Billets avec l'étiquette ‘Google’

Google fête Tesla… et mise à jour WordPress

10-07-2009 par Horacio Gonzalez

Google fête Tesla

LiB et Google

Aujourd’hui, 10 juillet, c’est le 153ème anniversaire de l’un des plus grands mais aussi des plus méconnus scientifiques du XXème siècle, Nikola Tesla.

Parmi ses plus grandes inventions et découvertes, il faut citer la radio (invention attribuée à tort pendant des années à Marconi, qui était un bien meilleur homme d’affaires que Tesla), le courant alternatif (sans laquelle la distribution de l’électricité serait beaucoup plus complexe), les phénomènes de résonance

Mais ce n’est pas seulement à cause de ses inventions qui Tesla était remarquable. Sa personnalité, son goût pour le secret et ses travaux sur des projets comme le rayon de la mort font de lui le prototype du savant fou.

Pour rendre hommage à ce savant hors paire, Google lui dédie aujourd’hui son logo, décoré avec une bobine Tesla.

Logo Google dédié à Tesla

Mise à jour WordPress

LiB et WordPress

Comme mes collègues de travail adorent se moquer des mes billets sur les mises à jour de WordPress, je me sens obligé d’ajouter au billet d’aujourd’hui un petit paragraphe pour signaler la sortie du premier correctif pour WordPress 2.8, la release WordPress 2.8.1.

Sur le blog de WordPress, ils expliquent que ce 2.8.1 est une mise à jour de maintenance de WordPress 2.8. Elle corrige des dizaines de bugs mineurs de la version précédente, mais à priori il n’y avait pas de trous de sécurité majeurs à fermer.

Mise à jour vers WordPress 2.8.1

Il n’y a pas donc besoin d’effectuer la mise à jour en urgence, faites-le lorsque vous aurez un moment de libre. Quoi qu’avec la nouvelle procédure, ce n’est pas pour le temps que ça va vous prendre…

Google Chrome OS : get your tin-foil hat, quick !

08-07-2009 par Horacio Gonzalez
LiB et Google Chrome

Comme vous avez sans doute entendu (et si ce n’est pas le cas, Korben fait un bon résumé), Google vient d’annoncer la sortie l’année prochaine de leur propre système d’exploitation : Google Chrome OS.

Pour moi les points importants c’est que ça sera un système d’exploitation libre, basé sur un noyau Linux, plus ou moins comme Android mais pour les netbooks. Le système sera conçu pour être petit, sûr et rapide. Et ça, c’est une bonne nouvelle.

Mode parano

Mais après l’expérience lors de la sortie de Google Chrome, la paranoïa anti-Google et ses collèctes de données ne devrait pas tarder à faire surface.

Alors je me permets de faire le billet en avance, et rediriger tous les tin-foil hat fans vers mon billet de l’année dernière sur la privacité, Google et les chapeaux en feuille d’étain.

Mais bon, ne laissons pas la raison se mettre dans le chemin d’une bonne théorie de conspiration…

Google dédie son logo aux 25 ans du Tetris

06-06-2009 par Horacio Gonzalez

Cette semaine c’est le 25ème anniversaire d’un des jeux vidéos les plus populaires de l’histoire, le Tetris. Et Google a voulu se joindre aux célébrations en changeant son logo par un constitué d’un ensemble de pièces de Tetris. Le texte descriptif de l’image dit “Celebrating 25 Years of The Tetris Effect – courtesy of Tetris Holding, LLC”

Google fête le Tetris

Lors de sa sortie, Tetris n’était pas seulement un jeu très addictif avec un gameplay révolutionnaire, il était aussi le premier jeu vidéo soviétique commercialisé en occident. L’histoire du Tetris et de son créateur, le russe Alexei Pajitnov, est fortement intéressante. Vous avez un résumé sur Wikipedia, et un article assez détaillé sur GrosPixels.

Comme d’autres jeux emblématiques, Tetris fait partie de mon histoire personnelle. Je ne sais pas combien de centaines d’heures j’ai passé sur le Tetris, d’abord en jouant dans mon vieux IBM PC 5155, ensuite en programmant mon propre Tetris pour le TP d’Introduction à la Programmation en première année d’Ecole d’Ingénieurs (je me souviens bien de ces routines d’affichage et du contrôle du clavier programmés en assembleur car celles que j’écrivais en Pascal n’étaient pas assez performantes sur les vieux i286 du labo).

Même maintenant, lorsque j’ai quelques minutes à tuer et pas envie de m’engager dans quelque activité plus prenante, j’adore démarrer gnometris, le clon de Tetris pour GNOME que j’ai toujours installé sur mes ordinateurs. Certes, je ne suis plus aussi performant qu’avant, pour se tenir au niveau en Tetris il faut lui dédier du temps au quotidien, mais je m’amuse autant qu’avant. 25 ans après le jeu continue à être aussi addictif que toujours.

Félicitations donc, Tetris, et encore plus de félicitations (et de remerciements) à Alexei Pajitnov !

Screenshot de la page d'accueil Google avec le logo Tetris

Dans la catégorie de curiosités, le site Blogoscoped vient de m’apprendre que Vadim Gerasimov, l’un des collègues de Pajitnov dans l’Académie de Sciences et qui a collaboré dans le développement du premier Tetris, travaille maintenant pour Google en Australie, dans le projet Google Wave (qui pour moi est l’un des projets les plus intéressants de ces derniers temps, j’ai vraiment hâte de pouvoir y toucher).

P.S. : Le site officiel du Tetris, tetris.com, a rouvert récemment ses portes. Théoriquement on peut y jouer en ligne, se comparer à d’autres joueurs et même télécharger des vielles versions du Tetris, mais le site semble ne pas marcher avec mon Firefox sur Ubuntu. Si vous y parvenez, laissez-moi un commentaire, please.

P.S.2 : Etonnement, le logo Tetris est dans la plupart des sites de Google (sites français, espagnol, allemand, anglais…) mais pas sur le site américain, google.com continue à arborer le logo classique de Google. J’imagine que c’est le décalage horaire…

Parts de marché des navigateurs

07-01-2009 par Horacio Gonzalez

Lors de mon dernier billet sur Google Chrome, mon collègue Marc me demandais les sources pour les sur les parts de marché des navigateurs, mais avec ma pause de fin d’année, j’avais laissé la question sans réponse.

C’est vrai que la question n’est pas évident, car il n’y a pas une source universelle fiable pour ce type de statistiques. Mes sources sont donc forcement partiels, tirés des sites web qui publient leurs chiffres, et surtout des agrégateurs de statistiques de trafic comme Xiti.

En novembre 2008, les statistiques Xiti pour l’Europe contredisaient mon billet, avec Chrome ayant à peine 1% du trafic et Opera ayant un très étonnant 5% :

Statistiques Xiti novembre 2008

Cependant, d’autres sources me font prendre ces données Xiti avec des pincettes. Par exemple, MarketShare de Net Applications propose pour ce même mois de novembre des statistiques globales (Xiti ne fournit que des données européennes) dans lesquelles Opera tombe à son 0,7% de part de marché habituel :

Statistiques Net Applications novembre 2008

Et pour le mois de décembre, la tendance est identique, avec IE qui continue doucement à perdre de la part de marché, au profit de Firefox, Safari et Chrome :

Statistiques Net Applications décembre 2008

Bref, lorsqu’on parle de statistiques, il faut pas cette vielle blague qui dit que la statistique est la science qui dit que si j’ai un poulet et tu n’as aucun poulet, on a tous les deux un demi-poulet. Lorsqu’on travaille avec des statistiques et des sondages, c’est difficile de se mettre d’accord, et encore plus difficile de savoir qui se trompe. A niveau international, il semble que Net Applications et leur MarketShare ont plus de crédibilité que Xiti, mais cela n’est qu’une tendance.

Fin de la béta pour Google Chrome

12-12-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Google Chrome

La nouvelle est apparu hier dans le blog officiel de Google : Google Chrome n’est plus en béta.

Avec Chrome, Google semble casser plein d’habitudes, et à peine trois mois après avoir annoncé la première béta, ils libèrent la version 1.0.

La vive polémique suscitée par les conditions d’utilisation et la confiance qu’on pouvait faire a Google eut une durée de vie assez courte, comme on pouvait prévoir.

Aujourd’hui, trois mois après, Google Chrome est devenu un navigateur normal, minoritaire certes lorsqu’on le compare avec Firefox ou IE, mais avec une part du marché comparable à celle de Safari et bien supérieure à celle d’Opera. Beaucoup de développeurs web sérieux ont inclus Chrome dans leurs suites de tests, certains utilisateurs l’emploient comme navigateur principal, d’autres comme navigateur secondaire…

Bref, je trouve assez normal que Google Chrome ne soit plus une béta… mais cela me surprend venant de Google.

Car il faut avouer que c’est quand même étonnant pour Google de finir la phase de béta d’un produit majeur en moins de trois mois, surtout lorsqu’on pense aux années qui se sont écoulé avec GMail ou Google Docs en béta.

Par contre, il semblerait que Google a silencieusement laissé tomber l’idée de faire des versions pour MacOS ou Linux, car sur la page d’accueil de Chrome, ils l’appellent maintenant Google Chrome : un nouveau navigateur Web pour Windows .

Page d'accueil de Google Chrome

Assez décevant attitude, qui contraste bien avec les promesses initiales d’une version multi-plateforme en préparation…

Merci à Marc, qui en pleine partie de WoW m’a prévenu de la fin de la béta pour Google Chrome

Visiteurs utilisant Chrome, un mois après

17-10-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Google Chrome

Dans les jours qu’on suivi la sortie de Google Chrome, j’avais fait un premier billet sur le nombre de visiteurs de mon blog qui utilisaient Google Chrome. Le résultat obtenu pour mon blog “tait qu’un énorme 6% des visiteurs utilisait Chrome ces jours là. Des résultats du même ordre dans plein de blogs montraient bien que Google avait réussi son buzz, et que la sortie de Chrome avait été un succès.

J’avais refait un nouveau point sur l’utilisation de Chrome il y a juste un mois, le 17 septembre, avec un résultat assez semblable, un peu plus de 5,25% des visiteurs venaient encore avec le navigateur Google.

Ce qu’on ne pouvait pas savoir il y a un mois était si cette utilisation de Chrome était due au effet de la nouveauté ou si ça allait tenir sur le temps. En clair, on ne pouvait encore dire si Google Chrome était devenu du jour au lendemain un nouveau combattant de poids dans la guerre des navigateurs, ou si c’était un feu d’un jour.

Aujourd’hui, un mois après, les résultats devraient être plus fiables. Les gens qui continuent à utiliser Chrome aujourd’hui sont, pour la plupart, des gens qui l’ont adopter, soit comme navigateur principal, soit comme secondaire. Ce matin je suis donc retourné sur Google Analytics, et j’ai passé en revue les visites des sept derniers jours, avec les résultats suivants :

Browser stats for lostinbrittany.org

L’utilisation de Google Chrome a effectivement chuté, se plaçant plus ou moins à la moitié des chiffres de la fois précédente. Il reste néanmoins dans une très honorable troisième position, devant Safari.

On peut donc dire que si bien il y a eu un effet de buzz assez impressionnant à la sortie de Chrome, un moi après, une fois le buzz estompé, il y a presque la moitié des gens qui l’ont essayé les premiers jours qui continuent à l’utiliser un mois et demi après.

Les résultats coïncident assez bien avec ce qui Slashdot annonçait, Chrome a perdu dans ce mois-ci la moitié de ses early adopters de début septembre. Quoi qu’en étant juste, on pourrait aussi dire que Chrome a réussi à garder la moitié des early adopters qui l’ont essayé, tout est une question de point de vue.

GMail Labs et le contrôle d’alcoolémie pour vos mails

07-10-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Google

GMail en évolution constante

Une des grandes forces de GMail est sa flexibilité, il y a plein de façons différentes d’utiliser un compte GMail, dès ceux qui l’utilisent simplement comme un webmail auxiliaire à ceux qui la combinent avec toute la suite d’applications Google pour qu’elle devient le centre de leurs vies numériques, en passant par ceux qui l’utilisent comme disque réseau pour le stockage centralisé.

Pour parvenir à donner à GMail cette flexibilité, et pour s’adapter aux nouveaux besoins et envies des utilisateurs, GMail est constamment en évolution, avec des nouveaux projets en permanence afin de que GMail reste une des références dans le monde du webmail.

Une conséquence de cette évolution constante c’est un brainstorming permanent, ce qui produit un nombre considérable d’idées. Comme dans tous les brainstormings, la plupart de ces idées sont écartées, et seulement celles qui sont considérés les meilleures verront la lumière du jour. Mais cela implique ce certaines bonnes idées, considérées peut-être un peu trop folles, sont mises de côté.

GMail Labs

Depuis l’été dernière, chez Google ils ont décidé de s’appuyer un peu plus sur les utilisateurs pour décider si certaines de ces idées folles méritent d’être implémentés dans GMail. C’était la naissance de GMail Labs, un bac à sable dans lesquels les développeurs de Google déposent des versions de tests des possibles nouvelles fonctionnalités de GMail, afin que les utilisateurs puissent les tester et donner leur avis.

Au moment où j’écris ce billet, il y a 24 modules disponibles sur GMail Labs, avec les fontionnalités les plus diverses, allant du carrément pratique (comme la prise en compte des gestes de souris, ou les modules qui permettent de réorganiser l’interface, ou de mettre des étiquettes de couleurs différentes) au ludique (comme des jeux), en passant par ceux complètement inutiles mais complètement indispensables, comme celui dont je vous parlerai toute à l’heure.

Comment les activer

Si vous voulez activer certains de ces fonctionnalités, ou simplement voir la liste des modules proposés, rien de plus simple. Il suffit de vous rendre sur l’onglet Labs des Paramètres de votre compte GMail.

GMail Labs

Là bas vous pourrez voir toutes les fonctionnalités proposées, les activer une par une et, si vous voulez aider dans le processus, vous pouvez même envoyer votre ressenti après les avoir testé.

Un alcootest pour ne pas envoyer des mails que vous pourriez regretter

Et on arrive donc au dernier projet de GMail Labs, celui qui m’a donné envie d’écrire ce billet : Mail Goggles1.

Avec Mail Googles vous pouvez définir des plages de temps hebdomadaires (par défaut vendredi et samedi soir) dans lesquelles vous êtes susceptible d’être dans un état altéré de conscience dans lequel vous pourriez envoyer des mails que vous regretteriez après. Lorsque vous voulez envoyer un mail dans une de ces plages horaires, GMail vous demandera d’abord de répondre à quelques questions arithmétiques simples afin de s’assurer de que vous êtes en pleine possession de vos facultés mentales. Le cas échéant, votre message sera stocké mais pas envoyé, afin de vous donner le temps de le vérifier le lendemain, après quelques heures de sommeils et avec un bon mal de crane.

GMail Mail Goggles

Voilà donc une extension pour GMail complètement superflue, mais qui peut s’avérer très pratique, vous ne croyez pas ? :wink_ee:

1 : Goggles, en anglais, veut dire lunettes de protection, voilà donc le jeu de mots avec Google et ce module qui vous protège lorsque vous êtes dans un état dans lequel vous ne voyez plus de différence entre google et goggle

Iron ou Google Chrome pour les ultra-paranoïaques

25-09-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Google Chrome

Depuis sa sortie, Google Chrome est devenu l’un des sujets fétiches de mon blog, ce qui est plutôt ironique, car je n’utilise le navigateur Google que pour faire des tests. Mais bon…

Un problème…

En revenant sur le sujet, vous vous souvenez qu’il y a eu une grande polémique autour de Google Chrome et les informations qu’il pourrait envoyer à Google. Malgré que la plupart de leurs objections se sont avéré injustifiées et le fait qu’on peut configurer Chrome pour qu’il n’envoie aucun information chez Google, les fans des chapeaux en feuille d’étain n’étaient pas satisfaits.

Des solutions ?

Une première solution venait de la main du projet Chromium le code source de Chrome libéré par Google. Le fait de construire son navigateur à partir des sources permet de s’assurer qu’il n’y a pas des éventuels modules cachés ni spyware qui enverrait vos données chez Google. Par contre, construire l’application à partir des sources n’était pas à la portée de tout le monde.

La solution n’a pas tardé, avec des versions pré-pacagées de Chromium, comme le CrossOver Chromium dont je vous ai parlé la semaine dernière.

Mais même en installant à partir de Chromium, il y a certaines fonctionnalités innés à Chrome (comme la barre d’adresses intelligente) qui, si bien on peut les désactiver facilement, sont activés par défaut. Alors, ce n’est pas encore la solution parfaite pour ceux qui se sent très soucieux de leur privacité.

Une solution dure comme fer

Mode parano

La solution vient de la main de SRWare, une société allemande spécialisé dans des solutions de sécurité. Ils vient de sortir Iron, qui est un navigateur basé sur le code Chromium et offrant les mêmes fonctions de base comme Chrome, mais auquel ils ont enlevé les fonctionnalités qui posent des problème au niveau de la protection des données.

La page est en allemand, mais vous avez ici une traduction automatique (vous apprécierez sans doute la délicieuse ironie d’utiliser Google Translator pour faire la traduction…).

N’appartenant pas au peuple des porteurs de chapeaux en feuille d’étain, ce qui je trouve intéressant dans la démarche n’est pas la création d’Iron en lui même, mais le fait de que moins d’un mois après la sortie, on voit déjà sortir le premier fork1 de Chrome, adapté pour un besoin particulier.

Cela me rassure dans mon avis de que en libérant le code source, Google a donné des ailes à leur navigateur, en ouvrant des perspectives qu’il n’aurait jamais eu si le code était resté propriétaire. Je suis persuadé que d’ici en quelques mois on verra plusieurs projets de ce type voir le jour, chacun avec ses particularités et son public cible, mais tous partageant le même cœur de code. Chrome est là pour rester…

1 Comme mon collègue Raphaël me signale, Iron n’est pas un vrai fork, car ils se limitent à prendre la dernière version de Chromium et modifier certains fichiers. Le code d’Iron ne sera donc pas indépendant de Chromium, mais il sera synchronisé avec chaque nouvelle version du code du navigateur Google.

Mise à jour :

  • Merci à Fred pour le scoop, et à Raphaël et Annaïg pour les corrections.
  • Comme Sophie m’a fait remarquer dans les commentaires, tin-foil n’est plus feuille d’étain, mais feuille d’alu, car en début du XXème siècle ils ont changé le matérial (l’aluminium était moins cher) mais gardé la dénomination classique. Voir Wikipedia pour plus d’info.

Chromium (code source de Chrome) sur Ubuntu

17-09-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Google Chrome

Pour continuer sur le sujet de Google Chrome, il y a du nouveau du côté de leur utilisation sur des systèmes autres que Windows.

Comme je vous ai déjà raconté, j’ai testé Chrome sur Ubuntu en utilisant Wine, mais la méthode demandait un peu de bricolage.

Pour ceux qui n’ont pas envie de faire ces manipulations, depuis quelques jours il y a une solution bien plus simple qui permet d’installer et faire tourner facilement Google Chrome sur MacOS et sur les principales distributions de Linux : CrossOver Chromium, mise au point par les gens de Code Weavers.

Avec le bénéfice ajouté, surtout pour les fans du chapeau en feuille d’alu, de que la version qu’ils proposent ne se base pas dans la version compilé de Google Chrome, mais dans Chromium, le code source libéré par Google (et donc soumis au scrutin des internautes, alors sans des possibles modules cachés) .

Sur le site de CrossOver Chromium vous pouvez donc trouver un installateur .dmg pour Mac OS, les paquets .deb pour Ubuntu (et d’autres distros basées sur Debian), les .rpm de Fedora et un installateur en ligne de commandes pour toute autre distribution Linux.

J’ai donc téléchargé le .deb et je l’ai installé d’un simple click avec l’installateur de paquets d’Ubuntu. Et quelques secondes après, Chromium tournait sur ma machine, sans le moindre accroc.

Chrome sur mon Ubuntu

Après quelques heures d’utilisation, j’ai constaté que cette version de Google Chrome marche mieux que la version officielle tournant sur Wine. La version officielle avait quelques bugs lorsqu’elle tournait sur Wine, surtout dans la barre d’adresses, et dans l’affichage de certaines pages, et pour l’instant je n’ai expérimenté aucun de ces bugs dans ce CrossOver Chromium.

Alors vous n’avez plus d’excuse si vous vous sentiez tenté par Google Chrome mais l’idée de devoir bidouiller pour l’utiliser sur Mac ou Linux vous décourageait. Un simple click et le tour est joué…

Retour sur les visiteurs utilisant Chrome

17-09-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Google Chrome

Ca fait déjà quinze jours de la sortie de Google Chrome, et je crois que ce n’est un secret pour personne que le navigateur de Google a fait beaucoup parler de lui.

Quelques jours après la sortie, j’écrivais un billet en m’étonnant du nombre de visiteurs utilisant Google Chrome sur mon blog, qui était autour du 6%. Dans les commentaires, on me faisait remarquer que c’était beaucoup trop tôt pour tirer des conclusions quelconques sur ces statistiques, avis que je partage complètement. Cependant ce 6%, et surtout des résultats semblables sur plein de sites montraient que Google avait réussi son buzz, que beaucoup de monde avait essayé Chrome.

Aujourd’hui, avec ce première quinzaine de vie de Chrome, c’est encore tôt, mais les données peuvent commencer à être prises avec moins de pincettes. Et en regardant Google Analytics ce matin, sur les visites des derniers sept jours j’ai obtenu ces résultats :

Browser stats for lostinbrittany.org

Les visiteurs utilisant Chrome dépassent encore le 5%, au détriment surtout des utilisateurs de Firefox, et ils sont bien plus nombreux que les utilisateurs de Safari ou Opera. Si bien on peut mettre ça sur l’effet du buzz, au moins cela montre que c’est un buzz qui dure, et que beaucoup de ceux qui ont essayé Chrome continuent à l’utiliser encore deux semaines après.

Prochaine étape, dans quinze jours, lorsque un mois se sera écoulé et on commencera à voir la vraie vitesse du croisière du navigateur de Google…