intrepid Ibex. Le premier est lié au kill switch, l’interrupteur qui permet de couper le WiFi (par exemple pour consommer moins de batterie).

Dans Ubuntu 8.10 ils ont changé le module du kernel chargé du support de l’Intel 3945, le iwl3945. Et le nouveau module semble avoir encore quelques petits soucis. Lorsqu’on démarre avec l’interrupteur du WiFi coupé, et après on essaie d’activer le WiFi, le nouveau iwl3945 ne détecte pas l’activation, et le WiFi ne se met pas en route.

Si vous avez démarré votre ordinateur sans WiFi et vous voulez l’utiliser, vous avez deux options. Soit vous redémarrez votre ordinateur avec l’interrupteur en on, soit vous placez l’interrupteur en on et vous réinitialisez le iwl3945. Cette dernière option est beaucoup plus simple que ça n’en a l’air :

~$ sudo rmmod iwl3945
~$ sudo modprobe iwl3945

J’ai donc reinitialisé le module et j’ai vu, plein d’espoir, apparaître l’icône du WiFi sur mon bureau. Tout semblait marcher… sauf qu’il n’arrivait pas à se connecter à mon réseau WiFi.

L’Intel 3945ABG et les connexions aux réseaux WEP

Mon réseau WiFi à la maison est du bon vieux WEP (oui, je sais, je devrais m’acheter un router qui fasse du WPA2), le truc le plus simple. Il ne devrais donc pas avoir de soucis, mais mon Ubuntu ne veut pas s’y connecter. Par contre, il n’a pas de soucis à se connecter à des réseaux WiFi ouverts qui tournent dans l’immeuble (les access points Neuf).

En allant à nouveau sur les forums, c’est encore un problème du module iwl3945, et cette fois la solution a déjà été trouvé… sauf que pas sur les paquets standard. Comme la solution est installer une version encore plus nouvelle du module, elle est dans les paquets backports, même si Ubuntu 8.10 est sortie il y a moins d’une semaine.

Activer Backports

Il faut donc d’abord activer les dépôts backports dans Synaptic, et ensuite installer les paquets linux-backports-modules-intrepid et linux-backports-modules-intrepid-generic.

Ou si vous préférez le faire sur ligne de commandes, il faut ajouter au fichier /etc/apt/sources.list la ligne des dépôts backports :

deb http://archive.ubuntu.com/ubuntu/ intrepid-backports universe main multiverse restricted

En ensuite installer les paquets avec apt-get :

~$ sudo apt-get install linux-backports-modules-intrepid linux-backports-modules-intrepid-generic

Ensuite, vous redémarrez et normalement votre WiFi marchera sans aucun problème.

L’Ubuntu nouveau est arrivé

30-10-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Ubuntu

Le beaujolais Ubuntu nouveau est arrivé !

La sortie officielle d’Ubuntu 8.10 Intrepid Ibex a eu lieu il y a quelques minutes, et vous pouvez déjà télécharger ou mettre à jour votre système.

Si vous voulez le télécharger, étant donnée la quantité de monde sur les serveurs, je vous conseille d’opter par le bit torrent. D’un côté, ça sera beaucoup plus rapide pour vous. De l’autre, ça réduira la charge sur les différents serveurs. Et comme bonus extra, ça montre encore une fois que le p2p a des usages tout à fait légitimes.

Pour ceux qui sont déjà sur Ubuntu 8.04, la mise à jour sera presque transparente. Lorsque vous allumerez votre ordinateur ordinateur le week-end prochain, vos verrez en haut à droite l’habituel icône de mises à jour disponibles. En cliquant sur lui, l’application System Update (Mise à jour du Système) s’ouvrira comme d’habitude, mais cette fois avec le joli message de “Nouvelle version de la distribution disponible : 8.10″. Et là, vous n’aurez qu’à cliquer…

Hors sujet

Mes gentils collègues de travail me reprochent que depuis une quinzaine de jours mes billets deviennent assez creux.

C’est vrai que pendant ces quelques jours de vacances mon blog est carrément passé à un deuxième plane, et que j’ai mis des billets qu’on pourrait considérer comme du remplissage (comme celui-ci ou celui-là).

De l’autre côté, mon blog est bien connu par son absence de ligne éditoriale et pour parler des sujets les plus divers qui me passent par la tête, étant avant tout un blog personnel. De ce fait là, j’assume que des différents types de billets plaisent ou déplaisent à des publics différents.

Par contre, si vous pensez que la qualité du blog est en chute, n’hésitez pas à me dire, je vous en remercierai vraiment.

Mise à jour à WordPress 2.6.3

24-10-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et WordPress

En me levant ce matin, j’ai lu sur Twitter qu’il y avait une nouvelle mise à jour de WordPress, mais comme je n’avais pas encore reçu sur l’interface d’administration de mon blog le message invitant à actualiser, je n’ai pas pris le temps d’aller plus loin.

Maintenant, en rentrant de manger, je me suis connecté sur mon blog et j’ai et le petit message qui me prévenait de qu’une nouvelle mise à jour de WordPress était disponible, la version 2.6.3.

Mise à jour disponible

Je suis allé sur le site de WordPress et j’ai vu que ce n’était qu’une release de maintenance pour corriger une petite faille dans une bibliothèque qui gère les flux RSS de l’interface d’administration.

Ca semblait pas trop méchant, mais j’ai pris quand même deux minutes pour mettre à jour mon WordPress. Cette fois, c’est encore plus simple que d’habitude. On peut soit décompresser le fichier wordpress-2.6.3.tar.gz sur le répertoire racine du blog, soit simplement réplacer deux fichiers de votre installation WordPress :

  1. wp-includes/class-snoopy.php
  2. wp-includes/version.php

Et tout est fini, car cette fois il n’y a pas de mise à jour la base de données à effectuer.