Archive du mois 12-2008

Ubuntu HowTo : Générer une liste des paquets installés

30-12-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Ubuntu

Ces derniers temps j’ai été amené à installer ou réinstaller Ubuntu sur plusieurs machines, autant au travail qu’à la maison.

L’installation d’un nouveau poste à partir d’un poste existant est très simple, il suffit de créer les trois partitions, installer le système et ensuite copier les /home et /opt sur la cible. Comme je fais toujours des partitions différentes pour /, /home et /opt, la réinstallation est encore plus rapide, il suffit de réinstaller le système sur la partition /.

La seule chose qui m’embête est donc devoir installer manuellement tous les paquets qui ne sont pas installés par défaut. Lorsque j’installe un poste tous les mois, cela ne me dérange pas trop, mais lorsqu’il me fallait répéter le processus trois ou quatre fois en quelques jours, je me suis dit que mieux que devoir chercher les paquets à la mais je pourrais trouver comment automatiser le processus.

La solution est pourtant assez simple, il suffit de penser à se servir de dpkg :

  1. D’abord, on génére la liste des paquets installés sur le poste original :

    $~ dpkg --get-selections > /tmp/liste_paquets.txt

  2. Ensuite on copie la liste de paquets sur la machine cible
  3. Et on finit par installer tous les paquets de la liste avec une simple ligne :

    $~ dpkg --set-selections < /tmp/liste_paquets.txt $~ dselect

Encore une fois, ce n'est pas une astuce très élaborée, mais elle m'a permit d'aller beaucoup plus vite avec mes installations...

¡Feliz Navidad!

25-12-2008 par Horacio Gonzalez

Une fois de plus, c’est Noël. Et une fois de plus, je veux profiter de mon blog pour vous souhaiter à tous un joyeux Noël.

¡Feliz Navidad!

¡Feliz Navidad!

Joyeux Noël !

Merry Christmas!

Joyeux Noël

Ubuntu Eee change de nom

24-12-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Ubuntu

Vous vous souviendrez peut-être d’Ubuntu Eee, la version d’Ubuntu adaptée pour l’Eee PC.

. A l’origine Ubuntu Eee n’était qu’un ensemble de scripts pour adapter la distribution Ubuntu classique aux besoins des Asus Eee PC, mais à fur et à mesure il est devenu une variation d’Ubuntu aussi distincte que Kubuntu ou Edubuntu.

En septembre dernier, Jon Ravmi, l’organisateur du projet Ubuntu Eee, a demandé de l’aide pour trouver un nouveau nom pour le projet. D’un côté, il y avait des considérations légales, la marque Ubuntu appartenant à Canonical et Ubuntu Eee n’étant pas un projet officiel. Et de l’autre, il y avait le changement de portée du projet, car ils cherchent à créer une distribution optimisée pour les netbooks en général et non seulement pour l’Eee PC.

Ubuntu Eee sur mon Eee PC 701

Les suggestions sont arrivées à un bon rythme, et à la fin le nom retenu a été Easy Peasy. Jon a ensuite démarré un concours pour trouver le logo d’Easy Peasy. La réponse a été massive, avec plus de 500 soumissions, parmi lesquels Jon a choisi ceux qui passent au deuxième round.

Personnellement je n’aime pas trop le nouveau nom, mais j’attends avec impatience le logo définitif, qui sera présenté la semaine prochaine. On verra si cela aide à faire passer le nom, qui sonne un peu infantile pour moi…

Fan-art Claymore

23-12-2008 par Horacio Gonzalez
Goku et Krillin, façon LiB

Aujourd’hui, pendant que vous lisez ce billet, je serai en voyage vers l’Espagne. J’ai donc ressorti un billet que j’avais écris la semaine dernière et que je n’avais pas publié, avec un petit fan-art pour une de mes séries anime favorites : Claymore.

Depuis la rentrée dernière, j’ai replongé dans l’anime, grâce en grande partie à l’influence de mon collègue Fred et les soirées pizza-anime qu’il organise.

Parmi les séries que j’ai donc regardé depuis septembre, il y a Claymore, une excellente série médiévale-fantastique dont on a dévoré les 26 épisodes dans deux soirées.

Avant hier La semaine dernière, lorsque je faisait ma petite planche sur le ralentissement du blog, j’ai dessiné une petite image de Claire, l’héroïne principale de la série.

Je me suis alors dit que je pouvais profiter de que c’était fait en format vectoriel pour vous montrer une version plus grande. Voici donc mon petit fan-art Claymore :

Claymore

Le dessin est fait avec Inkscape en utilisant comme inspiration une des wallpapers officielles de la série.

Noël approche

22-12-2008 par Horacio Gonzalez
Lib à Noël

Une fois de plus, Noël approche à grands pas.

Cette semaine je suis en vacances. J’avais pensé passer une semaine tranquille dans la pointe de la Bretagne, avec un petit réveillon de Noël en tête à tête avec ma fille, mais à la fin les choses se sont organisé d’une façon différente.

Je vais donc partir à Madrid passer Noël chez mes parents. Je ne me sens pas d’attaque pour faire le voyage en voiture, alors cette fois on prend les transports en commun. Je pars demain matin, en train à Paris pour prendre ensuite l’avion à Madrid, et je reviens le samedi.

Ca fait drôle lorsque je pense que ça fait cinq ans que je ne suis pas allé en Espagne pour Noël, cinq ans sans faire Noël en famille…

Thème de Noël

J’imagine que vous l’avez déjà remarqué, mais je vous le signale au cas où vous ne lisez que le flux RSS : j’ai changé le thème du blog pour le mettre dans l’ambiance de Noël.

Comme l’année dernière, le bandeau du blog réflexe un peu la dualité franco-espagnole de LostInBrittany. A gauche, côté breton, le vieux Père Noël habillé aux couleurs de Coca-Cola traditionnelles. A droit, côté espagnol, on a les trois Rois Mages, dont je vous ai déjà parlé.

J’avais aussi installé le plugin Let it snow pour WordPress, qui donnait un joli (quoi que selon certains trop typique) effet de neige. Mais il s’est avéré que le dit plugin fait grimper à 100% la consommation CPU du navigateur au bout de quelques minutes, alors j’ai préféré l’enlever.

On verra si cette année ça passe encore chez France 2, et si c’est le cas, s’ils ont appris à citer leurs sources… :rolleyes_ee:

Encore à Paris

17-12-2008 par Horacio Gonzalez
LiB à Paris

Encore une fois je suis à Paris pour le travail, et cette fois je reste deux jours.

J’ai fait le voyage avec deux collègues qui venaient aussi à la capitale, mais pour d’autres sujets. Comme les lieux de nos rendez-vous respectifs n’étaient pas trop loin, et comme il y avait un avis de grève dans le RER, on a décidé de prendre un taxi ensembles.

Si la semaine dernière j’ai expérimenté la joie des transports en commun bondés, ce matin c’était le tour des embouteillages monstres. Un vrai parcours touristique de deux heures pour aller d’Orly à Opéra, avec tous les topiques qu’on a lorsqu’on pense à la circulation parisienne : des voitures à perdre de vue, des motos aux parcours chaotiques, des grosses Peugeot noires aux vitres tintés et aux gyrophares hurlants qui montrent que le concept d’égalité ne s’applique pas à tous (et moins encore dans les bouchons), une radio branché sur RFM Info et un chauffeur de taxi stéréotypé qui donne son avis sur chaque nouvelle (surtout si c’est politique)…

Ensuite une bonne journée de travail, très productive. Et maintenant enfin à l’hôtel, je pose mon sac, j’écris mon billet et je pars me balader et regarder les illuminations.

Petite commentaire geek

Cyber LiB

Ces derniers jours j’ai passé mon temps à changer entre mon poste normal sur Ubuntu et une plateforme de test sur Scientific Linux (une distribution dérivée de RedHat).

Je ne vais pas parler des différences entre les deux distributions, ni entre la philosophie apt-get - .deb et yum - .rpm, ni des problèmes pour que la machine physique sur Ubuntu puisse communiquer avec la machine virtuelle sur Scientific Linux, ni de la compilation des sources d’Apache et de PHP avec tous les bibliothèques qui vont bien pour le projet. Non, après la longue journée je n’ai plus vraiment envie de parler technique.

Par contre, et sur le ton de l’anecdote, je veux vous parler d’une des conséquences de devoir jongler entre des différentes distributions de Linux : le fait de devoir changer des automatismes à causes des petites différences entre elles. Ce sont des différences souvent infimes, mais qu’au bout d’un moment deviennent agaçantes.

Un bon exemple c’est le cas de l’alias ll (pour ls -l), activé par défaut sur les distributions RedHat mais désactivé sur Ubuntu. Heureusement, la solution est bien simple, il suffit d’éditer son ~/bash.profile et ajouter une ligne d’alias :

alias ll='ls -l'

Rien d’extraordinaire, mais bien pratique. Le problème c’est que comme celle-ci il y a des dizaines d’autres…

Ralentissement

15-12-2008 par Horacio Gonzalez
Ces derniers temps j'ai un petit pincement au coeur lorsque je regarde mon blog. A peine deux ou trois billets par semaine, aucun nouveau dessin, ca commence à faire un peu blog à l'abandon... Et pourtant, ce n'est pas le cas. J'ai toujours la même envie d'écrire, de gribouiller des petits dessins, de publier des nouveaux billets. C'est seulement que je ne trouve pas le temps. D'un côté il y a le boulot, avec des projets qui me prenent plus de temps que d'habitude, de l'autre toute une série d'activités qui occupent la plupart de mon temps libre. Passer des bons moments avec ma fille, c'est clair, mais aussi d'autres
choses comme World of Warcraft, des soirées anime, des soirées séries TV, des sorties avec des collègues de travail, des projets informatiques, du cinéma, des balades et d'autres... Mais cela ne veut pas dire que LostInBrittany soit en arrêt, ce n'est qu'un ralentissement temporaire, c'est compris ?

Fin de la béta pour Google Chrome

12-12-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et Google Chrome

La nouvelle est apparu hier dans le blog officiel de Google : Google Chrome n’est plus en béta.

Avec Chrome, Google semble casser plein d’habitudes, et à peine trois mois après avoir annoncé la première béta, ils libèrent la version 1.0.

La vive polémique suscitée par les conditions d’utilisation et la confiance qu’on pouvait faire a Google eut une durée de vie assez courte, comme on pouvait prévoir.

Aujourd’hui, trois mois après, Google Chrome est devenu un navigateur normal, minoritaire certes lorsqu’on le compare avec Firefox ou IE, mais avec une part du marché comparable à celle de Safari et bien supérieure à celle d’Opera. Beaucoup de développeurs web sérieux ont inclus Chrome dans leurs suites de tests, certains utilisateurs l’emploient comme navigateur principal, d’autres comme navigateur secondaire…

Bref, je trouve assez normal que Google Chrome ne soit plus une béta… mais cela me surprend venant de Google.

Car il faut avouer que c’est quand même étonnant pour Google de finir la phase de béta d’un produit majeur en moins de trois mois, surtout lorsqu’on pense aux années qui se sont écoulé avec GMail ou Google Docs en béta.

Par contre, il semblerait que Google a silencieusement laissé tomber l’idée de faire des versions pour MacOS ou Linux, car sur la page d’accueil de Chrome, ils l’appellent maintenant Google Chrome : un nouveau navigateur Web pour Windows .

Page d'accueil de Google Chrome

Assez décevant attitude, qui contraste bien avec les promesses initiales d’une version multi-plateforme en préparation…

Merci à Marc, qui en pleine partie de WoW m’a prévenu de la fin de la béta pour Google Chrome

Migration à WordPress 2.7

11-12-2008 par Horacio Gonzalez
LiB et WordPress

La nouvelle version de WordPress, WordPress 2.7, vient de sortir officiellement. Je dis officiellement, car beaucoup de blogueurs ont migré déjà leur plateforme vers les release candidates de cette version 2.7, qui se sont avérés très stables.

Ayant une semaine assez chargé, et ne voulant pas risquer de devoir passer de temps à réparer des possibles dégâts, j’ai préféré attendre la version stable avant d’envisager la migration.

Et ce matin, en me connectant sur l’interface d’administration, j’ai trouvé le message indiquant que la nouvelle version est disponible.

Wordpress 2.7 disponible

Après avoir déjà fait plusieurs migrations de version de WordPress, et encore plus de mises à jour de sécurité, je ne me faisait pas de soucis, je savais que le changement allait être rapide et indolore.

Et cela a été bien le cas. Comme les fois précédentes, j’ai simplement décompressé le fichier wordpress-2.7.tar.gz sur le répertoire racine de mon blog. Ensuite je me suis connecté à l’interface d’administration, où on me demandait si je voulais mettre à jour la base de données. J’ai cliqué sur Yes et quelques secondes après j’arrivais sur l’interface d’administration de la nouvelle version de WordPress.

Tableau de bord de WordPress 2.7

Et c’est juste dans l’interface d’administration qu’on remarque d’abord les changements. L’interface a été complètement refait, autant du point de vu du design que du code qu’il y a derrière. Le résultat est une interface qui (au moins au premier regard) semble plus ergonomique et clair, mais qui est aussi clairement plus rapide.

Ensuite, lorsqu’on commence à jouer avec, on se rend compte de qu’on a beaucoup plus de possibilités de personnalisation qu’avec la version précédente. Dès widgets présents sur le tableau de bord aux champs montrés dans les menus commentaires ou billets, on peut vraiment adapter l’interface d’administration à l’utilisation qu’on veut en faire.

Si vous voulez vous faire une idée des possibilités de la nouvelle interface d’administration je vous conseille de jeter un oeil à la vidéo que les gens de WordPress ont préparé pour l’occasion :

https://videopress.com/v/hFr8Nyar

Je n’ai pas encore eu le temps de tester à fond cette nouvelle version (appelée Coltrane en hommage au jazzman américain John Coltrane), mais pour le moment tous les changements semblent positifs. Alors, une fois de plus, chapeau aux gens de WordPress, et aux centaines de codeurs qui ont collaboré dans Coltrane.

Paris, je te déteste mais je t’aime

09-12-2008 par Horacio Gonzalez
LiB à Paris

Paris me stresse, Paris m’agace, Paris me fatigue… mais cependant j’adore Paris.

Je ne me déplace pas trop souvent à la capitale, cinq ou six fois par année. Que ce soit pour le travail ou pour le loisir, je me fais toujours la même réflexion : j’adore Paris, mais je ne supporterai pas y habiter.

Aujourd’hui j’ai passé la journée à Paris pour le boulot. Parti de Brest dans l’avion de 6h20, je viens juste de rentrer à mon appartement. Atterri à Orly à sept heures et demi du matin, c’était dix heures lorsque j’ai enfin réussi à arriver à ma destination, près de l’Opéra, après un RER évacué pour une panne technique et un trajet dans le RER suivant tellement bondé que on se sentais tel que des sardines en boîte.

C’est fous comme on s’habitue vite à vivre sans bouchons et sans stress. J’ai vécu 20 ans à Madrid, une ville d’une taille comparable à Paris. Pourtant, près neuf années à Brest je me suis habitué au charme calme des petites villes, où un bouchon veut dire perdre deux minutes de plus sur le trajet, et où devoir traverser la ville n’implique qu’un quart d’heure de trajet, vingt minutes en heure de pointe. Du coup, j’ai du mal avec les métros bondés, avec les parisiens qui poussent à coup de coude pour se franchir un chemin, avec les trajets à rallonge qui ne finissent jamais.

Ce soir j’ai fini le travail un peu plus tôt que prévu, j’avais donc une petite heure à perdre avant d’aller à l’aéroport, et j’ai décidé aller à un de mes coins favoris de la capitale, le quartier latin. J’ me suis donc promené à côté de Notre Dame, j’ai parcouru le dédale de rouelles avec leurs centaines de petits restaurants, j’ai fait la tournée des magasins de BD et mangas, et j’ai passé un long moment à explorer la merveilleuse caverne d’Ali Baba des étagères de jeux de rôles de StarPlayer. Il y avait du monde partout, certes, mais là loin de m’embêter, ça faisait du bien de voir de la vie dans les rues, de l’animation.

LiB à Paris

Dessins ajouté sur photo originale d’ Aenidye, sous licence Creative Commons.

Je sais positivement que j’aurais du mal à habiter à Paris, qu’au bout de quelques jours je n’aurais qu’une hâte, rentrer chez moi. Par contre, passer quelques jours de temps en temps, ça fait du bien. Et lorsque ensuite je rentre à Brest, je me rappelle pourquoi j’ai choisi y habiter.

Paris est donc pour moi comme cette fille de laquelle on tombe amoureux tout en sachant que ça ne marchera jamais, cette fille pour laquelle on est irrationnellement attiré mais qu’au bout de quelques jours on trouve insupportable, celle fille avec laquelle on adorerait sortir un soir, mais à côté de laquelle on ne veut surtout pas passer la vie. Paris ferait une bonne maîtresse, mais pas une bonne compagne.