Billets avec l'étiquette ‘Logiciel Libre’

Flash Player 10 RC2 pour Linux

25-09-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Ubuntu

Ca fait presque 2 ans j’écrivais un billet sur l’installation de Flash Player 9 beta sur Ubuntu. Depuis il y a eu unedeuxième beta, les premiers paquets Ubuntu et enfin, quelque temps après la sortie de la version définitive de Flash Player 9, les paquets officiels sont apparus dans la partie non-free des dépôts Ubuntu.

La première release candidate de Flash Player 10 est sorti en août dernier. Je l’avais installé et testé autant sur mon ordinateur du travail que sur ma machine à la maison, et pour moi il n’était pas assez stable, il faisait tomber mon Firefox plusieurs fois par heure. J’ai un peu cherché sur le net, et les avis étaient assez partagés, alors en base à mon expérience personnelle, j’ai préféré ne pas relayer l’information.

La deuxième release candidate a été annoncé sur le blog de Flash Player pour Linux hier, quoi qu’elle était disponible en téléchargement depuis une dizaine de jours.

Je l’ai installé la semaine dernière, et depuis le premier moment je l’ai trouvé assez stable et rapide, et elle corrige beaucoup des bugs rencontrés dans la première RC (surtout un très embêtant qui l’empêchait de reconnaître ma webcam).

Mais c’est surtout dans mon navigateur secondaire que j’ai vu la différence. Car, comme j’expliquais il y a quelque temps, j’ai normalement deux navigateurs toujours ouverts, un Firefox et un Epiphany. Et Epiphany, au moins dans mes ordinateurs, était beaucoup plus sensible aux erreurs de Flash, et le Flash Player 9 le faisait tomber assez souvent. Avec Flash Player 10 RC2 ce comportement semble s’être corrigé, quoi que j’attends encore avant de crier victoire…

Sinon, un des grands changements dans le développement de cette nouvelle version de Flash, c’est que la version Linux est développée au même temps que la version Windows, les trois plateformes principales (Windows, MacOS et Linux) ont été mises dans un pied d’égalité par Adobe. Ca change de l’époque de Flash 9, où la version Linux est sorti des mois après les versions Windows et Mac, condamnant les utilisateurs de Linux à utiliser des vielles versions de Flash qui ne les permettaient pas d’accéder aux sites développés pour Flash 9.

Une partie de ce que je disais à l’époque reste d’actualité : Flash Player reste un programme au code propriétaire et fermé. Alors, devrait-on être contents d’avoir une version linux ?

Et oui, je sais, ce n’est pas du logiciel libre, et ça va contre tous les préceptes véhiculés par linux. Flash est un format propriétaire, avec des logiciels propriétaires, tenu en monopole par une entreprise. Mais malheureusement, il est devenu une sorte de standard de facto dans le web, plus de 90% des utilisateurs ont un navigateur avec une version ou une autre de Flash Player. Donc je préfère voir ça comme une reconnaissance de la part d’Adobe de que les utilisateurs de linux méritent de la considération, et ça est une bonne nouvelle.

Bien sûr, YMMV

Iron ou Google Chrome pour les ultra-paranoïaques

25-09-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Google Chrome

Depuis sa sortie, Google Chrome est devenu l’un des sujets fétiches de mon blog, ce qui est plutôt ironique, car je n’utilise le navigateur Google que pour faire des tests. Mais bon…

Un problème…

En revenant sur le sujet, vous vous souvenez qu’il y a eu une grande polémique autour de Google Chrome et les informations qu’il pourrait envoyer à Google. Malgré que la plupart de leurs objections se sont avéré injustifiées et le fait qu’on peut configurer Chrome pour qu’il n’envoie aucun information chez Google, les fans des chapeaux en feuille d’étain n’étaient pas satisfaits.

Des solutions ?

Une première solution venait de la main du projet Chromium le code source de Chrome libéré par Google. Le fait de construire son navigateur à partir des sources permet de s’assurer qu’il n’y a pas des éventuels modules cachés ni spyware qui enverrait vos données chez Google. Par contre, construire l’application à partir des sources n’était pas à la portée de tout le monde.

La solution n’a pas tardé, avec des versions pré-pacagées de Chromium, comme le CrossOver Chromium dont je vous ai parlé la semaine dernière.

Mais même en installant à partir de Chromium, il y a certaines fonctionnalités innés à Chrome (comme la barre d’adresses intelligente) qui, si bien on peut les désactiver facilement, sont activés par défaut. Alors, ce n’est pas encore la solution parfaite pour ceux qui se sent très soucieux de leur privacité.

Une solution dure comme fer

Mode parano

La solution vient de la main de SRWare, une société allemande spécialisé dans des solutions de sécurité. Ils vient de sortir Iron, qui est un navigateur basé sur le code Chromium et offrant les mêmes fonctions de base comme Chrome, mais auquel ils ont enlevé les fonctionnalités qui posent des problème au niveau de la protection des données.

La page est en allemand, mais vous avez ici une traduction automatique (vous apprécierez sans doute la délicieuse ironie d’utiliser Google Translator pour faire la traduction…).

N’appartenant pas au peuple des porteurs de chapeaux en feuille d’étain, ce qui je trouve intéressant dans la démarche n’est pas la création d’Iron en lui même, mais le fait de que moins d’un mois après la sortie, on voit déjà sortir le premier fork1 de Chrome, adapté pour un besoin particulier.

Cela me rassure dans mon avis de que en libérant le code source, Google a donné des ailes à leur navigateur, en ouvrant des perspectives qu’il n’aurait jamais eu si le code était resté propriétaire. Je suis persuadé que d’ici en quelques mois on verra plusieurs projets de ce type voir le jour, chacun avec ses particularités et son public cible, mais tous partageant le même cœur de code. Chrome est là pour rester…

1 Comme mon collègue Raphaël me signale, Iron n’est pas un vrai fork, car ils se limitent à prendre la dernière version de Chromium et modifier certains fichiers. Le code d’Iron ne sera donc pas indépendant de Chromium, mais il sera synchronisé avec chaque nouvelle version du code du navigateur Google.

Mise à jour :

  • Merci à Fred pour le scoop, et à Raphaël et Annaïg pour les corrections.
  • Comme Sophie m’a fait remarquer dans les commentaires, tin-foil n’est plus feuille d’étain, mais feuille d’alu, car en début du XXème siècle ils ont changé le matérial (l’aluminium était moins cher) mais gardé la dénomination classique. Voir Wikipedia pour plus d’info.

OpenOffice.org 3 RC2

24-09-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et OpenOffice

Il y a une quinzaine de jours je vous parlais de la sortie de la première release candidate1 de OpenOffice.org (OOo) 3.

La sortie définitive d’OOo 3 est fixée pour le 13 octobre. D’ici là j’imagine que nous aurons droit à l’habituelle série de versions RC qui permettront de corriger les derniers petits problèmes afin d’avoir une version propre le jour de la sortie.

Pour l’instant le processus continue comme prévu avec la sortie cette semaine de la déuxième release candidate, OpenOffice.org 3.0 RC2.

A priori cette version corrige quelques bugs mineurs de la RC1, et améliore la stabilité de l’ensemble. C’est pour ça que si vous avez déjà installé la RC1, il serait bien de continuer dans la démarche de test en actualisant vers cette RC2.

1 Encore une fois, je vous rappelle qu’une version RC ou release candidate d’un logiciel est un produit fini, prêt pour être mis en production sauf si on trouve une erreur de dernière minute. A ce niveau, le software présente déjà toutes les fonctionnalités preuves, et aucun bug majeur. Lorsqu’un logiciel est dans son étape RC le code est complet, et les seuls changement postérieurs dans les sources seront pour corriger des éventuels défauts. Mais cela n”empêche que c’est une version de test, non apte pour des environnements de production.

Chromium (code source de Chrome) sur Ubuntu

17-09-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Google Chrome

Pour continuer sur le sujet de Google Chrome, il y a du nouveau du côté de leur utilisation sur des systèmes autres que Windows.

Comme je vous ai déjà raconté, j’ai testé Chrome sur Ubuntu en utilisant Wine, mais la méthode demandait un peu de bricolage.

Pour ceux qui n’ont pas envie de faire ces manipulations, depuis quelques jours il y a une solution bien plus simple qui permet d’installer et faire tourner facilement Google Chrome sur MacOS et sur les principales distributions de Linux : CrossOver Chromium, mise au point par les gens de Code Weavers.

Avec le bénéfice ajouté, surtout pour les fans du chapeau en feuille d’alu, de que la version qu’ils proposent ne se base pas dans la version compilé de Google Chrome, mais dans Chromium, le code source libéré par Google (et donc soumis au scrutin des internautes, alors sans des possibles modules cachés) .

Sur le site de CrossOver Chromium vous pouvez donc trouver un installateur .dmg pour Mac OS, les paquets .deb pour Ubuntu (et d’autres distros basées sur Debian), les .rpm de Fedora et un installateur en ligne de commandes pour toute autre distribution Linux.

J’ai donc téléchargé le .deb et je l’ai installé d’un simple click avec l’installateur de paquets d’Ubuntu. Et quelques secondes après, Chromium tournait sur ma machine, sans le moindre accroc.

Chrome sur mon Ubuntu

Après quelques heures d’utilisation, j’ai constaté que cette version de Google Chrome marche mieux que la version officielle tournant sur Wine. La version officielle avait quelques bugs lorsqu’elle tournait sur Wine, surtout dans la barre d’adresses, et dans l’affichage de certaines pages, et pour l’instant je n’ai expérimenté aucun de ces bugs dans ce CrossOver Chromium.

Alors vous n’avez plus d’excuse si vous vous sentiez tenté par Google Chrome mais l’idée de devoir bidouiller pour l’utiliser sur Mac ou Linux vous décourageait. Un simple click et le tour est joué…

Retour sur les visiteurs utilisant Chrome

17-09-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Google Chrome

Ca fait déjà quinze jours de la sortie de Google Chrome, et je crois que ce n’est un secret pour personne que le navigateur de Google a fait beaucoup parler de lui.

Quelques jours après la sortie, j’écrivais un billet en m’étonnant du nombre de visiteurs utilisant Google Chrome sur mon blog, qui était autour du 6%. Dans les commentaires, on me faisait remarquer que c’était beaucoup trop tôt pour tirer des conclusions quelconques sur ces statistiques, avis que je partage complètement. Cependant ce 6%, et surtout des résultats semblables sur plein de sites montraient que Google avait réussi son buzz, que beaucoup de monde avait essayé Chrome.

Aujourd’hui, avec ce première quinzaine de vie de Chrome, c’est encore tôt, mais les données peuvent commencer à être prises avec moins de pincettes. Et en regardant Google Analytics ce matin, sur les visites des derniers sept jours j’ai obtenu ces résultats :

Browser stats for lostinbrittany.org

Les visiteurs utilisant Chrome dépassent encore le 5%, au détriment surtout des utilisateurs de Firefox, et ils sont bien plus nombreux que les utilisateurs de Safari ou Opera. Si bien on peut mettre ça sur l’effet du buzz, au moins cela montre que c’est un buzz qui dure, et que beaucoup de ceux qui ont essayé Chrome continuent à l’utiliser encore deux semaines après.

Prochaine étape, dans quinze jours, lorsque un mois se sera écoulé et on commencera à voir la vraie vitesse du croisière du navigateur de Google…

Installation d’Ubuntu sur un Asus Eee PC

15-09-2008 par Horacio Gonzalez

Introduction

LiB et Ubuntu

Après avoir longuement hésité, et avoir retardé l’achat grâce à un agitateur de curiosité, je me suis acheté un Asus Eee PC en mai dernier, quelques jours avant partir à JavaOne.

C’était tout bizarre d’acheter enfin un ordinateur avec Linux pré-installé, même si j’avais des doutes sur la distribution choisie, une version modifiée de Xandros. Après l’avoir reçu, j’ai constaté que si bien le Xandros était un système sympathique (au moins une fois qu’on abandonnait le Easy mode et on passait au bureau complet), je voulais quand même installer un Ubuntu.

Avec la préparation du voyage et des petits problèmes familiales, je n’ai pas trop eu le temps d’installer l’Ubuntu, même si les tutoriaux semblaient indiquer que c’était facile.

Après San Francisco je me suis servi de mon Eee PC ponctuellement, lorsque je suis en déplacement, et je dois dire qu’il est beaucoup plus agréable à porter partout qu’un PC portable traditionnel. Mais ne l’utilisant qu’en voyage, je n’ai jamais trouvé le moment de me pencher sur l’installation d’Ubuntu.

Vendredi dernier j’étais en déplacement, avec mon Eee PC dans le sac, et au retour je me suis décidé à passer un peu de temps pour mettre le système à mon goût. J’ai donc cherché sur le net et j’ai vu que les choses ont beaucoup évolué dans les six derniers mois.

Ubuntu Eee

Ubuntu Eee est une version d’Ubuntu adaptée pour l’Eee PC, autant du point de vue du hardware (avec les bons drivers pour les composants des différentes versions de l’Eee PC) que du software.

La principale différence entre Ubuntu Eee et un Ubuntu standard est l’utilisation de Ubuntu Netbook Remix, un interface d’utilisateur très novateur spécialement adapté à la petite taille des écrans de l’Eee PC. Cet interface, présenté en Juin dernier, le Netbook Remix a reçu de suite des bonnes critiques, et le moins qu’on peut dire est-ce que sur un petit écran il est vraiment très pratique et esthétiquement très agréable.

Ubuntu Eee sur mon Eee PC 701

Ce Ubuntu Eee avait donc l’air bien sympathique et, et, cerise sur le gateau, la procédure d’installation était nettement plus simple que celle de il y a six mois. Je me suis donc mis à la tâche et quelque temps après mon Eee PC tournait à merveille avec un superbe Ubuntu Eee.

Procédure d’installation

La façon la plus simple d’installer Ubuntu Eee est en mode Live USB, d’une façon semblable à comme on utilise le Live CD pour installer un Ubuntu classique. Et en bonus, cela vous permettra de tester la distribution avant de l’installer, et décider donc en connaissance de cause si Ubuntu Eee est faite pour vous ou pas.

Il vous faut donc une clé USB avec au moins 1 Go de libre. Les données qui sont sur la clé ne seront pas écrasées, mais comme mesure standard de précaution je vous suggère de les sauvegarder avant.

Ensuite il vous faut télécharger UNetbootin, un logiciel libre qui permet de créer des systèmes Live USB. Il y a une version d’UNetbootin spécialement adaptée pour la création de la Live USB de Ubuntu Eee, déclinée pour des postes Windows et Linux. Vous téléchargez donc la version adaptée au système depuis lequel vous allez créer la Live USB.

Si vous êtes sur Linux, vous avez aussi besoin d’avoir installé syslinux, une suite de chargeurs d’amorçage de faible taille. Sur Ubuntu, il vous suffit de faire :

sudo aptitude install syslinux

Ensuite vous connectez la clé USB que vous allez utiliser et vous lancez UNbootin Ubuntu Eee.

Vous sélectionnez l’installation à partir d’internet, avec la dernière version disponible d’Ubuntu Eee (à jour d’aujourd’hui la version 8.04). Vous sélectionnez ensuite la clé USB sur laquelle installer la Live USB (/dev/sdb1 dans mon cas) et vous cliquez sur Ok.

Quelques minutes après le tour est joué et la Live USB d’Ubuntu Eee est créée.

Vous branchez la clé sur le Eee PC et lors du démarrage vous pressez la touche Esc pour appeler au gestionnaire de dispositif de démarrage. Vous sélectionnez le démarrage ) partir de la clé USB, et vous verrez apparaître l’écran de démarrage d’Ubuntu.

Ensuite le reste est comme une installation classique d’Ubuntu à partir d’un Live Cd. On peut choisir de l’installer sur le disque dur de l’Eee PC, en écrasant le Xandros, où sur la carte mémoire, ce qui vous permettra de choisir au démarrage. Personnellement moi je l’ai mis sur le disque dur, car je sais que je ne démarrerais plus sur Xandros si j’ai un Ubuntu.

Une fois l’installation finie, vous redémarrez votre Eee PC et vous pourrez profiter d’un beau Ubuntu avec Netbook Remix :

Ubuntu Eee sur mon Eee PC 701

Même si à priori ça ne vous intéresse pas trop d’installer Ubuntu sur votre Eee PC, je vous conseille de créer la Live USB et de faire un test en comparant Ubuntu Eee avec le Xandros du Eee PC, peut-être vous changerez d’avis…

Greasemonkey pour Google Chrome

10-09-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Google Chrome

Il semble que la production d’outils pour Google Chrome prend son envol. Hier je vous parlais de ChromePlugins.org, un dépôt d’extensions et plugins pour le navigateur Google, et aujourd’hui je vais vous parler de Chromemetal, un petit logiciel équivalent au Greasemonkey pour Firefox.

Greasemonkey est l’une des extensions les plus populaires pour Firefox. Elle permet de modifier le comportement et l’aspect de n’importe quelle page web pour l’adapter aux envies ou besoins de l’utilisateur. Par exemple, si comme moi vous détestez le nouveau interface de Delicious, vous pouvez utiliser Greasemonkey pour que pour vous Del.icio.us devient comme avant (points y compris). Pour faire ça, Greasemonkey s’appuie sur des userscripts, des petits bouts de code en JavaScript que l’extension fait passer après le chargement de la page.

Il y a des scripts pour la plupart de sites webs et pour les besoins les plus diverses, éparpillés partout sur le net. Un bon endroit pour commencer votre recherche est userscripts.org, qui recense les userscripts et permet aux utilisateurs de poster des commentaires et des reviews sur chacun, un peu comme le dépôt d’extensions de Firefox chez Mozilla.

Greasemetal reprend donc ce modèle de fonctionnement de Greasemonkey et l’adapte au Google Chrome. Comme Chrome n’a pas encore une API d’extensions, il a fallu que le concepteur de Greasemetal soit créatif, et le logiciel se présente sur la forme d’un fichier exécutable. L’utilisateur ne démarre plus Chrome directement, mais Greasemetal, qui va lui même appeler Google Chrome. Ce comportement permet à Greaseletal d’agir comme un proxy qui intercepte les appels de Google Chrome et introduit les userscripts au bon endroit pour que Google Chrome les interprète.

Greasemetal est compatible avec la plupart de userscripts sauf ceux qui s’appuient sur des fonctionnalités scepécifiques Greasemonkey. Si vous voulez plus d’information, je vous suggère le blog du créateur de l’outil, Kazuho Oko.

En tout cas, grâce à des projets comme Greasemetal ou ChromePlugins.org, le manque d’adaptabilité de cette première beta de Google Chrome pourrait bientôt n’être plus un problème…

Extensions pour Google Chrome

09-09-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Google Chrome

Une des principales critiques qu’on fait à Google Chrome c’est que dans l’état il est assez pauvre, surtout pour les utilisateurs qui sont habitués à Firefox et sa myriade d’extensions. Si comme moi, vous reprochez cette pauvreté au nouveau navigateur de Google mais vous voudriez continuer à l’utiliser, j’ai peut-être un début de solution pour vous.

Cette ébauche de solution s’appelle ChromePlugins.org, un site dédié aux plugins et extensions pour Google Chrome.

Logiquement, le site est encore à ces débuts, mais cela ne lui empêche d’avoir déjà des outils très intéressants pour Google Chrome, comme le petit programme qui permet de faire des sauvegardes du profil ou les thèmes qui permettent de modifier le look de Chrome pour qu’il prenne des allures de Firefox ou d’application Mac.

Il faut noter que ces outils ont encore plus de mérite car chez Google ils n’ont pas encore développé une API d’extensions, alors les développeurs ont dû mettre les mains dans le code brut du navigateur pour pouvoir les programmer.

Bref, un site très sympathique que j’ai découvert via AccesOWeb.

Mise à jour à WordPress 2.6.2

09-09-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et WordPress

Après la sortie de WordPress 2.6.1 il y a une vingtaine de jours, on s’attendait à commencer à voir les premières betas de WordPress 2.7, car à priori il n’y avait pas d’autre version intermédiaire de prévue.

Cependant, en arrivant chez moi ce soir, je me suis connecté sur mon blog et j’ai et le petit message qui me prévenait de qu’une nouvelle mise à jour de WordPress était disponible, la version 2.6.2.

Mise à jour disponible

Je ne peut pas dire grande chose sur les nouvelles fonctionnalités ou les bugs corrigés par cette version, car à part du lien vers le fichier, il n’y a pas d’autre information sur le site de WordPress. Les blogs officiels WordPress n’en parlent pas encore et la plupart de blogs officieux se limitent à relayer la nouvelle de que la version 2.6.2.

L’installation de cette mise à jour est même plus simple que d’habitude (et ça veut dire beaucoup). Il suffit de décompresser le fichier wordpress-2.6.2.tar.gz sur le répertoire racine du blog et le tour est joué, car cette fois il n’y a pas de mise à jour la base de données à effectuer.

Si demain je découvre plus d’information sur cette mise à jour je ne manquerai pas de vous informer…

Mise à jour

Valentin a plus d’information sur son blog, il semble que cette version corrige une importante faille de sécurité, alors si j’étais vous je ferais la mise à jour rapidement…

OpenOffice 3 arrive bientôt

08-09-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et OpenOffice

La sortie d’OpenOffice 3 n’est plus loin.

Avec l’annonce hier d’OpenOffice 3.0 RC11, l’équipe de développement de la suite bureautique libre leader du marché confirme que la sortie de la nouvelle version est déjà proche.

Comme pour toute version RC, cela veut dire que ce OpenOffice 3.0 RC1 est une version à 99% identique de la version définitive, qui sortira à priori en fin septembre ou début octobre.

Si vous voulez la tester, sur le site d’OpenOffice vous trouverez les sources et les binaires pour Linux, Solaris, Windows et MacOS. Il vous suffit de télécharger la bonne version et la tester.

Moi, en tout cas, je l’ai installé et tester cet après-midi, et je ne reviendrai pas en arrière…

Et oui, mais il fait quoi de nouveau ?

La liste de nouveautés est longue, et cela va de l’interface aux entrailles de l’application, en passant par un système d’extensions à la Mozilla. En faisant un petit résumé forcement subjectif des nouvelles fonctionnalités, le plus remarquable pour moi serait :

  • Support natif de Mac OSX. OpenOffice tournera maintenant comme toute autre application Aqua, sans devoir passer par la couche X11. Je suis persuadé que mon collègue Fred appréciera :wink_ee:
  • Côté interface, les icônes ont changé, et un nouveau Start Centre vous accueille au démarrage.
  • Côté options, OpenOffice adopte un système d’extensions semblable à celui de Firefox et Thunderbird, avec un dépôt d’extensions dans lequel il y a déjà presque un centaine d’extensions pour ajouter les fonctionnalités les plus diverses à votre suite bureautique.
  • OO Calc devient un outil de travail collaboratif avec un système de partage pour les feuilles du tableur, un peu à la Google Spreadsheet.
  • Sur OO Writer, le zoom devient modulable et il est possible de voir plusieurs pages côte à côte, ce qui est très pratique lorsque on a un écran 16:9 de 21″…
  • Le moteur d’OpenOffice a évolué pour accepter la nouvelle version du format de document OpenDocument, ODF 1.2, ainsi que les documents générés par MS Office 2007 dans le soit disant standard Office Open XML.

    Cela veut dire que vous pourrez enfin lire ces documents en format .docx, .xlsx, .pptx et autres envoyés par ces amis mal informés qui utilisent encore la dernière version de la suite bureautique payante et propriétaire…

Tout ça sans compter avec plus de stabilité, plus de vitesse et des centaines de petites améliorations. De quoi faire encore meilleur l’un des meilleurs logiciels libres…

1 Je vous rappelle qu’une version RC ou release candidate d’un logiciel est un produit fini, prêt pour être mis en production sauf si on trouve une erreur de dernière minute. A ce niveau, le software présente déjà toutes les fonctionnalités preuves, et aucun bug majeur. Lorsqu’un logiciel est dans son étape RC le code est complet, et les seuls changement postérieurs dans les sources seront pour corriger des éventuels défauts.