Billets avec l'étiquette ‘Web 2.0’

Des visiteurs utilisant Chrome

05-09-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Google Chrome

Je viens de découvrir en lissant TechCrunch que Google Analytics est déjà capable de suivre les visiteurs qui utilisent Chrome.

Je suis donc vite allé voir mes statistiques Google Analytics pour hier et aujourd’hui, et j’ai trouvé que les résultats sur mon blog sont presque calqués à ceux de TechCrunch (heureusement qu’on parle en pourcentage, en chiffres absoutes il doit y avoir quelques ordres de magnitude de différence) :

Stats au 2008-09-05

Firefox continue à être le navigateur favori de mes lecteurs avec presque 60% des visites, tandis que IE conserve toujours sa deuxième position étant utilisé par 28% des visiteurs. Et l’énorme surprise, au moins pour moi, c’est que 6,17% des lecteurs (58 visiteurs uniques, si vous voulez des chiffres) utilisent Google Chrome.

Ce qui est plus étonnant c’est qu’on voit des statistiques semblables sur plein de blogs techniques. Firefox avait pris des années pour obtenir une chiffre pareil, Opera n’y est jamais parvenu, Safari n’est pas encore là, mais Google Chrome, dans seulement deux jours, a mangé une parte de marché assez considérable.

C’est l’effet sortie et ça s’estompera avec le temps ? Nul ne peut le dire pour l’instant, mais ce qui est clair c’est que au jour d’aujourd’hui, la sortie de Google Chrome a été une belle réussite. Le temps dira le reste…

Retour sur les conditions d’utilisation de Chrome

04-09-2008 par Horacio Gonzalez

Dans les heures troubles qui ont suivi la sortie de Google Chrome, l’un des chevaux de bataille des partisans de la théorie de la conspiration étaient les conditions d’utilisation du navigateur, et surtout les points 11.1 et 11.2.

LiB et Google

Vous pouvez lire une analyse assez détaillée des craintes suscitées par ces points dans ReadWriteWeb (en anglais) et un article très clair en français sur Explorateurs du Web.

Et il faut dire que lorsqu’on lit ces points, on a des raisons pour se poser des questions. Mon collègue Marc l’a bien résumé sur son commentaire :

En fin de compte, ce que l’on risque d’après la licence d’utilisation, c’est de :
[Mode semi parano / ON]

  1. retrouver de la publicité dans le navigateur lui même et/ou ses données de navigation utilisées par google.
  2. avoir un filtrage automatique de certains contenu (souvent avec raison mais qui sait?)
  3. retrouver le contenu fourni, publié, affiché sur le navigateur, utilisé par d’autres sociétés

[Mode semi parano / OFF]

LiB et Google

Cependant, ce que les conspiro-paranoïaques choisissaient bien d’ignorer c’était que ces conditions d’utilisation étaient pur et simplement calquées sur les Conditions d’utilisations générales de Google.

Bref, ça sentait bien le copier-coller rapide pour avoir quelque chose de prête pour la sortie du navigateur.

Moins de 24 heures plus tard, cet avis se confirmait, car Rebecca Ward, Senior Product Counsel de Google Chromeur, expliquait hier à Ars Technica comment chez Google ils essayent de réutiliser au maximum les mêmes conditions d’utilisation, “afin de garder les choses simples pour les utilisateurs”, même si “cela veut dire que les termes légaux pour un produit spécifique peuvent inclure des conditions qui ne s’appliquent pas bien à l’utilisation du dit produit”. Elle a aussi confirmé que chez Google ils sont en train de “travailler rapidement pour éliminer le langage de la Section 11 des conditions d’utilisation actuelles de Google Chrome. Ce changement s’appliquera de façon rétroactive à tous les utilisateurs qui ont déjà téléchargé Google Chrome”.

A l’heure où j’écris ce billet, les nouvelles conditions d’utilisation de Google Chrome sont déjà en ligne et la nouvelle section 11 est très simple et claire :

11. Content license from you
11.1 You retain copyright and any other rights you already hold in Content which you submit, post or display on or through, the Services.

Ces nouvelles conditions d’utilisation sont sûrement imparfaites, mais en tout cas elles sont loin d’être irrationnelles. Verrons qu’est-ce qu’ils trouveront maintenant comme nouveau argument chez les conspirationnistes…

De Google Chrome, Firefox, les bétas et la paranoïa

04-09-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Google

Certaines personnes, en lissant mes billets sur Chrome, ont eu l’impression de que je suis un fan du nouveau navigateur Google, et que je l’ai adopté de suite, écartant mon fidèle Firefox comme d’une vielle chaussette trouée.

Pourtant cela ne pourrait être plus loin de la réalité. Je ne sais pas si j’aime ou pas Google Chrome pour la simple et bonne raison de que je n’ai pas pu le tester. Pour l’instant la seule version disponible étant pour Windows, j’attends sagement la sortie de la version Linux avant de me faire un avis sur le produit.

De toutes façons, je ne pense pas que Google Chrome deviendra mon navigateur principal à la place de Firefox. Je suis un utilisateur intensif de Firefox, et je l’a bien tuné pour mes besoins, avec les extensions qui vont bien et les bonnes options de configuration pour qu’il répond à ce que j’attends de lui. Je ne pense pas que, au moins dans un premier temps, Chrome soit assez flexible pour s’adapter à l’utilisation que je voudrais lui donner.

Cependant, je suis sûr que je l’utiliserai comme navigateur secondaire, autant pour le tester et suivre son développement, que par des raisons pratiques. Car, en revenant sur la privacité, j’ai toujours au moins deux navigateurs d’ouverts, avec des sessions indépendantes, afin de mieux gérer quels informations je donne à qui. Actuellement j’utilise Firefox et Epiphany, mais dans le futur j’envisage bien d’utiliser Chrome à la place (ou en plus) d’Epiphany.

LiB et Google

Ne l’ayant donc pas testé, je lis avec intérêt les commentaires et les articles des gens qui l’ont déjà essayé. Et il y a une chose qui me surprend un peu, c’est que certains semblent oublier que c’est une version beta, sortie selon la philosophie du release early, release often.

C’est par exemple le cas du commentaire de Stailer :

A part ça qu’en dire : pour l’heure cette beta est pour moi un navigateur de plus… pas de fonction révolutionnaire, au contraire il manque à peu près tout ce que propose Firefox et l’interface ne casse pas 3 pattes à un canard.

Bref, voilà, google à sortie son navigateur brut de décoffrage. Il ne leur reste plus qu’à développer tout ce qui manque, ce qui est décevant, alors qu’il aurait juste fallut d’une association avec Firefox.

Bien sûr qu’il est brut de décoffrage, c’est une beta ! Bien sûr qu’il manquent de choses ! Google a sortie une version du test de leur navigateur, une version qui est encore en travaux. Ils l’ont sorti tôt dans son cycle de développement, juste pour avoir des retours des utilisateurs qui aideront à que le produit final soit plus adapté aux attentes du public. C’est la philosophie du développement agile auquel Google (comme la plupart d’entreprises dans la pointe de la technologie) est très adepte.

On ne peut pas reprocher à ce Google Chrome de ne pas être à la hauteur de Firefox 3, car ce dernier est une troisième version stable, un produit mûr et bien fini, tandis que Chrome n’est qu’une version beta encore en développement.

Juste pour comparer, j’ai commencé à utiliser Firefox dans la version 0.6, lorsqu’il s’appelait encore Firebird. Je pense qu’à l’époque il était plus ou moins dans l’état où Chrome est aujourd’hui, une première aperçu grand public du navigateur, un produit qui marche plus ou moins mais avec plein de choses qui ne sont pas encore finies, et certaines qui ne sont même pas commencées. Comparé avec la version 1.0, ce Firebird 0.6 était presque inutile… mais il permettait de voir ce qu’il pourrait donner, et les retours des early users ont permit à l’équipe de Mozilla de l’améliorer.

Après, libre à chacun de l’aimer ou pas, mais essayons quand même de rester objectifs…

La privacité, Google et les chapeaux en feuille d’etain

03-09-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Google

Chez Google leur business est l’information, l’information qu’ils ont sur les utilisateurs. En échange de cette informations ils offrent des outils pratiques et bien conçues, desquelles c’est difficile s’en passer un fois on s’y est habitué.

Face à cette situation, il y a trois possibles attitudes à prendre, selon je le vois :

  • On utilise à fond leurs outils, et on leur confie notre information personnelle

    C’est la politique du je n’ai rien à cacher alors je m’en fous de qu’ils sachent tout ou du seulement ceux qui se reprochent quelque chose ont besoin de privacité. Le problème c’est que sur le long terme tout le monde a quelque chose à cacher, même si ce n’est le dernier site pr0n qu’ils ont visité, ou la fois où ils sont dit qu’ils étaient malades et qu’ils sont allé à la pêche. Et même les Ned Flanders qui n’ont vraiment rien à se reprocher ont des choses qui ils n’ont pas forcement envie qu’une grande corporation ou un gouvernement sache.

  • On ne leur raconte rien sur nous et on n’utilise pas leur services

    C’est la politique du ils sont derrière moi mais ils ne m’auront pas ou tin-foil hat. Mise à part quelques personnes classées Secret Defense, personne n’a besoin que toute leur vie, tous leurs documents et toutes leurs communications soient complètement privés.

    Ces personnes n’utiliseront aucun service web, ils compileront et installeront personnellement tous leurs outils web (qui des fois ils auront même codé eux mêmes) dans leurs serveurs personnelles sous SSL de 2048 bits. Seront-ils en sécurité vraiment ? Même pas sûr, mais en tout cas ils feront tout pour.

  • On utilise Google en sachant ce qu’on fait, ce qu’on cherche dans leurs navigateurs, ce qu’on mets dans leurs applications et de quoi on parle avec GMail, en choisissant des outils différentes pour les sujets pour lesquels on veut de la vraie privacité.

    Autant j’utilise GMail pour mes e-mails de tous les jours, autant j’ajoute une couche de PGP sur les emails que je veux privés. Autant j’utilise Google pour mes recherches normales, autant je passe par des proxies pour d’autres. Autant je mets des documents banales sur Google Documents, autant je continue à utiliser OpenOffice pour les sensibles.

Mode parano

Dans un monde de plus en plus interconnecté, la privacité totale devient de plus en plus compliqué à garder… mais aussi de moins en moins pratique. Se couper de Google, des applications web, des services, de toute page qui stocke des informations sur nous, cela revient presque à se couper du net. Remarque, pour avoir la vraie privacité, c’est la meilleure solution. La seul vraie privacité est débrancher l’ordinateur du net…

Moi je préfère la troisième, mais libre à chacun de choisir. Cela demande une certaine connaissance, mais cela ne me choque pas. Pour plein d’activités de la vie d’aujourd’hui, de conduire à nager dans une piscine, il faut une connaissance spécifique. La piscine est un bon exemple. Ceux qui ne savent pas nager jouent en la pataugeoire ou sur le bord, le reste vont à la piscine grande, et les hypocondriaques restent chez eux de peur d’attraper une mycose ou d’autres maladies. Je n’ai pas besoin de vous dire qui est qui…

Mais en tout cas, critiquons ce qui est criticable, et sans faire des mélanges ni des amalgames. Que Google soit grande, que Google stocke de l’information, que Google fasse peur à certaines, cela n’est pas un argument suffisants pour critiquer tout ce qu’ils font ou les accuser de tout et n’importe quoi…

Paranoïa, lorsque tu nous tiens…

02-09-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Google

Pour compléter le billet précédent

On m’a accusé d’être méprisant lorsque je clame la mauvaise foi dans certains attaques à Google Chrome, et je voulais poster ici certaines des clarifications que j’ai mis dans commentaires.

Là ou je vois de la mauvaise foi c’est lorsqu’on appelle Chrome le “Big Brother Browser” ou on parle de qu’il va être utilisé pour traquer notre façon de naviguer, le temps qu’on passe sur chauque site, pour calculer le PR des sites… et le tout sans qu’on le sache.

Cela impliquerait que le navigateur enverrait en cachette des données chez Google à fur et à mesure qu’on navigue. Ca ne peut pas marcher, même dans un navigateur de code fermé (il suffirait d’un sniffer réseau pour détecter le comportement) mais surtout pas dans un libre, car à ce moment il suffirait de détecter le mouchard et l’enlever, faisant un fork et offrant au monde le même navigateur mais sans mouchard.

Chez Google ils ne sont pas cons, ils font pas des bêtisses comme ça, surtout lorqu’ils n(ont pas besoin, on continuera à le fournir de façon volontaire toute l’info où ils ont besoin.

Accusons à Google de ce qu’on voudra, mais avec une base réelle. Ils sont loin d’être des anges, mais de là à les accuser de tout avec des théories conspiro-paranoïaques il y a une grande distance.

Sinon, et pour continuer dans le sujer, Google vient de publier la politique de privacité de Chrome.

Vous pouvez la lire, vous pouvez analyser à droite et à gauche si vous voulez, mais vous verrez que toutes les fonctionnalités qui envoient des informations chez Google peuvent être désactivés d’un simple clic de souris.

Autant dire que, comme d’habitude, Google ne collecte que les informations qu’on veut bien lui donner, de façon volontaire et transparente.

Si vous craignez l’utilisation que Google peut faire de vos statistiques de navigation, vous pouvez désactiver ces options et Google ne saura rien de ce que vous faites. Dans ce cas, n’oubliez pas de utiliser aussi un autre moteur de recherche, fermer vos comptes Gmail, revenir à OpenOffice ou MS Office et vous couper de toute application Google en général.

Dans mon cas, c’est pas encore rentable, je préfère continuer à utiliser Google. Il suffit de savoir quelle information on partage avec eux, et savoir garder ce qu’on ne veut pas qu’il sache…

Google Chrome et la paranoïa

02-09-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Google

Arrivant avec presque 24 heures du retard sur le sujet, je ne vais pas essayer de faire un billet classique sur Google Chrome, expliquant ce qu’on sait déjà sur le nouveau navigateur de Google. La blogosphère est un milieu impitoyable, et dans ce 24 heures il y a eu déjà des centaines de billets qui en parlent.

Si comme moi vous avez passé les dernier 24 heures offline et vous avez raté le buzz, je vous conseille commencer par la source originale, le comic que Google a diffusé. C’est une bonne lecture, très geek et assez technique sous ces images toutes mignonnes. Si ensuite vous voulez quelques commentaires décortiquant le sujet, vous aurez l’embarras du choix, mais je vous conseille de commencer par TechCrunch (qui, pour une fois, laissent de côté leur penchant anti-Google).

WTF ?

Ce dont je veux parler de ce billet, c’est des réactions paranoïaques avec lesquelles certaines ont accueilli la nouvelle, réactions qui montrent soit une mauvaise foi assez profonde, soit une ignorance complète sur le sujet, voire les deux. Et cela a le don de m’énerver, ce qui s’ajoute à l’énervement que j’ai déjà pour des raisons personnelles.

Je parle des gens qui, comme sur le blog de Fred Cavazza, disent :

C’est bien un Browser, ça permet à Google de savoir exactement ce que l’on fait sur le Web. Grâce à cela, Google saura combien de temps on passe sur un site. Il y a des chances pour que le browser améliore ainsi son pageRank (En simplifiant à l’extrême : si on y reste deux secondes; score faible, si on y revient plusieurs fois; score élevé).

Ou même pire, des vrais pros du logiciel libre qui malgré tout crient au big brother comme Biologeek :

BiG Browser s’invite chez vous

Posté en september 2008

Le dernier maillon de la chaîne va sortir aujourd’hui. Vous pouvez soit vous réjouir comme Tristan :

Je pense que les deux organisations ont fait beaucoup ces dernières années pour améliorer le Web et l’ouvrir.

Soit pleurer sur notre sort. Avec tout le respect que j’ai pour Tristan, je vais aller chercher un mouchoir.

PS : et pendant ce temps là, du côté de l’Élysée… (préparez la boîte).

Et qui dans les commentaires du même billet, dit :

Ah bon ?! Et les habitudes de navigation ? Et l’historique de navigation (qui était déjà en grande partie connu grâce aux pubs + barre Google + etc mais quand même) ? Le nouvel algo du Pagerank va être très simple ça sera GAnalytics + FeedBurner + Chrome.

Le respect de la confidentialité des données c’est une chose mais le respect de la vie (numérique) privée ça en est une autre.

PS : et je ne parle même pas de la portée d’un navigateur sur vos données stockées sur disque dur qui vont être accessibles grâce à des fonctionnalités géniales pour vous simplifier la vie. Si si, je vous assure.

Quiconque pense que Google peut cacher des petits “modules espions” dans le navigateur soit ne comprend pas qu’est-ce que c’est le logiciel libre, soit il est de mauvais fois.

Google Chrome va être Open Source. Cela veut dire que le code va être ouvert, mis à disposition de tout le monde qui voudra l’auditer. Il y aura des milieux de développeurs qui vont scruter ce code de haut en bas, ligne à ligne. Des amateurs, mais aussi des pros, et surtout des concurrents de chez Microsoft, chez Mozilla et chez Opera, des gens qui respirent du code.

Le code de Chrome va être regardé sous toutes ses coutures, et n’importe quelle faille ou piège sera mis au grand jour dans les plus brefs délais, par des gens qui ont tout à gagner à le faire. Pensez-vous sérieusement que Google va essayer de cacher des trucs dans un code qui sait pertinemment qui va être étudié à fond par tous ses concurrents pour essayer de trouver de quoi le décrier ?

La paranoia est bien, mais il faut quand même réfléchir deux fois avant d’émettre ce type d’avis. Surtout lorsqu’on est un professionnel du logiciel libre.

Au moins ils le reconnaissent

24-08-2008 par Horacio Gonzalez
WTF ?

Ce matin j’ai voulu tester le dernier service web 2.0 à la mode, Photosynth, un projet de Microsoft Live Labs.

Apparemment, Photosynth permet de reconstruire automatiquement un environnement en trois dimensions à partir d’une collection de photos d’un endroit ou d’un objet, et il le fait avec un réalisme et une qualité époustouflants.

Mais je dis bien apparemment, car je n’ai pas réussi à le tester.

J’avais essayé par premier fois il y a quelques jours, mais le service était indisponible. Je trouve un peu triste que Microsoft ne soit pas capable d’assurer le démarrage d’un nouveau site, qu’ils ne soient pas en mesure de tailler les serveurs et les liens réseau pour supporter ce pic de charge. Ils sont censés être l’un des grands d’internet après tout, mais bon…

Et je rejoins aussi l’avis d’Ouriel, l’excuse qu’ils ont posté dans leur blog manque de professionnalisme, ça sonne plus à la réponse d’un créateur de starup surexcité parce que le service qu’il a programmé dans son garage a bien marché que à la réaction qu’on pourrait attendre d’une compagnie sérieuse, mais bon encore…

Et ce matin j’ai essayé à nouveau de tester le service, et c’est là que j’ai été obligé d’arrêter, car lorsque j’ai voulu créer un synth (le nom cool qu’ils donnent à leurs environnements 3-D), j’ai reçu le message suivant :

Message de Photosnyth

Malheuressement, nous ne sommes pas encore assez cool pour tourner sur ton système d’exploitation. Nous aimerions vraiment avoir une version de Photosynth multi-plateforme, mais pour l’instant il ne marche que sur Windows.

Et oui, au moins ils le reconnaissent, ils ne sont pas assez cools pour tourner sur mon Linux, ni sur Mac, OpenSolaris ou n’importe quel autre système d’exploitation. Et ça veut surtout dire qu’ils ne sont pas assez professionnels pour créer un service web multi-plateforme. Encore un beau WTF de chez Microsoft, quoi…

Del.icio.us perd des points

01-08-2008 par Horacio Gonzalez
Delicious LiB

Del.icio.us, le pionnier des services de social bookmarking, vient de s’offrir un relooking. Il y a eu plein de changements, de l’interface au moteur, mais pour moi le changement le plus remarquable est celui du nom du domaine.

Effectivement, dans une démarche lourde en symbolisme, le service ne s’appelle plus del.icio.us mais Delicious, et l’URL officielle est www.delicious.com et non del.icio.us. L’ancienne URL continue à marcher, bien sûr, mais elle n’est plus officielle.

Delicious était l’un des premiers sites avec un nom de domaine “bizarre”, et ce changement montre qu’ils se sont rendus à l’évidence de que les noms de domaine .com sont encore et toujours préférables en terme d’image de marque et de simplicité d’utilisation.

Le nouveau interface est plus soigné, plus beau, il n’y a pas de doute. Mais, étant habitué à l’ancienne version, je ne suis pas sûr de que ce nouveau visage soit plus ergonomique et agréable à utiliser que l’ancien.

Nouveau Delicious

Maintenant il y a un système de votes, à la mode Digg, et plein d’options qui à mon sens ne font qu’ajouter de la complexité à un site dont la sobriété était un modèle d’élégance et efficacité.

Le temps dira si tous ces changements sont pour du mieux ou non, mais pour l’instant je reste sceptique…

Ca ferait une bonne blague

10-06-2008 par Horacio Gonzalez

Une de ces blagues à deux sous qui font rire bêtement chaque fois qu’on les entend :

  • Quel est le comble d’une association pour la promotion du commerce électronique ?
  • Ecrire un rapport sur l’état du commerce électronique en Europe, le mettre à la vente sur leur site… et n’accepter que les commandes par fax, avec paiement seulement par chèque ou virement et expédition uniquement en France metropolitaine.

Le truc qui cloche ce que ce n’est pas une blague.

WTF ?

L’association en question est l’Acsel, Association pour le commerce et les services en ligne, une des associations phare des acteurs du e-commerce et de l’internet en France.

Le titre du rapport est L’Europe, une opportunité pour l’e-commerce. Et pour l’obtenir, vous devez télécharger un bon de commande au format MS Word et l’envoyer par fax ou courrier traditionnel, accompagné du justificatif de votre règlement par chèque ou virement bancaire.

Le tout, bien sûr, si vous avez la chance d’habiter en France, sinon vous ne pouvez pas vous le procurer.

Ca ferait une bonne blague, mais c’est une bien navrante réalité, non ?

Journée sans Netvibes

24-04-2008 par Horacio Gonzalez

Ce matin, en essayant de me connecter sur ma page Netvibes, je suis tombé sur un message plutôt décourageant :

Netvibes est tombé

Netvibes est resté hors service la plupart de la matinée, et je me suis rendu compte de jusqu’à quel point je suis devenu dépendant de ce superbe outil. Toute ma veille internet est sur Netvibes : des centaines de fils RSS, des post-it, mon Twitter, des e-mails, le widget météo…

Netvibes est vraiment devenu ma page d’accueil, et lorsque je ne peux plus y accéder, je me sens presque perdu. Peut-être devrais-je essayer d’exporter ma page Netvibes à iGoogle, pour ne pas mettre tous les œufs sur le même panier…